En sortant ce matin, elle sent son corps en chaleur…
Ses seins lui semblent vouloir sortir de leur cage de satin…
Son ventre brûle à l’intérieur…
Son sang palpite jusqu’à ses talons qui claquent en rythme sur le trottoir…
La robe légère qu’elle n’a pu boutonner suffisamment… laisse ses rondeurs prendre la brise
tendre de ce nouveau jour d’été…
Sa petite culotte rétro, assortie à son balconnet, lui semble caresser son sexe en
émoi…
Même le cliquetis de ses nu-pieds haut perchés, la trouble…
-Bonjour mademoiselle !
-Bonjour monsieur !
-Belle journée encore.
-Oui, sans doute.
Elle sourit démesurément au facteur…
Il l’attrape doucement par le bras… l’attire à lui… et lui prenant la bouche avec fougue… il
caresse le galbe de sa poitrine en feu…
Elle ferme les yeux… respire un grand bol d’air parfumé… et entre dans la
boulangerie.
-Bonjour ! Un croissant comme d’habitude ?
Le sourire de la boulangère l’hypnotise… sa petite langue rose… qui coure sur les pointes
douloureuses de ses seins… manque de lui soutirer un gémissement de plaisir…
Elle tourne rapidement les talons et jette un au revoir trouble…
Mordre dans ce croissant encore tiède la ramène à la réalité.
Elle enjambe comme elle peut les câbles posés en travers de la chaussée…
Les quatre hommes en marcel et pantalon de chantier, lèvent la tête en même temps… pour
suivre ses ondulations…
Elle sent leurs yeux remonter le long de ses jambes nues… leurs mains suivent…
Et c’est nue… perchée sur ses talons… qu’ils l’empoignent…l’écartèlent… mordent… lèchent et
impriment leurs désirs sur sa peau en feu…
Elle manque traverser l’avenue, sans même s’en rendre compte…
Sans l’intervention de cet homme aux yeux anxieux…
-Vous allez bien mademoiselle ? Vos joues sont si rouges ? Et vous marchiez si…
Vous avez de la fièvre ?
La main fine qu’il pose sur son front, provoque un frisson qui lui secoue
l’échine…
Alors… sans prévenir… elle s’accroche à son cou et l’embrasse avec passion…se recule… bredouille… s’excuse… et part en courant.
Cette conférence s’avère inintéressante… seulement une heure et demi
d’écoulée !
Il a beau regarder autour de lui… rien ne se prête à l’occupation de son
esprit.
Il s’ennuie ferme…
Le public majoritairement masculin semble absent… silencieux et morne…
Il en est à chercher un moyen de s’éclipser discrètement, lorsque le conférencier
grabataire, se soulève de sa chaise et s’allongeant à moitié sur son bureau, convie d’un geste une femme du premier rang à le rejoindre sur l’estrade.
Il n’a pas entendu les raisons de cette invitation… mais peu importe… il a enfin quelque
chose à regarder…
La femme, monte avec élégance. Le déhanchement, que ses bottes à hauts talons provoquent,
est des plus sensuel.
Elle porte un chemisier blanc et une jupe de tailleur grise… classique.
Il ne voit d’elle que la chevelure libre et légèrement bouclée, caressant à chaque
mouvement, la soie blanche… la taille fine qui surmonte des fesses dansantes, que la jupe moule à souhait… les jambe gainées de bas noirs et prolongées de haute bottes à talons
aiguilles…
Il se surprend à imaginer un sourire éclatant et des cils démesurés, alors qu’elle reste
face au bureau et que le vieillard lui murmure des consignes.
Il n’est pas déçu lorsqu’elle se retourne.
Le front est haut, les sourcils fins et arqués. Elle arbore un sourire triomphant que le
rouge soutenu de ses lèvres agrandit. Ses yeux sombres toisent le public avec arrogance. Elle porte le col de son chemisier ouvert avec générosité, sur une dentelle blanche très
suggestive.
Tout dans sa posture laisse penser qu’elle se sent regardée et qu’elle est sure d’elle-même.
La limite entre la fierté et la suffisance n’est pas vraiment évidente quand on l’observe…
Il se met alors à imaginer le plaisir qu’il prendrait à lui faire baisser les yeux… à la
faire sourire d’un autre sourire…
Elle se tourne de nouveau, offrant à ses yeux ravis sa croupe haute et ronde, pour écrire au
tableau noir ce que le conférencier lui dicte.
Il comprend qu’elle va servir de secrétaire au vieil homme et écrire pour lui et les trente
personnes présentes.
Son bras levé pour atteindre le haut du tableau, lui donne un déhanchement provoquant et
relève sa jupe assez haut, pour donner l’impression qu’à chaque instant… il pourrait apercevoir le haut d’un bas… la démarcation d’un collant…
Il commence à avoir chaud. Elle éveille en lui des envies insolentes…
Soudain, sans qu’il comprenne ce qui se passe, le vieux semble mécontent… il hausse le ton
en baissant les sourcils…
Elle, reste en suspension… la main en l’air…
Elle a tourné la tête et son profil altier se pare de rouge…
Il lit alors ce qu’elle vient d’écrire, d’une écriture pointue et volontaire.
« les corps purs, tel le cul ivre et con posé, comme l’O»
Elle n’a pas le temps d’effacer maladroitement ses mots, avant que la salle entière ne
pouffe d’un grand rire.
Le vieillard lui, semble au bord de l’apoplexie… il éructe des mots incompréhensibles en
s’agitant comme un pantin désarticulé.
Elle reste face au tableau, réécrivant mécaniquement : « les corps purs, tel le
cuivre et composé comme l’eau…»
Les tremblements qu’elle tente de maîtriser, se voient à son écriture.
C’est alors que l’ancien, le regarde… lui… dans les yeux. Il lui fait signe de venir le
rejoindre.
Sans trop comprendre, il s’exécute.
Quand il arrive sur l’estrade, il perçoit le parfum capiteux de la femme… il peut aussi voir
de plus près ses courbes attirantes.
Il se penche pour entendre le chef de conférence lui murmurer : « Faites ce qu’il
faut pour qu’elle ne recommence pas ! »
Le ton est sans appel et il se demande ce qu’il veut dire par la.
Il le regarde d’un air ahuri et les signes du menton de celui-ci le désarçonnent plus qu’ils
ne le guident.
Il se redresse, s’approche d’elle et soudain mue par une intuition, la prend par la
main.
Elle se raidit et refuse de le suivre, mais il lui écrase volontairement les doigts afin
qu’elle sente qu’il ne cédera pas.
Il l’entraine jusqu’au bureau, et là, dans un silence suspendu, il s’assoie à demi et la
fait basculer sur son genou.
Elle tente de se redresser en protestant… alors, sans lui laisser le loisir de recommencer,
il lui assène une claque retentissante sur les fesses.
Les choses s’accélèrent d’un seul coup…
Le vieil homme lui tient la tête posée sur le bureau.
Lui, soulève d’un geste la jupe, découvrant en même temps que les jarretières travaillées,
les fesses, que la petite culotte de dentelle dévoile plus qu’elle ne masque.
Une sarabande claquante et rougissante commence… ponctuée des cris et gémissements de la
superbe…
Le public murmure… s’agite… bouge enfin sur ses sièges…
Chacun y va de ses oh ! De ses ah ! Qui approuvent… désapprouvent… mais surtout
regarde…
Lui est ailleurs… il se délecte de ces rondeurs offertes qu’il peut faire briller à souhait…
il se régale du joli bruit et de la belle couleur…
Il a perçu peu à peu un crescendo et une tonalité différente dans les accompagnements
sonores de la belle…
Il entend les murmures du vieil homme qui lui rappelle inlassablement qu’elle a mérité sa
punition… qu’elle n’est qu’une petite trainée à l’esprit pervers…
La sentant soudain se détendre totalement et venir même offrir plus encore son fessier déjà
cramoisi à ses mains claquantes… il cesse la fessée.
Il baisse la culotte malmenée pour glisser ses doigts brûlant dans la fente
lisse…
Il y découvre un sexe gonflé et coulant de désir… et n’a pas à la toucher bien longtemps,
pour qu’elle laisse exploser un cri retentissant et que son corps s’arque sur sa cuisse endolorie…
Sentir sous ses doigts le miel couler… la tension de la jouissance… lui font oublier où il
se trouve… et, sans plus de cérémonie, il se dégage, se lève et commence à déboutonner son pantalon…
C’est alors, qu’un mouvement juste à côté de lui le sort de sa transe…
« La conférence est terminée… vous avez fait de beaux rêves ? » lui glisse à
l’oreille sa voisine de droite avant de se lever et de disparaître parmi les autres auditeurs quittant la salle…
En se retournant vers lui, elle aperçoit le désir briller dans ses yeux… cela lui donne de
l’assurance…
Elle met alors ses mains sur les hanches, se redresse encore, projetant ses seins
tendus.
Ses joues sont en feu… sa tête haute… un sourire délicieux laisse apparaitre ses dent
blanches…
Sa démarche lente et mesurée la ramène fatalement à l’homme toujours à genou…
Lorsqu’elle n’est plus qu’à quelques centimètres, il lui fait signe d’avancer
encore…
Elle ne peut qu’écarter les jambes, et placer un pied de chaque coté de ses
genoux…
Son sexe semble pulser à travers le tissu léger…
Il a les yeux si proches qu’il lui semble voir au travers de l’étoffe, le miel qui
embaume…
Cette fois ci, il ne résiste pas et laisse son instinct le guider, prendre les
rênes…
Il glisse ses mains des chevilles fines jusqu’à la lisière de la culotte blanche… et d’un
geste dégage les lèvres gonflées…
Se redressant à peine, il plonge sa langue dans la fente parfumée…
Elle semble s’ouvrir pour lui…
Elle plie involontairement les genoux, offrant mieux encore sa corolle aux caresses humides…
un mouvement instinctif de son bassin accentue le va et vient…
Il la sent couler doucement… s’offrir… chercher plus…
Alors, n’y tenant plus, il se lève, la bascule en avant sur le dossier du fauteuil, lui
arrache d’un mouvement sa culotte et prend possession de son cul, mordant à pleine dent les rondeurs magistrales…
Il ne met pas longtemps à sortir son sexe bandé… douloureux… si longtemps
opprimé…
Et sans plus de cérémonie, il s’enfonce en elle avec soulagement…
Après quelques coups de boutoirs rageurs… il se calme et prend la mesure du délice qu’il
s’offre… qu’elle lui offre…
Il reprend son calme juste le temps d’apprécier la douceur du berceau qui l’accueil… la
chaleur qui l’enveloppe… le parfum épicé qu’il provoque… le baiser humide qu’il subit…
Il emplit ses yeux de l’érotisme de cette croupe tendue… des ces jambes fermes perchées sur
leurs talons… de ce dos creusé par le désir…
La folie des gémissements… des arcs boutant contre son propre corps pour plus de profondeur
encore… le gagne… le rythme s’accélère… les mouvements se déchainent…
Il la possède… elle s’emplit… il la pénètre… elle l’absorbe… ils crient ensemble leur
libération… le transfert de leurs désirs… l’inconscience de leurs plaisirs…
Ce jour là, le magasin de chaussure, à fermé ses portes à midi et n’a pas ré ouvert de toute
l’après midi… et tout ça… pour une paire de sandales à talons hauts…
Ses mains papillons, volettent sur sa peau chaude et souple…
Il se laisse frôler, mesurer, palper…
Sa bouche comme une fleur rouge et humide, hume ses creux…
Il se laisse visiter, mordiller, mouiller…
Elle est à la fois si téméraire, osant le caresser de sa langue agile… et si timide, ne s’aventurant pas
au-delà de la peau visible…
Lui reprend l’initiative en dégrafant sans brusquerie la jupe, qui se pose mollement autour des pieds nus
de la belle.
Il s’échappe alors de leur étreinte pour emplir son regard de ce corps inconnu…
Elle ne porte plus qu’une petite culotte de coton blanc… si fine qu’elle laisse deviner le moindre de ses
plis, la plus tendre de ses formes, le plus osé de ses épanchements…
Il sait la douceur de ses lèvres sacrées, sans même les avoir touchées… il sait l’abondance de son miel,
sans même y avoir goûté…
Et cette vision augmente encore, comme si ce fut possible, l’étroitesse de son pantalon…
Elle se redresse sur ses pointes de pieds… tend son buste vers lui, les mains dans le dos pour tirer ses
épaules en arrière… bascule son bassin provoquant une cambrure vertigineuse…
Une soudaine envie de la voir déambuler ainsi, mais parée de hauts talons, le fait s’agenouiller de
nouveau…
Elle tend docile ses pieds et le laisse la chausser de ses fameux nu-pieds vernis d’une hauteur
démesurés.
Sans même qu’il le lui demande, elle commence une lente promenade dans le magasin désert…
Les talons aiguilles lui donnent une démarche dansante… ils accentuent la cambrure de ses reins… aident la
petite culotte immaculée dans son accompagnement des mouvements et de la courbure tentante de ses fesses…
Il la désire si violemment, qu’il doit se retenir de ne pas se relever et la basculer sur le dossier d’un
fauteuil, lui arracher le tissu tendu et la prendre tel un soudard, d’un seul et rude coup de rein…
Ses pensées font trembler ses mains, mais il se maîtrise… il veut encore en profiter…
Vos derniers mots