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Présentation

  • Lyzis et son L
  • : 10/12/2007
  • : Lire : Ici
Mardi 12 février 2 12 /02 /Fév 06:48

Il sort de son gros 4x4… grand, mince, bel homme… puis une apparition… brune, pétillante, à croquer…

Bises légères et sourires, sous les regards timides…

Les conversations se nouent… les regards se cherchent… la simplicité et le naturel accentuent la séduction…

Repas animé de sourires, de charmes… chacun est avide d’apprendre l’autre… de se raconter… les mots sont libres et les curiosités parfois pimentées…

Dernière discussion sur le parking… dans la chaleur d’une voiture… les hommes à l’avant… les femmes à l’arrière… l’atmosphère change… devient torride… les désirs que la rencontre a, peu à peu, fait murir… débordent… Baisers doux… respirations courtes… les mains s’envolent… deux… quatre… six… huit… se mélangent… les tissus se froissent… s’effacent… les lèvres s’ouvrent… jouent… goûtent… et… tous voudraient plus là maintenant… tout de suite… dans l’instant suspendu…

Non… non… non… on avait dit… et pas de place… On a 15 ans… le désir doit illuminer l’habitacle… Je ferme les yeux et abandonne… laisse le plaisir qui a tant grandi s’épanouir en moi… Je ne suis plus que sensations… excitation… Soudain la vague se lance et me submerge... m’emporte et libère un peu de tension…

Mais non… non… non… partons… sauvons-nous… retrouvons nous… très vite et ailleurs… dans un lieu sans contrainte. Derniers baisers… où chacun met la promesse de se revoir et les désirs contraints… où se transmettent la timidité et l’envie…

A très vite… vite…

Par Lyzis - Publié dans : Anecdotes sucrées, salées...
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Samedi 19 janvier 6 19 /01 /Jan 07:02

 

-  Pas de sous vêtement aujourd’hui. Je t’emmène en promenade. Par contre, met ton collier.

La voici parée : jupe au dessus du genou, porte jarretelles et bas fumé, bottes à hauts talons, chemisier et veste entrouverts sur sa poitrine nue, collier ras du cou au bel anneau d’argent.

 

 Rue Belville, les grapheurs en action s’agitent en un ballet multicolore.

Pendue à son bras, elle observe ébahie les gestes assurés d’un jeune homme qui fait sortir du mur carte-postale-rue-des-graphs-2.jpgun visage buriné. Plus loin, à grands coups de bruines colorées, un autre donne du relief à un paysage fantastique. De ci, de là, une porte ouverte dans la fresque, invite à pénétrer dans un univers particulier, une galerie de portraits étranges, des photos de graffs du monde, des objets hétéroclites tagués ou non… Attablés à l’intérieur, ou devant les portes béantes, des individus hauts en couleurs eux aussi, gothiques ou bigarrés, hagards ou survoltés,  affalés ou sautillants, trinquent et bavardent. Toute cette faune vivante la fascine autant qu’elle l’effraie.

 

carte-postale-rue-des-graphs.jpg

 

 Ils entrent dans une galerie plus énigmatique que les autres, obscure. La musique classique emplie l’espace de solennité, les murs sont crevés d’alcôves plus ou moins profondes, dévoilant des décors envoutants…  des hommes… des loups dévorants la chair de femmes éplorées… des femmes liées… contraintes… corsetées … enchaînées… pâmées… Son esprit s’échauffe. Sa main tremble légèrement dans celle de son homme. Son ventre se contracte. Quand il la regarde, elle lui sourit de cette façon ambigüe qu’il connait bien.

 

 

-   Sortons.

Tu vas m’attendre là. Ne t’éloigne surtout pas.

 

Il l’abandonne devant l’antre des illusions et elle se sent soudain mal à l’aise. Il lui semble que ceux qui passent devant elle, savent ses perversions, devinent les zébrures de ses rondeurs, les marques de ses poignets, les cris de ses jouissances, les chemins tortueux de ses plaisirs… Elle sent ses joues se colorer et le feu envahir ses cuisses.

 

 

- Alors jolie madame, notre univers t’excite ?

Trois hommes sont sortis de la galerie et l’entourent. Celui qui lui fait face n’est pas très grand, mais trapu. Son sourire narquois l’alarme. Elle recule et se retrouve adossée à un garçon immense qui croise aussitôt ses grands bras autour d’elle. Le troisième s’approche alors, glisse un doigt sous son menton et lui dit : - Allons, où croyez vous aller ?

Il suit de son autre main l’échancrure de son chemisier.

- Humm ! C’est pour nous ces jolis trésors ?

Elle jette un regard vers la porte… cherchant… désespérément…

- Si tu cherches ton mec, c’est inutile. On s’en est débarrassé. Ce qui nous intéresse, c’est toi petite chienne.

En lui murmurant ces mots à l’oreille, il a glissé un doigt dans l’anneau de son collier et la tire derrière lui vers l’entrée. Elle sent la panique l’envahir… la peur part de son cœur et suit ses veines… glaçante… paralysante… Elle ne peut plus réfléchir… penser… Elle avance pour le retrouver… Que lui ont-ils fait ?

Le dernier homme ferme la porte derrière lui et l’atmosphère ténébreuse s’accentue. Elle le cherche. La peur se crispe autour de son cœur. Ses jambes rechignent à la porter d’avantage. Ses mains tremblent de nouveau. Elle est entrainée vers le fond du boyau comme un animal terrorisé tiré par son collier.

Elle le voit enfin, sur une sorte d’estrade. Il est confortablement assis dans un fauteuil d’un autre âge. Derrière lui, peinte sur le mur, une femme immense corsetée et bottée de cuir, une cravache à la main, semble se réjouir du spectacle. Elle réalise qu’il n’est pas contraint… qu’il lui sourit… Alors, comme par enchantement, la main d’acier qui pressait son cœur s’évanouie, l’étau délivre son esprit. L’angoisse reste, mais elle sait qu’il veille et ne permettra pas qu’elle soit blessée… sa conscience se libère…

- Tu as eu peur ? Je le vois. Tant mieux… c’est bon la peur mon amour… Il lui sourit avec perversité. Tu vas être gentille. Ces trois hommes ont très envie de jouer avec toi… et moi j’ai envie de te voir jouir. Montre leur la petite chienne que tu es ! Ils te font peur ? Tu as raison d’avoir peur. Tu as vu leur univers ma douce… le même que le tien n’est-ce pas ? Alors tu as vraiment des raisons d’avoir peur car leurs limites ne sont pas les mêmes que les tiennes… Et j’ai décidé de les laisser faire de toi ce qu’ils voudront… Je veux voir jusqu’où tu peux aller… Tu n’es pas prête ? Aucune importance. Tu as ton collier ? Alors tu es prête. Tu n’as pas le loisir de choisir. Et si je te laissais choisir… tu ne serais jamais prête. Moi je le suis et c’est la seule chose qui compte. Messieurs, place aux jeux !

 

 

(Photos : Rue de Belville, Paris de Lyzis)

Par Lyzis - Publié dans : Fantaisies imaginaires
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Lundi 31 décembre 1 31 /12 /Déc 13:01

J’ai enfin compris…

J’ai compris ce qu’était la jouissance…

C’est l’inévitable… l’inéluctable…

C’est cet instant où le cerveau ne contrôle plus le corps…

Où les sensations entrent en résonnance et n’offrent plus de résistance…

Où tout ce qui frôle, caresse, étreint, mord, pince, contraint, force, emplit ; peut tout obtenir…

Là, impossible d’arrêter la vague…

Les papillons s’envolent de tous côté et le cerveau n’a aucun pouvoir sur eux…

L’incendie se répand et rien ne peut plus l’éteindre…

Et le tsunami enfle…

La vague déferle…

Inonde le cœur d’un plaisir si intense, qu’il semble s’arrêter…

Etreint  la gorge à l’idée de la possession totale par l’autre…

Tend les nerfs comme un reflex de survie pour résister à la noyade…

Puis se retire chargée de toute l’énergie…

Laissant le corps en suspension…

Offrant au cerveau un souffle d’adrénaline pure…

 

J’aime ces moments en apesanteur, où plus rien ne presse, où mon cerveau prend son temps pour laisser planer encore un peu mon cœur, mon corps et se laisser rêver…

Et j’ai la chance immense de pouvoir couper la connexion avec une facilité affolante…

 

Par Lyzis - Publié dans : Petits mots
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Lundi 17 décembre 1 17 /12 /Déc 06:29

Début : Initiation 1

Avant de frapper, elle perçut les échos d’une conversation. Entrebâillant la porte, elle fut accueillie par un silence attentif. Au centre de l’atelier, cinq paires d’yeux la fixaient.

- Entrez Capucine, nous vous attendions. J’ai pris la liberté d’inviter quelques amis à qui je relatais vos frasques et qui sont de mon avis : Une punition devant des portraits de papier… c’est encore trop faible pour que vous en goutiez toute l’ampleur…

Elle restait interdite, en proie à des sentiments ambigus. La terreur se lisait dans ses yeux… l’incrédulité sur ses traits… le trouble à la couleur de ses joues… la promesse au sourire du coin de ses lèvres…

-Approchez Capucine. Ne vous affolez pas. Je vous ai dit que ce sont des amis.

Vous pouvez aussi faire demi-tour !... Mais si vous venez mettre votre main dans la mienne… vous savez ce qui vous arrivera !

Il avait parlé lentement, posant sa voix aux intonations chaudes et rassurantes. Il tendait la main et lui souriait.

 

Son esprit se perdait… elle n’arrivait plus à rassembler ses idées, à réfléchir de façon rationnelle… un désir violent et honteux la poussait vers lui. Bien sur qu’elle savait ce qui l’attendait… c’était impensable… mais en même temps… si proche de ses rêves inavoués… Sa raison criait : Non ! Tu ne peux pas accepter ça !

Mais c’était trop tard… ses démons la faisaient trembler d’envie… son cœur frappait fort… son ventre s’enflammait.

A petits pas comptés, les yeux sur ses chaussures, les joues en feu, elle lui fit don de sa main.

Il l’emprisonna immédiatement, la serrant fortement.

- Voyez Madame et Messieurs, elle sait très bien qu’elle mérite sa punition. Et comme je le pensais, votre présence ne la lui rend que plus attractive. Je vous avais prévenu que sous ses airs angéliques ce n’était qu’une vilaine… une chipie… une sale gamine dans le corps d’une magnifique jeune femme.

 

L’attirant contre lui, il l’a fit basculer sur ses genoux.

Une bouffée de honte la saisit à la gorge, mais sa volonté était anéantie. Serrant les jambes, elle priait pour qu’il ne la trousse pas devant ces inconnus, tout en sentant son sexe s’émouvoir à cette idée.

Il la saisit par la taille pour mieux assurer sa prise et la serrer contre lui. Elle perçut sa virilité tendue contre son ventre et en fut si troublée qu’elle perdit toute réticence et se relâchant lui indiqua sa reddition.

 

La femme et les trois hommes observaient un silence religieux.

Il releva d’un seul geste la petite jupe, puis très lentement, des deux mains, se penchant sur elle de tout son poids, il descendit sa culotte de coton blanc. Non pas jusqu’à ses genoux, mais totalement…

 

- Quelles jolies fesses !

- Elles devraient être encore plus délicieuses une fois colorées.

- J’espère qu’elle a honte cette catin !

- Allons ma chère ! Ce n’est pas une catin… tout au plus une petite saleté qui jouit de prendre sa fessée en public !

 

Elle sentait la honte et l’excitation monter de concert sous les remarques.

Il la laissait prendre la mesure de sa situation, une main à plat sur ses reins, la seconde faisant le tour de ses rondeurs.

Quand les observateurs se turent et que ses jambes cessèrent de s’agiter, il frappa… fort… généreusement… faisant vibrer les chairs et hurler de surprise la jeune femme.

Les claquements moins violents s’enchainèrent… cadencés… battants une joyeuse sérénade ;

Elle s’était immédiatement détendue, ne cherchant pas à fuir les impacts. Elle laissait la chaleur l’envahir, oubliait les présences étrangères. Le feu se diffusait peu à peu de sa peau aux muscles et elle prenait plaisir à sentir la tension de l’homme sous son ventre.

 

- Mais c’est qu’elle aime ça ! Regardez-la ! Pas un cri, pas une larme… Pour un peu elle profiterait !

- On voit bien qu’elle n’a même plus honte de trémousser son derrière nu devant nous.

- Cher Maître, soit vous perdez la main, soit elle vous ramollit !

 

Il fit un clin d’œil et sourit à ses amis.

 

- Avez-vous bien profité Capucine ? Pensez-vous comme mes amis que je suis trop gentil avec vous ?

 

Elle ne répondait pas, se contentant de se tortiller sur ses genoux.

 

- Capucine, je croyais avoir été clair ! Vous n’avez pas le loisir de ne pas répondre à mes questions. Vous méritez donc les larmes que je vais vous arracher. Et faites plaisir à mes hôtes… ne retenez pas vos cris.

 

Ne lui laissant pas la possibilité de se reprendre, il se mit à claquer sèchement… irrégulièrement… accélérant… cessant… puis reprenant plus fort encore…

 

Abandonnant rapidement le combat, ses cris résonnèrent en échos vibrants… en trémolos inarticulés, ses jambes battirent l’air en tous sens… indifférentes à l’indécence qu’elles dévoilaient. Et soudain, les sanglots éclatèrent… les larmes débordèrent.

Il cessa instantanément, caressant délicatement le fessier carminé.

 

La crise de larmes calmée, il la rassembla et l’assit cul nu sur ses genoux. Elle cacha son visage ravagé dans son cou, respirant profondément son parfum d’homme qui ramenait en elle la sérénité.

 

Quand sa respiration fut régulière, il prit son visage entre ses grandes mains et la regardant intensément, lui dit :

 

- Petite Capucine, vous allez me laisser prendre congé de mes amis. Allez donc au coin, face au miroir, les mains sur la tête. N’oubliez pas d’ôter votre jupe que nous puissions profiter de vos magnifiques fesses de vilaine. Filez !

 

Si elle avait compris l’essentiel de ses mots, elle était surtout déconcertée par le trouble qu’elle lisait dans ses yeux… comme une infime douleur… un regret… un malaise…

Se levant en évitant soigneusement les regards des quatre étrangers, elle fit glisser sa jupe et rejoignit la place qu’il lui avait indiquée.

 

Les invités se demandèrent si elle avait conscience de la fierté de sa démarche… de la sensualité de sa cambrure… de l’attraction de son cul aux reflets flamboyants…

Lui savait que non. La paix et l’excitation que la fessée avait mêlées en elle, lui donnaient une prestance inconsciente… une beauté féline…

 

-Merci très cher, vous nous avez offert un très beau spectacle.

-Vous aviez raison, rien ne vaut une jolie femme fessée comme une enfant désobéissante. Je me suis régalé.

- Au revoir cher ami, au plaisir de vous rendre de nouveau un tel service.

- Il y avait longtemps que je n’avait passé un si joyeux moment. Merci et à bientôt j’espère. Cette petite perle vous fera peut être sortir de votre vie d’ermite !

- Merci à tous et comptez sur moi pour faire appel à vous si d’aventure cette petite gourgandine cherchait une nouvelle correction.

 

Le silence après la porte close, pesait sur elle. Elle n’osait ouvrir les yeux pour vérifier où il se trouvait. Elle sentait une angoisse monter en elle, en même temps que le brasier se propageait entre ses jambes. Elle l’imaginait tournant autour d’elle le crayon à la main et ne voulait pas bouger d’un cil bien qu’une humidité honteuse mouilla ses cuisses.

Après un temps qui lui parut interminable, elle sentit son souffle sur sa nuque.

 

- Capucine ? Etes-vous totalement apaisée ?

Il chuchotait, si proche d’elle qu’elle percevait sa chaleur. Elle rougit et secoua la tête.

-Voulez-vous que je vous touche ?

-Oui ! Avait-elle envie de crier… mais aucun son ne pouvait sortir de ses lèvres.

La vivacité de son hochement de tête le fit sourire.

 

Avec une extrême douceur, ses mains parcoururent la surface brûlante…

Elle creusait ses reins, tendant sa croupe sous la caresse, se cambrant à outrance…

D’une main il étreignit sa hanche… l’autre s’insinuant le long du sillon sombre.

Gardant ses reins bien cambrés, elle écartait les cuisses pour faciliter l’accès à son humidité… elle appelait la caresse… cherchait le contact… oubliait tout décence…

Il observait son visage dans le miroir tout en appréciant du bout des doigts son miel.

Quand il atteint son chaton bandé… elle ouvrit des yeux noyés… arrondit ses lèvres… et dans un hululement puissant s’effondra… Il n’eut que le temps de ralentir sa chute… elle gisait pantelante à ses pieds.

Par Lyzis - Publié dans : Fantaisies imaginaires
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Dimanche 9 décembre 7 09 /12 /Déc 10:16

Début : Initiation 1

La semaine qui suivit, le temps se dégrada de nouveau… la pluie battait les carreaux et inondait les caniveaux…

Pourtant, elle apparut, ponctuelle, chaussée de ses escarpins et vêtue de la petite robe grenat qui moulait si bien ses formes…

Mais en poussant la porte elle comprit que quelque chose n’allait pas… Il était debout au milieu de l’atelier, appuyé au dossier d’une chaise. Son regard la pétrifia.

- Capucine, où vous êtes vous changée puisque ce n’est pas sur mon paillasson ?

Elle se tassa sur elle-même et bredouilla…

- Il pleut tellement que… je ne voulais pas… les belles chaussures auraient…

- Stop ! Je vous ai posé une question simple.

Elle déglutit bruyamment.

- Dans le placard à balai du rez-de-chaussée.

- Vous avez désobéi. Vous saviez ce qui vous attendait si vous portiez vos oripeaux pour venir ici ! Vous avez en plus tenté de tricher, espéré me rouler, prié pour que je ne me doute de rien… Je vous rappelle que je ne suis pas né de la dernière pluie. Approchez ! Venez ici !

Elle baissait la tête, tiraillée entre une furieuse envie de déguerpir et une attraction irraisonnée pour l’obéissance… Elle s’approcha en trainant les pieds, tremblante à l’idée de ce qui allait arriver et excitée par cette même idée… Quand elle ne fut plus qu’à quelques pas de lui, elle était partagée entre une puissante envie d’éclater de rire -la situation lui semblant soudain tout à fait grotesque- et une envie  de pleurer toutes les larmes si souvent contenues.

Très calme, il lui prit la main, s’assit sur la chaise et avant de la faire basculer sur ses genoux, lui demanda d’observer autour d’elle.

Il avait installé une multitude de portraits, de grands dessins encadrés, de plus petits, simples feuilles de papier où il avait immortalisé des regards emprunts de gravités, de concupiscence, de tristesse ou de gaieté… Elle réalisa que tout ces regards semblaient tournés vers elle… la scrutaient… l’observaient… attendaient de voir… Cela accentua son trouble…

Elle n’offrit aucune résistance quand l’attirant à lui il l’installa en travers de ses grandes jambes.

Il roula délicatement la robe jusqu’à la taille, prenant tout son temps, cérémonieusement.

Il attendit un moment, la laissant prendre la mesure de sa position avant de lui asséner une forte claque sur sa culotte de coton blanc.

- Vous êtes une vilaine désobéissante ! Et vous méritez une correction exemplaire !

Quand on se comporte en gamine, on est traitée en gamine ! Regardez bien vous tous comment on doit châtier les petites Capucines…

D’un geste rapide il la déculotta, descendant le morceau de coton jusqu’à ses genoux. Elle serra fortement les cuisses, mal à l’aise et troublée à l’idée du spectacle qu’elle offrait.

Il se mit rapidement à battre ses rondeurs, avec une force retenue, cherchant le bruit et la cadence… Elle ne gémissait pas, serrant les dents, ne s’agitait pas, toute à sa concentration pour refuser la douleur… Il sentait sa résistance, alors il ébranla le tempo, il déstructura le rythme… pour qu’elle perde le fil et ne se prépare plus à la résistance… Il augmenta progressivement la force… Et dès qu’il la sentit se relâcher, il s’appliqua à être méthodique… jouant sa partition rouge… colorant la surface entière des fesses…

Il frappa longtemps, elle agitait ses jambes en tous sens et finit par éclater en sanglots… longs… profonds… Il cessa immédiatement, caressant tendrement les chaires en fusion… Il la laissa pleurer bruyamment, longuement… la soupape avait lâché et il respectait ce besoin.

Quand le calme revint, qu’elle commença à renifler et à bouger sur ses genoux, il parla d’une voix calme, posée et rassurante.

- Voilà, tout doux ma petite. Voici une bonne chose de faites. Mais cessez de vous agiter. J’ai quelque chose à vous demander.

Il continuait à caresser les rondeurs qu’il venait de fesser consciencieusement. Elle se tendit, attentive de nouveau.

- Une tension a lâché. Mais je sais d’expérience que la fessée en créé une autre et si vous le désirez, je suis prêt à la faire céder aussi.

Elle restait tendue, n’ayant visiblement pas compris ce qu’il voulait dire.

- Je vous propose de vérifier l’état d’humidité de votre intimité ma chère… Je suis à peu prêt certain que votre tension sexuelle est aussi violente que le fut votre chagrin…

- Mais !!!

- Chut, ne vous agitez pas. Vous avez le choix, ce n’est pas un ordre mais une proposition… Il va de soi que si vous acceptez et que vous vous abandonnez dans votre plaisir comme dans vos larmes, je serai tenu de vous punir pour votre indécence… Un séjour au coin vous fera réfléchir… Prenez votre temps.

 

Elle ne chercha pas un seul instant à se relever, ferma les yeux et chercha en elle son vrai désir. La grande main douce qui calmait le feu de ses fesses, n’apaisait certes pas, la tourmente dont elle prenait conscience dans son ventre… Après le tumulte qu’elle venait de vivre, si une partie de son être était en paix, une autre - elle le sentait maintenant - grondait.

Elle se relâcha et ouvrit imperceptiblement les cuisses. Parler eut été au dessus de ses forces et elle se refusait à admettre qu’elle ne désirait plus qu’une chose… qu’il la touche plus avant…

Il était attentif et son invitation ne lui échappa pas.

Il glissa sa main à l’intérieur de la cuisse, là où la peau si fine et douce transforme la caresse en papillons… électrise le centre… augmente l’humidité…

Quand d’un doigt il souligna les lèvres gonflées, il n’eut plus aucun doute sur l’état de la jeune femme. Elle ruisselait littéralement. Il atteint facilement le bouton érectile et avec  dextérité s’appliqua à l’agacer. Elle se laissa submerger sans retenue, abandonnée au plaisir qu’il lui offrait, toute à lui en cet instant, libérant la fusion interne comme elle avait laissé couler le chagrin hors d’elle.

Elle s’arc bouta soudain sur ses genoux et hurla l’explosion qui la terrassait.

Il la rassembla et l’entoura de ses bras protecteur afin qu’elle reprenne ses esprits. Quand elle leva vers lui un regard noyé et un sourire béat, il lui sourit et déposa un baiser sur son front.

- Allez ma petite, il ne vous reste plus qu’à expier votre indécence…  Debout, les mains sur la tête, la jupe relevée sur votre fessier carmin que je puisse enfin croquer la vilaine et délicieuse petite fille que vous êtes.

 

Quand la séance fut achevée, qu’ils eurent partagés le thé, il la raccompagna jusqu’à la porte, l’embrassa sur le front et lui dit : - Laisser vos affaires dans le placard à balais, j’irais les récupérer tout à l’heure. Rentrez vite chez vous et dormez. Je vous attends vendredi prochain.

Elle piqua un baiser sur sa joue mal rasée et lui offrit un éclatant sourire avant de dévaler les escaliers.

Par Lyzis - Publié dans : Fantaisies imaginaires
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