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Présentation

  • Lyzis et son L
  • : 10/12/2007
  • : Lire : Ici
Dimanche 4 novembre 7 04 /11 /Nov 09:41

Le début : Initiation 1

 

Il se dirigea vers un coin de l’atelier où trônaient deux malles énormes. Elle n’en avait jamais vu d’aussi grandes. Elles recelaient un trésor de fanfreluches, chapeaux, boas, vêtements de toutes sortes. Il se mit à tout sortir pèle mêle, à tout étaler, jeter sur le sol. Elle restait en retrait impressionnée par tout se déballage.

Sans même se retourner, il lui tendit une robe noire toute froissée puis continua son inventaire. Elle finit par avoir les bras chargés de frusques chiffonnées et poussiéreuses.

- Et bien voilà, nous devrions trouver une ou deux robes qui devraient vous aller. Un petit nettoyage, un coup de fer et vous aurez un peu plus d’allure. Passons aux essayages. Ne faites pas cette tête là ! Ce sont juste des accessoires pour mon travail. Allez ! Passez derrière le paravent et montrez-moi celles qui vous vont.

 

Elle restait immobile, les yeux rivés au sol. Il suivit son regard et comprit ce qui l’interpellait. Deux corsets s’étalaient au milieu des hardes bigarrées. Il ne contrôla pas un sourire d’amusement, se baissa, en ramassa un et se recomposant un visage impassible, le lui tendit.

-  Vous voulez l’essayer ?

Elle rougit instantanément, déclenchant son rire.

- Allons Capucine, ne vous affolez pas, c’est très seyant. En avez-vous déjà porté ?

Elle fit non de la tête… incapable de prononcer un mot.

- Et bien, ce sera pour une autre fois alors. Je ne le répèterai pas, filez faire vos essayages !

Elle traversa l’atelier en courant.

  

Lorsqu’elle jeta un œil avant de sortir, il dessinait furieusement. Il avait étalé sur sa table de nombreux croquis qu’il avait faits d’elle et, absorbé, traçait à grandes lignes.

Elle avança timide et silencieuse, les pieds nus, dans une robe grenat au tissu lourd et fluide. Elle l’observait du coin de l’œil, rassurée finalement qu’il ne l’observe pas, soulagé de pouvoir se mouvoir sans qu’il la regarde. Elle se dirigeait en catimini vers le grand miroir quand sa voix résonna, sèche, grave et impérieuse.

- Stop ! Restez là. Tournez vous vers la vitre. Posez votre main gauche dessus et posez votre tête au creux de votre bras. Voilà. Déhanchez vous légèrement. Vous êtes mélancolique… vous regarder les toits rêveuse… Voilà. Ne bougez plus.

Elle le sentit s’approcher, tourner autour d’elle, installer son chevalet et la scruter pour mieux s’imprégner et la croquer.

La lumière lui plaisait. La robe moulait les courbes de la jeune femme. Il avait choisi un angle où la rondeur des fesses était accentuée par la finesse de la taille. Il ne voyait pas ses yeux, mais la tristesse était palpable dans l’abandon de la tête. Elle semblait à la fois si fragile et si… sensuelle…

Il sourit dans son dos en sentant son pantalon devenir soudain trop étroit.

Il se concentra sur son travail pour oublier le désir qu’elle avait innocemment provoqué. Il était certain qu’elle n’avait pas conscience de sa féminité et c’est sans doute à cet instant qu’il décida définitivement de la prendre en main.

 

Il lui donna cette robe et la première, la noire… il ajouta une veste courte, un chemisier blanc et une jupe à volants.

- Vous voici équipée pour vendredi prochain. Vous avez autre chose que vos godillots j’espère.

Il comprit aux grands yeux perdus levés vers lui qu’elle n’avait pas d’autre paire de chaussure.

- Bon, j’ai compris...

Il lui tendit un billet de 50 euros.

- Ca, c’est pour des chaussures… mais de vraies chaussures, avec des talons et noires de préférence. Capucine, vous n’avez plus  15 ans, il est plus que temps de vous habiller et de vous chausser comme une vraie femme.

Il regagnait déjà son siège, lui signifiant qu’il était temps pour elle de partir. Mais avant de se retourner, il lui dit : « Etonnez-moi Capucine, donnez moi encore plus envie de vous interpréter… »

Elle bredouilla un « Merci » et s’enfuit en courant.

Par Lyzis - Publié dans : Fantaisies imaginaires
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Dimanche 28 octobre 7 28 /10 /Oct 06:42

Le début : Initiation 1

 

Elle apparut, ponctuelle, comme à son habitude, accrochant son sac et son écharpe au porte manteau sans qu’il ait jeté un regard sur elle. Elle avait accepté sa façon bourrue de la recevoir, comme s’il ne l’attendait pas, comme si sa présence était une évidence. Cela lui permettait de se sentir détachée de lui, c’était un travail et l’employeur gardait ses distances. Quand il la scrutait, la regardait, la plaçait de telle ou telle façon, elle avait le sentiment d’être un objet d’étude et non une femme face à un homme. Il prenait son visage entre les mains et l’orientait, faisait jouer la lumière sur ses traits, lui demandait de penser à quelque chose de triste ou de beau, dégageait sa nuque, arrangeait ses cheveux et aucune ambiguïté ne la perturbait. C’était apaisant. Ces séances la relaxaient, la laissaient penser sans avoir à se justifier. Elle fit passer son pull par-dessus sa tête et vint se placer devant lui légère et souriante.

- Qu’est-ce que c’est que cet accoutrement ?

Les yeux froncés et le ton réprobateur la prirent au dépourvu. Elle sentit les larmes pointer et bredouilla : - Je n’ai pas d’autres vêtement sans manche…

Elle portait une petite robe d’été fleurie… sur son jean…

Il parut stupéfait.

- Mais vous ne pouviez pas mettre autre chose que ce jean trop grand en dessous ? Vous ne ressemblez à rien. Vous êtes vraiment incroyable. Savez-vous que vous êtes une femme ? N’avez-vous aucun goût vestimentaire ? Avez-vous un amant ?

La dernière question la laissa interdite. Elle fit non de la tête incapable de prononcer un mot.

- Et bien ne vous étonnez pas. Fagotée comme vous l’êtes, vous n’êtes pas prête d’en trouver un.

Bon, passons, je vais essayer de me concentrer sur vos bras et d’oublier le reste…

 

Il écourta, ne dessinant que ses mains, rapidement. Elle était nerveuse et déstabilisée. Un silence morne s’était installé et aucun des deux ne regardait l’autre.

Quand il lui annonça que c’était terminé, allant au fond de l’atelier préparer un thé ; elle se précipita sur son pull, cherchant à camoufler sa robe dessous, avant de revenir s’assoir sur le tabouret.

-Capucine, il faut faire quelque chose. Vous êtes une jolie femme, mais l’écrin compte aussi. N’avez-vous pas les moyens de vous vêtir correctement ?

Le nez dans sa tasse fumante, elle secoua la tête.

- Que faites vous la tout de suite ? Avez-vous des impératifs ?

Elle leva des yeux tristes et interrogateurs. Et réitéra son geste de négation.

- Bien, allons voir ce que l’on peut vous trouver. En cherchant bien, nous devrions arriver à vous trouver quelques tenues un peu plus seyantes. Je ne pense pas que ce soit très compliqué de faire mieux.

Par Lyzis - Publié dans : Fantaisies imaginaires
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Lundi 22 octobre 1 22 /10 /Oct 06:26

Le début : Initiation 1

 

Les deux premiers vendredis, il n’exigea d’elle que de courtes poses simples, des regards lointains, des sourires timides, des expressions tristes, mélancoliques. Il ne dessinait que son visage, utilisait les différentes lumières que les recoins de son atelier offraient.

Ils parlaient très peu, lui, lui donnant ses indications et elle, ne demandant des précisions que quand elle n’était pas certaine d’avoir compris.

Elle arrivait toujours à la même heure, vêtue d’un jean et d’un pull défraichi dont les manches trop longues lui couvraient les mains et l’encolure détendue laissait apparaitre une épaule nue, sa gorge délicate ou encore ses omoplates, suivant qu’elle le tirait d’un coté ou de l’autre.

À la fin de la deuxième séance, il lui offrit un thé et s’asseyant comme à son habitude, l’observa un moment avant d’énoncer gravement : - N’avez-vous donc rien d’autre à vous mettre ?

- Heu ! Vous voulez dire d’autres vêtements ?

- Oui. Je parle de ces tissus informes dont vous couvrez la presque totalité de votre corps.

- Et bien, ma garde robe n’est pas très fournie. Il fait encore frais et… je n’ai rien de plus chaud.

- Je voudrai dessiner vos bras la prochaine fois. Ce serait bien que vous prévoyez. Parce que si vous ne voulez pas enlever ce pull sous lequel vous n’avez rien… N’est-ce pas ?

Elle rougit instantanément.

- Personnellement je n’y vois aucun inconvénient. Je dis cela pour vous. Je ne voudrais pas que vous refusiez parce que je ne vous aurais pas prévenu.

Juste une chose encore, comment vous appelez-vous ?

- Vous ne vous moquerez pas ? Son regard était un mélange d’inquiétude et d’espièglerie qui le fit sourire.

- Dîtes toujours…

- Je m’appelle Capucine. Elle sourit largement. Mes parents étaient des originaux. Mais on s’y fait.

- En effet, surprenant. Mais va pour Capucine, c’est mieux que Ginette ou Marie-Madeleine… Filez et à la semaine prochaine.

Par Lyzis - Publié dans : Fantaisies imaginaires
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Lundi 15 octobre 1 15 /10 /Oct 06:38

Début Initiation 1

 

- Vous pouvez vous détendre. Voulez-vous boire quelque chose ?

Elle soupira profondément et l’interrogea du regard.

- Rassurez-vous, ce premier jet me plait. Vous m’inspirer assez pour me rendre plus sociable.

Il sourit largement et se leva pour atteindre un coin de l’atelier où se trouvait une cafetière, quelques tasses, des verres et des bouteilles.

- Qu’est-ce qui vous ferait plaisir ? Café, thé, ou plus corsé, Whisky, gin, vodka ?

Elle laissa échapper un petit rire.

- Un thé s’il vous plait.

Après lui avoir porté une tasse fumante, il retourna s’assoir à sa table.

- Parlons peu, mais parlons bien. Je suis prêt à vous payer 10 Euros de l’heure. Ce n’est pas beaucoup, mais c’est net.

- Oui.

- Vous pourriez venir une fois par semaine ?

- Oui oui.

- Une à deux heures tous les vendredis ?

- Ça me conviendrait.

- Par contre, vous n’y connaissez rien ? Bon, il va falloir me faire confiance. Je dois être certain que vous accepterez de faire ce que je vous demanderai. Si vous refusez, notre contrat même s’il n’est que verbal ne tiendra plus. Je suis pénible vous savez ! Bougon et intransigeant. Si nous travaillons ensemble, je vais m’inspirer de vous et chercher à obtenir de vous votre essence. Vous saisissez ce que je dis ?

- Je crois.

- Êtes-vous prête à vous dévoiler ? À poser nue si je vous le demande ?

Elle s’empourprait de nouveau.

- Je ne vous toucherai pas si c’est ça qui vous inquiète, mais vous regarder… ça c’est sur… vous croquer sous toutes les coutures… c’est le propre de mon travail. Êtes-vous prête pour cela ?

- Je suis prête à essayer.

- Alors je ne vous retiens pas, à vendredi. Vous connaissez le chemin, claquez la porte en sortant.

Par Lyzis - Publié dans : Fantaisies imaginaires
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Lundi 8 octobre 1 08 /10 /Oct 06:13

Début Initiation 1

 

La porte fermée derrière elle, il l’invita à s’assoir sur un tabouret au milieu de la pièce, tandis qu’il prenait place en face d’elle derrière une table couverte de papiers, de crayons et autres instruments de dessin.

Elle ne s’assit que du bout des fesses, le dos droit et les mains jointent, tortillant toujours la lanière de son sac. Elle regardait avec curiosité ce qui l’entourait, tournant légèrement pour apercevoir la vue sur la ville qu’offraient les grandes vitres à sa droite, levant la tête pour mesurer la beauté de la verrière ronde qui crevait le plafond à quatre mètres de hauteur.

Elle réalisa soudain le silence qui régnait et rougit de confusion en s’apercevant qu’il l’observait sans un mot, le sourire aux lèvres. Baissant les yeux sur ses genoux elle toussota pour se donner contenance.

Il fit durer le silence encore quelques instants, se délectant du trouble qu’il pouvait lire en elle.

- Pourquoi voulez vous poser pour moi ?

- Heu ! En fait, je n’ai jamais fait ça. Mais… pour être honnête… j’ai besoin d’argent.

Elle n’avait pas levé les yeux pour murmurer cela. Ses épaules s’étaient affaissées un peu et elle s’était agitée sur son siège.

- Je ne suis plus très sure que ce soit une bonne idée.

Elle relevait ses grands yeux vers lui.

- Vous êtes délicieuse ma chère, il se peut que ce soit au contraire une excellente idée… Acceptez-vous de faire un essai dès maintenant ?

Elle pencha la tête comme une enfant incrédule, pas certaine d’avoir compris ce qu’on lui disait.

- Posez votre sac, asseyez vous plus confortablement et regardez la verrière comme tout à l’heure. Essayez de ne plus bouger.

Elle s’exécuta, soudain beaucoup plus détendue.

Il ne lui fallut qu’une dizaine de minutes pour fixer sur le papier l’expression presque religieuse de la jeune femme. Il était content du résultat. Elle n’était pas d’une beauté classique, mais elle dégageait une douceur mêlée de mélancolie, de mystère et d’innocence qui lui plaisait vraiment et qu’il avait eu plaisir et presque facilité à saisir de sa mine.

 

Suite Initiation 3

Par Lyzis - Publié dans : Fantaisies imaginaires
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