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  • Lyzis et son L
  • : 10/12/2007
  • : Lire : Ici

Fantaisies imaginaires

Dimanche 25 novembre 7 25 /11 /Nov 19:03

Début : Initiation 1

Elle se tortilla, rougit de nouveau et baissa le menton pour cacher un sourire mutin.

- Vous allez vous moquez !

- Ecoutez bien Capucine ! Si vous voulez que nous continuions longtemps à travailler ensemble. Mais surtout, si vous acceptez l’aide que j’ai envie de vous apporter ! Il y a deux choses que vous ne devrez jamais faire : ne jamais me mentir et toujours répondre à mes questions, ne jamais les esquiver. Cela vous semble-t-il possible ?

- Oui, je crois que oui.

- Bien. Alors répondez-moi franchement.

- Et bien, je n’ai jamais pris de fessée, même enfant… Mais cela à évoqué de drôles de souvenirs en moi…

Elle recommençait à se tortiller, à rougir aussi… et c’est les yeux baissés et les doigts torturant le tissu de sa robe qu’elle poursuivit.

- Quand j’étais à l’école primaire, j’avais un camarade particulièrement turbulent. Il accumulait les bêtises. La directrice de l’école était une forte femme, très sévère. Pierre provoquait si souvent son courroux, qu’il finit par y gagner une correction exemplaire. Je me souviens encore de la première fois comme si c’était hier. Elle nous réunit tous… tous les grands… les cm1 et les cm2 de l’école… au milieu de la cour, tous assis en rond autour de la chaise où elle finit par s’assoir. Pierre était seul debout à côté d’elle, au centre du cercle que nous formions. Elle nous avisa que ce que nous allions voir était ce que chacun de nous risquait s’il osait être aussi indiscipliné que notre camarade. Nous retenions tous notre souffle, incertains de ce qui allait se passer. Et c’est dans un grand silence qu’elle bascula Pierre en travers de ses genoux. Cet instant était si solennel, que c’est à peine si un murmure d’étonnement se leva quand elle fit descendre lentement les culottes puis le slip de notre ami. Elle lui appliqua une fessée magistrale, ne cessant que quand ses maigres fesses furent cramoisies et qu’il pleurait grâce. Tout ceci s’était passé assez vite finalement et contrairement à ce que l’on eu pu croire, aucun quolibet, aucun rire n’avaient fusé. Nous étions tous sous le choc et je crois que chacun s’imaginant à la place de Pierre, nous avions tous des sentiments étranges qui nous traversaient. Pour ma part, j’étais très perturbée… Je n’ai jamais vraiment réussi à analyser mes sentiments…Je n’en ai jamais parlé à personne.  Mais j’ai longtemps rêvé que j’étais à sa place et le mélange d’envie et de honte que cela provoquait m’a longtemps troublé… Il reçu d’autres corrections publiques, mais la tension se libérait alors par le rire pour certains, les railleries pour d’autres.  Jamais elles ne furent aussi impressionnantes que cette première.

Elle releva des yeux brillants et troubles.

- Voilà ce que vos mots d’accueil ont rappelé à ma mémoire…

- Ma petite Capucine… vous êtes pétrie d’interdits, de non dits, de désirs inavoués à défaut d’être inavouables… Ce serait un honneur et un défi pour moi que de vous aider à vous découvrir, à vous libérer et à vivre enfin vos fantasmes. Mais nous en reparlerons, il faut que vous réfléchissiez bien. Rien ne presse, nous avons tout notre temps et les conditions pour que je puisse vous mener à vous épanouir, nécessitent un engagement total et réciproque qui ne peut être pris à la légère.

Maintenant nous allons travailler en essayant de ne plus y penser. Nous ferons le point de vos réflexions la semaine prochaine. Installez- vous du mieux que vous pouvez sur vos échasses, elles vous font malgré tout des jambes magnifiques…

Par Lyzis - Publié dans : Fantaisies imaginaires
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Dimanche 18 novembre 7 18 /11 /Nov 07:46

Le début : Initiation 1

 

D’une petite voix d’abord mal assurée, hésitante, elle commença son récit. Elle s’était mise en ménage, contre l’avis de sa mère, très jeune, à 17ans. Pendant 11 ans elle avait subit les humiliations d’un homme manipulateur. Il la cloitrait et la maintenait dans la dépendance. Elle avait arrêté ses études pour lui, n’avait jamais travaillé et il ne lui pardonnait pas de n’être pas même capable de lui donner un enfant. C’est le cancer de sa mère qui lui avait donné le courage de fuir. Elle s’était alors consacrée à celle-ci jusqu’à la fin. Quand elle était morte, il y a quelques mois, Capucine s’était retrouvée avec un appartement à son nom, mais rien d’autre. Elle avait été obligée de vendre les meubles et même les vêtements pour payer l’hôpital et les droits de succession. Depuis, elle vivotait et le travail qu’il lui offrait lui permettait de manger.

Elle n’avait pas versé une larme, sa voix s’était même durcie au fur et à mesure et c’est la tête haute et les yeux piquants qu’elle acheva.

 

Il resta pensif un moment… comme perdu dans la contemplation de  ses propres mains…

- Bon, je ne vais pas vous mentir, je ne suis pas versé dans le sentimentalisme, et pas doué pour l’empathie… Je ne verserai pas de larmes sur votre sort et n’attendez pas que je vous plaigne.

Ceci étant dit, je ne crois pas que ce soit ce que vous attendez de moi. Si vous aviez voulu ma pitié, vous m’auriez raconté cela depuis longtemps et auriez agrémenté votre récit de détails affligeants.

Par contre, vous forcez mon respect jeune fille. J’admire votre force de caractère et j’avoue que votre fragilité naïve m’émeut. Je ne vous cache pas non plus que vos réactions éveillent en moi des désirs oubliés depuis longtemps.

Il releva la tête en prononçant ces mots afin de voir son effet.

Elle était attentive, concentrée sur ce qu’il disait. A sa dernière phrase, elle rougit légèrement et baissa les yeux.

Il sourit avant de poursuivre.

- Capucine, j’ai eu une longue vie, faite d’un grand nombre de rencontres et d’expériences. Mais il y a toujours eu chez moi un fil conducteur… j’aime façonner… améliorer… guider… redessiner…

Vous comprenez ?

- Vous êtes dessinateur  en même temps !

Il sourit de nouveau.

- Je vous parle de mes relations aux autres, Capucine. Je vous parle de Domination, de Soumission de relations humaines. Mon travail d’artiste, vous ne le connaissez pas. Il n’est qu’un prolongement de ce que je suis. Mais je ne vous parle pas non plus de sexe, ni d’amour.

Il scrutait ses réactions. Elle avait gardé les yeux baissés et fronçait les sourcils comme pour mieux comprendre ce qu’il lui expliquait.

- J’ai encore une question à vous poser et nous nous mettrons au travail.

Elle leva ses grand yeux sombres et pencha la tête comme chaque fois qu’elle attendait de lui une directive.

- Que s’est-il passé dans votre tête quand je vous ais parlé de fessée ?

Par Lyzis - Publié dans : Fantaisies imaginaires
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Dimanche 11 novembre 7 11 /11 /Nov 09:44

Début : Initiation 1

 

Quand il ouvrit la porte à la volée, il ne s’attendait pas à la trouver ainsi. Se tenant d’une main au chambranle de la porte, elle tentait sans tomber d’enfiler un escarpin au talon plus que vertigineux, en équilibre précaire sur l’autre.

Elle était statufiée. Seuls ses yeux avaient bougé pour s’écarquiller dans les siens. Il ne pu s’empêcher, lui, de plonger dans le décolleté que la robe noire offrait et que la position penchée accentuait encore. Il était ému par les petits seins ronds et blancs qui se nichaient comme apeurés mais dont les tétons bruns pointaient insolemment.

Elle porta ses mains à sa gorge et rougit de celle-ci jusqu’aux yeux en quelques secondes, déclenchant un grand éclat de rire.

 

- Petite Capucine, vous êtes impayable ! Vous ne pouviez pas venir jusqu’ici chaussée correctement ? Ne me dîtes pas que vous avez mis cette robe avec vos immondes godasses ! Mais si… vu votre teint cramoisi, c’est évident… Mais… c’est incroyable !

Elle se tassait au fur et à mesure qu’il parlait… baissant la tête… tortillant ses doigts dans son dos…

- Vous savez à quoi vous ressemblez, là, tout de suite ? A une gamine de 4 ans qui a piqué les chaussures de sa mère et s’attend à prendre une fessée. Et je ne vous cache pas que ça me démange…

Elle leva immédiatement les yeux et ce qu’il y lu provoqua une fois de plus chez lui une érection incontrôlée. A la détresse ce mêlait une lumière équivoque… Son regard semblait à la fois douloureux et espiègle… effaré et provocateur…

 

Il se détourna vivement et alla s’installer à la table, la laissant se reprendre, entrer, fermer la porte, poser ses affaires et s’assoir face à lui, sans la regarder une seule fois.

 

Quand elle fut assise, le dos bien droit, les pieds serrés dans ses chaussures trop hautes et trop neuves, il reprit la parole d’un ton grave.

- Capucine, il faut que nous parlions sérieusement. J’ai besoin d’en savoir plus sur vous si vous le voulez bien.

Elle pencha la tête de côté et acquiesça.

- Quel âge avez-vous ?

- 32 ans.

- Comment une jolie jeune femme comme vous, à votre âge, peut ne pas avoir de quoi se vêtir correctement ? Comment pouvez-vous n’avoir aucune notion d’élégance ?

- C’est une longue histoire…

- J’ai tout mon temps et si j’ai bien compris, le votre n’est pas compté non plus. Je vous écoute, racontez-moi.

Par Lyzis - Publié dans : Fantaisies imaginaires
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Dimanche 4 novembre 7 04 /11 /Nov 09:41

Le début : Initiation 1

 

Il se dirigea vers un coin de l’atelier où trônaient deux malles énormes. Elle n’en avait jamais vu d’aussi grandes. Elles recelaient un trésor de fanfreluches, chapeaux, boas, vêtements de toutes sortes. Il se mit à tout sortir pèle mêle, à tout étaler, jeter sur le sol. Elle restait en retrait impressionnée par tout se déballage.

Sans même se retourner, il lui tendit une robe noire toute froissée puis continua son inventaire. Elle finit par avoir les bras chargés de frusques chiffonnées et poussiéreuses.

- Et bien voilà, nous devrions trouver une ou deux robes qui devraient vous aller. Un petit nettoyage, un coup de fer et vous aurez un peu plus d’allure. Passons aux essayages. Ne faites pas cette tête là ! Ce sont juste des accessoires pour mon travail. Allez ! Passez derrière le paravent et montrez-moi celles qui vous vont.

 

Elle restait immobile, les yeux rivés au sol. Il suivit son regard et comprit ce qui l’interpellait. Deux corsets s’étalaient au milieu des hardes bigarrées. Il ne contrôla pas un sourire d’amusement, se baissa, en ramassa un et se recomposant un visage impassible, le lui tendit.

-  Vous voulez l’essayer ?

Elle rougit instantanément, déclenchant son rire.

- Allons Capucine, ne vous affolez pas, c’est très seyant. En avez-vous déjà porté ?

Elle fit non de la tête… incapable de prononcer un mot.

- Et bien, ce sera pour une autre fois alors. Je ne le répèterai pas, filez faire vos essayages !

Elle traversa l’atelier en courant.

  

Lorsqu’elle jeta un œil avant de sortir, il dessinait furieusement. Il avait étalé sur sa table de nombreux croquis qu’il avait faits d’elle et, absorbé, traçait à grandes lignes.

Elle avança timide et silencieuse, les pieds nus, dans une robe grenat au tissu lourd et fluide. Elle l’observait du coin de l’œil, rassurée finalement qu’il ne l’observe pas, soulagé de pouvoir se mouvoir sans qu’il la regarde. Elle se dirigeait en catimini vers le grand miroir quand sa voix résonna, sèche, grave et impérieuse.

- Stop ! Restez là. Tournez vous vers la vitre. Posez votre main gauche dessus et posez votre tête au creux de votre bras. Voilà. Déhanchez vous légèrement. Vous êtes mélancolique… vous regarder les toits rêveuse… Voilà. Ne bougez plus.

Elle le sentit s’approcher, tourner autour d’elle, installer son chevalet et la scruter pour mieux s’imprégner et la croquer.

La lumière lui plaisait. La robe moulait les courbes de la jeune femme. Il avait choisi un angle où la rondeur des fesses était accentuée par la finesse de la taille. Il ne voyait pas ses yeux, mais la tristesse était palpable dans l’abandon de la tête. Elle semblait à la fois si fragile et si… sensuelle…

Il sourit dans son dos en sentant son pantalon devenir soudain trop étroit.

Il se concentra sur son travail pour oublier le désir qu’elle avait innocemment provoqué. Il était certain qu’elle n’avait pas conscience de sa féminité et c’est sans doute à cet instant qu’il décida définitivement de la prendre en main.

 

Il lui donna cette robe et la première, la noire… il ajouta une veste courte, un chemisier blanc et une jupe à volants.

- Vous voici équipée pour vendredi prochain. Vous avez autre chose que vos godillots j’espère.

Il comprit aux grands yeux perdus levés vers lui qu’elle n’avait pas d’autre paire de chaussure.

- Bon, j’ai compris...

Il lui tendit un billet de 50 euros.

- Ca, c’est pour des chaussures… mais de vraies chaussures, avec des talons et noires de préférence. Capucine, vous n’avez plus  15 ans, il est plus que temps de vous habiller et de vous chausser comme une vraie femme.

Il regagnait déjà son siège, lui signifiant qu’il était temps pour elle de partir. Mais avant de se retourner, il lui dit : « Etonnez-moi Capucine, donnez moi encore plus envie de vous interpréter… »

Elle bredouilla un « Merci » et s’enfuit en courant.

Par Lyzis - Publié dans : Fantaisies imaginaires
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Dimanche 28 octobre 7 28 /10 /Oct 06:42

Le début : Initiation 1

 

Elle apparut, ponctuelle, comme à son habitude, accrochant son sac et son écharpe au porte manteau sans qu’il ait jeté un regard sur elle. Elle avait accepté sa façon bourrue de la recevoir, comme s’il ne l’attendait pas, comme si sa présence était une évidence. Cela lui permettait de se sentir détachée de lui, c’était un travail et l’employeur gardait ses distances. Quand il la scrutait, la regardait, la plaçait de telle ou telle façon, elle avait le sentiment d’être un objet d’étude et non une femme face à un homme. Il prenait son visage entre les mains et l’orientait, faisait jouer la lumière sur ses traits, lui demandait de penser à quelque chose de triste ou de beau, dégageait sa nuque, arrangeait ses cheveux et aucune ambiguïté ne la perturbait. C’était apaisant. Ces séances la relaxaient, la laissaient penser sans avoir à se justifier. Elle fit passer son pull par-dessus sa tête et vint se placer devant lui légère et souriante.

- Qu’est-ce que c’est que cet accoutrement ?

Les yeux froncés et le ton réprobateur la prirent au dépourvu. Elle sentit les larmes pointer et bredouilla : - Je n’ai pas d’autres vêtement sans manche…

Elle portait une petite robe d’été fleurie… sur son jean…

Il parut stupéfait.

- Mais vous ne pouviez pas mettre autre chose que ce jean trop grand en dessous ? Vous ne ressemblez à rien. Vous êtes vraiment incroyable. Savez-vous que vous êtes une femme ? N’avez-vous aucun goût vestimentaire ? Avez-vous un amant ?

La dernière question la laissa interdite. Elle fit non de la tête incapable de prononcer un mot.

- Et bien ne vous étonnez pas. Fagotée comme vous l’êtes, vous n’êtes pas prête d’en trouver un.

Bon, passons, je vais essayer de me concentrer sur vos bras et d’oublier le reste…

 

Il écourta, ne dessinant que ses mains, rapidement. Elle était nerveuse et déstabilisée. Un silence morne s’était installé et aucun des deux ne regardait l’autre.

Quand il lui annonça que c’était terminé, allant au fond de l’atelier préparer un thé ; elle se précipita sur son pull, cherchant à camoufler sa robe dessous, avant de revenir s’assoir sur le tabouret.

-Capucine, il faut faire quelque chose. Vous êtes une jolie femme, mais l’écrin compte aussi. N’avez-vous pas les moyens de vous vêtir correctement ?

Le nez dans sa tasse fumante, elle secoua la tête.

- Que faites vous la tout de suite ? Avez-vous des impératifs ?

Elle leva des yeux tristes et interrogateurs. Et réitéra son geste de négation.

- Bien, allons voir ce que l’on peut vous trouver. En cherchant bien, nous devrions arriver à vous trouver quelques tenues un peu plus seyantes. Je ne pense pas que ce soit très compliqué de faire mieux.

Par Lyzis - Publié dans : Fantaisies imaginaires
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