Novembre 2024 | ||||||||||
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En sortant ce matin, elle sent son corps en chaleur…
Ses seins lui semblent vouloir sortir de leur cage de satin…
Son ventre brûle à l’intérieur…
Son sang palpite jusqu’à ses talons qui claquent en rythme sur le trottoir…
La robe légère qu’elle n’a pu boutonner suffisamment… laisse ses rondeurs prendre la brise tendre de ce nouveau jour d’été…
Sa petite culotte rétro, assortie à son balconnet, lui semble caresser son sexe en émoi…
Même le cliquetis de ses nu-pieds haut perchés, la trouble…
-Bonjour mademoiselle !
-Bonjour monsieur !
-Belle journée encore.
-Oui, sans doute.
Elle sourit démesurément au facteur…
Il l’attrape doucement par le bras… l’attire à lui… et lui prenant la bouche avec fougue… il caresse le galbe de sa poitrine en feu…
Elle ferme les yeux… respire un grand bol d’air parfumé… et entre dans la boulangerie.
-Bonjour ! Un croissant comme d’habitude ?
Le sourire de la boulangère l’hypnotise… sa petite langue rose… qui coure sur les pointes douloureuses de ses seins… manque de lui soutirer un gémissement de plaisir…
Elle tourne rapidement les talons et jette un au revoir trouble…
Mordre dans ce croissant encore tiède la ramène à la réalité.
Elle enjambe comme elle peut les câbles posés en travers de la chaussée…
Les quatre hommes en marcel et pantalon de chantier, lèvent la tête en même temps… pour suivre ses ondulations…
Elle sent leurs yeux remonter le long de ses jambes nues… leurs mains suivent…
Et c’est nue… perchée sur ses talons… qu’ils l’empoignent…l’écartèlent… mordent… lèchent et impriment leurs désirs sur sa peau en feu…
Elle manque traverser l’avenue, sans même s’en rendre compte…
Sans l’intervention de cet homme aux yeux anxieux…
-Vous allez bien mademoiselle ? Vos joues sont si rouges ? Et vous marchiez si… Vous avez de la fièvre ?
La main fine qu’il pose sur son front, provoque un frisson qui lui secoue l’échine…
Alors… sans prévenir… elle s’accroche à son cou et l’embrasse avec passion… se recule… bredouille… s’excuse… et part en courant.
un bon croissant chaud au petit déjeuner
et d'aller sucer, mordre et embrasser
tout ce qui peut passer à portée ;-)
J'ai connu cet état de fièvre où l'imagination
nous envoie des fantasmes et délires à profusion
Mais j'ai connu aussi où la fièvre a pris le dessus
et de proie offerte je suis devenue chasseuse nue ;-)
Quand le fantasme se concrétise...
Heu !!! Pas toujours réalisable en même temps... ;-)
L. dit presque toujours "c'est mignon" lorsqu'il lit mes textes... ;-)
Je suis contente de vous réchauffer un peu... ;-)
Mon L. me l'a dit aussi... moi, je ne connaissait même pas...
Alors non, je ne lui ai rien envoyé !
Je devrais ?