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  • Lyzis et son L
  • : 10/12/2007
  • : Lire : Ici

Fantaisies imaginaires

Samedi 3 mai 6 03 /05 /Mai 08:19

Voici quatre jours, maintenant qu’elle esquive…

Quatre jours qu’elle se déhanche impudique, nue dans l’appartement, hors de portée de ses mains…

Quatre nuits qu’elle tourne le dos et les lèvres aux envies qui le tourmentent…

Mais ce matin, quand il a perçu les soupirs sans équivoque que le bruit de la douche ne masquait même pas… il a manqué perdre son sang froid…

Aussi, a-t-il fermement décidé qu’en sortant du bureau, ce soir, il la ferait plier coûte que coûte…

Elle laisse ostensiblement son écran ouvert sur ces photos de femmes liées, sur ces pages de scènes obscènes… et bien, il va lui en donner du vif et du tourment…

 

Il se gare, fébrile, devant le magasin de bricolage. Sa journée entière  a été emplie des sévices possibles… mais maintenant, au pied des cordes, mousquetons, et autres manches… il se sent soudain gauche et gêné…

-         - Quelle longueur voulez-vous ? lui demande une petite voix dans son dos…

-         - Heu !!!

-        -  Dites moi ce que vous voulez en faire… je pourrai sans doute vous aider !

-         - Et bien…

Il se sent devenir cramoisi jusqu’aux oreilles… il ne va tout de même pas expliquer à cette jeune femme qu’il veut attacher Sa femme et la punir comme elle le mérite…

En même temps, une pensée fugace le traverse… peut-être qu’elle s’y connait… qu’elle serait en effet de bon conseil…

L’idée le séduit l’espace d’un instant et c’est avec un grand sourire qu’il répond :

-         - Je ne sais pas encore très bien, mais je préfère ne pas avoir à courir en chercher si j’en ai besoin… je vais prendre 20 mètres de corde de coton et autant de nylon.

-         - Bien monsieur, je vous prépare ça pendant que vous poursuivez vos achats…

Et c’est, bien plus sûr de lui, qu’il choisi 4 mousquetons rouges, deux manches de chêne… et … un large collier de cuir rouge…

 

 

Elle se pend à son coup pour échanger un baiser comme chaque soir dès qu’il passe la porte.

Puis se dérobe lorsqu’il l’étreint à son tour, courant vers la cuisine où elle prétend que tout va brûler.

Ce soir, elle a fait une jolie table, et même allumé quelques bougies… aurait-elle deviné ?

-       En quel honneur ?

-       Tu ne sais pas ?

-         - Heu ! Et bien, ce n’est ni ton anniversaire, ni le mien… ce n’est pas non plus notre anniversaire de mariage… Franchement, je ne vois pas.

-         - Tant pis ! réplique-t-elle presque hautaine mais souriante se retournant pour regagner la cuisine… Assied-toi.

Le doute l’envahi, qu’a-t-il bien pu oublier encore… il n’en a vraiment aucune idée. Et bien finalement il a un cadeau pour elle qui tombe pile… Il ne changera rien à son plan… Elle sera contente quand même…

 

Le dîner, arrosé d’un petit vin blanc sucré comme elle aime, se déroule entre mots et rires comme si de rien n’était…

Lorsque la table est débarrassée, elle annonce qu’elle va prendre sa douche et c’est le moment qu’il attendait pour s’activer…

 

Dès qu’elle disparait, il file chercher son matériel et tranche ses cordages avec les grands ciseaux de la cuisine.

Il a eu le loisir de lire des conseils sur le maniement de ces liens. Il coupe 2mètres 50 ici, encore, puis là… et fini par se retrouver avec deux très longues cordes d’une dizaine de mètres et 6 petites.

Il attrape un de ses foulards noir dans le placard de l’entrée… puis coupe les étiquettes du collier…

Ça, il n’est pas certain qu’elle va apprécier… mais « tant pis », comme elle dit… lui il en a envie.

 

Il est prêt quand elle apparait, nue dans l’encadrement de la porte.

-        - Ferme les yeux. Lui ordonne-t-il.

Surprise par le ton, elle s’exécute.

Il passe alors derrière elle et lui glisse à l’oreille : - J’ai un cadeau pour toi…

Il ferme sur son cou le collier de cuir raide et retient ses mains qui veulent voir…

-       Non, tu n’as pas le droit pour l’instant…

Son regard agrandi et sa bouche en suspend la rendent si attendrissante…

Il noue ensuite le foulard, la privant  de ses yeux et la prenant par la main, l’entraine vers la table.

 

Il la soulève et l’assoie directement, fesses nues, sur le plateau de bois.

-        - Mais ! commence-t-elle…

Il la bâillonne aussitôt d’un baiser.

-        - Chut ! Maintenant que je te tiens, tu ne m’échapperas plus.

Elle fait mine de se lever, de le repousser…

Il attrape prestement ses deux mains et les serrent dans un nœud coulant qu’il avait préparé dans sa poche…

-       -   Qu’est-ce que ???

-       -   Chut ! Je t’ai dit de ne rien dire… Je vais me fâcher…

Elle sourit et se met même à rire doucement … Il sait que c’est le trac qui lui fait cet effet la, il la connait bien… et sent la tension qui est montée en elle…

Elle ne se dérobe plus, privée de la vue et de ses mains, elle semble en attente, sur le qui vive… elle se tient bien droite, les cuisses serrées et le cou tendu dans son collier…

 

Prenant son temps, il rassemble autour de lui ses instruments…

Il sait son attention sur les bruits qui l’entourent… son imagination galopante… ses terreurs indicibles et incompressibles…

Alors il en rajoute… laisse les mousquetons s’entrechoquer… les cordes glisser et frotter le bois de la table autour d’elle… les manches de bois rouler, se heurter et sonner de leur musique étrange… il actionne les ciseaux avec vivacité… craque des allumettes pour enflammer les bougies et enfin, ayant planté le décor, déclenche l’appareil photo en lui tournant autour…

 

Il la sent s’agiter imperceptiblement… l’attente lui devient difficile… il le sait et la fait durer en s’asseyant à quelques mètres, pour la regarder patiemment…

Ce n’est que quand elle a retrouvée une immobilité parfaite, qu’il s’approche silencieux, et l’attrapant par la taille, la met debout…

-       -   Ecarte un peu les jambes et pose tes mains sur ta tête…

-        - Mais je vais avoir mal aux bras !

-       -   Chut… tu ne dois parler que pour dire oui ou non et quand je te demande…

Elle se redresse, effrontée, levant le menton, les mains derrière la nuque, les seins pointant hardiment…

Il ne peut se retenir de la caresser, frôler ses hanches, pincer ses tétons, malaxer ce corps qu’elle lui remet…

 

Il attrape la corde de coton, la plie en deux fait un nœud formant une boucle d’une vingtaine de centimètres et l’enfile autour de son cou, le nœud bien au centre, la boucle pendant entre ses omoplates…

Il s’est entrainé au bureau, avec un de ses lacets… mais deux brins de 20 centimètres sont bien plus maniables que deux bouts de 5 mètres… et faire les quatre nœuds du Karada prend bien plus de temps et de concentration qu’il ne le pensait…

Il est très tendu, concentré, attentif à la forme du corps qu’il manipule… Il ne veut pas se tromper, il veut que ce soit parfait… Il s’applique à ce que la corde ne frotte pas trop fort la peau qui frissonne… Mais il laisse les longues drisses frôler l’épiderme… Il sent et vois la tension qui s’installe en elle…

Lorsqu’il passe les cordes entre ses jambes, remontant jusqu’à son cou pour repasser par la boucle qui pend dans son dos, il en profite pour caresser son intimité.

Il serre lentement, inexorablement, imprimant le grain du cordage dans les chaires tendres… Il s’assure du placement idéal, bien symétrique, écrasant et écartant les grandes lèvres de la façon la plus impudique qui soit…

A sa façon de se cambrer soudain, il sait la perception de sa position, il devine son trouble nouveau. Il vérifie des doigts l’état liquide du sexe avec lequel il joue…

-       -   Hummm !!! Tu aimes ça coquine… Tu veux que je serre plus fort ?

-        - 

-       -   Qui ne dit rien…. Il accompagne son ton moqueur d’une pression supplémentaire de la corde…

-      -    Mmmmmmmmm !!!

-       -   D’accord.

 

Il cesse de tirer sur les liens et reprend son ouvrage.

Un brin à droite, un brin à gauche. Voici la première maille et les seins, assemblés au puzzle, semblent plus majestueux… comme soudain mis en valeur, morceaux de corps vibrants…

Les nœuds dans le dos sont bien plus difficiles à faire… le résultat est loin de ce qu’il imaginait… il va devoir s’entrainer…

A chaque nouveau croisement de corde, il prend le temps de reculer et d’admirer son œuvre… une immense fierté monte en lui… « Elle » est sublimée par sa dextérité…

Il s’applique à poser les nœuds dorsaux aux bons endroits, le dernier au centre de ses fesses, laissant les quelques centimètres de cordage restant, marquer la symétrie de ses globes charnus…

 

Prenant du recul, il la mitraille de nouveau de son appareil photo… il veut immortaliser cette image magnifique qu’elle lui renvoie… il veut qu’elle voit ce qu’il a fait d’elle, ce petit chef-d’œuvre…

 

Revenant près d’elle, il détache délicatement ses mains, et la serre contre lui…

Elle reste tendue, gênée dans ses mouvements par le treillage qui l’emprisonne …

Mais en même temps, elle pousse son corps, au risque de se meurtrir plus encore, vers lui, vers sa chaleur…

Il la caresse entre les mailles, la soutient contre lui et embrasse sa bouche éperdument…

Il appuie ses caresses, les rend plus précises et fini par s’introduire, brutalement, dans son calice écartelé…

Elle pousse un gémissement aigu, rejetant la tête en arrière…

-        -  Quatre jours que tu me cherches… Ne crois pas que j’en ai terminé avec toi… Nous n’en sommes qu’aux préliminaires…

 

Elle se raidie, se cambre, tente de nouveau de le repousser farouchement…

Se servant alors de son habit de cordes, il la retourne et la plie sur la table… d’une main il appuie sur son dos, de l’autre, il lui administre une fessée cuisante et sonnante…

Il ne cesse que lorsqu’elle crie grâce…

-       -   Plus de rébellion… La mutinerie n’est pas admise… Tu as compris ?

-       Oui ! souffle-t-elle péniblement.

Il pose sa main brûlante sur sa taille et de sa main plus fraîche, il frôle délicatement les rondes rougeurs…

 

Il descend lentement le long de ses jambes, l’obligeant à les écarter encore et encore…

Il enserre chacune de ses chevilles dans un entrelacs de coton qu’il évite de serrer…

Il fait rouler un des manches de chêne sur son dos, lentement, appréciant la contraction de chaque muscle.

Il devine son émoi, ses interrogations rien qu’à ses imperceptibles mouvements…

Laissant le premier posé entre ses omoplates, le long de sa colonne creusée, il lie une cheville à chaque extrémité du second.

Elle tente instinctivement d’éprouver sa marge de liberté et laisse sonner le bois sur la table…

Elle sursaute et il se redresse d’un bon pour rattraper la barre avant qu’elle ne chute.

-       Tu n’étais pas autorisée à bouger… Tu cherches la punition… Tu peux être sur que tu vas la trouver.

Il la sent se raidir sous son ton glacial

-       -   Mmm

-       -   Chut ! Lui intime-t-il en lui assénant une fessée claquante.

Elle tente de se redresser sur ses avant-bras.

 

Il fait le tour de la table et attrapant ses poignets, les attire sèchement vers lui, la plaquant sans ménagement contre le plateau de bois.

Il attache rapidement ses mains au deuxième manche et l’admire.

Elle est comme crucifiée… il la trouve magnifique…

Retrouvant son appareil photo, il mitraille chaque détail, perçoit la courbe exacerbée de toute rondeur, fixe les couleurs et leurs contrastes avec jubilation…


Une envie impérieuse et le voici pénétrant d’un mouvement absolu les chaires tendres et offertes.

Il la sent soudain devenir miel et feu… les sensations sont multiples, intenses…

Lorsqu’il s’abandonne, après avoir lutté jusqu’à l’insupportable, il sait qu’elle ne sait plus qu’il elle ait, ou elle ait, comment elle est encore là…

 

Avec une infinie douceur, il détache chaque nœud, il masse chaque attache, il porte et réchauffe son corps à l’abandon…

Il l’entoure de lui, de sa chaleur, de sa tendresse…

 

-        -  Que voulais-tu fêter mon amour ? lui susurre-t-il dès qu’elle refait surface…

-       -   Ma première fessée… murmure-t-elle dans un baiser...

 


 

Par Lyzis - Publié dans : Fantaisies imaginaires
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Vendredi 11 avril 5 11 /04 /Avr 06:55

Les rues sont gaies aujourd’hui… Un vent léger et parfumé s’est levé, les arbres se réveillent et commencent à bourgeonner et avec eux, fleurissent les jupes et les jambes nues…

Je dois retrouver Claude pour la troisième fois, afin de terminer les préparatifs pour la fête d’anniversaire de Justine, notre amie commune.

Cette fois ci, nous ne serons que tous les deux car Carole et José n’ont pas pu se libérer. Je me sens un peu euphorique, car je ne suis pas indifférente au charme de Claude et être seule tout un après-midi avec lui…

Il est déjà attablé sur la terrasse et sirote tranquillement un café. Il ne m’a pas encore vu et parait bien sérieux… Dès qu’il m’aperçoit, il se lève et m’adresse un grand sourire jovial… A-t-il seulement conscience de l’effet que son sourire provoque en moi ?

Sans rien laisser paraître, je lui rends son sourire et le rejoins pour l’embrasser sur les deux joues.

Est-ce un tour de mon imagination enflammée, j’ai l’impression qu’il appuis plus que nécessaire sa joue sur la mienne…

Me voici assise devant lui, avec un thé et les notes que nous avions prises lors de nos autres rencontres. Nous organisons rapidement les dernières idées et en une heure tout est bouclé.


-          Nous avons bien travaillé. Qu’elle efficacité. Dit-il en rassemblant les feuillets éparpillés. As-tu quelque chose de prévu ?

-          Non. J’avais pensé que nous y passerions l’après midi ! Je n’ai rien à faire de particulier.

-          Si nous allions nous promener ? Il fait très bon et le soleil nous fera du bien… Il y a un parc à deux pas d’ici, même pas besoin de prendre de voiture.


Je me levais en signe d’acceptation, rajustais ma jupe, tirais sur mon gilet pour me donner un peu de contenance et lui lançais un grand sourire.

J’étais à la fois heureuse et honteuse des pensées qui me traversaient l’esprit. Quel plaisir de se promener avec lui, mais en même temps, il ne montrait aucun signe d’intérêt particulier pour moi…

Je ne sais pas grand-chose de lui en plus… nous avons des amis communs, mais en dehors de cela !

Il est efficace et rationnel, ça j’ai bien compris. Il ne souri pas facilement ce qui est bien dommage car  cela lui va très bien. Et en bref, je craque pour lui.

Mais ses sentiments à lui, me sont totalement étrangers. Que pense-t-il de moi ? Est-il libre ? Aime-t-il les filles ?

Je n’ai pas vraiment le temps de me poser d’autres questions. Nous entrons dans un minuscule jardin où les arbres forment un labyrinthe végétal opaque et dense.

Le soleil joue avec les feuilles et créé une ambiance sereine et lumineuse.



 


-          C’est le plus joli jardin que je connaisse. Il est féerique au milieu du printemps quand il croule de fleurs. L’été ce sont les odeurs qui enchantent les sens et l’automne les couleurs chatoyantes sont un régal pour les yeux… Asseyons-nous, veux-tu ?

Je ne suis capable que d’un signe de tête. Les yeux emplis de lumières douces, les oreilles de chants d’oiseaux…  Un homme qui aime ce genre d’endroit ne peut qu’être romantique et doux…


Je ne suis pas bavarde en temps normal, mais là, je suis totalement muette. Je me retrouve assise sur un banc, dans un endroit magique que je ne connaissais pas. Il fait bon, pas de vent, des oiseaux pour seuls compagnons. L’endroit semble isolé du reste du monde…  Il faut dire que peu de gens se promènent en plein milieu de semaine…

Nous sommes assis, côte à côte et je n’ose pas le regarder, ni bouger…

Il place ses bras sur le dossier et sa main finie… sur mon épaule.

Je me tourne lentement vers lui…

Son sourire me parait soudain énigmatique…

La pression de ses doigts sur mon bras devient  plus forte…

Je ne peux m’empêcher de respirer plus profondément.

-          Je peux te demander quelque chose ?

Il se penche doucement vers mon oreille et me murmure : J’aimerais que tu retire ta culotte.

Je dois avoir une tête d’ahurie, car en se reculant, il me regarde un sourire amusé au coin des lèvres.

-          Je te croyais différente. Dit-il en se détournant de moi.

Mes pensées se bousculent… que dois-je faire ?

Non ! Il est hors de question que j’écoute ce genre de propos… Tout de même !  Pour qui me prend-il ? Quel goujat !

Mais, j’ai envie de lui plaire… S’il me demande ça, c’est que je lui plait… Et cela peut-être très excitant…

Dans un jardin public, ce n’est pas possible…

En même temps, il n’y a personne…

Qu’est-ce qui me dit qu’il ne se moque pas de moi ?

Il a du sentir mon hésitation, car sa main me tenant toujours l’épaule, il m’attire vers lui et se penchant sur moi, il m’embrasse tendrement…

Sa bouche me fait perdre la tête… Sa langue caresse la mienne avec douceur, ses lèvres s’écrasent avec délicatesse sur les miennes et nous mélangeons nos goûts avec volupté.

-          S’il te plait. Murmure-t-il.

Je ne peux résister plus avant… Vérifiant rapidement l’absence de tout autre promeneur, je me contorsionne et retire rapidement mon string. Je le fourre dans mon sac et tirant sur ma jupe qui me semble bien courte maintenant, je me tourne vers lui, les joues écarlates.

-          Tu es tout à fait charmante avec le rose aux joues… dit-il dans un sourire légèrement moqueur…

-          Ce n’est pas si drôle.

-          Si, c’est drôle et très excitant… tu ne trouves pas ?

-          Je ne me sens pas très à l’aise…

-          Et bien, allons nous promener, tu t’y habitueras…

Il se lève d’un bon, et me prenant par la main, m’attire à lui…

Nous nous embrassons de nouveau. Et le corps collé au sien, je sens son sexe durci à travers les tissus…

Il pose fermement sa main sur mes fesses et profitant de ma nudité, joue avec à travers le coton léger de ma jupe.

Je me perds dans un plaisir puissant, mon corps réclame des caresses, ma bouche des baisers. Je voudrais me fondre en lui, là, tout de suite, maintenant…

Il se détache de moi et me sourit.

-          Je ne me suis pas trompé… tu es une vraie gourmande…

Il me prend par la main, et m’entraine dans les allées désertes.


Je sens la petite brise aux croisements des chemins, chatouiller mon sexe trempé… Mon désir est immense… Je voudrais qu’il s’arrête là, et me prenne dans ses bras, me caresse, me pénètre et joue encore et encore de mon corps… Il n’y a pas que mes joues qui soient en flammes… Mon corps entier est brûlant…

Prenant une allée qu’il doit bien connaître, il m’entraîne dans un renfoncement entre deux énormes chênes verts au feuillage touffu et argenté.

Là, il relève ma jupe et commence à fouiller ma chatte de ses doigts…

Sans préliminaire, sans baiser, sans sourire, mais méthodique, avec application et dextérité, il pénètre mon sexe chaud et humide… Il effleure mon bouton et le titille de plus en plus précisément…

Cette exploration de mon intimité me rend folle… je ne peux me retenir et soudain, une vague m’emporte… aussi inattendue que violente…

Mes jambes ne me portent plus et sans ses bras secourables, je glisserais au sol.

 

Je reprends peu à peu mes esprits… Il s’est appuyé sur l’arbre faisant face au mien et me regarde reprendre mon souffle, un sourire moqueur, de nouveau accroché aux lèvres.

Je me sens mal à l’aise et rajuste rapidement ma jupe… Je n’arrive pas à le regarder dans les yeux et garde ostensiblement les miens rivés au sol…

-          C’est ce que tu voulais ? Je ne me suis pas trompé ? Demande-t-il sur un ton joyeux.

-          Je … heu !! Je ne peux que bredouiller ces quelques onomatopées.

-          Allez, ne fait pas cette tête. Je suis marié et fidèle. Mais tu es si lisible et mignonne, que j’avais envie de te faire plaisir.

Je suis abasourdie par ce qu’il me dit. Il a joué avec moi… Il s’est moqué de moi… Il … m’a fait très plaisir… Il est marié…

Je ne pourrais jamais plus le regarder dans les yeux, le croiser, lui parler…

-          Allons, remet toi ! Ne me fais pas regretter ! Lève la tête. Regarde moi.

Je me redresse un peu et le regarde timidement.

-          Tu ressembles à une petite fille prise les doigts dans la confiture… Pourtant c’est moi qui ai les doigts sucrés…

Je ne peux m’empêcher de sourire… Il dépose tendrement un baiser sur mes lèvres.

- Je te préfère ainsi… Ce sera notre secret… un secret innocent. Non ?

Je lui réponds par un hochement de tête.

 

Nous sommes repartis, comme nous étions arrivés.

Nous n’en avons jamais plus parlé ou fait allusion, ni l’un, ni l’autre.

 

Il n’est rien resté de cet après-midi torride, si ce n’est mon penchant pour les promenades sans dessous, dans les jardins publics.

 

Par Lyzis - Publié dans : Fantaisies imaginaires
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Mercredi 9 avril 3 09 /04 /Avr 13:49

L’aurore limpide, s’étale sous ses yeux.

La bise tiède des petits matins d’été, l’enveloppe de sa caresse.

Elle se laisse bercer par ses frôlements légers.

La tunique de voile blanche épouse ses courbes sous la pression de l’air.

Son esprit n’est plus que peau… elle ondule pour créer le mouvement… celui qui appuiera plus surement le contact du tissu.

Elle imagine des mains fines qui touchent et papillonnent.

Elle fond ses rêves dans le paysage, appelant celui-ci à la caresser mieux.

Elle prie la terre entière de l’embrasser, le ciel de la chauffer, le vent de l’assaillir.

Tendue vers la baie, elle sent soudain un corps chaud épouser le sien.

Ses rondeurs reconnaissent les creux où elles se lovent.

Deux bras entourent sa taille avec fermeté et douceur.

Elle s’abandonne au confort… repose sa tête en arrière sur l’épaule ronde… attend confiante les baisers qui effleurent sa joue et la parcourent jusqu’à ses lèvres… elle fond en laissant échapper son miel quand leurs deux langues se mêlent…

Elle se retourne sans délier ce baiser, prend entre ses mains le fin visage et colle son corps aux courbes tendres qui lui font face.

Leurs lèvres s’effleurent, se soudent, s’ouvrent, se ferment… leurs langues se goûtent, s’enroulent, s’épousent, se chatouillent…

Les mains posées sur ses hanches se mettent en mouvement et caressent ses fesses… remontent la chemise blanche… attrapent, écartent, empoignent … unissant violemment les corps… Puis relâchent, palpent, flattent les rondeurs qui se tendent alors vers elles.

Elles détachent peu à peu leurs visages et plongent les yeux dans les yeux, comme extasiées l’une de l’autre…

Lizéa caresse du bout des doigts les traits de Natalène. Elle n’appuie pas, elle excite la peau, les lèvres… prenant tout son temps… Elle suit l’ovale, éprouve la finesse du cou, tourne inlassablement autour des seins tendus… Elle s’applique à en faire ériger les pointes érectiles, sans jamais les toucher…

Soudain, n’y tenant plus, Natalène empoigne sa chevelure et colle ses lèvres à ses tétons incendiés…

Lizéa embrasse, tète, lèche, avec intensité… elle sent le cœur palpiter sous son souffle, le corps ployer sous sa bouche. Elle enlace sa compagne d’un bras et aide sa langue de son autre main. Elle agace de ses dents, de ses ongles… pince et mordille pour mieux caresser de la moiteur agile de sa langue la poitrine enflée de désir. Sentir ces seins ronds, doux et chauds frémir… cette peau fine frissonner… la rend ivre de désirs.

Par Lyzis - Publié dans : Fantaisies imaginaires
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Dimanche 16 mars 7 16 /03 /Mars 05:35

La douleur aigüe qui irradie ses bras, la sort peu à peu du sommeil.

La cambrure excessive de ses reins, provoque une lancinante pesanteur.

S’endormir au bureau n’est jamais confortable… mais s’y réveiller est pire encore.

 

Elle recule le levé de paupières, en se concentrant sur ses endolorissements… Ressentir son corps avant de le mouvoir est comme une promesse de bien être.

Elle tente de plonger en elle-même, pour se projeter le plaisir du délié de muscle, de la contraction volontaire.

 

Elle  se décide enfin, à ouvrir les yeux avant de bouger. Le spectacle arrondit ses lèvres autant que ses pupilles, en une exclamation muette.

Elle reste paralysée dans son incompréhension.  En lieu et place de la dure planche de son bureau, ses bras et sa tête, reposent sur un tronc majestueux à l’écorce rugueuse.

 

Rejetant soudain sa chevelure en arrière, elle écarquille son regard, qui se perd aussitôt dans la pénombre d’un étrange sous bois.

Des feuilles en camaïeux de verts, semblent flotter, papillons de plumes recouvrant le sol.

De lourdes colonnes de troncs vivants, ferment son espace en une cage-clairière.

Une odeur de champignon et de terre humide assaille ses narines, tandis que le silence emplit l’air de bruissements de vent, claquements de branches et froissements de feuilles sèches.

 

L’instinct la pousse à se redresser. Mais elle a juste le temps de sentir la ouate du tapis de feuilles s’enfoncer sous ses plantes de pieds, que ses bras lui sont arrachés vers le ciel.

Elle est en semi-suspension… ses poignets, prisonniers de lianes mouvantes, loin au dessus de sa tête… ses jambes molles, cherchant un appui pour soulager ses épaules.

Elle n’a pas le temps de baisser son regard, que le glissement sur ses chevilles, se meut en une pression qui lui écartèle inexorablement les cuisses.

 

Crucifiée solitaire en perdition, son esprit ne parvient pas à accepter de réaliser. Elle se laisse alanguir et plonge en elle pour se rassembler et redéfinir ses sens.

La peur n’est pas encore présente. Son cerveau ne l’a pas conviée au banquet… mais elle rôde… prête à enflammer son sang.

 

Son cœur, soudain, s’arrête sous ses paupières closes. Quelque chose d’autre que le vent, lui a frôlé la joue.

Elle ouvre son regard sur l’extérieur. Mais seul un imperceptible mouvement circulaire des feuilles automnales jonchant le sol, laisse pressentir une présence.

Elle croit sentir la chaleur, l’aura, d’un être sans image, d’êtres sans images, qui tournent autour de son corps.

Son imagination galope et matérialise les grands fauves, les prédateurs qui resserrent le cercle autour d’elle…

La peur cette fois s’ancre en elle, tire sur ses liens, déborde en cris non retenus.

 

Le bruit de déchirure qu’émet son chemisier, soudain lacéré, stop net son expression sonore…

Elle se fige, contracte sa peur au creux de ses muscles tendus.

Sa jupe n’étant plus, elle peut sentir la caresse obsédante de l’air sur sa peau humide.

Des griffes aigües, commencent un ballet frénétique, finissant de la dénuder
et rayant au carmin, l’albâtre de son teint.

Une douce chaleur épouse enfin son ventre et apaise longuement l’agitation vive.

Elle laisse le calme engourdir son cœur et reposer son souffle.

 

Une nouvelle chaleur, cuisante cette fois-ci, lui fait bander les reins. Mais à la place de la peur, c’est une agréable tension qui irradie son centre.

Elle s’abandonne aux frappés de ses rondeurs, confiant son corps aux liens qui l’offrent.

Son esprit se dilue en arabesques lumineuses, au rythme de la capitulation de ses résistances.

Chaque coup porté, propage plus profondément, la houle de désir qui brûle son cerveau.

 

Arrêt blanc infini… suspendue dans l’attente… elle ne peut retenir les sanglots…

« Encore ! » veut-elle crier, mais son corps seul sait demander.

Elle s’agite, cherche. Elle tend et détend sa croupe, ses seins, son sexe ardent.

  miroir-au-sous-bois.jpg




Un souffle au relent de souffre, sur sa nuque, tourne autour et lui fait relever le menton… haut… les yeux perdus dans la voute torturée.

 

 

Le courant brulant suit ses lignes, s’arrondit à ses courbes, se multiplie. Soufflant le feu devant derrière, en haut en bas, tout en même temps, elle s’éparpille  en fragments légers, sous les respirations qui la torturent.

Elle voit son corps en son entier, tout en étant centrée sur ses ronds et ses creux. Elle tourbillonne au gré des vents et perd ses repères avec volupté.

 

Cinglant retour qui se déchaîne et froisse et strie son moelleux.

Elle se débat crie et supplie.

La peur et la panique, en amies fidèles, injectent en elle la déraison et démultiplient les sensations.

Le bouillonnement des perceptions entraine la folie salvatrice… la déconnection du réel pour atteindre le délice.

 

Le feu brûle la surface et la langue qui s’enfonce en elle incendie l’intérieur. Son corps s’échappe hors d’elle-même et étouffe son cœur en un orgasme houleux.

 

Elle a perdue connaissance.

Ses bras qui la font maintenant souffrir, la ramènent de nouveau au réveil. Elle ressent son corps meurtri et apaisé. Elle sent aussi l’humidité au creux de ses cuisses serrées et couvertes.

Sous ses doigts qu’elle déplie, elle ne reconnait pas la rudesse du tronc ni la légèreté des feuilles.

Elle redresse la tête et tombe dans des yeux clairs, mélange d’interrogation et de lubricité.

 

Son collègue lui sourit d’un air entendu.

-        C’était éprouvant ? 

En même temps, tu as eu l’air d’apprécier… tu me raconteras ?

 

Par Lyzis - Publié dans : Fantaisies imaginaires
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Jeudi 21 février 4 21 /02 /Fév 00:00
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-Pas de collants, des bas noir et pas de culotte.

-        - Mais !

-        - Il n’y a pas de mais. Ce n’est plus la première fois et je veux que tu sois disponible.

-        - Tu sais à quel point leur canapé est profond… comment veux-tu que je joue aux cartes sans être perturbée ?

-        - Justement, dis-toi que tu ne seras pas la seule à l’être… Je veux voir leur trouble à eux…

- Il a beau me sourire… je me sens très mal à l’aise…

 

Lorsque M. ouvre la porte et m’accueille d’un grand sourire… je me sens immédiatement rougir. Il pose comme à son habitude sa large main dans mon dos en m’embrassant et je ne peux retenir un frisson quand elle glisse le long de ma colonne jusqu’à l’endroit où elle devrait trouver l’élastique de mon string et où je crois percevoir un attardement inquisiteur…

Mais il se détache de moi comme si de rien n’était et serre la main de L. Je me dirige vers Ma. qui m’embrasse à son tour avec sa douceur naturelle et je me détends.

Nous passons directement au salon, où nous attendent le jeu de carte, les coupes et la traditionnelle bouteille de champagne. Je m’assoie faisant bien attention de fermer soigneusement les genoux. Je me sens raide et empruntée…

-        - Tu vas bien ? Me demande Ma.

- Oui, oui ! Pourquoi ?

-        - Tu ne parle pas et tu as l’air mal à l’aise.

-        - Non, tout va bien…

Je regarde L. de biais. Je lui en veux de ce malaise qui ne me quitte pas. Lui me sourit de toutes ses dents et me pose négligemment une main brulante sur le genou.

-        - Elle ne se met pas assez souvent en jupe… dit-il en riant.

Cette fois, je le fusille du regard… va-t-il se taire ! Il est capable de leur dire tout de go que je n’ai pas de culotte et je sens une sueur froide se répandre dans mon dos…

-        - Cela te va très bien pourtant. Dit M. en me souriant gentiment.

-        - Moi non plus, je ne me mettais jamais en jupe courte… mais quand on en prend l’habitude, c’est très agréable… je t’assure.

Ma. serait-elle complice ?

Je n’ai pas le loisir de me poser plus de questions… nous commençons à jouer aux cartes.

Les bulles aidant, je perds peu à peu ma réserve et me laisse aller à rire et bavarder. Je ne fais pas plus attention aux regards de M. et Ma., qu’aux caresses de L. sur mes jambes gainées de soie. Nous avons l’habitude de nous toucher et d’être très proche l’un de l’autre en toutes circonstances. Et j’oublie ma tenue et la profondeur des canapés.


J’ai une fois encore perdu… comme souvent… je n’ai pas la rage de vaincre et je n’aime que jouer.

-        - Cette fois ci, un gage pour la perdante ! Claironne L., légèrement éméché. C’est M. qui choisit. Il lui lance un clin d’œil si visible, que je pars d’un fou rire joyeux.

-        - Bien ! Ton gage est d’embrasser Ma.

Je perds immédiatement l’envie de rire. Je dois avoir l’air ahuri, car tous les trois se mettent à rire à ma place…

Ma. se lève lentement et me tend la main. J’y pose la mienne et me lève à mon tour sans oser la regarder.

Elle se penche doucement vers moi et murmure : - Tu nous as offert un très joli spectacle… j’ai très envie de t’embrasser. Pas toi ?

Je suis abasourdie et je sens en même temps monter un désir violent qui inonde presque instantanément mes cuisses…Elle approche alors ses lèvres des miennes et je m’abandonne à un baiser tendre et qui gagne peu à peu en volupté. Elle pose ses mains sur mes fesses et je ne peux retenir les miennes qui parcourt sont dos et ses hanches fines.

Elle joue à relever ma jupe et dévoile petit à petit mes rondeurs aux yeux des deux hommes enfoncés dans les fauteuils et ne perdant pas une miette du spectacle.

Elle frôle, écarte, pince puis s’insinue entre mes rotondités, avec dextérité. J’imite ses gestes et lui rends caresse pour caresse, intrusion pour intrusion… 

J’ai oublié ma réserve et fermé les yeux depuis longtemps quand je sens des mains plus viriles se poser sur moi. Un ballet à quatre s’engage alors. Quatuor de langues, de peaux et de mains, où le langage perd sa place et la chasse au plaisir s’ouvre à nous…

Par Lyzis - Publié dans : Fantaisies imaginaires
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