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  • Lyzis et son L
  • : 10/12/2007
  • : Lire : Ici

Fantaisies imaginaires

Lundi 22 octobre 1 22 /10 /Oct 06:26

Le début : Initiation 1

 

Les deux premiers vendredis, il n’exigea d’elle que de courtes poses simples, des regards lointains, des sourires timides, des expressions tristes, mélancoliques. Il ne dessinait que son visage, utilisait les différentes lumières que les recoins de son atelier offraient.

Ils parlaient très peu, lui, lui donnant ses indications et elle, ne demandant des précisions que quand elle n’était pas certaine d’avoir compris.

Elle arrivait toujours à la même heure, vêtue d’un jean et d’un pull défraichi dont les manches trop longues lui couvraient les mains et l’encolure détendue laissait apparaitre une épaule nue, sa gorge délicate ou encore ses omoplates, suivant qu’elle le tirait d’un coté ou de l’autre.

À la fin de la deuxième séance, il lui offrit un thé et s’asseyant comme à son habitude, l’observa un moment avant d’énoncer gravement : - N’avez-vous donc rien d’autre à vous mettre ?

- Heu ! Vous voulez dire d’autres vêtements ?

- Oui. Je parle de ces tissus informes dont vous couvrez la presque totalité de votre corps.

- Et bien, ma garde robe n’est pas très fournie. Il fait encore frais et… je n’ai rien de plus chaud.

- Je voudrai dessiner vos bras la prochaine fois. Ce serait bien que vous prévoyez. Parce que si vous ne voulez pas enlever ce pull sous lequel vous n’avez rien… N’est-ce pas ?

Elle rougit instantanément.

- Personnellement je n’y vois aucun inconvénient. Je dis cela pour vous. Je ne voudrais pas que vous refusiez parce que je ne vous aurais pas prévenu.

Juste une chose encore, comment vous appelez-vous ?

- Vous ne vous moquerez pas ? Son regard était un mélange d’inquiétude et d’espièglerie qui le fit sourire.

- Dîtes toujours…

- Je m’appelle Capucine. Elle sourit largement. Mes parents étaient des originaux. Mais on s’y fait.

- En effet, surprenant. Mais va pour Capucine, c’est mieux que Ginette ou Marie-Madeleine… Filez et à la semaine prochaine.

Par Lyzis - Publié dans : Fantaisies imaginaires
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Lundi 15 octobre 1 15 /10 /Oct 06:38

Début Initiation 1

 

- Vous pouvez vous détendre. Voulez-vous boire quelque chose ?

Elle soupira profondément et l’interrogea du regard.

- Rassurez-vous, ce premier jet me plait. Vous m’inspirer assez pour me rendre plus sociable.

Il sourit largement et se leva pour atteindre un coin de l’atelier où se trouvait une cafetière, quelques tasses, des verres et des bouteilles.

- Qu’est-ce qui vous ferait plaisir ? Café, thé, ou plus corsé, Whisky, gin, vodka ?

Elle laissa échapper un petit rire.

- Un thé s’il vous plait.

Après lui avoir porté une tasse fumante, il retourna s’assoir à sa table.

- Parlons peu, mais parlons bien. Je suis prêt à vous payer 10 Euros de l’heure. Ce n’est pas beaucoup, mais c’est net.

- Oui.

- Vous pourriez venir une fois par semaine ?

- Oui oui.

- Une à deux heures tous les vendredis ?

- Ça me conviendrait.

- Par contre, vous n’y connaissez rien ? Bon, il va falloir me faire confiance. Je dois être certain que vous accepterez de faire ce que je vous demanderai. Si vous refusez, notre contrat même s’il n’est que verbal ne tiendra plus. Je suis pénible vous savez ! Bougon et intransigeant. Si nous travaillons ensemble, je vais m’inspirer de vous et chercher à obtenir de vous votre essence. Vous saisissez ce que je dis ?

- Je crois.

- Êtes-vous prête à vous dévoiler ? À poser nue si je vous le demande ?

Elle s’empourprait de nouveau.

- Je ne vous toucherai pas si c’est ça qui vous inquiète, mais vous regarder… ça c’est sur… vous croquer sous toutes les coutures… c’est le propre de mon travail. Êtes-vous prête pour cela ?

- Je suis prête à essayer.

- Alors je ne vous retiens pas, à vendredi. Vous connaissez le chemin, claquez la porte en sortant.

Par Lyzis - Publié dans : Fantaisies imaginaires
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Lundi 8 octobre 1 08 /10 /Oct 06:13

Début Initiation 1

 

La porte fermée derrière elle, il l’invita à s’assoir sur un tabouret au milieu de la pièce, tandis qu’il prenait place en face d’elle derrière une table couverte de papiers, de crayons et autres instruments de dessin.

Elle ne s’assit que du bout des fesses, le dos droit et les mains jointent, tortillant toujours la lanière de son sac. Elle regardait avec curiosité ce qui l’entourait, tournant légèrement pour apercevoir la vue sur la ville qu’offraient les grandes vitres à sa droite, levant la tête pour mesurer la beauté de la verrière ronde qui crevait le plafond à quatre mètres de hauteur.

Elle réalisa soudain le silence qui régnait et rougit de confusion en s’apercevant qu’il l’observait sans un mot, le sourire aux lèvres. Baissant les yeux sur ses genoux elle toussota pour se donner contenance.

Il fit durer le silence encore quelques instants, se délectant du trouble qu’il pouvait lire en elle.

- Pourquoi voulez vous poser pour moi ?

- Heu ! En fait, je n’ai jamais fait ça. Mais… pour être honnête… j’ai besoin d’argent.

Elle n’avait pas levé les yeux pour murmurer cela. Ses épaules s’étaient affaissées un peu et elle s’était agitée sur son siège.

- Je ne suis plus très sure que ce soit une bonne idée.

Elle relevait ses grands yeux vers lui.

- Vous êtes délicieuse ma chère, il se peut que ce soit au contraire une excellente idée… Acceptez-vous de faire un essai dès maintenant ?

Elle pencha la tête comme une enfant incrédule, pas certaine d’avoir compris ce qu’on lui disait.

- Posez votre sac, asseyez vous plus confortablement et regardez la verrière comme tout à l’heure. Essayez de ne plus bouger.

Elle s’exécuta, soudain beaucoup plus détendue.

Il ne lui fallut qu’une dizaine de minutes pour fixer sur le papier l’expression presque religieuse de la jeune femme. Il était content du résultat. Elle n’était pas d’une beauté classique, mais elle dégageait une douceur mêlée de mélancolie, de mystère et d’innocence qui lui plaisait vraiment et qu’il avait eu plaisir et presque facilité à saisir de sa mine.

 

Suite Initiation 3

Par Lyzis - Publié dans : Fantaisies imaginaires
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Mercredi 3 octobre 3 03 /10 /Oct 12:04

Lorsqu’elle frappa à la porte, il était d’une humeur de chien. Plusieurs semaines qu’il tournait en rond dans son atelier sans la moindre inspiration…

Traversant la pièce claire d’un pas de général, il ouvrit à toute volée.

Elle ressemblait à un moineau tombé du nid… les plumes encore froissées et le minois effrayé. Elle recula d’un pas devant l’air excédé de l’homme à la chevelure en bataille qui la surplombait d’une tête.

- Que voulez-vous ? demanda-t-il d’un ton plus bourru qu’agressif.

- Je… Pardon… Excusez-moi…

Elle recula encore de deux pas, prête à prendre ses jambes à son cou pour détaler.

- Ne partez pas. Je suis un peu énervé. Je ne voulais pas vous faire peur. Dîtes moi au moins pourquoi vous êtes montée jusqu’ici.

- L’annonce. Je croyais que c’était ici.

Elle avait baissé les yeux sur ses chaussures et tortillait ses doigts dans la bandoulière de son sac. Sa voix était comme un filet d’eau clair, ténue et cristalline. Elle mordillait sa lèvre inférieure, incapable de cacher son anxiété.

Un sourire se dessina sur le visage buriné de l’homme. Cette fragilité l’émouvait. Il aimait la faiblesse chez les femmes, les voir rougir, les sentir perdues. Ces fractions de secondes où elles n’étaient plus maîtresses d’elle-même, où elles étaient visiblement submergées par leurs sentiments, l’excitaient fortement.

- Une annonce ? De quoi parlez-vous ?

Il avait maîtrisé ses intonations… ne pas laisser paraitre son amusement devant son désarroi, la rassurer quand à son courroux qui avait disparu, maintenir un peu de pression par les mots, mais l’entourer de douceur par le timbre de sa voix grave.

Levant de grands yeux candides, elle lui offrit un sourire timide.

- J’ai vraiment dû me tromper. L’annonce disait qu’un dessinateur cherchait des modèles  sans distinction de race, d’âge, ni de sexe, rémunération possible. Et j’ai cru lire cette adresse. Excusez-moi encore de vous avoir dérangé. Je ne vais pas vous ennuyer plus longtemps.

Elle termina sur un sourire resplendissant, visiblement soulagée d’avoir été au bout de sa tirade.

- Oui ! C’est bien une annonce que j’ai faite. Mais il y a des mois. J’avais complètement oublié. Vous êtes la première à y répondre. Pour tout vous dire, les gens du quartier ont bien trop peur pour venir jusqu’à ma porte.

Il joignit un clin d’œil à ses mots pour atténuer la menace qu’ils sous entendaient.

- Entrez, ne restez pas dans les courants d’air.

Elle hésitait, mais la grande main tendue l’invitant à entrer, le sourire engageant et la voix chaleureuse eurent raison de sa méfiance.

 

Suite Initiation 2

Par Lyzis - Publié dans : Fantaisies imaginaires
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Samedi 23 juillet 6 23 /07 /Juil 17:33

Quand perdue, Boucle d’Or rencontra Petit Ours, elle fut si soulagée qu’elle lui offrit immédiatement sa confiance. Elle se blottit contre lui et le couvrit de baisers et de regards pailletés.


Lui était charmé par tant de naturel et de naïveté.  Et il ne retint pas son désir de faire d’elle son objet d’amour.


C’est ainsi qu’il initia la belle, lui faisant découvrir les trésors de volupté que cachait son corps. Il lui apprit la nudité, la sensualité, l’abandon. Elle découvrit la gourmandise, la provocation, l’exaltation.


Il était petit, agile, doux et tendre… attentif à elle, même si par moment il devenait égoïste dans son propre plaisir.


Elle n’imaginait pas mieux.


Un jour il lui présenta Moyen Ours. Il lui dit qu’elle devait avoir autant confiance en son meilleur ami qu’en lui-même.


Elle le trouva imposant. Il l’intimidait. Bien qu’il ait un air débonnaire, il était plus distant, plus rigide que Petit Ours. Elle se cachait presque dans les pates de celui-ci dès qu’elle le sentait approcher.


Cependant ces deux là partageaient tout depuis toujours et elle ne ferait pas exception.


PO la poussa délicatement contre MO qui très adroitement appuya sans détour sur ses points sensibles. Elle était prise au piège, incapable de résister au contact nouveau qu’ils lui imposaient.


MO apprécia particulièrement sa docilité, son abandon complet dans la confiance, qui la rendait singulièrement démonstrative. Il lui apprit à se servir de lui comme outil de plaisir, à n’être elle-même plus rien d’autre qu’un objet de désir.


Son corps était plus rude, moins délicat que celui de PO, son membre plus roide et plus imposant. Elle en souffrit au départ, mais très vite les plaisirs lui permirent de détendre son corps et de se laisser fouiller et emplir sans plus de douleur, avec juste un plaisir croissant.


Elle aimait les ébats de chacun, être dans leurs bras si différents, goûter aux plaisirs que chacun d’eux à sa façon tiraient d’elle. Mais ce qu’elle préférait c’est quand les deux compères s’alliaient autour de son corps, la partageait, l’écartelaient, fusionnaient en elle ou hors d’elle.


Il lui semblait que jamais ils n’épuiseraient les combinaisons possibles de leur trio. Et cela lui donnait le vertige.


Cependant vint le temps ou les deux complices la crurent prête pour le Grand Ours. Ils l’apprêtèrent soigneusement, coiffant ses boucles blondes, épilant et lavant son corps d’albâtre, massant d’un onguent parfumé ses muscles et ses courbes souples.


Elle jouissait pleinement, se laissant manipuler, s’abandonnant au plaisir de n’être plus qu’une petite chose sous leurs volontés, l’objet précieux de toutes leurs attentions. Elle ne cherchait pas à savoir les raisons de leur empressement, juste profiter.


Enfin, ils l’entrainèrent à leur suite rayonnante et excitée par les caresses amorcées.


Grand Ours était majestueux, le poil soyeux, l’œil inquisiteur. Sa voix profonde et rauque provoqua chez Boucle d’Or un frisson.

PO et MO la rassurèrent, lui assurant qu’elle pouvait en lui avoir confiance comme en eux.


Grand Ours pris le temps de la dévorer de ses yeux brillants, elle sentait couler sur elle l’étincelle du désir qui s’allumait en lui. Elle en tremblait mais plus de ravissement que de peur.


Il entreprit alors de s’emplir de ses parfums, frôlant son corps de son nez humide. Ce contact étrange fit tomber ses dernières retenues et quand de sa langue il chercha ses arômes, elle entra en transe et lâcha prise.


Quand elle reprit ses esprits et voulu à son tour goûter et offrir du plaisir au grand animal, la frayeur remonta dans ses tripes. Le membre dont il était pourvu dépassait ce qu’elle aurait jamais pu imaginer.


Elle se sentit soudain si petite et désarmée qu’elle chercha des yeux le secours de ses deux amants. Ils étaient tout proches, les yeux remplient du plaisir de la voir, à leur ami, si attentive. Ils s’approchèrent et la caressèrent pour apaiser l’effroi de son regard.

Elle se raccrocha à leur tendresse et laissa le délice monter à ses lèvres. De ses deux mains et de sa bouche elle enlaça interminablement le chibre dressé, oubliant l’épouvantable perspective d’accueillir en son ventre ou en ses reins cette démesure.


Grand Ours savait d’expérience, qu’une si petite chose blonde ne survivrait pas à un assaut direct. Il voyait aussi aux gestes de ses compagnons l’attachement qu’ils avaient d’elle et décida donc de retenir ses ardeurs et de la laisser se mettre à ses mesures.


Il engagea PO et MO à la préparer pour lui. Ils la besognèrent sous sa direction avec application et quand elle fut suffisamment écartelée et frustrée, ils la déposèrent sur ses genoux.


Elle vint d’elle-même frotter sa fleur inondée contre le désir turgescent du grand mâle. Il se délectait de son indécence. Ni tenant plus elle glissa le gland entre ses lèvres en feu et n’écoutant que le brasier qui dilatait ses entrailles, elle s’empala lentement, faisant disparaitre en elle l’impudique.


Les deux compères en voyeurs avertis apprécièrent l’érotisme obscène du tableau, tandis qu’elle luttait entre la douleur et l’extase. Soudain son corps lâcha. Le peu de conscience qui en elle bataillait contre l’inconcevable, cessa la lutte. Grand Ours sentit le fourreau tendre, fondre autour de son sexe et su qu’elle était toute à lui.


Il joua longuement en elle. Elle qui n’était plus qu’une petite chose creuse que lui seul emplissait. Quand il sentit qu’elle perdait ses forces, glissait vers l’inconscience et n’avait même plus d’orgasme, il laissa l’éruption jaillir. Elle en perdit conscience et lui poussa un rugissement terrifiant.


Depuis, son corps à elle s’est adapté contre tout ce qu’elle imaginait. Il n’a plus à avoir peur de perdre ce jouet si précieux. Les trois compères partagent le plaisir et Boucle d’Or n’a jamais chercher à retrouver sa maison…


FIN

Par Lyzis - Publié dans : Fantaisies imaginaires
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