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  • Lyzis et son L
  • : 10/12/2007
  • : Lire : Ici

Fantaisies imaginaires

Vendredi 15 août 5 15 /08 /Août 08:32

Une demi-heure qu’il attend…  elle sait pourtant à quel point cela l’exaspère.

Elle lui avait dit : « J’arrive tout de suite. Descend dans le hall, je mets du rouge à lèvre et je suis là. »

Et maintenant, assis dans un fauteuil au coin salon, il sent la colère monter.

 

Il est surpris par le contact léger de ses doigts sur sa nuque.

Elle passe à côté de lui sans le regarder, évitant le regard noir qu’il lui lance…

Elle a mis sa robe légère, celle qui épouse si bien son corps…

Elle passe devant lui au ralenti… chaloupant des hanches sur ses talons hauts…

Une franche poussée de désir le fait sourire et anéantit sa colère.

 

Elle se retourne d’un seul mouvement et s’assoit lentement dans le fauteuil qui lui fait face…

Elle affiche l’air mutin qu’il apprécie tant…ses yeux rieurs un peu plissés et ses dents mordillant sa lèvre inférieure, comme pour retenir son sourire.

-        Enfin ! lui dit-il sur un ton bien plus doux que son premier regard ne le laissait prévoir.

Elle lui renvoie un large sourire.

-        Si nous buvions un verre ? propose-t-elle

Il sent l’irritation revenir…

-        Nous sommes déjà suffisamment en retard… tu ne crois pas ?

Cette fois, le ton est plus sec, il exprime son trop plein de contrariété…

Mais cela ne semble en rien, émouvoir la belle. Elle ne se départit pas de son sourire et répond sur un ton joyeux :

-        Le restaurant ne fermera pas ses portes parce que nous prenons un apéritif, mon chéri !

-        Et bien, allons le prendre à table !

Il ne semble pas décolérer.

-        S’il te plait ? j’ai vraiment envie de prendre un verre ici, dans ces fauteuils confortables.

Elle fait une moue qui l’agace, autant qu’elle lui donne envie de rire. Il s’enfonce au plus profond du siège et se renfrogne un peu plus.

 

Après avoir hélé un serveur et passé commande, elle s’installe bien droite face à lui… Il ne peut s’empêcher de plonger les yeux dans son décolleté.

Il sent la tension changer peu à peu. La colère se change en désir.

Soudain, elle écarte largement les jambes…

Il arrondit les yeux et par réflexe se redresse, se retourne et vérifie que personne autour n’ait rien vu.

Lorsqu’il plonge de nouveau son regard entre ses cuisses, elle a serré celles-ci et affiche un air triomphant.

Il n’en revient pas, il n’est même plus certain de ce qu’il a vu… si elle ne portait pas ce sourire trop grand, il douterait vraiment.

Elle a les yeux qui pétillent… et petit à petit commence un balancement anarchique de ses genoux…

Il ne peut plus douter, elle le provoque et lui laisse entrevoir par intermittence, son intimité dévoilée…

Là, au milieu de ce hall d’hôtel, où des dizaines de personnes déambulent, elle dévoile son sexe nu…

Il se sent rougir… pour elle… pour lui qu’un violent désir submerge… il ressent une envie terrible de se jeter sur elle…

Il voudrait qu’elle cesse son manège… oui… qu’elle laisse définitivement ses yeux plonger sous sa jupe… qu’elle écarte plus encore les cuisses pour qu’il puisse imaginer ses doigts l’atteindre…

Il voudrait l’attraper par le bras, et l’emmener tout de suite dans leur chambre… il la jetterait sur le lit et lui arracherait ce bout de tissu… il plongerait ses doigts et sa langue au creux de ce secret impudique…

Elle voulait qu’il la regarde ? Il voudrait la voir de bien plus près…

 

L’arrivée du serveur et des verres le ramène momentanément à la réalité…

Elle, ne semble pas perturbée par la tempête qu’elle a déclenchée… elle remercie et paye, sans la moindre gène, le corps toujours offert à son homme…

Celui-ci a beaucoup de mal à donner le change, inquiet de savoir si le serveur, se rendant compte de l’état de sa femme, ne pourrait avoir les même pensées que lui…

 

Le manège dure le temps qu’elle déguste son verre.

Elle se lève soudain et sur un ton moqueur : « Alors, tu as bientôt fini ? Nous sommes déjà en retard ! »

Il ne peut retenir un éclat de rire et se levant à son tour, il l’attrape amoureusement par la taille, en profitant sournoisement pour caresser la rondeur se ses fesses qu’il sait si peu couvertes…

Il l’attire à lui et l’embrasse avec passion, ayant beaucoup de mal à retenir ses mains.

Il presse le corps presque nu de sa compagne, sur sa braguette, tentant désespérément de calmer la tension de son sexe, par l’appui prolongé de son pubis sur son érection...

C’est elle qui d’un mouvement d’anguille se dégage de ses bras, et fixe son regard soudain embrasé, sur la bosse qui déforme son pantalon…

-        Tu es vraiment indécent là ! lui murmure-t-elle avec un sourire gourmand…

Il rougit et la fusille de son regard noir.

-        Allez, viens, cache toi derrière moi si tu veux…

Cette simple phrase suffit à lui redonner la maîtrise suffisante pour que sa verge reprenne des proportions raisonnables.

 

Le repas est de nouveau source de tensions… elle prend un malin plaisir à caresser son entre jambe avec son pied nu, protégé des regards par la nappe…

Il lui rend ses caresses en frôlant régulièrement son pied, sa cheville et jusqu’à son mollet… mais il ne peut aller plus loin et la frustration le rend muet…

Il se concentre pour retenir les images indécentes qui affluent… pour ne pas laisser son bas ventre s’enflammer… il appelle à lui des idées saugrenues et affligeantes, mais elle le ramène inlassablement vers elle…

Elle qui babille joyeusement comme si de rien n’était… qui sourit à tout le monde avec joie… l’érotisme qu’elle dégage est palpable.

Il lui semble qu’à cet instant tout homme qui la croiserait ne pourrait que la désirer… elle est si belle…

Il se sent si fier aussi d’être là… il voudrait leur dire : « vous la désirez, mais c’est à moi qu’elle offre ses charmes… c’est moi qui tout à l’heure vais la prendre… »

Une bouffée d’amour l’étreint…

 

Ils dînent rapidement, pas de dessert, pas de café… ils sont aussi pressés l’un que l’autre.

Quand ils sortent enfin du restaurant, il la tire par la main pour l’entrainer vers l’escalier qui les ramènera au plus vite à leur chambre.

Elle l’arrête. Le fixe intensément. Et secoue la tête.

Il ne comprend pas, il est si pressé de retirer cette robe, seul rempart contre son désir…

-        Allons faire un tour ! lui dit-elle.

-        Mais non ! Montons ! J’ai envie de te faire l’amour. Je n’en peux plus. Tu m’as provoqué toute la soirée… je ne veux pas faire un tour.

-        Allez, s’il te plait ?

Son expression, mélange de moquerie et de prière, le laisse interloqué.

Elle l’entraine rapidement à l’extérieur et la douceur de l’air de cette soirée estivale, les enveloppe.

Il se laisse mener de mauvaise grâce, retenant son envie de faire demi tour et de ne plus lui laisser le choix.

Elle ralentit le pas en arrivant à la hauteur d’une petite ruelle sombre…

Se retournant vers lui, elle lui adresse un regard interrogateur.

Il met un temps infini à réaliser ce qu’elle attend de lui… et une puissante érection enflamme instantanément son esprit.

Il la tire au fond de la ruelle et sans ménagement, la plaque contre un mur froid.

Tombant à ses pieds, il soulève, sans plus réfléchir aux lieux ni aux circonstances, la robe légère et plonge enfin au cœur de ses désirs.

Il goûte ses saveurs d’indécences… il lui retire entièrement sa robe et la caresse avec volupté… la prend enfin, sauvagement… s’enfonce en elle avec soulagement et retenant ses cris, ne tarde pas à exploser.

Il n’a pas réalisé qu’elle avait joui dès qu’il l’avait envahie… il se rend compte qu’elle est totalement alanguie, abandonnée, nue entre ses bras…

 

Quand il reprend ses esprits, il est soulagé de constater que personne ne semble avoir assisté à la scène. Il la rhabille rapidement. Et c’est bras dessus, bras dessous, les joues en feu et les regards brillants, qu’ils rejoignent enfin leur chambre d’hôtel, pour s’abîmer ensemble dans un sommeil profond.

Par Lyzis - Publié dans : Fantaisies imaginaires
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Samedi 19 juillet 6 19 /07 /Juil 13:05

Son babillage me berçait… je laissais le flot de ses mots me noyer… une torpeur cotonneuse m’envahissait…

Aussi, je ne m’aperçu pas immédiatement du silence revenu… ce n’est que le contact de ses doigts sur ma joue qui me ramena à la surface…

Je n’ouvrais pas les yeux pour autant… je gardais mon esprit entre rêve et réel… les sensations se fondaient avec l’imagination…

De ma joue à ma gorge, la progression lente provoquait une tension au creux de mes reins… mon corps s’arquait, échappant à ma volonté…

La paume chaude enveloppait mon sein… la peau sensible frémissait… le téton durci devenait douloureux…

Un son inarticulé franchi soudain mes lèvres… complainte de plaisir qui en appelait d’autres… expression animale du ressenti…

À plat sur mon ventre, sa main imprimait son poids… et mon corps s’imprégnait du désir de la sentir plus encore…

Partis en légers attouchements dansants, ses doigts m’entrainaient dans la folie… j’ondulais sous ses touches, les cherchant, les appelant de toute ma peau en délire…

Chaque contact provoquait une onde, amplifiant la tension de mon ventre… pulsant en écho jusqu’au bord de mon sexe…

Je n’étais alors plus que désir… appelant de tout mon être, de mon corps, de ma peau, de ma chair, de mes cris… la délivrance, l’explosion, la prise de possession de mon plaisir…

Quand sa main se referma sur mon sexe liquide, je lui offrais instantanément ma jouissance… mon miel s’écoulait sans retenu dans ses doigts… mon corps et mes cris se tendant de concert…

 

Et ceci n’était, que les prémices  d’une folie bien plus longue et dévastatrice…

Par Lyzis - Publié dans : Fantaisies imaginaires
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Mercredi 9 juillet 3 09 /07 /Juil 08:36


Elle sent le contact rugueux de l’écorce contre son dos…

Il attrape ses mains et les plaque de chaque coté du tronc, sans quitter ses lèvres…

Elle sait que sa volonté l’a abandonnée, que ses réticences à se laisser aller dans ce lieu incongru, aux multiples dangers supposables, l’ont quittée…

Elle ne résistera pas à ses désirs, ses plaisirs… les siens à lui… les siens à elle…

Elle ferme les yeux et oublie qui elle est… se concentrant uniquement sur ses ressentis… sur sa volonté à lui…

Ses sens tourbillonnent, sans jamais plus se poser…


Il remonte son corsage, dévoilant sa poitrine gonflée…

Il joue avec, tantôt d’une agaçante douceur, tantôt d’une piquante violence…

Elle ne peut plus bouger, immobilisée volontaire, enchainée à cette écorces rude par des cordes invisibles.

Son torse nu, offert sans barrière et sa volonté, comme liés par le tissu de coton oppressant ses épaules.


Il passe derrière elle, derrière le tronc imposant… et pose ses mains en coupe sur ses seins sensibles.

Elle perçoit le murmure de sa voix à travers les bruits du feuillage.

-        Je pourrais être remplacé par un autre sans que tu réagisses… N’est-ce pas ? Imagine que du sentier, arrive un inconnu… tu lui laisserais prendre ma place...

Un frisson la parcourt… sa conscience tente de reprendre un semblant de contrôle… mais le contact sur son corps, le plaisir ressenti… reprennent le dessus…

Elle ne peut que gémir…

 

Aussi, lorsqu’elle sent de nouveau sa chaleur dans son cou, son corps contre le sien, ses mains sur ses cuisses… elle n’arrive pas à mobiliser suffisamment sa volonté, pour s’effrayer de sentir toujours des mains caressant ses seins et venant de derrière l’arbre…

Par Lyzis - Publié dans : Fantaisies imaginaires
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Vendredi 4 juillet 5 04 /07 /Juil 22:46

 


Il l’observe depuis près de 20 minutes…

L’attente  dans ces lieux administratifs est toujours source d’ennui… alors, pour tuer ce temps qui s’étire, il observe ceux qui l’entourent.

 

Mais aujourd’hui, il ne peut détacher son regard de cette femme…

Elle est entrée juste derrière lui…

Elle semble perdue dans d’autres pensées que le lieu où elle se trouve.

Elle sourit, mais son regard semble passer à travers les personnes qu’il croise.

 

Elle s’est assise comme dans un salon, s’installant confortablement.

Elle a sorti de son grand sac un cahier d’écolier et un stylo plume… et s’est mise à bleuir le papier, sans jeter un regard sur les alentours.

 

Elle agit comme si elle était seule au monde… suçant par moment son stylo de façon totalement indécente… levant les yeux au plafond en ébouriffant ses cheveux longs comme au sortir du lit…

Elle croise, décroise les jambes, tourne les pages griffonnées à une vitesse impressionnante…

Elle sourit, fait la moue, se mord les lèvres…

Tout un poème à elle seule…


Sa robe noire, très décolletée, laisse entrevoir la naissance d’une poitrine laiteuse…

Ses jambes, croisées haut, font remonter et ouvrent même le bas boutonné…

Elle sort et rentre machinalement ses pieds nus, de ses mules à talons hauts…

Ses mains s’agitent, courant sur le papier glacé, frôlant sa joue pour y déplacer une mèche, retenant le cahier rouge ou en tournant les pages…

 

Il se prend à imaginer… Qui est-elle ? Qu’écrit-elle ?

Il laisse ses mains évoquer sa rencontre, le contact de son corps chaud, la moiteur de sa peau claire, la rondeur de ses creux…

 

Inexorablement, il s’approche… jusqu’à percevoir son parfum…

Il la respire, sans avoir l’air de rien… son odeur de femme lui fait tourner la tête…

Il est là, à quelques centimètres d’elle, debout dans son dos, sans qu’elle en ait conscience…

Sa nuque, à demi penchée sur son cahier, est à portée de ses doigts…

Il n’aurait qu’un geste à faire pour la toucher.

 

Il pourrait frôler la peau, là… entre les mèches brunes… du bout du doigt… avant de poser sa main à plat, de toute sa largeur, imprimant ses doigts sur les côtés du cou fragile.

 

Il pourrait empoigner sa toison de boucles folles et tirer pour l’obliger à quitter ses lignes, à plonger son regard étonné dans le sien…

 

Il pourrait en un seul geste dégrafer rageusement cette petite robe noire, mettre à nu ses courbes insolentes, poser d’autorité son autre sur un sein blanc, le malmener, le caresser, le pincer, l’agacer…

 

A-t-elle conscience d’être aussi vulnérable ?

 

Il pourrait la relever d’un geste sur, tirant vers le haut sa chevelure empoignée…

L’amener à lui, l’attirer contre son corps dur…

Retenir ses mains dans une seule des siennes et la bâillonner de sa bouche sur ses lèvres entrouvertes…

 

« 195 guichet A »

 

Elle se lève d’un bond, mue par un ressort invisible et en un geste rassemble ses affaires au fond de son grand sac…

Elle va s’assoir au guichet et offre un grand sourire à l’employée…

 

Zut !... il a raté son tour !!!

 

 

 

 

Par Lyzis - Publié dans : Fantaisies imaginaires
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Jeudi 3 juillet 4 03 /07 /Juil 06:58

Le vacarme lui fait lever la tête.

 

Ses yeux s’écarquillent encore, quand elle s’ébroue sur le seuil…

Elle suspend ses gestes et l’instant se fige…

Ses cheveux pleurent sur son visage de poupée, l’encadrant de boucles noires luisantes…

Ses bras nus ruissellent de paillettes d’eau en dansant autour d’elle…

Sa petite robe de coton beige moule les pointes érigées de ses seins, s’arrondit au creux sombre de ses cuisses et remonte en découvrant la peau claire…

Une flaque s’étend lentement, inexorablement sous ses nu-pieds…

Elle penche la tête, une moue mi-figue, mi-raisin éclairant ses traits…

 

Le sourire qui s’étend sur ses lèvres, la rassure et elle bouge de nouveau.

Elle tente désespérément de tirer sur le tissu trempé, augmentant le moulage de son corps au lieu de l’effacer…

Il ne peut détacher ses yeux de cette vision humide.

Ni l’un, ni l’autre n’entend la voix stridente de leur hôtesse qui crie en levant les bras au ciel…

 

Ce n’est que quand elle cesse de s’agiter et lui lance un regard de chien mouillé, les bras croisés dans le dos, le menton posé sur la poitrine palpitante, plus nue que dénudée, le ventre et son doux triangle soulignés du coton translucide, qu’il se lève, mue par un ressort puissant.

Et attrapant une affreuse nappe à carreau, il se précipite sur elle, et l’enroule maladroitement dans l’étoffe  sèche.

Elle lui offre un sourire de reconnaissance poignant et il ne résiste pas à le lui prendre en l’embrassant.

Passé une seconde de stupeur, elle partage son ardeur et lui rend son baiser.

 

Et c’est comme isolés du monde qu’ils montent ensemble, et ferment derrière eux, la porte.

Par Lyzis - Publié dans : Fantaisies imaginaires
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