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Présentation

  • Lyzis et son L
  • : 10/12/2007
  • : Lire : Ici
Dimanche 9 décembre 7 09 /12 /Déc 10:16

Début : Initiation 1

La semaine qui suivit, le temps se dégrada de nouveau… la pluie battait les carreaux et inondait les caniveaux…

Pourtant, elle apparut, ponctuelle, chaussée de ses escarpins et vêtue de la petite robe grenat qui moulait si bien ses formes…

Mais en poussant la porte elle comprit que quelque chose n’allait pas… Il était debout au milieu de l’atelier, appuyé au dossier d’une chaise. Son regard la pétrifia.

- Capucine, où vous êtes vous changée puisque ce n’est pas sur mon paillasson ?

Elle se tassa sur elle-même et bredouilla…

- Il pleut tellement que… je ne voulais pas… les belles chaussures auraient…

- Stop ! Je vous ai posé une question simple.

Elle déglutit bruyamment.

- Dans le placard à balai du rez-de-chaussée.

- Vous avez désobéi. Vous saviez ce qui vous attendait si vous portiez vos oripeaux pour venir ici ! Vous avez en plus tenté de tricher, espéré me rouler, prié pour que je ne me doute de rien… Je vous rappelle que je ne suis pas né de la dernière pluie. Approchez ! Venez ici !

Elle baissait la tête, tiraillée entre une furieuse envie de déguerpir et une attraction irraisonnée pour l’obéissance… Elle s’approcha en trainant les pieds, tremblante à l’idée de ce qui allait arriver et excitée par cette même idée… Quand elle ne fut plus qu’à quelques pas de lui, elle était partagée entre une puissante envie d’éclater de rire -la situation lui semblant soudain tout à fait grotesque- et une envie  de pleurer toutes les larmes si souvent contenues.

Très calme, il lui prit la main, s’assit sur la chaise et avant de la faire basculer sur ses genoux, lui demanda d’observer autour d’elle.

Il avait installé une multitude de portraits, de grands dessins encadrés, de plus petits, simples feuilles de papier où il avait immortalisé des regards emprunts de gravités, de concupiscence, de tristesse ou de gaieté… Elle réalisa que tout ces regards semblaient tournés vers elle… la scrutaient… l’observaient… attendaient de voir… Cela accentua son trouble…

Elle n’offrit aucune résistance quand l’attirant à lui il l’installa en travers de ses grandes jambes.

Il roula délicatement la robe jusqu’à la taille, prenant tout son temps, cérémonieusement.

Il attendit un moment, la laissant prendre la mesure de sa position avant de lui asséner une forte claque sur sa culotte de coton blanc.

- Vous êtes une vilaine désobéissante ! Et vous méritez une correction exemplaire !

Quand on se comporte en gamine, on est traitée en gamine ! Regardez bien vous tous comment on doit châtier les petites Capucines…

D’un geste rapide il la déculotta, descendant le morceau de coton jusqu’à ses genoux. Elle serra fortement les cuisses, mal à l’aise et troublée à l’idée du spectacle qu’elle offrait.

Il se mit rapidement à battre ses rondeurs, avec une force retenue, cherchant le bruit et la cadence… Elle ne gémissait pas, serrant les dents, ne s’agitait pas, toute à sa concentration pour refuser la douleur… Il sentait sa résistance, alors il ébranla le tempo, il déstructura le rythme… pour qu’elle perde le fil et ne se prépare plus à la résistance… Il augmenta progressivement la force… Et dès qu’il la sentit se relâcher, il s’appliqua à être méthodique… jouant sa partition rouge… colorant la surface entière des fesses…

Il frappa longtemps, elle agitait ses jambes en tous sens et finit par éclater en sanglots… longs… profonds… Il cessa immédiatement, caressant tendrement les chaires en fusion… Il la laissa pleurer bruyamment, longuement… la soupape avait lâché et il respectait ce besoin.

Quand le calme revint, qu’elle commença à renifler et à bouger sur ses genoux, il parla d’une voix calme, posée et rassurante.

- Voilà, tout doux ma petite. Voici une bonne chose de faites. Mais cessez de vous agiter. J’ai quelque chose à vous demander.

Il continuait à caresser les rondeurs qu’il venait de fesser consciencieusement. Elle se tendit, attentive de nouveau.

- Une tension a lâché. Mais je sais d’expérience que la fessée en créé une autre et si vous le désirez, je suis prêt à la faire céder aussi.

Elle restait tendue, n’ayant visiblement pas compris ce qu’il voulait dire.

- Je vous propose de vérifier l’état d’humidité de votre intimité ma chère… Je suis à peu prêt certain que votre tension sexuelle est aussi violente que le fut votre chagrin…

- Mais !!!

- Chut, ne vous agitez pas. Vous avez le choix, ce n’est pas un ordre mais une proposition… Il va de soi que si vous acceptez et que vous vous abandonnez dans votre plaisir comme dans vos larmes, je serai tenu de vous punir pour votre indécence… Un séjour au coin vous fera réfléchir… Prenez votre temps.

 

Elle ne chercha pas un seul instant à se relever, ferma les yeux et chercha en elle son vrai désir. La grande main douce qui calmait le feu de ses fesses, n’apaisait certes pas, la tourmente dont elle prenait conscience dans son ventre… Après le tumulte qu’elle venait de vivre, si une partie de son être était en paix, une autre - elle le sentait maintenant - grondait.

Elle se relâcha et ouvrit imperceptiblement les cuisses. Parler eut été au dessus de ses forces et elle se refusait à admettre qu’elle ne désirait plus qu’une chose… qu’il la touche plus avant…

Il était attentif et son invitation ne lui échappa pas.

Il glissa sa main à l’intérieur de la cuisse, là où la peau si fine et douce transforme la caresse en papillons… électrise le centre… augmente l’humidité…

Quand d’un doigt il souligna les lèvres gonflées, il n’eut plus aucun doute sur l’état de la jeune femme. Elle ruisselait littéralement. Il atteint facilement le bouton érectile et avec  dextérité s’appliqua à l’agacer. Elle se laissa submerger sans retenue, abandonnée au plaisir qu’il lui offrait, toute à lui en cet instant, libérant la fusion interne comme elle avait laissé couler le chagrin hors d’elle.

Elle s’arc bouta soudain sur ses genoux et hurla l’explosion qui la terrassait.

Il la rassembla et l’entoura de ses bras protecteur afin qu’elle reprenne ses esprits. Quand elle leva vers lui un regard noyé et un sourire béat, il lui sourit et déposa un baiser sur son front.

- Allez ma petite, il ne vous reste plus qu’à expier votre indécence…  Debout, les mains sur la tête, la jupe relevée sur votre fessier carmin que je puisse enfin croquer la vilaine et délicieuse petite fille que vous êtes.

 

Quand la séance fut achevée, qu’ils eurent partagés le thé, il la raccompagna jusqu’à la porte, l’embrassa sur le front et lui dit : - Laisser vos affaires dans le placard à balais, j’irais les récupérer tout à l’heure. Rentrez vite chez vous et dormez. Je vous attends vendredi prochain.

Elle piqua un baiser sur sa joue mal rasée et lui offrit un éclatant sourire avant de dévaler les escaliers.

Par Lyzis - Publié dans : Fantaisies imaginaires
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