Novembre 2024 | ||||||||||
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- - Mais !
- - Il n’y a pas de mais. Ce n’est plus la première fois et je veux que tu sois disponible.
- - Tu sais à quel point leur canapé est profond… comment veux-tu que je joue aux cartes sans être perturbée ?
- - Justement, dis-toi que tu ne seras pas la seule à l’être… Je veux voir leur trouble à eux…
- Il a beau me sourire… je me sens très mal à l’aise…
Lorsque M. ouvre la porte et m’accueille d’un grand sourire… je me sens immédiatement rougir. Il pose comme à son habitude sa large main dans mon dos en m’embrassant et je ne peux retenir un frisson quand elle glisse le long de ma colonne jusqu’à l’endroit où elle devrait trouver l’élastique de mon string et où je crois percevoir un attardement inquisiteur…
Mais il se détache de moi comme si de rien n’était et serre la main de L. Je me dirige vers Ma. qui m’embrasse à son tour avec sa douceur naturelle et je me détends.
Nous passons directement au salon, où nous attendent le jeu de carte, les coupes et la traditionnelle bouteille de champagne. Je m’assoie faisant bien attention de fermer soigneusement les genoux. Je me sens raide et empruntée…
-
- Tu vas bien ? Me demande Ma.
- Oui, oui ! Pourquoi ?
- - Tu ne parle pas et tu as l’air mal à l’aise.
- - Non, tout va bien…
Je regarde L. de biais. Je lui en veux de ce malaise qui ne me quitte pas. Lui me sourit de toutes ses dents et me pose négligemment une main brulante sur le genou.
- - Elle ne se met pas assez souvent en jupe… dit-il en riant.
Cette fois, je le fusille du regard… va-t-il se taire ! Il est capable de leur dire tout de go que je n’ai pas de culotte et je sens une sueur froide se répandre dans mon dos…
- - Cela te va très bien pourtant. Dit M. en me souriant gentiment.
- - Moi non plus, je ne me mettais jamais en jupe courte… mais quand on en prend l’habitude, c’est très agréable… je t’assure.
Ma. serait-elle complice ?
Je n’ai pas le loisir de me poser plus de questions… nous commençons à jouer aux cartes.
Les bulles aidant, je perds peu à peu ma réserve et me laisse aller à rire et
bavarder. Je ne fais pas plus attention aux regards de M. et Ma., qu’aux caresses de L. sur mes jambes gainées de soie. Nous avons l’habitude de nous toucher et d’être très proche l’un de l’autre
en toutes circonstances. Et j’oublie ma tenue et la profondeur des canapés.
J’ai une fois encore perdu… comme souvent… je n’ai pas la rage de vaincre et je n’aime que jouer.
- - Cette fois ci, un gage pour la perdante ! Claironne L., légèrement éméché. C’est M. qui choisit. Il lui lance un clin d’œil si visible, que je pars d’un fou rire joyeux.
- - Bien ! Ton gage est d’embrasser Ma.
Je perds immédiatement l’envie de rire. Je dois avoir l’air ahuri, car tous les trois se mettent à rire à ma place…
Ma. se lève lentement et me tend la main. J’y pose la mienne et me lève à mon tour sans oser la regarder.
Elle se penche doucement vers moi et murmure : - Tu nous as offert un très joli spectacle… j’ai très envie de t’embrasser. Pas toi ?
Je suis abasourdie et je sens en même temps monter un désir violent qui inonde presque instantanément mes cuisses…Elle approche alors ses lèvres des miennes et je m’abandonne à un baiser tendre et qui gagne peu à peu en volupté. Elle pose ses mains sur mes fesses et je ne peux retenir les miennes qui parcourt sont dos et ses hanches fines.
Elle joue à relever ma jupe et dévoile petit à petit mes rondeurs aux yeux des deux hommes enfoncés dans les fauteuils et ne perdant pas une miette du spectacle.
Elle frôle, écarte, pince puis s’insinue entre mes rotondités, avec dextérité. J’imite ses gestes et lui rends caresse pour caresse, intrusion pour intrusion…
J’ai oublié ma réserve et fermé les yeux depuis longtemps quand je sens des mains plus viriles se poser sur moi. Un ballet à quatre s’engage alors. Quatuor de langues, de peaux et de mains, où le langage perd sa place et la chasse au plaisir s’ouvre à nous…
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