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  • Lyzis et son L
  • : 10/12/2007
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Fantaisies imaginaires

Vendredi 4 janvier 5 04 /01 /Jan 21:38

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Je somnole dans le compartiment vide. Le roulis du train me berce. Trois jours de fête m’ont épuisée et les 5 heures d’express qui me ramènent chez moi vont passer très vite…

C’est la voix criarde du contrôleur qui me réveille en sursaut…

 

J’émerge avec difficulté, attrape machinalement mon sac et en sort le morceau de papier demandé…

Quand la porte coulissante est de nouveau fermée… je réalise que je ne suis plus seule. La pénombre qui règne dans la cellule ne me permet pas de comprendre tout de suite.

Les rideaux sont tous tirés et en face de moi, un homme me fixe.

Il arbore un sourire que je n’arrive pas à interpréter. Je lui souris par politesse et facilité, ne sachant que faire d’autre.

Machinalement, je regarde ma montre. 11heures. Cela ne fait même pas 1 heure que nous sommes partis. Il ne me reste qu’à me rendormir.

Je m’installe de nouveau confortablement, et ferme les yeux, pour me laisser gagner par la torpeur.

Mais je ne trouve plus le sommeil… la présence de cet homme énigmatique en face de moi me trouble… Il ne dort pas… pourtant, c’est lui qui a fermé les rideaux… il ne peut donc ni lire, ni écrire… que peut-il bien faire ?

J’ouvre un œil et tente de l’observer à la dérobée… il a de belles mains, soignées et nonchalamment posées sur ses genoux… un jean, des chaussures bien cirées, un polo foncé, et … Zut, il me regarde lui aussi…

Je referme instantanément les yeux. Je suis ridicule… Je ne peux m’empêcher de sourire…


Je me redresse, et le regarde franchement…

J’aime autant moi aussi… car je me sens tout d’un coup rougir jusqu’aux oreilles…

Je cache mon trouble par un rire un peu forcé et soulève légèrement la tenture pour me donner de la contenance en regardant dehors

J’essais de trouver un sujet neutre et il se prête volontiers à mon stratagème.

Et de fil en aiguille, nous discutons délicieusement de tout et de rien.

 

Il m’ouvre galamment la porte et m’emboite le pas.

Je sens son regard posé sur mes reins et sans comprendre pourquoi, une chaleur équivoque monte le long de mon dos… Je me redresse instinctivement…

Lorsqu’il pose sa main sur ma hanche pour me guider vers une table, je ne peux retenir un frisson…

Il se moque de moi… cette fois, j’en suis sure… Allons, ressaisie toi !… Qu’est-ce qui m’arrive ?... Ce doit-être la fatigue… Une bonne respiration… un sourire… et voilà, ça va mieux…

Un grand sourire éclaire son visage…

La conversation prend dès lors une toute autre tournure… Et de compliments en badinages, il pose régulièrement sa main sur la mienne… que je ne retire pas… Je sens son désir dans chacun de ses sourires, dans chaque caresse de ses doigts entre les miens, dans chaque mot ambigu qu’il emploie. Il doit sentir le mien aussi nettement que moi, car il devient plus précis et je n’ai même pas terminé mon café, qu’il est déjà debout à me tendre la main…

Il ne me suit plus, mais au contraire, il m’entraine rapidement dans son sillage.

La porte à peine fermée, nous nous jetons littéralement l’un sur l’autre… J’ai tellement envie de sentir ses lèvres sur les miennes, de le laisser me goûter… Il a un goût de café et j’emplie mes narines de son odeur musquée.

Ses mains courent sur mes bras nus, il suit la courbe jusqu’à mes épaules et enfin, enserre ma nuque d’une seule main, tandis que de l’autre il plaque mon bassin contre le sien.

Je sens son désir impérieux, sa force autoritaire. Et je n’ai plus qu’une envie, me laisser aller... jouir de son appétit de moi… m’accorder le plaisir qu’il veut me donner.

Nous nous détachons l’un de l’autre, pour nous regarder, reprendre notre souffle, éclater de rire et se déshabiller frénétiquement…

 

Il arrête mes gestes lorsque je m’apprête à détacher mon soutien-gorge.

 

Son sourire gourmand me brouille l’esprit…

J’ai soudain conscience de l’endroit où je me trouve, de l’incongruité de ma situation, de ce que je m’apprête à faire. Je ne sais rien de cet homme et pourtant, mon corps déborde de désirs. Ma raison s’alarme en proportion de l’affolement de mes sens… Je ne sais plus comment me tenir… Il a retiré sa chemise et me regarde sans bouger… Une angoisse me serre la gorge…

 

Je ne le fais pas répéter. Je ferme les paupières avec soulagement.

Le calme… son souffle chaud dans mon cou… ses doigts qui caressent le bord du balconnet, qui courent de la peau nue au tissus soyeux… ses lèvres sur ma nuque… sa langue qui me goûte…

Ma tête tourne, mon cœur est au bord de l’explosion… Je perds ma lucidité… La voix de ma conscience est si ténue… Je tends mon corps autant pour résister à la tentation, que pour sentir mieux encore ses attouchements.

 

Je ne peux que baisser la tête… partagée entre le oui et le non…

Empoignant mes cheveux d’une main, il m’oblige à lui offrir mon visage sans brusquerie, mais fermement… Il pose ses lèvres sur les miennes et c’est moi qui l’embrasse avec gourmandise.

 

Je hoche la tête pour lui signifier l’envie de lui qui me dévore.

Il reprend son exploration lente… tourne autour sans jamais s’attarder là où je voudrais qu’il s’arrête…

Je ne peux retenir un long soupir quand il dégrafe l’étoffe qui me semble de plus en plus étroite et qui m’étouffe… Je sens son regard qui me brûle, puis ses mains, ses doigts qui atteignent  enfin mes mamelons en feu… Il joue, pince, tire, caresse… embrasse, mordille… et je m’accroche à ses épaules… Je ne suis plus que peau et chair… mon centre est entre ses mains, ses doigts, ses lèvres… Une houle puissante et inexorable me parcoure soudain et j’enfonce mes ongles dans ses bras…

Il me dépose délicatement sur la banquette et avec d’infinies précautions, il me câline et m’embrasse…

 

J’entoure son cou de mes bras et l’embrasse avec gratitude… Il se laisse faire.

Peu à peu, je laisse mes mains courir sur son torse, ses épaules rondes. Sa peau est douce et une envie de le découvrir et de lui faire plaisir s’impose…

Je suis le chemin que parcourent mes doigts, de mes lèvres, du bout de ma langue…

Il s’assoit et je me place à genoux entre ses jambes pour me frotter contre lui sans aucune pudeur… J’ai perdu toute retenue… Je n’ai plus qu’une envie… le toucher, le goûter à mon tour, coller ma peau à la sienne…

Par Lyzis - Publié dans : Fantaisies imaginaires
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Jeudi 27 décembre 4 27 /12 /Déc 10:00

 


Cette fois, c’est décidé… Je ne rentrerai pas bredouille…

Deux mois que je suis seule… Deux mois sans toucher du bout des doigts la douceur d’une autre peau.

Je mets le paquet… Je sors ce soir et je vais jusqu’au bout.

 

Mon reflet dans le miroir me plait assez. undefined

J’ai bien fait d’acheter cette robe pour finir.

Lorsqu’elle est arrivée par la poste, le premier essayage m’a consterné. J’étais certaine de ne jamais pouvoir la porter.

 

Mais ce soir, je la trouve parfaite.

 

Je suis assez grande pour que ce long fourreau noir mette en valeur mes formes longilignes.

Les fines bretelles encadrent parfaitement les muscles tendus de mes omoplates.

Quand au large laçage, qui laisse ma peau offerte sur tout le côté gauche, il est si bien étudié, que la ficelle noire de mon string ne s’aperçoit même pas.

La longue fente de l’autre côté me permet de marcher, et laisse apparaître ma jambe à chaque mouvement.

 

Oui, décidemment, je m’aime plutôt bien ce soir…

 

Pour ce qui est des chaussures… il ne faut pas rêver non plus… je ne vais pas d’un seul coup me déguiser.

Gothique je suis, gothique je reste…

Mes bottines lacées sont les plus féminines que je possède… ça ira très bien…

 Je ne vais quand même pas mettre des escarpins et à talons en plus !

Rien que d’y penser, je souris toute seule…

 

Zut… je n’ai presque plus de gel !

Pour ce soir ça ira.

Je travaille rapidement les piques de ma nuque coupée très courte.

Les longues mèches qui cachent les côtés rasés de mon crâne se placent juste bien pour encadrer mes yeux charbonnés à souhait.

Un peu de rouge à lèvre pourpre très foncé et ma peau laiteuse est mise en valeur.

 

Dernier contrôle dans le miroir… parfait… je me trouve tout à fait désirable pour une fois…

 

En avant pour cette boite chique, où Martine m’avait emmenée il y a bien longtemps maintenant…

 

J’arrive tard et les danseurs commencent déjà à s’essouffler.

En m’installant au bar, je commande un Whisky coca.

Cette boisson a la particularité de m’émoustiller sans me faire perdre mes moyens. Avec le coca, les bulles sucrées font monter plus vite les effets de l’alcool et remplissant le verre, elles prolongent le plaisir…

 

Je laisse mes yeux partir en chasse.

J’observe autour de moi en sirotant mon verre dans une pose étudiée. Sur la réserve tant que je n’ai pas trouvé l’objet de ma convoitise, mais prête à émettre les signaux les plus clairs si je croise un regard qui m’attire.

 

 

 

C’est dans cet état d’esprit, que soudain je la voie.

Mes résolutions, mes plans échafaudés minutieusement et mes idées claires volent en éclat.

Je reste là, médusée, hypnotisée, comme paralysée par la vision de cette fille qui danse seule au monde.

Sa longue crinière légère ondule au gré de ses mouvements.

Sa robe, incroyable, de mousseline diaphane en lambeaux étudiés, laisse par intermittence, apercevoir son corps sans jamais le dévoiler totalement.

 

D’ici, sa taille fine semble prolongée de longues jambes dont les pieds minuscules semblent voler sur la piste dans ses petits chaussons de fée.

Des fleurs de cuir sur ses chevilles laissent entrevoir sa peau nacrée.

Ses bras ronds, paraissent habités d’une volonté propre, virevoltants lentement autour de son corps, tantôt caressant, tantôt s’éloignant.

Enfin, son buste généreux sans être exposé, laisse deviner des formes tendres et tendues…

 

La regarder danser me fait oublier où je suis et je me surprends à rêver.

Aussi, lorsqu’au premier slow, elle s’attache, lascive, au cou d’un homme, un pincement violent de mon cœur me fait fermer les yeux.

Puis, je me laisse aller à m’imaginer à la place de ce mâle.

Je l’enlace, la caresse comme il le fait et l’embrasse amoureusement… comme lui…

Je réalise enfin que c’est un vrai couple.

Je voudrais détacher mon regard de cette fille, me mettre en chasse d’une proie libre et plus sure…

Mais je n’y arrive pas. Mes yeux insatiables, reviennent toujours sur elle et se remplissent d’images sensuelles.

 

Tournant la tête pour boire une longue lampée de mon verre, je m’obstine à regarder le barman, afin de reposer mon esprit en surchauffe.

 

Lorsque je me retourne, cherchant fébrilement l’objet de mon désir, je mets un certain temps à réaliser qu’elle avance droit sur moi, suivie de près par son homme. 

 

C’est lui qui m’adresse la parole, tandis qu’elle me sourit joliment.

 

 

Je me sens ridicule. Les mots ont du mal à sortir de ma bouche et il semble que je les lui jette à la figure.

Et puis, je ne peux m’empêcher de la regarder de nouveau.

De près, elle est plus petite que je ne l’avais cru.

Elle s’est glissée entre lui et moi. Je pourrais la toucher sans même tendre le bras.

Et le désir déferle de nouveau.

Qu’est ce qui peut bien me la rendre si désirable ?

J’aurais pu tomber sur n’importe quelle fille seule… Il fallait que ça m’arrive… Que je flashe sur une fille casée et avec un mec en plus…

Elle me parle, mais je n’entends rien… voir ses lèvres remuer, me donne seulement envie de l’embrasser.

 

C’est lui qui prend alors l’initiative.

 

 

 

Ça vous dit ?

 

Elle attrape son verre et avance en chaloupant gracieusement devant moi qui sans réfléchir la suit.

 

Je m’arrête soufflée par ces quelques mots.

Quel est ce délire ? Ils veulent quoi ces deux la ?

Ce sont peut-être des pervers !

 

Lentement, je me retourne et la regarde.

Elle a trouvé une table ronde entourée d’une banquette dans un coin tranquille  et désert.

Elle penche gracieusement la tête comme pour une interrogation muette.

Elle est si jolie… son sourire m’émeut. Peu m’importe si je peux profiter de sa présence, de sa fragilité, de sa douceur et plus… pourquoi pas…

 

D’un geste très courtois, il m’invite à avancer jusqu’à sa femme.

 

Et vous ?

 

 

Je voulais vous dire. Votre robe me fascine. Je la trouve très… … … … belle. Finit elle dans un souffle en devenant toute rouge.

 

Elle est si désarmante. Sa soudaine rougeur me donne des envies de protection autant que de punition… la voir rougir encore et encore…

Victor nous observe d’un œil amusé. Il a très bien saisi les sensations qui m’animent ressentant à coup sur les mêmes.

 

 

 

 

Je vérifie mon effet, regardant Alice droit dans les yeux en prononçant ces mots. Et comme je m’y attendais, elle redevient instantanément cramoisie.

Cela me fait sourire et me détend.

 

Après quelques échanges de banalités, le silence s’établit entre nous.

 

L’alcool et la musique aidant, nous nous répandons un peu plus sur la banquette.

 

Alice, assise entre Victor et moi laisse apparaître ses jambes sans fausse pudeur.

 

Elle se prélasse sur l’épaule de son homme comme une chatte au soleil.

 

Bientôt, je sens sa jambe contre la mienne avec comme seule barrière les lacets de ma robe.

Sa peau est fraîche et douce.

Ma main posée sur ma cuisse n’est qu’à quelques centimètres de la sienne.

Je sens soudain le regard de Victor qui m’observe par-dessus la tête de sa femme.

Il me sourit gentiment.

Est-ce une invitation à laisser libre cours à mon envie ?

 

Je tente ce pari et tout en le regardant je déplace lentement ma main vers la cuisse nue d’Alice.

Son sourire s’élargit confirmant son consentement.

 

Lorsque mes doigts frôlent sa peau, un imperceptible mouvement de recul m’arrête.

Je la regarde alors, droit dans les yeux, sans sourciller… Elle ne sourit plus, attentive, comme dans l’attente de ce qui va suivre.

Je pose franchement ma main entière sur sa jambe. Pas de mouvement de repli cette fois.

 

Victor se décale un  peu, comme pour mieux observer ce qui se passe.

Il se retrouve aussi beaucoup mieux placé pour embrasser sa femme.

Et quand celle-ci tourne son visage interrogateur vers lui, ce sont ses lèvres qui lui répondent par un long baiser.

 

Je sens monter une nouvelle vague de désir. Je donnerais cher pour être à sa place.

Je profite tout de même de la situation, caressant lentement cette cuisse douce et offerte.

 

Lorsqu’ils reprennent haleine, Alice a les yeux perdus dans le vague.

Victor, lui me sourit de nouveau et murmure quelque chose à l’oreille de sa compagne…

Elle étouffe un mouvement de surprise, me regarde en rougissant de nouveau et m’adresse un sourire timide.

 

 

 

 

 

 

Je ne peux m’empêcher de la malmener…  Je veux qu’elle me désire. Qu’elle me demande. Je ne veux pas qu’elle fasse semblant pour faire plaisir à son mâle…

 

J’attrape son menton et plonge mes yeux dans les siens.

Je continue à caresser sa cuisse et elle ne se dérobe pas. Au contraire, je la sens se tendre vers ma main.

 

J’approche lentement mes lèvres des siennes. Mon désir est immense. Je sens mon string se tremper.

J’attends, à quelques centimètres de sa bouche.

 

Elle ferme doucement les yeux et je sens son souffle  devenir brûlant.

Lorsqu’elle pose ses lèvres sur les miennes, je suis submergée par une furieuse envie.

Je pénètre sa bouche et mêle ma langue à la sienne.

C’est doux, parfumé et sucré. C’est à laisser son cœur gouverner tous ses sens. Je pers la notion du temps, de l’espace et même celle de mon corps.

Ses lèvres sont douces et pleines, sa langue agile et téméraire. Elle a le goût d’un fruit au parfum léger.

 

Lorsque cesse notre langoureux baiser, je suis en extase… mon cœur explose de ce désir intense.

Elle n’a toujours pas ouvert les yeux. Son visage serein, reflète une douce félicité.

 

Victor la regarde amoureusement.

 

 

 

 

 

Je veux bien la partager, mais pas la prêter.

J’ai envie d’elle autant que toi. Finit-il par me dire avec un sourire franc et sans équivoque.

 

 

Nous quittions la boite rapidement et je les suivais avec ma voiture.

 

 

 

Je vous laisse imaginer la suite…

Pour ma part, j’ai inventé ces sensations, ne les connaissant pas.

Je n’ai jamais fait l’amour avec une femme et cela ne fait pas parti de mes fantasmes…

Je sais en revanche que c’est un de ceux de L. et que peut-être un jour …

Cela ne me rebute pas, mais ne m’attire pas non plus.

Alors si je vis cela un jour… je raconterai d’autres histoires…

En attendant, j’aimerais savoir si celles qui connaissent ces plaisirs se retrouvent dans mon récit… est-ce plausible ? Ai-je su décrire des sensations justes ?

Par Lyzis - Publié dans : Fantaisies imaginaires
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Lundi 24 décembre 1 24 /12 /Déc 14:05

Voici mon cadeau de Noël que je dépose sans bruit au pied de votre sapin (si vous n’avez pas de sapin… tant pis… NA ! )

Attention de ne pas déchirer le papier, c’est moi qui l’ai dessiné…

  P--reNo--l.jpg

 

 

Conte de Noël

 

Le Père-Noël amoureux…

 

Il était une fois, un homme prénommé Noël.

Comme chaque année, au 1er décembre, il enfilait son somptueux habit rouge et blanc.

Et  pour 24 jours, il rejoignait une galerie chaude et animée, où trônait son traîneau vert et or.

Assis confortablement parmi des coussins de velours rouge, entouré de cadeaux de polystyrène recouverts de papiers brillants et de rubans en tire bouchon, il se plaisait à offrir des poignées de friandises aux enfants qui s’asseyaient sur ses genoux.

Cette année là, en enfilant son beau costume, il réalisa qu’il n’avait jamais été aussi authentique… sa barbe et sa moustache avaient enfin pris la véritable couleur de neige qui faisait sa réputation. Il était certain qu’aucun des bambins qui prendraient la pose avec lui, ne douterait… Il s’éclaircit rapidement la voix et entonna un « Ho ! Ho ! Ho ! », qui l’étonna lui-même. Etre le Père-Noël lui allait à merveille.

 

Il retrouva donc avec plaisir, le nain-libraire, son assistant, qui l’aidait à ouvrir son courrier et à afficher les lettres que ses fans lui envoyaient.

Les trois premiers jours furent un enchantement pour notre Père-noël, que les yeux pétillants des enfants ravissaient.

Le matin du quatrième jour, le destin décida de le rendre zinzin… Il vit arriver aux aurores, une fée des plus charmante, qui lui adressa un « Bonjour Père-Noël ! » qui fit bondir son cœur.

Il crut pouvoir apercevoir, dans son sillage parfumé, des papillons pailletés qu’elle semait à la volée… de longs cheveux, encadraient son sourire d’un halo vaporeux… ses yeux comme deux étoiles, marquaient de leur rire le cœur de notre pauvre Noël.

Une douce rêverie s’empara du grand homme rouge. Il passa sa journée à promener ses regards vers le petit chalet dans lequel la jolie fée empaquetait et frisottait…

Les jours suivant ne calmèrent pas ce manège… Noël, trouvant des qualités de plus en plus évidentes à l’enchanteresse, qui de son côté, ne semblait même pas le remarquer… Elle lui adressait chaque matin le même sourire et le même « bonjour ! » un tantinet moqueur… mais du reste de la journée pas un regard, pas une attention…

Aussi, peu à peu, le nain libraire senti décliner l’entrain de son ami. Il avait remarqué le jeu de celui-ci, mais pensait que ce n’était rien. Cependant constatant qu’il ne mangeait plus un bonbon et refusait même de partager un petit verre le soir avant de rentrer, il décidait d’agir.

Il partit donc à la rencontre de la jolie demoiselle, sous l’œil attentif du bonhomme rouge.

-         Bonjour jolie fée des paquets !

-         Bonjour petit nain libraire !

-         Je viens vous entretenir d’une question de la plus haute importance.

-         Bien, faites mon cher, je vous écoute.

-         Connaissez-vous le Père-Noël ?

-         Mais bien sur… je le salue chaque matin… il est si jovial… et reconnaissable…

-         Et bien… il vous trouve… très à son goût…

La petite fée étouffa un gloussement…

-         Vous êtes très drôle…

-         Mais je ne ris pas du tout…

-         Enfin, vous m’imaginez en Mère-Noël ?

Le nain ne put s’empêcher de jeter un regard déconfit au Père-Noël.

Il retourna, désolé, dans sa petite boutique, sans oser aller lui parler…

 

Le moral de notre bonhomme Noël s’effondrait chaque jour un peu plus…

Voir cette jolie plante déambuler, rire, sourire à tous, sans lui accorder plus d’attention qu’aux autres, le mettait au supplice.

Les jours passaient sans qu’il n’ait plus le goût de sourire à l’objectif… il négligeait les enfants, les petits comme les grands. L’inquiétude du nain libraire augmentait à l’observer… et s’est sans grand espoir qu’il invita la fée à partager un verre avec eux le dernier soir avant Noël.

A son grand étonnement, celle-ci accepta. Elle demanda même au Père-Noël le droit de s’assoir sur ses genoux, « Pour une photo souvenir ! » lui dit-elle dans un sourire…

Celui-ci cru tout d’abord à une facétie de la petite chipie… Mais elle prit sans façon l’initiative des opérations et vint poser ses petites fesses sur ses genoux.

Après un instant de stupeur, notre homme ne résista pas et posa innocemment sa large main sur la cuisse fraiche. Il senti immédiatement la peau frissonner sous ses doigts.

Le sourire de la jolie s’élargit. Elle frémit. Le Père-Noël perçu le trouble qui la traversait.

Sautant à terre, elle tourna sur elle-même, espérant masquer la rougeur de ses joues.

-         Allons-y !

Sortant de son traîneau, Noël lui emboita le pas, suivit de près par le nain libraire.

Installé tous trois au comptoir, ils sirotèrent en riant leur verres, chacun y allant de son anecdote, pour amuser les deux autres.

Le nain se levant, prit congé. Seuls face à face, le silence s’installa… puis élargissant son sourire, la fée lui dit d’un air mutin :

-         Vous me faites rire !

-         Et pourquoi donc ?

-         Vous semblez tellement… « Trop » gentil… Elle termina sa phrase dans un gloussement.

Le Père-Noël se redressa aussitôt. La prenant pas la main, il l’entraina dans la galerie. Il la tirait derrière lui et pénétra dans une réserve. Attrapant un tabouret au vol, il s’y assit et sans ménagement coucha la belle en travers de ses genoux.

Elle tenta de se soustraire à son emprise, mais  en plus de sa grande main plaquée sur ses reins, elle fut terrassée par un long fou-rire…

Il entreprit de retrousser les frous frous de sa jupe et abattit soudain sa grande main épaisse sur la culotte de dentelle de la petite fée…

Celle-ci se tendit comme un arc sur ses genoux… il attendit un long moment, qu’elle se détende et respire plus calmement, pour claquer de nouveau les rondeurs de la belle…

Son rire avait cessé avec la première fessée… il s’était transformé en gémissements incontrôlés…

-         Tu es une très vilaine fée… lui murmura-t-il. C’est ce que tu voulais ! Une bonne fessée pour tes insolences ?

Elle baissa la tête immédiatement…

-         Me trouves-tu trop gentil maintenant ?

Elle secoua la tête, incapable d’émettre autre chose que de faibles complaintes. Elle se sentait devenir chatte… une irrésistible envie de se lover sur ses genoux, de frotter son corps contre ses jambes…

La maintenant contre lui d’une main, il caressa lentement ses dentelles, avant de lui ôter presque d’un seul geste, sa petite culotte blanche. Puis il reprit joyeusement le ballet claquant.

Il s’appliqua à ressentir chaque changement s’opérant sous ses frappes… son corps l’informait de la force de son plaisir ou de sa douleur, mieux que des mots… elle se tendait tour à tour pour esquiver ou chercher la fessée suivante… elle acceptait la punition et allait même la quérir… il lui semblait qu’elle désirait lui montrer qu’elle était vaincu, qu’elle s’offrait à lui…

Il posa enfin sa main surchauffée sur les rougeurs de la petite… pétrissant subtilement la chair brûlante. Elle tendit immédiatement sa croupe à la caresse.

-         Qu’est-ce que tu veux ? Tu peux tout me demander… je suis le Père-Noël…

Elle se mit à gémir doucement…

-         Tu veux que je te caresse ?

Son corps entier semblait crier « OUI »… Il laissa ses doigts explorer l’entre jambe de la jeune femme… Elle écarta les cuisses vivement, étouffant un cri…

-         Tu es trempée coquine… Tu n’as pas honte ?

Elle marqua un temps d’arrêt, avant de reprendre ses mouvements chaloupés. Elle ne pouvait se retenir, le désir était si intense, si présent. Elle voulait qu’il la mène au bout, elle voulait lui donner sa jouissance.

-         Tu devrais avoir honte de demander cela au Père-Noël. Mais c’est si bon… n’est-ce pas ? Et puis, le Père-Noël a le droit à son cadeau lui aussi…

Lorsqu’il pénétra enfin son sexe gorgé de miel de ses doigts, elle quitta terre… et c’est roulée en boule dans les grands bras du Père-Noël, qu’elle reprit ses esprits…

 

Cette nuit de Noël fut remplie de jeux et de rires. Notre homme ramena chez lui son joli paquet et prit tout son temps pour finir de le déballer.

Quand à la fée, même si elle ne devint jamais la mère-Noël, elle continua à venir jouer au Père-Fouettard, car rien mieux qu’une bonne fessée ne la fit rougir autant de plaisir…

 

Moralité, qui a dit que les fées ne croyaient pas au Père-Noël ?

 

JOYEUX NOEL A TOUS

Par Lyzis - Publié dans : Fantaisies imaginaires
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Jeudi 20 décembre 4 20 /12 /Déc 17:00


Peu à peu, le sang refroidit dans ses veines…les connections de ses neurones reprirent un débit s’approchant de la normale.

Elle pu ouvrir les yeux, mais attendit un peu, le temps de se rassurer, avant de plonger dans ses yeux perdus.

Il s’était laissé attendrir par la douceur et la confiance que renvoyait son abandon… Et elle avait surpris cet instant…

 

Il secoua vivement la tête, se leva d’un bon et enleva son pantalon…

Les yeux, cette fois-ci bien ouverts, elle prononça clairement : «  Que vous avez une grande verge ! ». Son visage ébahi témoignait de son réel étonnement.

A ces mots, le loup ne se senti plus de joie… Son ego, flatté au plus haut point, il se sentait gonflé d’orgueil. Le regard du petit chaperon rouge, lui renvoyait de lui-même une glorieuse image… Il allait lui montrer qu’il méritait son admiration…

 

-C’est pour mieux te combler mon enfant. Dit-il en passant une main sous sa nuque.

 

Il affermit sa prise, emprisonnant ses cheveux et présenta son gland douloureux de désir aux portes closes de ses lèvres.

Avec une extrême lenteur, elle sorti sa petite langue rose et commença à lécher, effleurer la peau douce. Elle descendait le long de sa tige dure, couvrant de baisers légers et dégustant la chair tendre. Puis, devenant plus hardie, elle emboucha le bout et se mit à sucer avec un plaisir si évident, que le loup en resta interdit...

La fraîcheur de sa langue agile, combinée à la fournaise de sa gorge le rendait fou…

-Quelle suceuse !!! Tu es « ma » petite suceuse ! Lui cria-t-il, sentant son sexe enfler en elle.

 

Il imposa peu à peu son rythme, la retenant par les cheveux et projetant lui-même son bassin vers elle. Il voyait disparaître entre ses lèvres rouges sa virilité presque entière… Elle jouait des dents, de la langue et aspirait en elle de plus en plus goulûment sa hampe. Il n’y tint plus et s’arracha au délice d’un coup de rein.

 

Tandis quelle se léchait les lèvres encore ivre du plaisir de le sentir en elle, il monta sur le lit.

Prenant ses cuisses à pleine main, il les écarta d’un geste impatient et présentant son sexe au centre de sa fleur, il la pénétra d’un seul coup de bassin, entrant entièrement en elle d’un seul mouvement.

Elle ne pu retenir un cri où se mêlait surprise, douleur et délice.

Il se retira alors très doucement, centimètres par centimètres… elle sentait son ventre se détendre, son fruit gonflé de jus s’ouvrir et fondre sous son emprise.

Il lâcha ses cuisses, et attrapant sa taille, il entama un ample et régulier va et vient… Il entrait profond en elle. Il la quittait presque pour l’envahir de nouveau.

Elle se sentait écartelée, emplie de lui. Elle voulait le sentir, le savoir en elle. Elle tendait ses hanches vers lui, l’aidant à s’introduire plus loin encore…

Il voyait, il sentait son corps s’introduire en elle. Il la possédait. Il ressentait  les tensions de sa chair tendre.

Elle venait à lui, elle s’offrait en cherchant son plaisir.

Un sentiment puissant l’inondait… Il sentait son sexe durcir encore, se tendre à en devenir douloureux… Il voulait plus… Il la voulait encore plus…

 

Il quitta difficilement sa grotte humide.

Il se laissa tomber de toute la longueur de son corps sur la fille.

-Tu me mets au supplice…lui glissa-t-il à l’oreille avant de l’embrasser.

-C’est vous qui me torturez.Lui répondit-elle.

-Je ne peux résister à l’envie de t’avoir toute à moi… je veux prendre ce que personne n’a jamais eu… tu m’as offert ce que tu avais déjà donné. Je veux que tu me donnes ce que tu n’as jamais offert.

Il prit sa bouche un fois encore. Ses lèvres soudées aux sienne, il caressait de sa langue celle du petit chaperon rouge.

Cela augmentait encore sa confusion. Elle ne savait plus où elle était, perdue dans ses ressentis… elle ne cherchait pas à comprendre ce qu’il voulait dire… elle était prête à lui montrer tous ce qu’il demandait, n’imaginant pas encore ce qu’il pourrait bien désirer de plus…

Il oppressait son corps sous le sien, étouffait son souffle de sa bouche, envahissait sa peau de sa moiteur enivrante, s’emparait de l’air qu’elle respirait, le lui rendant chargé de ses odeurs de désir… et elle se laissait emporter, elle voyageait hors d’elle, elle n’existait plus que par ses soifs et ses appétits, les craintes changées en plaisirs.

 

-Je veux que tu m’offres ton petit cul ma jolie…

Il bâillonna aussitôt sa bouche de la sienne, étouffant le non affolé que seuls ses yeux écarquillés purent crier…

Il la sentait se contorsionner soudain sous lui… Cela l’excitait au plus haut point… Il avait trouvé le point sensible, le vrai « non ». Il allait enfin la posséder vraiment, lui imposer le plaisir.

Un affolement terrifiant l’assaillait, elle ne voulait pas, elle ne voudrait jamais. Une nouvelle fois, la peur s’immisçait dans ses veines, la chargeait de tension, lui brûlait l’esprit. Elle ne pouvait se retenir de se débattre, s’arracher à l’emprise de ce corps, de ces liens… Elle était consciente de l’inutilité de son entreprise, mais son instinct était le plus fort.

 

Il se releva d’un bloc et l’attrapant par les hanches, il la retourna sur le ventre sans aucun effort.

Elle se mit à gigoter de plus belle, offrant involontairement son cul, bien plus qu’elle ne le soustrayait aux yeux du loup.

Celui-ci, s’amusa un moment du spectacle de sa croupe dansante.

 

Cependant, comme elle ne semblait pas vouloir se calmer, il bloqua d’une main de fer ses chevilles à un moment où elle avait plié ses deux jambes sous son ventre, et mordit à pleines dents une de ses fesses rondes.

De douleur et de surprise, elle cessa immédiatement de bouger et de crier, sentant des larmes saturer instantanément ses yeux.

Elle se mit à pleurer, prononçant alors, entre deux gémissements, de faibles non suppliants…

 

Il desserra rapidement la mâchoire, ne désirant pas la blesser, mais juste la maîtriser, la soumettre à son désir en lui faisant accepter le plaisir qu’elle y trouverait immanquablement.

Il voulait transformer ses frayeurs en orgasmes foudroyants. Il voulait apaiser sa soif, ses appétits, en la comblant malgré elle, en faisant tomber ses barrières, ses défenses, en la poussant à s’abandonner à lui totalement…

 

Alors que son petit corps tremblait d’une panique intense, il entreprit son pétale sombre. De sa langue, il caressait consciencieusement le petit cercle clos…

La sentant immobile, il lâcha ses chevilles et posant ses deux  mains sur ses rondeurs, il entreprit de savantes caresses, amenant peu à peu ses chairs vierges à s’ouvrir.

 

Bien que crispée par la peur mêlée de sa violence autant que de son désir, elle sentait son corps répondre aux caresses… Elle éprouvait des sentiments contradictoires : angoisse, tension, honte, désir, envie, confiance.

Il l’entreprenait de si habile manière, qu’elle sentait ses défenses tomber. Elle tendait même de plus en plus ses reins vers lui, tentant inconsciemment de faciliter ses pénétrations…

 

Lorsqu’il estima qu’elle était prête, il présenta sa verge dressée, à l’entrée offerte de ses reins.

Et avec beaucoup de lenteur, mais sans aucune hésitation, sans lui laisser la moindre échappatoire, inexorablement, il entra en elle…

Elle ressenti une brûlure insupportable la laminer… elle ne pouvait retenir ses larmes et ses gémissements… sachant qu’il serait vain, voir douloureux de tenter de se soustraire à cette colonne de chair incandescente qui la pourfendait, elle retenait son corps.

 

Quand il sentit ses cuisses contre les siennes, ses hanches contre ses fesses, il lui caressa le dos, lui murmurant que tout irait bien, que le plus difficile était fait et qu’il lui fallait maintenant se laisser aller, ressentir et accepter le plaisir…

Ses mains sur son corps, sa voix qui calmait ses peurs, tout cela concourait à calmer en elle la douleur…

 

Il entama en elle un va et vient lent et mesuré… en profitant pour ressentir ses anneaux se contracter puis se relâcher autour de son membre… La sensation d’être totalement en elle, de jouer de sa fragilité, de se nourrir de son corps offert devenait de plus en plus violente… D’autant qu’elle commençait à se mouvoir sous ses impulsions… Elle ouvrait peu à peu son antre secret et ses gémissements changeaient de tonalité imperceptiblement…

 

Il accéléra ses mouvements, joignant ses râles aux cris du petit chaperon rouge, qui sentait monter le long de sa colonne vertébrale un feu violent qui s’intensifiait à chaque nouvelle pénétration…

Elle n’était plus que chair offerte, possédée… Elle ne ressentait plus que le centre de son corps emporté par des vagues d’étincelles. Son esprit était parti loin très loin. Elle n’était que sens exacerbés sans plus de raison…

 

C’est ce moment que choisi la mère grand, attirée par les bruits, pour entrer et sans attendre, se mettre à partager leurs jeux.

 

Quand au chasseur, qui cherchait -comme tout le monde le sait- le loup depuis bien longtemps ; il ne pouvait rêver mieux que de retrouver celui-ci dans une situation pareille.

Il allait enfin pouvoir ouvrir par le cul ce loup tant convoité… le pourfendre de sa dague de chair, comme il l’avait fantasmé.

 

FIN

 

Je ne conterai pas plus avant leur histoire, certaines scènes pouvant choquer le public concerné par ce conte.

Sachez cependant, qu’ils vécurent tous heureux, même le loup.

Et oui, même le loup. C’est mieux comme ça. Non ?

Je suis certaine que vous préférez mon histoire. Elle au moins se finie bien…

Et bien dites le !-)))

 

Par Lyzis - Publié dans : Fantaisies imaginaires
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Mercredi 19 décembre 3 19 /12 /Déc 17:00

Début : Le petit chaperon rouge


 

Le loup était sûr de lui. Il n’était pas né de la dernière pluie et connaissait les pièges qui lui seraient tendus…

Il parti donc tranquillement vers le logis de « la mère grand ».

 

Celle-ci était loin d’être une grand-mère. Elle possédait une jolie petite maison, légèrement isolée, où elle recevait à toute heure. Aussi, quand le loup se présenta à sa porte, elle ne prit pas garde et le laissa entrer sans méfiance.

 

Celui-ci s’approchant de la peu farouche hôtesse, pris rapidement la décision de calmer sa faim en la dégustant rapidement.

L’entraînant promptement sur le lit, il la butina tant et si bien qu’elle partie en une extase fort bruyante… Pour le remercier de s’être si bien occupé d’elle, elle lui proposa de lui rendre la pareil et de le manger à son tour… Mais il refusa préférant réserver ses ardeurs à la chair tendre qui ne manquerait pas d’apparaître bientôt.

C’est donc sans résistance aucune, que « la mère-grand » laissa le loup seul en sa demeure tandis qu’elle s’allait vaquer à d’autres occupations.

 

 

Quand le petit chaperon rouge arriva enfin devant la maisonnette, le loup était déjà dans la place depuis un bon moment. Il y avait pris ses aises, connaissant suffisamment les lieux.

Elle frappa timidement, connaissant elle-même cet endroit depuis peu.

« Tire la bobinette et la chevillette Cherra » entendit-elle crier à travers la porte.

Sans hésiter plus avant, elle pénétra dans la maison. Le loup l’attendait impatient dans l’ombre.

-Mets- toi à l’aise. Lui proposa-t-il aussitôt la porte close.

La voix profonde du loup l’a fit sursauter. Il s’avançait vers elle les mains tendues.

-Que vous avez de grandes mains ! s’étonna-t-elle…

-C’est pour mieux te déshabiller mon enfant. L’entendit-elle répondre.

Et joignant le geste à la parole, il s’activa si vite autour d’elle, qu’elle se retrouva en petite culotte en moins de temps qu’il ne lui en avait fallu pour l’entendre…

-Tu es une tricheuse !lui susurra-t-il, ironique et pervers…

-Mais …

-Tu as perdu ton défi…un large sourire éclairait ses yeux sombres…

-Je ne pouvais rester la journée entière ainsi ! murmura-t-elle d’une petite voix inquiète…

-Je vais être obligé de te donner un gage… ou une punition…

Le ton mielleux du loup, son arrogance soudaine et sa stature au dessus d’elle… faisaient naître en son coeur une terreur sourde… Et si c’était vrai… si désobéir finissait toujours mal ! Si maman avait raison ! Si…

 

Lorsqu’il posa ses fortes mains sur ses hanches pour lui arracher violemment le mince tissu qui lui restait, elle se mit à trembler d’affolement… La maintenant à bout de bras, il la regardait patiemment, attendant le retour au calme en se rinçant l’œil…

 

Quand elle se décida à relever les yeux pour comprendre ce que ce calme précédait, elle vit son regard d’envie posé sur elle et une douce chaleur envahie son corps, prenant sa source à l’endroit même où les mains la touchaient. Elle ne pu s’empêcher de lui sourire timidement et lui dit de sa petite voix : -Que vous avez de grands bras !

-C’est pour mieux t’emporter mon enfant.

Et sans peine aucune, il l’enleva de terre, serrant son petit corps encore frissonnant contre lui. Elle ne retint pas son envie et laissa sa tête aller contre le torse nu du loup.

 

En trois pas celui-ci l’emmena dans la chambre où avec délicatesse, il la déposa sur le grand lit en fer.

Elle ouvrait de grands yeux, aussi étonnés qu’apeurés. Posant instinctivement ses petites mains sur sa poitrine et son intimité.

-Que vous avez de grands yeux ! lui dit-elle soudain…

-C’est pour mieux te voir mon enfant… Alors ôte tes mains que je te regarde…

Elle se sentie aussitôt rougir de honte et prenant un air boudeur, elle arrima ses menottes où elle les avait placées.

 

Le loup sans un mot sorti un lacet de cuir de la poche de son pantalon et avec des gestes sûrs,  fermes et puissant, il lui lia de force les deux mains ensemble au dessus de la tête. Elle commença à se tortiller pour ramener ses bras sur son corps. Alors, toujours sans parole, il attacha le tout à un barreau du lit.

Ainsi couchée, à plat dos sur ce lit, nue sous ces yeux inquisiteurs, elle commençait à s’affoler de nouveau…

 

Le loup s’assis près d’elle et lentement, posa ses mains sur la peau tendre… l’épiderme se crispa sous ses doigts… d’un mouvement léger, il palpa et chercha à détendre les muscles qu’il sentait frémir.

Peu à peu, il perçu un changement… la peau chaude devenait souple sous ses caresses et les frémissements plus aléatoires… il la sentait se calmer, se laisser ressentir…

Il afficha un  grand sourire en se tournant vers son visage…

-Que vous avez une grande bouche ! murmura-t-elle, les yeux brumeux plantés au fond des siens.

-C’est pour mieux t’embrasser mon enfant. Murmura-t-il lui aussi d’une voix grave et voilée…

 

Sa bouche pleine, aussi appétissante qu’un fruit mur et juteux, le séduisait comme s’il n’avait pas mangé depuis des lunes… Irrésistiblement, il était attiré vers ses lèvres…

C’est avec beaucoup de douceur, qu’il y déposa les siennes pour un baiser goulu. Elle sentait la douceur de la bouche sur la sienne, et désirait que cela ne s’arrête plus… Elle ne pouvait empêcher ses lèvres de rendre la pression qu’elles recevaient.

Soudain, d’une poussée ferme, il pénétra la barrière de ses lèvres serrées et envahit sa bouche. La fraîche langue de cette fille excitait ses appétits. Il se mit à jouer avec elle un ballet de caresses qui enflammait leurs palais.

 

Puis, quittant ses lèvres, il descendit, de baisers en effleurements légers, le long de son cou. Embrassant, goûtant du bout de la langue, la peau fine de son col, les rondeurs de sa poitrine, la fermeté des petits bouts érectiles, la tendresse de son ventre plat. Humant la délicieuse odeur de fruit montant de ses cuisses tendues.

 

Il approcha lentement le bout de sa langue de son petit bouton… Le frôlant à peine pour commencer…

Elle ne pu retenir la vague brûlante qui montait dans son ventre… Elle se senti partir inexorablement sous la sensation intense qu’il provoquait par sa façon de la goûter…

Il attendit patiemment qu’elle revienne… La respirant profondément. Emplissant son cerveau de ses parfums…

 

Lorsqu’elle se détendit de nouveau entre ses mains, il reprit la course sur son clitoris enflammé. Il se fit plus inquisiteur en attaquant de façon plus incisive son fruit gonflé de désir.

 

Irrésistiblement, elle sentait ses jambes s’écarter. Il percevait lui aussi le mouvement lent de ses cuisses qui s’ouvraient pour lui.

La contrainte ne suffisait pas à contenir ses envies. Elle ne contrôlait plus. Elle voulait plus. Elle voulait sentir sa faim d’elle. Elle voulait qu’il la dévore, la prenne, la fasse sienne.

 

Avec audace, ses lèvres épousant les siennes, il investi de sa langue le calice fruité de la fille.

De son excitation son miel avait pris un goût de fruit sucré… il s’en imprégnait avec délectation.

 

Passant avec gourmandise sa langue sur ses lèvres, il leva la tête pour la regarder. Il ne pu retenir un sourire de satisfaction, dévoilant sa dentition carnassière, en découvrant le petit visage perdu dans une béatitude trouble…

 

Plantant une fois de plus ses grands yeux dans les siens,  elle dit d’une voix rauque trahissant son émoi : -Que vous avez de grandes dents !

-C’est pour mieux te manger ! lui répond-il dans un éclat de rire.

 

Plongeant sur son cou fragile, il y planta les dents, à la limite de la blesser.

Elle se crispa sous la peur de la douleur… Son corps entier se raidit sous la surprise.

Il lécha avidement les traces rosées de ses canines sur la peau tendre.

Il posa ensuite ses lèvres à la pointe de ses seins et mordilla très doucement les tétons.

Elle était au supplice. Partagée entre une peur panique qu’il lui fasse du mal et un plaisir intense qu’elle ne voulait pas voir s’échapper…

Mordant sans vraiment mordre, il descendait sur son corps et approchait de la fontaine…

Une panique indicible  s’emparait d’elle. Une peur grandissante tétanisait ses muscles. Ses cuisses qui s’ouvraient d’elles même quelques instants auparavant, étaient verrouillées aussi étroitement que possible.

Elle aurait voulu pouvoir soustraire son intimité aux dents toutes puissantes. Elle se sentait soudain si vulnérable…

 

Lorsqu’il posa ses dents avec délicatesse sur son sexe, c’est une décharge électrique qui traversa son échine. Il ne bougeait pas, ses canines effleurant la peau sensible. Imperceptiblement, il avança la langue entre ses dents et pénétra à l’intérieur de la fleur trempée…

 

Elle perdit tout à coup pied… son plaisir la submergeait une fois de plus, emportant sa raison et sa peur dans un délire où ses cris eux même n’avaient plus de retenue…

Il senti son corps réagir avant même qu’elle ne sembla en être consciente. Retenant la pression de sa mâchoire sur ses lèvres gonflées, il continua ses caresses.

Puis, prenant garde de cacher ses crocs sous ses lèvres gourmandes, il se releva pour la regarder.

Son corps était secoué de spasmes. Elle était tendue comme un arc, entre ses poignets liés et ses jambes serrées.

Elle ressemblait à une liane ferme, aux courbes dures, aux nerfs à fleurs de peau. Une chair douce et pleine cachant la force de ses émois, la puissance de ses jouissances.

 

Il posa la tête sur son ventre, une main caressant son visage et attendit tranquillement l’accalmie.

Elle se laissait bercer par la houle qui la faisait tanguer, ne pensant plus, ne voyant plus, ne sentant plus qu’une plénitude cotonneuse…

 

Fin : Le petit chaperon rouge Fin.

Par Lyzis - Publié dans : Fantaisies imaginaires
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