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  • Lyzis et son L
  • : 10/12/2007
  • : Lire : Ici

Fantaisies imaginaires

Mardi 18 décembre 2 18 /12 /Déc 17:00

     chaperon-photo-copie.jpg

       Il était une fois, une fille fort avenante et tout à fait charmante. Elle aimait particulièrement le rouge et comme elle en portait chaque jour, tout le monde la surnommait : le petit chaperon rouge.

Elle croisait régulièrement sur le chemin de l’école, un loup magnifique à l’allure nonchalante.

Ses parents l’avaient mise en garde contre ce genre d’individu, lui affirmant qu’il y avait maints dangers à les approcher.

Cependant, notre petit chaperon rouge, d’une nature naïve et peu méfiante, n’écoutait que d’une oreille les recommandations parentales.

 

Arriva donc le jour où, le loup, adossé dans une pose assurée contre un arbre bordant le chemin, s’adressa à notre héroïne un grand sourire charmeur aux lèvres.

-Bonjour petit chaperon rouge. Lui dit-il d’une voix chaude et profonde.

-Bonjour. Répondit-elle arrêtant sa course en plein élan, stupéfaite qu’il s’adresse à elle.

-Tu es bien jolie ce matin ! Cette jupette rouge te va à ravir.

-Merci ! dit-elle avec un immense sourire, révélant innocemment son plaisir d’être regardée…

-Tourne un peu, voir comme elle virevolte sur tes jolies jambes !

Ravie des compliments qu’il lui faisait et ne se méfiant nullement, elle s’exécuta de bonne grâce ; ne remarquant même pas les yeux du loup qui s’étaient allumés d’une lueur lubrique.

 

Lorsqu’elle arrêta ses pirouettes, elle avait la tête qui tournait un peu et les joues roses de gaieté.

Le loup la trouva l’espace d’un instant charmante et attendrissante. Mais il ne se laissa pas détourner bien longtemps de son but.

-Tu voudrais bien me faire plaisir ? demanda-t-il d’une voix rauque qu’elle interpréta comme une marque de timidité…

-Bien sur !

-Je voudrais que tu me montres ta petite culotte ! marmonna-t-il, se sentant soudain ridicule et ayant, au final, peur d’essuyer un refus.

Le petit chaperon rouge sentie ses joues devenir aussi rouges que sa jupe. Partagée entre le signal d’alarme qui s’était allumé dans sa tête et lui criait de partir à toutes jambes ; et le désir de revoir le sourire de ce loup qui avait l’air si gentil et qui somme toute ne demandait pas quelque chose de si difficile ou dangereux…

Elle prit brusquement sa décision et souleva rapidement sa petite jupe, dévoilant une minuscule culotte de coton immaculée…

Rouge de confusion, elle vit l’œil du loup s’allumer et un grand sourire de satisfaction s’étaler sur son visage.

Prenant ses jambes à son cou, elle détala le plus vite possible.

 

 

Le lendemain, le loup était à la même place, la guettant de loin.

Son cœur s’emballa quand elle l’aperçu. Une envie irrésistible de lui sourire et surtout, qu’il lui dise encore de gentilles choses, et même, qu’il lui demande encore de lui montrer sa culotte…, enflait en elle au fur et à mesure qu’elle se rapprochait de lui.

-Bonjour petit chaperon rouge.Lui dit-il de sa voix chaude et profonde.

-Bonjour. Répondit-elle avec un franc sourire de ravissement.

-Tu es toujours aussi jolie.

-Merci ! Ses joues étaient déjà rouges du plaisir qu’il lui parle encore.

-Tu veux bien tourner comme hier, mais en soulevant ta jupe que je te vois mieux ? lui demanda-t-il d’une voix douce et bien plus assurée que la veille. Il avait compris à ses joues cramoisies qu’elle ne dirait pas non…

Baissant les yeux car elle se sentait tout de même gênée, elle s’exécuta cependant, tournant plusieurs fois sur elle-même. Elle avait l’impression de sentir le regard du loup sur ses fesses et cela provoquait de drôles de sensations…

 

Celui-ci en éprouvait tout autant. Cette petite culotte blanche remplie de charmantes courbes le troublait terriblement et il devait faire de gros efforts pour ne pas se jeter sur elle tout de suite.

 

S’éclaircissant la gorge, il lui fit comprendre que c’était assez.

Il lui prit la main pour qu’elle arrête de tanguer, emportée qu’elle était dans un tournis incontrôlé. Et l’attirant vers lui, il déposa un chaste baiser sur ses joues en feu.

-Tu es magnifique ! Veux-tu que nous jouions à un autre jeu tous les deux ? murmura-t-il  à son oreille.

-Oh ! oui !s’écria-t-elle aussitôt, emportée par la joie de se sentir si jolie à ses yeux… Elle avait déjà oublié toute prudence.

-Nous pourrions jouer aux défis !

-Je ne connais pas ce jeu.

-Alors, c’est moi qui lance le premier… L’animal riait sous cape de la trouver si naïve. Je te défis de venir demain matin sans culotte… Il arborait un sourire moqueur où transparaissait son côté carnassier…

Mais les yeux ronds du petit chaperon rouge indiquaient clairement sa stupéfaction devant une telle proposition… Elle ne savait que penser et ne remarquait pas le sournois de l’attitude du loup… Se dégageant soudain, elle partie une fois de plus en courant.

 

Lorsque le lendemain il la regarda arriver, il n’arrivait pas à deviner si elle avait obtempéré ou non…

De son côté, elle avait laissé cette idée saugrenue tourner à l’endroit, à l’envers dans sa petite tête. Inutile de s’en faire, la nuit portant conseil, elle s’était endormie sans avoir pris aucune décision… Ce n’est qu’au moment de sortir de chez elle qu’en un geste discret et rapide, elle  fit disparaître le petit morceau de coton blanc au fond de son sac.

Elle s’avançait donc légère et souriante par le chemin, avec son air d’insouciance habituel. Elle goûtait le plaisir neuf de l’air vif entre ses jambes nues et riait de sa hardiesse.

Arrivée à la hauteur du loup, elle se plaça devant lui, affichant un sourire épanoui.

 

A l’instant où il comprit qu’elle était très fière d’elle, il su qu’il avait gagné. Il l’invita d’un geste à s’approcher de lui et quand elle fut à sa portée, il se laissa tomber à ses pieds et enserra d’un geste sûr les cuisses tendres de ses grandes mains.

Surprise, elle voulu échapper à l’étau qui serrait ses jambes l’une contre l’autre. Mais elle ne pouvait pas bouger. Sa tête soudain disait « pars », son corps disait  « reste ». Une peur incontrôlable montait en elle, en même temps qu’une chaleur s’étendait dans son ventre.

 

Lorsqu’elle ne fit plus de gestes de recul, il desserra son étreinte, légèrement, ne la laissant pas pour autant écarter les cuisses.

Très lentement, il passa la tête sous la jupe courte du petit chaperon rouge. Il découvrait avec délice le sexe nu de la jolie fille. Il laissa la pointe de sa langue effleurer l’abricot parfumé.

Elle n’en revenait pas des sensations qui l’assaillaient. Une chaleur de plus en plus intense se répandait dans son corps, dans ses reins, son ventre. Descendait le  long de ses jambes serrées. Montait jusqu’à son cœur qui soudain éclata en millier d’étoiles multicolores. Elle se pâmait et ses jambes se dérobaient sous elle.

De ses longues mains il accompagna sa chute en douceur, la recueillant dans ses bras. Elle avait perdu connaissance, emportée bien loin dans un monde de douceur. Il en profita pour poser ses lèvres sur les siennes et introduire vivement sa langue dans sa bouche fraîche.

Elle sentait une douce caresse rouler sur sa langue. Elle eu l’espace d’un instant la certitude qu’il la goûtait, qui s’apprêtait à la dévorer. Elle n’avait plus de volonté, plus envie d’ouvrir les yeux. Elle se laissait guider, comme hypnotisée par ses propres sens.

Il cueillait ces lèvres couleur de cerise, avec délectation… un sentiment de puissante possession l’étreignait. Il se sentait plus fort, pris d’une envie soudaine de la posséder plus encore. Elle devenait dépendante de lui et lui-même responsable d’elle. Il se surprenait à désirer la voir s’abandonner, s’offrir avec bonheur, sourire, lui sourire…

 

Il lui fallait se secouer.

Il se releva d’un coup et lui redressa la tête, la prenant délicatement dans sa main.

Il lui dit, les yeux plongés dans les siens si troubles : « Tu es délicieuse… Je voudrais encore te goûter… Tu veux bien ?

Elle se senti fondre de bonheur en laissant ces mots atteindre son esprit embrouillé.

-Oui ! souffla-t-elle.

-Retrouve-moi ce soir, en sortant.

-D’accord.

-Chez « la mère grand ». J’essaierais d’y arriver avant toi !

Il appuyait ses mots d’un regard velouté, lui offrant un sourire aux charmes certains.

Le petit chaperon rouge, se sentait délicieusement prise dans un filet qu’elle désirait sentir autour d’elle.

 

Ils se séparèrent lentement, sans autre contact que leurs regards plantés l’un dans l’autre.

Il sentait son pouvoir sur elle grandir et il aurait tout donné pour ne plus lâcher ses yeux.

Elle se sentait se noyer avec délice dans ses prunelles, où il lui semblait voir briller son image. Elle se sentait belle dans ses yeux. Sa faim d’elle lui semblait palpable.

Elle s’enfuie une fois de plus en courant.


  

 

Par Lyzis - Publié dans : Fantaisies imaginaires
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Lundi 17 décembre 1 17 /12 /Déc 19:00

DSC05347talons.jpg Perchée sur ses hauts talons, elle balançait son corps.

Elle marchait, tête haute, semblant ne voir que les nuages.

Les passants la croisant pouvaient se croire transparents.

Et ils l’étaient pour elle, prisonnière de ses pensées bousculées.

 

Elle portait depuis le matin un ruban de satin serré autour du poignet. Il lui rappelait sa promesse. Chaque éclat de sa couleur, chaque mouvement le resserrant augmentaient son trouble.

 

Son corps existait plus que jamais et c’est pour l’oublier qu’elle ne s’arrêtait pas sur celui des autres. Perdue dans sa tête, elle se brouillait les pistes. Il lui fallait arriver jusqu’aux heures où le noir est plus dehors que dedans.

 

Après ses déambulations obligatoires, elle s’assit avec tension au soleil d’une terrasse. Son sourire sembla attendrir la serveuse fatiguée.

Commença l’attente… où la nervosité gagnait chaque instant passé.

Ni les regards, ni les audaces des hommes qu’elle attirait ne parvenaient à la distraire de sa méditation silencieuse.

 

Elle se leva enfin, laissant là, la serveuse, les hommes et son bouquin, pour, comme une automate, reprendre son chemin.

Sa démarche chaloupée devenait imprécise. Plus avançait le lieu qui l’attendait, plus ses pas trahissaient son manque de confiance…

 

Quand plantée devant la porte elle regarda sa montre, le ruban se chargea de lui rappeler son retard. La panique au bord du cœur, elle appuya timidement sur la sonnette.

La voix inconnue la fit sursauter… oui, oui, c’était elle et elle était désolée pour… le cri strident de l’ouverture coupa ses justifications, la plongeant plus encore dans le désarroi.

 

L’homme qui l’attendait à la porte, portait un sourire rassurant. Elle le saisit comme un baume servant à panser sa terreur.

Il prit sa veste et son sac et sans autre préambule, la fit entrer dans une pièce aux tentures lourdes et aux couleurs chaudes.

« Allons-y !  lui dit-il d’une voix claire et forte. Nous avons déjà du retard. »

 

Elle ne pouvait retenir ses tremblements… la panique refaisait surface avec l’énergie d’un désespoir intense.

« Je mets de la musique, cela vous détendra… »

 

Elle ne voyait plus rien que les lumières sous leurs parapluies d’argent. Elle n’entendait plus rien que la chamade de son cœur en désaccord avec les heureux sons extérieurs.

 

« Enlevez votre chemisier et votre jupe, maintenant ! »

 

Mais combien de boutons compte ce chemisier ? Et pourquoi sont-ils si serrés ? Et cette jupe, pourquoi la fermeture se coince t-elle ainsi ? Et puis, ces bas ne tiennent rien du tout… tout ceci est vraiment ridicule…

Il faut qu’elle lui dise… c’est inutile… elle ne veut pas lui faire perdre son temps…

 

« Voilà, comme cela, levez vos yeux vers moi ainsi… quel regard ! 

Aller, maintenant, vous allez quitter doucement ces dessous tout  à fait charmants.»

 

Oublier où, oublier comment… il faut qu’elle y arrive, elle a promis…

Elle se sait maladroite, empruntée, mal à l’aise.

Mais où est l’endroit, l’envers ?

Rien pour poser ses yeux, rien pour se rassurer.

Pourquoi avoir dit oui ?

Elle ne saura donc jamais lui résister !

 

« Cachez vos yeux, ils vous induisent et cela fausse le résultat. Il y a un bandeau sous le troisième coussin. Passez le et je vous guiderais ensuite. »

 

Ses mains tremblent tant qu’elle n’arrivera jamais à nouer l’étoffe.

L’espace prend son sens… elle se sent étrangement respirer. Une partie de sa peur s’est estompée avec la perte de la vue.

Elle entend enfin la musique, perçois la chaleur des lampes. Son corps devient plus libre, il ne l’entrave plus. Puisqu’elle ne se voit plus elle oublie qu’on la voit.

 

« Vous bougez mieux ainsi. »

 

Elle sent soudain des mains se poser sur ses hanches…

Elle se tend en arrêt sous la surprise.

Elle ouvre la bouche pour protester, mais celle-ci est aussitôt investie par un souffle qui la pétrifie… 

 

La tête lui tourne, que se passe-t-il ?

Il n’avait rien dit.

« Tu iras à 19 heures à cette adresse et te laissera photographier sans rien dire. »

« Chut ! Laissez-vous faire. »

 

Son cœur est au bord de l’explosion. Elle ne se souvient même plus de cet homme qui lui a ouvert la porte. Son image a déjà quitté sa conscience.

 

Et elle ne peut retenir son corps quittant sa retenue pour se tendre vers les mains inconnues.

Elle veut lutter contre ses envies qui déferlent, au rythme des caresses qu’elle ne fuit pas…

Le modelage des poses vers cet objectif inquisiteur se poursuit sans relâche…

Sans relâche et sans heurt, elle se laisse manipuler, lier, nouer, plier et peu à peu quitte le sol.

 

Lorsque l’homme entre en sa possession elle lui offre son plaisir sans réserve. Et quand enfin il lui rend la lumière, c’est un bonheur sans pareil de l’apercevoir…

Elle l’avait deviné, peut-être dès le début ! Mais comment être sûr avant de le voir ?

Et c’est sans doute ce doute qui n’en était pas un qui lui ouvre des routes où elle aime tant se perdre…

 

Ils sont restés longtemps dans les bras enlacés, avant que le photographe ne revienne les troubler… Peut-être qu’enfin elle saura se regarder avec un peu de complaisance pour son image.

Par Lyzis - Publié dans : Fantaisies imaginaires
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Samedi 15 décembre 6 15 /12 /Déc 10:51

Je pars de ma chambre, en mini jupette, un haut bien sagement boutonné et une petite culotte blanche moulant étroitement mon intimité.

Les pensées impures qui abondent toute la journée finissent par avoir raison du coton blanc. Et je quitte pour cette fausse raison et contre une part de ma volonté, ce dernier rempart contre mes envies…

 

C’est donc, le sexe offert nu, aux audaces des courants d’air, que je monte dans le bus.

Bridant fortement ma conscience, je m’agrippe comme un naufrager à mon fidèle compagnon de voyage.

L’attente cette fois n’est pas longue. La main familière caresse la mienne. Le souffle sur ma nuque impose sa volonté. «  Vos deux mains s’il vous plait… »

Je m’exécute d’un geste fébrile…

Ma fente coule le long de mes cuisses… Le désir brûle en moi de me sentir dévoilée…

La seconde main se pose alors directement entre mes cuisses. Elle remonte rapidement vers mon sexe et tout en se plaquant contre celui-ci, me cale contre le membre en érection que je sens se frotter contre mes fesses nues.

Ma raison me quitte. Tout en douceur mais fermement, les doigts pénètrent mon  sexe trempé.

Le pouce avec douceur et dextérité, masse lentement mon clitoris érigé… le reste des doigts va et vient en moi avec une facilité déconcertante.

Je me perds dans mon plaisir. Je sens monter en moi une vague immuable, qui me submerge lentement. Je sens mes jambes se dérober, mes mains glisser le long de la tige de fer. Et le temps, l’espace, les personnes et les lieux se dérobent sous la puissance de mon orgasme.

 

Les mains qui me rattrapent dans ma chute au ralenti, ont un visage jeune et souriant.

« Mademoiselle ! Vous allez bien ? »

Le regard franc et clair posé sur moi, me ramène lentement à la réalité…

« Je vous observe depuis tout à l’heure et j’ai d’abord cru que vous vous étiez endormie debout. Mais vous avez tout à coup eu l’air de souffrir ! Je peux vous aider ? »

Mon sourire doit être rassurant, car d’anxieux, le visage devient lumineux.

« Je m’excuse pour la bousculade de tout à l’heure… mais le bus est tellement plein qu’il est difficile de ne pas se toucher…

Ces mots prononcés sur un ton de fausse timidité me renvois au contexte réel…

 

Le jeune homme descend du bus sur mes talons.

« Je peux vous raccompagner ! Ce serait plus prudent. Si vous faisiez un autre malaise…

En plus, cela ne me dérange pas. J’ai remarqué hier que vous suiviez le même chemin que moi pour rentrer.

Vous êtes à l’hôtel… c’est bien ça ? »

J’approuve d’un hochement de tête, ayant du mal à retrouver mes marques.

«  Je ne vous épiais pas ! dit-il précipitamment, en rougissant légèrement.

Mais c’est une petite ville et on remarque vite une nouvelle personne.

Surtout quand elle est aussi jolie que vous. Murmure-t-il. »

Je réalise peu à peu la situation réelle…

« Quel jour sommes nous ? Demande-je, en m’arrêtant brusquement.

-         Mardi. Répond-il sans hésitation… prenant un air étonné.

Je sens monter en moi un soulagement intense. Suivi immédiatement d’un  sentiment de honte aussi profond…

Ce n’était qu’un songe… je ne suis qu’au deuxième jour de mon stage…

Mes yeux se portent instinctivement vers les mains du jeune homme qui m’accompagne.

Je sens le rouge me monter aux joues… c’est cette main… celle sur laquelle mon regard c’est fixé le premier jour de mon rêve…

Mes pensées recommencent leur sarabande. Je me suis laissée envoûter… J’ai jouie dans ce bus bondé rien qu’en observant ces doigts fins et virils.

Mon émoi est visible, car l’homme près de moi, m’attrape par les épaules et se baissant légèrement face à moi me demande sur un ton inquiet :

« Tout va bien ? Vous avez l’air de vous sentir mal !

Je vous raccompagne jusque dans votre chambre. C’est décidé. Ne protestez pas, je n’aurais pas la conscience tranquille, tant que je ne vous saurais pas confortablement installée à l’abri. »

Je ne peux m’empêcher de sourire… N’a-t-il réellement pas  l’intuition que c’est sa présence qui m’émeut à ce point et me fait perdre pied ?

Enroulant son bras autour de ma taille et me maintenant contre lui, sous le prétexte de me soutenir. Il m’emmène tranquillement jusqu’à mon hôtel où il ne relâche son étreinte que devant la porte de ma chambre.

-         Ca va aller maintenant ?

-         Merci !

-         Voulez- vous que je reste encore un peu ?

Je voudrais crier : Mais bien sur que je le veux. Etes-vous aveugle pour ne pas voir à quel point je désir que vous me possédiez ?

-         Ne vous inquiétez plus pour moi. Dis-je cependant en souriant…

L’éducation est la plus forte… la morale gagne.

-         Je peux vous laisser mon numéro. En cas de souci… Comme vous ne connaissez personne…

-         D’accord.

Sortant mon portable de mon sac, je commence à inscrire le numéro qu’il me donne.

-         Je m’appelle Michaël. J’habite un studio à 200 mètres de votre hôtel. N’hésitez pas si vous avez besoin.

-         Merci encore. Lui dis-je en me mettant sur la pointe des pieds pour déposer un baiser léger sur sa joue douce.

-         Mais de rien. Le plaisir est pour moi. Me répond-il avec un large sourire.

Je crois voir passer un éclair lubrique dans son regard clair… Est-ce un nouveau tour de mon imagination ?

Tournant prestement les talons, il se retourne au bout du couloir pour m’envoyer un sourire accompagné d’un mouvement rapide de la main… de sa main… de cette main…

Je referme lentement la porte derrière moi, me surprenant à espérer être déjà demain soir.

Vivement que je retrouve mon bus, sa barre d’acier froid et son inconnu qui n’en est plus un…

Par Lyzis - Publié dans : Fantaisies imaginaires
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Vendredi 14 décembre 5 14 /12 /Déc 10:47

Je suis arrivée en retard…

Comment choisir ?

J’ai mis trois plombes avant de me décider.

J’ai opté pour mon jean léger, taille basse.

Il est si grand, que j’ai toujours l’impression que je vais le perdre…

 

Ma conscience approuve ce choix : un pantalon pour montrer que je ne suis pas une femme facile. Je n’accepte pas tout et n’importe quoi ! Je suis une femme libre et qui maîtrise sa vie !

 

Mon autre moi me dit que c’est un très bon choix : avec sa taille si basse, il ne peut pas ne pas voir que je porte un string… Il ne peut pas ne pas avoir envie de toucher la peau nue de mon ventre qu’il apercevra… Et cette ceinture si large n’arrêtera pas sa main experte, afin qu’elle glisse à l’intérieur… intérieur de mon vêtement, intérieur de mon sous-vêtement, intérieur de mon corps… Comment ne pas rater son bus ?

 

Le bras levé pour bien serrer la barre, j’attends, impatiente.

Je suis une nouvelle fois surprise.

La seconde main, empoignant fermement mon poignet libre, le soulève et d’un mouvement rapide enserre les deux.

Mes deux mains liées, se retrouvent accrochées au métal.

La main que je connais bien, se pose sur mon ventre, après que le bras ait fait le tour du barreau.

Je sens alors imperceptiblement un corps se coller au mien.

Il se presse contre moi.

La main sur mon ventre me plaque résolument contre lui.

Mon corps peu à peu sent les courbes de celui de l’homme.

Je sens son désir se nicher dans mon dos. Provocant le mien et une humidité incontrôlable…

Chaque mouvement du bus accentue la présence imposante de ce corps d’homme.

Le mien se courbe, s’ajuste, ploie, frôle, coule…

Et l’étreinte s’évanouie d’un seul coup. Me laissant inerte, sans force, comme stupéfiée…

 

Je rentre dans ma chambre sans m’en apercevoir, absorbée par la violence de ces sensations nouvelles.

Lorsque je retrouve enfin mes esprits, c’est pour me demander si j’avais réellement fait cela en public, et comment j’arriverais à croiser le regard des autres passagers habituels, sans devenir immédiatement écarlate…

~

Jusque devant l’arrêt de bus, ma conscience me titille.

Voyant que les personnes attendant avec moi ne me regardent pas comme « une drôle de fille »… je me tranquillise un peu.

 

En entrant dans le bus, je dois tout de même avoir l’air tendue, car deux mains légères et lourdes à la fois, viennent se poser directement sur mes épaules.

Elles entament un massage en règle, massant, caressant, malaxant, tapotant autant mes épaules que mon cou.

Je me laisse aller. A la limite de la plénitude absolue… prête à me laisser couler dans le sommeil et les songes.

Une douce chaleur, une détente salvatrice, un bien-être profond s’installent en moi, descendant de ma nuque, de mes épaules, de mon dos, vers les centres tendus de mon corps.

 

Lorsque le bus s’arrête, je me sens reposée, relaxée.

Et même le murmure qui atteint mes oreilles avant que je ne descende, n’arrive pas à provoquer de tension en moi.

« Mettez une jupe… »

 

Ces mots ne prennent forme que le lendemain matin sous ma douche.

J’attrape ma robe de coton fleurie et  passe ma journée à attendre le bus…

~

Enchaînée volontaire au poteau central, j’attends toujours bouillante la venue de mon inconnu…

Il se fait désirer une partie du trajet.

Puis je perçois, d’abord imperceptible puis entêtante, l’odeur musquée du premier baiser…

Mon sexe mouille immédiatement.

Avec une sorte de violence, le corps viril s’écrase contre le mien.

Il  imprime une pression puissante contre mes fesses, me plaquant sans ménagement contre le tube métallique.

Je sens ma culotte devenir liquide sous la pression.

 

Je voudrais porter mes mains au contact de ce corps puissant, mais la peur des représailles me retient définitivement.

 

Le poids de cet homme sur moi devient douloureux…

Il semble vouloir m’écraser entre la barre et, son sexe, dur et volumineux.

Le métal résiste contre mon pubis en feu et la chair tendue pousse entre mes fesses tendres…

La sensation, d’excitante, devient insoutenable.

Je perds pied une fois encore, suppliant intérieurement mon bourreau de relâcher la pression.

Au moment précis ou le cri de douleur retenu entre mes lèvres est prêt à s’échapper, l’inexorable poussée cesse.

 

Je respire de nouveau, profondément, intensément, reprenant mes esprits peu à peu.

Le murmure souffle de nouveau dans mon cou : « Jupe… et courte… et pour vous punir… sans culotte… »

 

Je reste interdite.

Une panique immobile s’empare de moi… je ne veux pas avoir mal… je ne peux pas reculer… je suis prise au piège…

Mon sexe, toujours trempé, est endolori… comme pour me rappeler ce qui m’attend si je n’accède pas aux désirs de cet étranger…

 

Ma nuit agitée ne me porte pas conseil…

-         Ne pas aller demain à ma dernière journée de stage…

-         Ne pas prendre ce bus.

-         Prendre ce bus.

-         Affronter mes désirs.

-         Refuser de me soumettre.

-         Affronter la douleur.

-         Accepter.

-         Profiter du plaisir proposé.

-         Rejeter fermement l’idée même de cette possibilité.

-         Faire remonter en moi un sentiment d’orgueil protecteur.

-         Etouffer mes scrupules.

-         Oublier les convenances pour jouir du moment présent.

-         …

-         …

Par Lyzis - Publié dans : Fantaisies imaginaires
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Jeudi 13 décembre 4 13 /12 /Déc 10:24

Je fais donc rapidement le tour de ma barre et attend, impatiente de reconnaître la main et la bouche que je connais déjà.

Mais le voyage s’achève, sans que rien ne se produise.

Pas de main reconnue, pas de sourire entendu, pas de mots échangés…

Les visages des hommes qui me font face sont souriants quand ils croisent mon regard, mais c’est le même sourire pour tous…

Les odeurs se mélangent sans me permettre de localiser celle qui a laissé son empreinte dans ma mémoire… Aucun ne manifeste un intérêt plus particulier envers moi et je descends fort chagrinée et engourdie comme au sortir d’un rêve inachevé.

 

Je dors d’un sommeil sans songe, bridant mon imagination, pour cacher ma déception à ma conscience honteuse…

~

Me voici de nouveau au contact de mon mat d’acier… Je me sens lasse.

Je n’ose penser…

Va-t-il être là ?

Va-t-il se manifester, me toucher, m’embrasser, me regarder, me laisser le rencontrer ?

Ne va-t-il plus jamais exister ?

Perdu ?

Je n’ose bouger, ne pas penser, ne rien regarder.

 

Et soudain… c’est elle, cette grande main tient la mienne entièrement enroulée autour de mes doigts et du pilier.

Elle exerce des pressions de plus en plus rapprochées.

Chaque impulsion provoque en moi des décharges d’adrénaline.

Je perds doucement pied.

Les battements de mon cœur ont des ratés.

Soudain, je sens une seconde main se presser contre ma hanche. Elle relâche la pression pour m’effleurer à travers le tissu léger de mon pantalon, tout en remontant imperceptiblement vers ma taille.

Après deux ou trois  alternances, des doigts chauds se posent sur ma peau à la lisière de ma ceinture.

La main glisse habilement sous mon top et se plaque totalement sur mes côtes.

J’ai le souffle coupé.

Je sens comme une brûlure délicieuse cette main sur ma peau… là… au milieu de toutes ses personnes qui me frôlent, me touchent, me regarde, me sourient…

L’indécence du lieu et de la situation n’arrive pas à m’empêcher de me pâmer.

Le désir est immense de se sentir à la merci d’un étranger sans visage, sans identité.

C’est un peu comme les fantasmes que l’on créé, où le plaisir vient parfois d’un être sans visage. Cet amant parfait que l’on ne connaît pas et que l’on imagine sans lui donner d’identité. Il est tous les hommes que l’on désire. Mais il n’est aucun d’eux en particulier.

 

Je réalise soudain, que mon sein a trouvé un écrin bien trop chaud.

Mon corps se met lentement en mouvement, pour se retourner.

Autant pour faire face à celui qui le maîtrise, que pour faciliter les caresses que les doigts prodiguent à ma poitrine.

 

Une douleur violente me stop nette.

Mon mamelon, pincé fortement, me fait horriblement mal.

Je ne bouge plus, retenant avec peine un cri et priant pour que cela sarrète. Je ne supporte décidemment pas la douleur.

 

La grande paume douce et tiède, se pose alors franchement sur ma pointe endolorie. Et d’un mouvement lent malaxe et modèle mon sein.

Je me détends et sens un souffle chaud approcher de ma nuque.

Une voix grave et envoûtante murmure : « Ne cherchez pas à savoir !»

 

Je bascule dans le néant…

Je me sens partir contre ce souffle inconnu…

Je perds pied et l’arrêt brutal du bus, me fait prendre conscience de mon abandon.

Abandon de mon corps et abandon de l’homme…

 

Je rentre à l’hôtel comme une automate, incapable d’organiser mes pensées, le string trempé, les yeux embués d’un désir brûlant, un sourire béat accroché aux lèvres et une furieuse envie de prolonger le plaisir seule dans mon nid protégé et douillet.

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Les deux jours qui suivirent, furent une torture.

Je passais le week-end enfermée dans ma chambre, tour à tour envahie de remords et de honte ; ou euphorique et insatiable, prête à tous les excès  pour parvenir à la jouissance sous les doigts de l’inconnu…  Mes pensées se bousculaient, laissant toujours les fantasmes reprendre la parole…

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Par Lyzis - Publié dans : Fantaisies imaginaires
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