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  • Lyzis et son L
  • : 10/12/2007
  • : Lire : Ici

Fantaisies imaginaires

Jeudi 5 mars 4 05 /03 /Mars 10:34

Il s’agace…

 

En montant dans ce train, il était certain de finir l’étude de ses partitions.

Mais il n’avait pas  prévu qu’une seule présence l’empêcherait à ce point de se concentrer.

Il était tout juste assis, lorsqu’elle était arrivée…

D’un grand sourire, elle lui indiqua qu’elle avait la place à côté de lui.

D’un mouvement élégant, elle quitta son manteau, qu’elle déposa sur un support au dessus de lui…

Son regard se fixa sur elle… hypnotisé par le corps nerveux qu’il devinait… par le parfum indéfinissable qui emplissait son air…

Elle s’assit calmement, ajusta ses écouteurs, sortit un livre et levant de grands yeux sur lui, qui n’avait pas encore réussi à détacher les siens, elle lui décocha un sourire incendiaire avant de plonger dans sa lecture.

 

Au bout de trois minutes à peine, il savait déjà qu’il ne pourrait travailler… avec les genoux gainés de soie qui se croisaient et décroisaient sans fin à porté de ses yeux… avec le parfum léger mais qui faisait frémir ses narines… avec le décolleté qui laissait percevoir sans montrer…

Il se leva d’un seul mouvement et se pencha sur elle plus que nécessaire pour s’excuser…

Puis, fuyant presque, il choisit une place vide deux sièges plus loin, dans l’espoir de retrouver enfin son calme…

 

Mais maintenant, il s’agace… il n’arrive pas à se concentrer pour autant… il lui tourne le dos et ne peut se retenir de se retourner pour la regarder encore… c’est comme si son cerveau ne pouvait se rassasier de son image, des petits détails qu’il commence à retenir…

Elle caresse machinalement ses lèvres entrouvertes… ses jambes ne cessent de changer de position, comme si sa lecture provoquait de l’agitation en elle… elle sourit régulièrement… et parfois, ferme les yeux, semblant se perdre avec délice dans les notes qu’égraine son Mp3…

Quand ses doigts, sans y penser, cherchent son pendentif au creux de son décolleté… il se prend à imaginer que se sont les siens qui frôlent ainsi sa peau…

Quand la pointe de sa langue apparait entre ses lèvres et joue avec celles-ci, il ressent une envie furieuse de les lécher à son tour…

Mais immanquablement, elle finit par sentir ses regards insistants et relevant juste ses grands yeux, pour les plonger dans les siens… elle lui lance des sourires qui font frémir encore plus son pauvre corps…

 

Il se détourne alors précipitamment et se fustige d’être aussi peu discret… de ne pas être resté à sa place… de ne pas savoir se recentrer sur son travail…

De toutes ses forces, il se concentre sur les lignes de notes qu’il a étalées devant lui… mais rien n’y fait… il ne peut y entrer…

Sans cesse, ces pensés reviennent à cette inconnue… et son imagination dérive… il sent la douceur de la soie sous ses doigts… le goût de sa peau, juste au creux de son cou fragile… il voudrait savoir ses sons quand elle aime… quand elle dit ses envies… la cambrure de son corps sous ses mains… la tension de ses muscles dans le plaisir…

 

Il se retourne de nouveau… nerveusement… incontrôlable désir…

Mais il n’a pas le temps de se délecter de son image, elle a planté ses yeux et son sourire en lui…

Il se sent perdu… elle sait… elle a deviné…  que faire…

Il retourne à ses partitions… et le voyage devient un calvaire… une torture…

Il n’ose plus se retourner et son désir s’amplifie…

Il doit agir, ranger ses affaires, et se délecter… il ne lui reste qu’une demi-heure.

 

Alors, après avoir enfoui les feuilles éparses dans son sac, bouclé celui-ci, il se tourne ostensiblement vers elle…

Elle lève aussitôt ses pupilles d’ambre sur son visage… un sourire franc le touche en plein cœur…

Puis elle baisse les yeux sur son livre.

Il la détaille alors, lentement…

Il suit la courbe bombée de ses pieds… caresse des yeux la soie sur ses genoux croisés… remonte jusqu’au triangle noir sous l’ourlet… se fixe en ce lieu…

Elle décroise avec une extrême lenteur ses jambes… montant plus haut que nécessaire les genoux…et les croise de nouveau avec autant de langueur…

Il a eu le temps d’apercevoir la peau laiteuse au dessus des bas… et de sentir monter son désir dans son pantalon…

Il quitte, non sans difficulté, l’ombre secrète… détaille la main abandonnée sur la jupe… les doigts fins… remonte sur le poignet … attaches légères…  

Il se fige en suivant le mouvement rapide…

Elle attrape presque  nerveusement la chaine qui disparait dans son décolleté…

Ses doigts caressent au passage l’os saillant de sa clavicule… descendent en formant de minuscules cercles… jusqu’à écarter le col se son chemisier…

Il croit voir la naissance de la rondeur d’un sein et son pantalon lui rappelle cruellement où il se trouve…

Sa main remonte vers le cou… frôlant la peau… fait le tour pour enlacer la nuque qui se cambre… offrant la gorge sans défense…

Il sent ses doigts s’agiter tous seuls… se figurant à la place de ceux de la belle… il salive au goût que la vue de sa peau blanche lui fait imaginer…

Ses doigts reviennent alors au bord de la lèvre… la pince légèrement… sa langue pointe insolemment… parcourt le dessin supérieur…

Il perd le fil… la tension qui l’habite devient insupportable… il plonge ses yeux dans les pupilles de la belle… sans s’étonner qu’elles soient braquées sur lui…

Il se retourne, extirpe nerveusement un carnet de son sac, y griffonne quelques chiffres et un prénom… se lève, frôle le bras tant désiré du dos de la main… et dépose entre ses doigts, le papier méticuleusement plié…

Il ne se retourne pas…

Par Lyzis - Publié dans : Fantaisies imaginaires
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Samedi 7 février 6 07 /02 /Fév 17:49

 

En sortant des toilettes, elle pose les yeux sur la vasque…

Au même instant, elle entend le bruit des casseroles dans la cuisine…

Alors, sans une hésitation, elle se dirige vers lui…

 

Elle se fige sur le pas de la porte, rosissant de son audace…

Elle sait très bien pourquoi elle est là, à observer ses gestes sûrs…

Il n’a pas perçu sa présence dans son dos et s’organise avec précision devant les fourneaux…

 

Il se retourne soudain, surpris et interrogateur…

Sans ouvrir la bouche, elle lève les mains et se dirige d’un pas mal assuré vers l’évier…

Elle a la tête baissée sur l’eau qui coule quand elle murmure sans conviction : « Je voulais me laver les mains… »

Elle se retourne et cherche des yeux de quoi s’essuyer…

Et en deux enjambées, il est sur elle, un torchon à la main.

 

Il la domine de sa haute taille et elle perçoit la chaleur de son corps…

Elle se tend inconsciemment vers lui et lève des yeux troubles vers son visage…

Il empoigne alors sa nuque d’une large main… plaque l’autre sur ses reins creusés… et l’attire contre lui…

Un frisson la parcourt de la tête aux pieds… elle désirait cela si fort…

 

Il envahit sa bouche et la volupté la submerge…

Sa tête tourne… elle s’enivre de ses caresses humides…

La sensualité de ce baiser lui fait perdre ses repères…

Il joue… goûte… caresse… visite … explore …

Elle répond … agace… se love …  s’enroule … s’ouvre  …

Ils se mélangent de plus en plus langoureusement… de plus en plus voluptueusement…

 

Sa main quitte ses reins pour parcourir la rondeur ferme de sa fesse…

Elle a lâché l’essuie-mains et enroulé ses bras autour de son cou…

Hissée sur la pointe des pieds… elle s’accroche à lui…

Alors il glisse sans hésitation ses doigts sous le tissu léger et atteint directement la peau au dessus du bas…

Celle-ci frémit… fraiche et douce…

 

Elle ne peut se retenir de basculer son bassin vers lui… une irrésistible envie de sentir plus fort sa caresse…

Il recouvre entièrement son pubis, si faiblement protégé …

Son sexe palpite au creux de cette main…

Il la possède déjà… pénétrant sa bouche… recueillant ses lèvres humides…

Son corps vibre entre ses mains…

 

Il franchit soudain la barrière de dentelle et plonge ses doigts dans la fournaise…

Elle croit défaillir… elle se liquéfie…

Il la fouille doucement… prenant la mesure de son désir…

Puis, sortant ses doigts d’elle… il les porte à leur bouches… la goûtant et partageant avec elle…

Son propre goût… lui fait tourner la tête…

Elle projette ses hanches contre lui… elle veut sentir son désir d’elle…

Elle se frotte à lui… elle cherche le contact…

Cela le rend fou… il la plaque contre le plan de travail…

 

Son pantalon léger lui permet de sentir la pression qu’il exerce…

Elle gémie du désir qui la transperce…

En cet instant… elle appelle son sexe en elle…

Le vide en son creux se fait si présent…

Elle imagine sa présence en elle…

 

Maintenant la pression de son bassin… il lui ôte frénétiquement sa robe…

Il libère ses petits seins érigés et tout en les prenant en main… il enfonce ses dents, dans la chair tendre de son cou…

Elle brûle de tout son corps… douleur légère de la morsure… tension épidermique de sa poitrine… avidité impérieuse de son ventre…

Arqué sur elle… son corps tendu la dominant… il mesure leur faim l’un de l’autre…

 

Le crépitement soudain de la poêle, l’arrache au corps qu’elle lui offre…

Dans un sursaut de lucidité, il se détache d’elle, la laissant pantelante…

Sans la regarder, affairé au fourneau, il murmure : « Disparait vite… ou nous ne mangeront pas. Je ne suis pas certain de résister à un nouvel assaut. Je veux bien mettre le feu… mais pas à ma cuisine… File ! »

 

Par Lyzis - Publié dans : Fantaisies imaginaires
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Dimanche 1 février 7 01 /02 /Fév 19:45

Une main sur chacune de ses cuisses ouvertes, je me délecte à la vue de son ventre doux qui palpite sous mes yeux…

Je présente mon désir dressé à l’orée de son sexe à la peau tendre… et lentement… je plonge en elle…

Mon membre est baigné dans ses eaux… enveloppé de sa douceur… de sa chair

J’emplis mes yeux de ces images… je disparais en elle… je rythme les caresses sur mon plaisir…

Et je ferme les yeux pour sentir mieux ses hanches danser autour de moi… ses effluves de femme… cette odeur de femelle qu’elle répand…

Mon sexe heurte ses profondeurs sans violence… elle est pleine de moi… elle m’appelle en elle…

 

Mais je veux plus… je me retire doucement… la retourne … et admire du bout des doigts les rondeurs qu’elle me tend…

 

Son cul blanc, lisse, somptueux… et ses hanches creusées… parfaites pour y arrimer les mains

Ma tige dressée devant son œillet… je la caresse… la prépare avec application… la laisse venir à moi…

Je la sens soudain prête… pressante… elle s’appuie de plus en plus contre moi… me cherchant avec indécence

Alors je m’introduis dans ses reins… très très lentement… inexorablement… provoquant sa complainte

La chaleur de son corps est incroyable… et ce passage si étroit qui soudain se détend…

 

Je vais et viens… j’entre et sors… je la possède…

Elle vient et va… elle m’accueille…

Elle ondule de l’intérieur…

Et elle part…

Je ne peux retenir la montée de ma jouissance…

Elle ne crie plus… ne s’agite plus…

Elle se tend autour, vers moi…

Et…

Je jouis…

Je crie…

C’est si…


 

Je vous livre ce texte qui n’était pas écris pour vous…

Je l’ai écris pour que les mots qui me faisaient tant rougir, cessent de danser dans ma tête…

Les penser suffisait à me troubler… les écrire fut une très grande tension… je ne sais pas comment mes doigts ne se sont pas enflammés…

Je l’ai fait lire à mon L. pour partager avec lui l’émotion qu’ils avaient provoqué… savoir si j’étais dans le vrai… si ces mots étaient proches de ce qu’il sentait… de ses 5 sens… (Clin d’œil…)

Et il m’a dit de publier… j’ai hésité… sentant mes joues chauffer rien qu’en y pensant…

Puis… une discussion… je peux aussi être ainsi… alors je reste cramoisie… chacun de vos mots posté ici, provoquera sans doute la même réaction de mon épiderme…

Mais ce n’est pas désagréable comme sensation… c’est même… du plaisir je crois…

Alors … je vous laisse entrer dans quelques pensées secrètes… quand Lyzis essaie de comprendre les hommes...

Par Lyzis - Publié dans : Fantaisies imaginaires
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Vendredi 30 janvier 5 30 /01 /Jan 06:46

Rendez-vous…

 

Elle a souri quand il lui a donné ce « rendez-vous »… elle savait qu’il voulait qu’elle se rende… qu’elle se donne à lui…

Cette rencontre il l’a préparé, soigneusement. Il a choisi cet hôtel restaurant champêtre. Il était certain qu’il lui plairait. Maintenant qu’il est sur place, qu’il l’attend, il n’est plus certain de rien…

 

Elle arrive, presque à l’heure, cheveux au vent, ses grands yeux toujours aussi rieurs.

Il se détend dès qu’il la voit. Elle est là, elle accepte …

 

Elle s’approche avec fougue et se met sur la pointe des pieds pour caresser sa joue contre la sienne…

Il laisse trainer goûtant du bout des lèvres jusqu’au coin des siennes…

Elle recule lui offre ses yeux qui s’affolent… son sourire, lui, s’étend sur son visage…

Il la sait au bord… à cet instant précis l’envie se dispute avec la raison sous cette jolie tête…

 

Il ne lâche pas sa taille pour l’inviter à entrer…

Elle sent la chaleur de sa main posée sur sa hanche et réprime avec force le vertige qui s’annonce.

 

En quelque pas, il l’a débarrassé de sa veste, de son sac et l’invite à s’asseoir sur un banc.

Les tables sont déjà bruyantes. Esprit campagne, les convives se côtoient. Table de quatre, tablées de huit… l’intimité n’est pas au programme.

Elle en est soulagée et inquiète en même temps.

 

- Tu n’es pas déçue ? son regard inquiet la fait sourire de plus belle.

- Non ! Je me sens moins oppressée ainsi. Je ne m’y attendais pas, c’est tout.

Il lui renvoie un sourire malin…

- J’aime assez l’idée de te surprendre… et aussi que tu te détendes…

Le ton l’intrigue. Elle panique une fraction de seconde en se demandant ce qu’il veut sous entendre…

 

Mais déjà, les plats arrivent… les voisins se servent et entame une discussion animée…

Elle se laisse embarquer par les rires et les plaisirs de bouche qui défilent sur la table…

 

Peu à peu, l’atmosphère change… le vin et les victuailles font leur office… les conversations dérapent un peu… les couples se rapprochent… des baisers s’échangent…

La différence est imperceptible… mais elle opère un glissement des sens… une augmentation des perceptions…

 

Elle sent son regard posé sur elle.

Il est assis à côté d’elle et observe son profil, tandis qu’elle répond aimablement à son interlocuteur.

Elle se rapproche insensiblement, glisse sur le banc, sentant soudain l’air qui les sépare.

 

Tout en souriant à l’homme qui lui fait face, son esprit s’égare.

Elle ne peut réprimer les pensées qui l’assaillent.

Elle appelle de tout son être sa main sur elle… elle en rêve… frémit d’y penser… n’arrive plus à rassembler ses esprits… ne saisit plus les mots qui lui sont adressés…

 

Il voit la tension qui redresse son dos... ses seins qui pointent indécents sous le tissu léger…

Il devine qu’elle rentre en émoi… qu’elle est prête…

Alors, lentement, il pose sa grande main brûlante sur son genou.

 

C’est un courant… une électrocution… comme la morsure… attendue…  refusée… espérée… d’un serpent.

Elle chavire… ses yeux papillotent… ses cils brouillent les images… son cœur respire soudain au bord de ses lèvres…

Il ne lui laisse pas le temps de reprendre son souffle… ses mains lui échappent… son désir violent d’elle, le pousse à toucher sa peau nue au dessus des bas…

 

Elle se croit défaillir… couler… glisser au creux de cette main qui transmet le désir de l’homme…

Il est avide de découvertes… incapable de retenir ses doigts… frôlant la peau tendre et douce… glissant sous la dentelle qu’il devine humide…

 

Il faut qu’il arrête… qu’elle respire… qu’elle sorte de cette apnée qui désorganise ses sens…

Il la désire là… sur le champ… il la veut maintenant… sauvagement…

 

- Excusez-nous. Nous vous retrouvons plus tard si vous voulez bien.

Viens, suis-moi.

 

Il attrape sa main et se lève.

Elle ne redescend pas… se laisse guidée… automate aux gestes lents et mesurés…

 

Il l’entraine vers la chambre qu’il a louée en arrivant.

Il ferme la porte du pied avant de la coller dos contre lui.

Elle imbrique son corps au sien… se cambrant pour sentir son désir contre ses fesses…

 

La tête lui tourne à la pensée de son indécence…

Mais elle refuse d’écouter sa raison… elle brave son humanité… elle ouvre les vannes à ses instincts sauvages…

Elle s’offre à lui… lui abandonne sa gorge délicate… s’écarte pour qui la touche mieux encore… plus près… oui… là… exactement là…

Elle part… elle se sent partir… elle accepte ce départ… elle sombre et tombe… seuls ses bras la retiennent…

 

Il l’entoure de sa chaleur… lui offre son cou pour revenir… la blottit au creux de ses bras… accordant les battements de son cœur, au désordre de sa respiration…

 

Et ce n’est que l’ouverture d’un opéra pour trompettes et violoncelles…

 

 

Par Lyzis - Publié dans : Fantaisies imaginaires
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Dimanche 25 janvier 7 25 /01 /Jan 14:51

Elle ne sait même plus depuis combien de temps elle est là.

Il l’a punie, seule à genou dans la petite chambre, elle attend.

 

Elle l’a cherché, elle l’a trouvé… mais elle ne s’attendait pas à ce qu’il la laisse si longtemps…

Elle entend la télévision à côté et l’imagine, allongé, nonchalant, fumant une cigarette en regardant un bon film…

Elle pourrait être bien installée à côté de lui, dans ses bras même, pelotonnée au creux de son corps…

Mais non, il en a décidé autrement… peut-être l’a-t-il oubliée…

Mais non, c’est impossible…

Mais pourquoi tarde-t-il tant à l’appeler ?

Et si elle se levait et allait voir ?

Il serait fâché… c’est sur…

Et puis elle veut lui montrer de quoi elle est capable… elle attendra toute la nuit s’il le faut…

Non, en fait elle ne tiendrait pas toute la nuit… la position n’est pas des plus confortable…

Et si elle s’allongeait deux minutes pour détendre ses jambes ! Juste deux minutes !

Il serait bien capable d’entrer à ce moment là… et de la laisser encore plus longtemps…

Il faut penser à autre chose…

 

Mais comment faire quand la morsure autour de son cou est si présente ?

Parce qu’en plus de l’avoir punie, il lui a attaché autour du cou, non pas son petit collier de tulle qu’elle aime tant, mais une espèce de collier de cuir rouge, raide et serré.

Elle ne voulait pas… « Non, tu ne vas pas me mettre ça autour du cou ! Je ne suis pas un chien… »

Mais elle eu beau tempêter, essayer de se défendre, parlementer et même s’échapper, il n’avait pas cédé.

« Viens ici ! Et tiens-toi tranquille. C’est ce collier que je veux te voir porter aujourd’hui, et je te punirais plus longtemps encore si tu continues. » Avait-il dit posément, mais sur un ton sans appel.

Elle était revenue vers lui la tête basse… la pire des punitions était pour elle l’attente et il le savait…

Qu’il la mette en conditions, allumant la mèche comme il savait si bien le faire… puis, qu’il la fasse mijoter en la gardant sous pression… et là, il obtenait tout ce qu’il voulait…

Pour écourter l’attente, elle était prête à tout…

 

Ce soir, elle en était à se demander si elle pourrait supporter d’attendre encore une seconde de plus, lorsqu’il ouvrit la porte à la volée…

 

Elle semblait si vulnérable, à genou sur son coussin, entourée de bougies…

Son corset l’obligeait à garder le dos droit et elle portait si fièrement, presque avec hauteur son nouveau collier…

Une bouffée de tendresse l’étreignit, mais il ne voulait rien laisser paraître… il voulait lui offrir les sensations auxquelles elle aspirait, sans peut-être le savoir…

Attendre ainsi était difficile pour elle et il le savait bien… alors, il voulait la récompenser d’avoir tenu si longtemps…

 


Lèves toi ! Allez !

Ses jambes engourdies ont du mal à la soutenir.



Elle est si belle drapée dans son orgueil, toute droite devant lui.

Il ne peut s’empêcher de lui sourire…

Elle lui rend son sourire, à demi rassurée… elle sait le jeu, mais…

Il l’attrape rudement par les épaules et la pousse devant lui…


Chambre-d-amoureux.jpg

 

La chambre en demi-pénombre est hantée par les flammes qui dansent…

Il lui laisse balayer la pièce pour qu’elle devine les objets mis en évidence…

Il aime l’idée qu’elle puisse s’effrayer de ces instruments et de se qu’il pourrait en faire…

Il lâche ses épaules au centre la pièce, la positionne face au lit, lui ramène les mains sur la tête… « Ne bouge surtout pas… »

 

Sortant de sa poche un masque, il lui ferme la vue… il sait aussi son plaisir et ses peurs décuplés par la cécité…

 

Elle se retrouve enfermée en elle, prisonnière des yeux de celui quelle aime… et son cœur aussitôt s’emballe… oubliant l’attente… oubliant tout ce qui n’est pas lui et son ressenti à elle…

Elle écoute, tente de deviner, où il se trouve, ce qu’il peut faire avec ce qu’elle a aperçu…

 

Mais pas de bruit, seul l’air semble en mouvement autour d’elle…

Il doit se déplacer… balayant l’air, avec quelque chose de totalement silencieux, qui perturbe l’atmosphère qui l’entoure…

Elle ressent les frissons de sa peau que ce courant active.

 

Le claquement soudain  sur ses fesses, lui arrache un cri de surprise…

Elle se raidie, se cambre et s’attend à une nouvelle frappe…

Mais ce n’est qu’un courant d’air qui caresse ses rondeurs…

 

Il joue ainsi de sa tapette, tantôt frôlant à la limite, tantôt abattant de toute sa largeur, distribuant le chaud, le froid, attentif au corps et cris de sa belle…

 

Lâchant l’objet, il la caresse, frôlant les rougeurs qu’il a provoquées…

Il la laisse poser ses bras autour de son cou et lui dévore la nuque avant de l’embrasser…

Elle est prête à répliquer qu’elle n’est pas du tout fatiguée, mais d’une main ferme appuyée sur sa bouche, il lui intime le silence…


 

Il la tire par le bras sans ménagement, s’assoit sur le lit, la couche en travers de ses genoux et posant une main sur sa bouche pour l’empêcher de crier, il abat l’autre, sans ménagement, sur ses fesses déjà rosées…


As-tu compris ? demande-t-il, cessant enfin de faire claquer sa main… et relâchant la pression sur sa bouche…

Les larmes lui brouillent la gorge… et elle a peine à murmurer un tout petit « oui »…

Elle se sent à la fois si honteuse, si petite, si vivante et si pleinement à lui… elle en défaillirait presque…

Il la caresse doucement maintenant… promenant ses doigts jusque dans son intimité qu’il sait déjà si trempée…


 

Il la prend par la main, et la guide jusqu’au siège suspendu… il l’aide à s’installer, liant ses mains et ses pieds aux cordages…

Elle se retrouve sans défenses, offerte à celui qu’elle aime, indécente…

Elle s’attend à ce qu’il la touche, la caresse, la pince… mais rien…

Elle sent l’odeur de la cigarette… il la regarde sans doute.

Elle perçoit la fraîcheur de l’air extérieur… il doit être assis sur le rebord de la fenêtre ouverte…

La honte d’être ainsi, monte inexorablement… elle se sent rougir…

Mais il ne fait toujours rien…

Elle entend ses pas sur le plancher, il passe à côté, sans s’arrêter…

La porte s’ouvre et se referme derrière lui…

Ce sont les graviers de l’allée, juste sous la fenêtre, qui crissent… elle les a reconnus.

Il se met à parler, fort, comme à son habitude quand il téléphone… « Dans un quart d’heure ! Ok. J’ai fait ce qu’il fallait… pas de souci… elle est à point… »

Il rit, faisant les cent pas tout en discutant…

 

Les mots ne veulent pas franchir la barrière de sa compréhension…

Quand elle accepte enfin ce qu’elle a entendu, elle ne peut s’empêcher de s’agiter… elle tire, pousse pour tenter de se dégager… elle se met à gémir pour l’apitoyer, qu’il la détache, lui explique…

Qui ? Mais qui a-t-il appelé ?

 

Elle ne s’est même pas rendu compte qu’il était revenu…

C’est son souffle chaud sur son sexe qui la fige immédiatement…

Elle s’apprête à ouvrir la bouche, mais il l’embrasse avant qu’elle n’ait le temps de dire quoi que ce soit…

« Chut ! N’oublie pas… tu ne dois pas parler… » Glisse-t-il avec calme…

 

La panique fait son chemin… elle n’arrive plus à penser… tout se brouille…

Il fume de nouveau une cigarette, l’observant, si belle dans la peur qui la gagne… peur et excitation… adrénaline qui monte en flèche dans ses veines…

 

Elle l’entend approcher… elle gémie pour qu’il cède, pour qu’il explique, qu’il la rassure…

Mais ce sont ses mains froides qui lui répondent, en se posant sur ses hanches…

Il souffle sur son sexe offert sans défense…

Elle s’agite, tente inutilement de s’échapper, rendant plus indécente encore sa position…

En prenant soudain conscience, elle se fige, percevant immédiatement la caresse humide de sa bouche… sa langue activant un feu qui l’enflamme…

Elle laisse le plaisir l’envahir, l’embraser…

L’angoisse se dilue, disparaît et fait place à une explosion d’étincelles…

Elle passe en apnée, il la sent se pâmer dans ses mains…

Plus de son, plus d’image… la peur a décuplé sa jouissance…

 

Il la détache et la prend dans les bras, l’emportant tendrement dans leur lit…

Elle n’est pas encore revenue, quand il se glisse à ses côtés pour la caresser doucement en fumant une nouvelle cigarette… Ils récupèrent…

 

Après l’avoir câlinée un peu et embrassée beaucoup, il s’extrait de son étreinte et la poussant doucement sur le ventre, il attrape ses poignets l’un après l’autre et la menotte aux barreaux du lit.

Elle ne montre aucune résistance… se laissant manipuler avec docilité…

Il a le pouvoir, il peut faire ce qu’il veut… il en a soudain violemment conscience…









 

Il descend du lit et remonte debout derrière elle quelques secondes après…

Elle reconnaît le bruit caractéristique des lanières du fouet battant l’air…

Elle se raidit, se cambrant involontairement et semblant par la même, tendre ses fesses vers la punition…

Il s’applique, tentant de déplacer le plus d’air possible pour l’envelopper… jetant la masse entière de cuir sur les rondeurs qui s’offrent à lui, chauffer dedans sans brûler dehors…puis se retire le plus lentement possible, caresser de ses doigts multiples pour apaiser le feu dehors et augmenter le feu dedans…

La douleur semble insupportable le temps d’un souffle et l’intensité du brasier qui la consume deviens infini…

Sa main fraîche qu’il pose délicatement sur l’écarlate, ses caresses légères qu’il alterne avec la brûlure du fouet, les frôlements appuyés des lanières sur son sexe au rythme de ses propres pulsations… ont raison de son plaisir. Et elle ne peut se retenir, s’effondrant sous les vagues qui la terrassent…

 


Tu veux que je te baise ?

Il ne lui laisse pas de répit…




Tout en lui parlant, il l’a remise à genoux et caresse ses fesses, frôlant de plus en plus précisément son sexe…



Sa respiration c’est accélérée… elle n’arrive pas à prononcer ce genre de mots… et encore moins dans de telles situations… c’est ce qu’il lui demande de plus difficile… dire les mots lui est torture…



Elle se sent terriblement fragile, incapable de faire ce qu’il lui demande… elle rassemble son courage pour répéter docile ce qu’il lui dit…






Prononcer une telle phrase la trouble au-delà d’elle-même… comme s’il lui était nécessaire d’oublier qui elle est pour se dépasser…

 

Elle n’est plus que sa chose lorsqu’il la pénètre, l’attirant vers lui de ses deux mains sur ses hanches… il se sert de son corps… elle se tend cherchant l’intromission plus et plus encore…

Il cherche des doigts sont petit œillet… le masse… l’écarte doucement…

Sortant soudain de son sexe, il présente son membre tendu à l’orée de ses fesses…






 

La douleur la transperce comme une lame…

Elle croit défaillir…

Mais déjà le va et vient puissant la remplit.

Et elle sent son corps se détendre, se laisser envahir par son sexe…

Elle perd pied sans prévenir… hululant son plaisir en se cambrant plus que de raison…

 

Il la possède… un sentiment de puissance l’envahit… il sent sa vie à elle entre ses mains à lui…

Une vague chaude monte en lui… il fait un effort surhumain pour se retenir… tenir encore un peu…

Il la sent partir… il sait qu’elle va retenir sa respiration jusqu’au bout…

Elle s’alanguie soudain entre ses mains, il perçoit le relâchement de ses muscles… l’abandon de ses défenses… elle semble ne plus respirer…

Il se retire très lentement, prenant soin de la soutenir de ses bras…

Il la dépose tendrement sur le côté, en profitant pour écarter quelques mèches de cheveux…

Il l’embrasse … mais ne la détache pas…

 

Il se lève… et elle l’entend : « Entre, nous t’attendions… »

Son cœur s’arrête…


  Réédité à la demande de L.

Par Lyzis - Publié dans : Fantaisies imaginaires
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