Novembre 2024 | ||||||||||
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Je pars de ma chambre, en mini jupette, un haut bien sagement boutonné et une petite culotte blanche moulant étroitement mon intimité.
Les pensées impures qui abondent toute la journée finissent par avoir raison du coton blanc. Et je quitte pour cette fausse raison et contre une part de ma volonté, ce dernier rempart contre mes envies…
C’est donc, le sexe offert nu, aux audaces des courants d’air, que je monte dans le bus.
Bridant fortement ma conscience, je m’agrippe comme un naufrager à mon fidèle compagnon de voyage.
L’attente cette fois n’est pas longue. La main familière caresse la mienne. Le souffle sur ma nuque impose sa volonté. « Vos deux mains s’il vous plait… »
Je m’exécute d’un geste fébrile…
Ma fente coule le long de mes cuisses… Le désir brûle en moi de me sentir dévoilée…
La seconde main se pose alors directement entre mes cuisses. Elle remonte rapidement vers mon sexe et tout en se plaquant contre celui-ci, me cale contre le membre en érection que je sens se frotter contre mes fesses nues.
Ma raison me quitte. Tout en douceur mais fermement, les doigts pénètrent mon sexe trempé.
Le pouce avec douceur et dextérité, masse lentement mon clitoris érigé… le reste des doigts va et vient en moi avec une facilité déconcertante.
Je me perds dans mon plaisir. Je sens monter en moi une vague immuable, qui me submerge lentement. Je sens mes jambes se dérober, mes mains glisser le long de la tige de fer. Et le temps, l’espace, les personnes et les lieux se dérobent sous la puissance de mon orgasme.
Les mains qui me rattrapent dans ma chute au ralenti, ont un visage jeune et souriant.
« Mademoiselle ! Vous allez bien ? »
Le regard franc et clair posé sur moi, me ramène lentement à la réalité…
« Je vous observe depuis tout à l’heure et j’ai d’abord cru que vous vous étiez endormie debout. Mais vous avez tout à coup eu l’air de souffrir ! Je peux vous aider ? »
Mon sourire doit être rassurant, car d’anxieux, le visage devient lumineux.
« Je m’excuse pour la bousculade de tout à l’heure… mais le bus est tellement plein qu’il est difficile de ne pas se toucher…
Ces mots prononcés sur un ton de fausse timidité me renvois au contexte réel…
Le jeune homme descend du bus sur mes talons.
« Je peux vous raccompagner ! Ce serait plus prudent. Si vous faisiez un autre malaise…
En plus, cela ne me dérange pas. J’ai remarqué hier que vous suiviez le même chemin que moi pour rentrer.
Vous êtes à l’hôtel… c’est bien ça ? »
J’approuve d’un hochement de tête, ayant du mal à retrouver mes marques.
« Je ne vous épiais pas ! dit-il précipitamment, en rougissant légèrement.
Mais c’est une petite ville et on remarque vite une nouvelle personne.
Surtout quand elle est aussi jolie que vous. Murmure-t-il. »
Je réalise peu à peu la situation réelle…
« Quel jour sommes nous ? Demande-je, en m’arrêtant brusquement.
- Mardi. Répond-il sans hésitation… prenant un air étonné.
Je sens monter en moi un soulagement intense. Suivi immédiatement d’un sentiment de honte aussi profond…
Ce n’était qu’un songe… je ne suis qu’au deuxième jour de mon stage…
Mes yeux se portent instinctivement vers les mains du jeune homme qui m’accompagne.
Je sens le rouge me monter aux joues… c’est cette main… celle sur laquelle mon regard c’est fixé le premier jour de mon rêve…
Mes pensées recommencent leur sarabande. Je me suis laissée envoûter… J’ai jouie dans ce bus bondé rien qu’en observant ces doigts fins et virils.
Mon émoi est visible, car l’homme près de moi, m’attrape par les épaules et se baissant légèrement face à moi me demande sur un ton inquiet :
« Tout va bien ? Vous avez l’air de vous sentir mal !
Je vous raccompagne jusque dans votre chambre. C’est décidé. Ne protestez pas, je n’aurais pas la conscience tranquille, tant que je ne vous saurais pas confortablement installée à l’abri. »
Je ne peux m’empêcher de sourire… N’a-t-il réellement pas l’intuition que c’est sa présence qui m’émeut à ce point et me fait perdre pied ?
Enroulant son bras autour de ma taille et me maintenant contre lui, sous le prétexte de me soutenir. Il m’emmène tranquillement jusqu’à mon hôtel où il ne relâche son étreinte que devant la porte de ma chambre.
- Ca va aller maintenant ?
- Merci !
- Voulez- vous que je reste encore un peu ?
Je voudrais crier : Mais bien sur que je le veux. Etes-vous aveugle pour ne pas voir à quel point je désir que vous me possédiez ?
- Ne vous inquiétez plus pour moi. Dis-je cependant en souriant…
L’éducation est la plus forte… la morale gagne.
- Je peux vous laisser mon numéro. En cas de souci… Comme vous ne connaissez personne…
- D’accord.
Sortant mon portable de mon sac, je commence à inscrire le numéro qu’il me donne.
- Je m’appelle Michaël. J’habite un studio à 200 mètres de votre hôtel. N’hésitez pas si vous avez besoin.
- Merci encore. Lui dis-je en me mettant sur la pointe des pieds pour déposer un baiser léger sur sa joue douce.
- Mais de rien. Le plaisir est pour moi. Me répond-il avec un large sourire.
Je crois voir passer un éclair lubrique dans son regard clair… Est-ce un nouveau tour de mon imagination ?
Tournant prestement les talons, il se retourne au bout du couloir pour m’envoyer un sourire accompagné d’un mouvement rapide de la main… de sa main… de cette main…
Je referme lentement la porte derrière moi, me surprenant à espérer être déjà demain soir.
Vivement que je retrouve mon bus, sa barre d’acier froid et son inconnu qui n’en est plus un…
Ailleurs est déjà trouvé......
Chaque chose, en son temps.....et à sa place,
disiez-vous....
est à mon sens.....
comme "espéréer"....
"Croire",
est à mon sens.....
comme "espérer"....
A savoir : Vanité
J'ai évoqué la "vanité",
en relation avec ces vilains mots
que sont
"croire" et "espérer".....
je ne vous ai pas jugée.....
Mieux vaut semble-t'il, vous apprécier.....
qu'imaginer....