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  • Lyzis et son L
  • : 10/12/2007
  • : Lire : Ici

Fantaisies imaginaires

Jeudi 23 décembre 4 23 /12 /Déc 08:15

 

 

Suite aux morigénassions d’un illustre Renard de mes amis, je me suis studieusement penchée sur mon dernier texte…

Il me grondait, car disait-il, comme à mon habitude, j’avais publié à la va vite, écrit d’un trait et posté sans relire, sans élaguer… Je lui avais parait-il promis de ne plus le faire (me connaissant, il est fort étonnant que je fasse ce genre de promesse…) Enfin bref, je m’y suis collée.

Mea culpa, évidemment qu’il y avait des mots en trop… des phrases bancales… des tournures approximatives… et bien ça y est, 20 minutes et j’ai tout remis d’équerre… enfin… plus droit…

Je vous livre donc la version améliorée… mais dîtes moi donc si vous appréciez vraiment les 20 minutes de plus… parce que bon… si ça ne change rien pour vous… 

Quoi ? vous me traitez de faignante ? Pfffff Vous n’y êtes pas du tout… c’est juste parce que quand tous les mots sont sortis de ma tête, je suis trop impatiente de les partager avec vous… Je trépigne jusqu’à l’arrivée de L. Il lit le premier et hop… je balance… je poste pour vous…

Bon j’arrête là mes élucubrations et vous souhaite bonne relecture…

 

 

 

Conte du fond des bois

 

C’était un ours… un ours très timide… si timide que personne ne pouvait prétendre l’avoir vraiment approché.

On l’entendait parfois chanter ou pleurer sa solitude… on pouvait repérer ses traces de colère sur l’écorce d’un arbre ou son passage en force dans les taillis dévastés.

Mais nul ne savait où il dormait… ce qu’il faisait de ses journées… ce qu’il poursuivait la nuit…

 

Ce fut une nuit d’hiver… froide et blanche… que Lys l’elfe se perdit dans la grande forêt. Ses forces diminuaient avec la montée de l’astre lunaire… sa peau devenait translucide… sa longue chevelure noire de geai ne la protégeait plus des flocons… ses bras et ses jambes nues s’engourdissaient…

Elle finit par s’assoir à l’abri des racines d’un chêne et de sa voix de cristal entonna une mélodie aux accents étranges et tristes…

 

Notre ours se trouva attiré irrésistiblement par ce chant envoutant. Il se cacha à proximité afin d’observer sans être vu cette petite créature filiforme et diaphane. Au fur et à mesure que se déroulait la mélopée un sentiment d’assurance montait en lui. Il se sentait si puissant face à cette voix fragile… si chaud face à cet être minuscule… En même temps un désir puissant de juguler cette détresse vivante s’emparait de lui.

 

Il fut sur elle en quelques enjambées et planta ses petits yeux interrogateurs dans les pupilles immenses de Lys. Elle avait bien trop froid pour avoir peur et était bien trop faible pour bouger. Alors… tout doucement il tendit sa grosse patte vers elle…  délicatement… conscient de sa fragilité. Il caressa ses cheveux en écartant la neige et en appréciant le soyeux. Elle ne bougeait toujours pas ses grands yeux écarquillés… comme perdue dans un songe…

 

Il l’attrapa à bras le corps et se redressant la serra contre sa large poitrine. Il la serrait un peu fort, mais sa chaleur était un petit bonheur pour le minuscule corps gelé. Il se mit en route, résolu à l’emmener dans sa tanière… son instinct le poussait à la mettre au chaud… il se sentait fort face à cette petite chose étrange.

 

Il la jeta à l’entrée le temps de faire le tour de son antre.  La petite chose était inerte quand il la ramassa pour l’installer au fond sur sa couche. Elle ne pesait presque rien et son corps était froid. Alors il s’allongea contre elle, l’entoura de ses pattes, de son propre corps et souffla sur elle sa chaleur.

 

Peu à peu les joues d’abord reprirent des couleurs… elles se tintaient de rose. Le corps frêle rosit lui aussi, lentement. Il semblait prendre du poids, de la consistance. Puis les yeux immenses et d’un gris lunaire s’ouvrirent, plus profonds, plus lumineux. Les lèvres enfin s’étirèrent en un faible sourire carmin.

 

Lys porta ses mains comme deux papillons de soie blanche devant le souffle brûlant. Elle les y fit danser et les posa délicatement sur le long museau, en une douce caresse. L’ours cessa de souffler. Il respira profondément l’effluve de la petite chose qu’il serrait contre lui. Instinctivement il sortit sa longue langue et goûta le visage qu’elle lui offrait. Quand il atteignit le cou, il ne put se retenir et posa ses dents acérées au creux que formait son épaule.  Mais il ne fit pas perler le sang, s’arrêtant juste à temps… elle entourait son encolure de ses bras et ce contact provoquait chez lui une langueur. Il n’osait plus bouger.

 

Peu à peu elle se lova contre lui, frottant son torse de ses mains et de son corps entier. Une caresse étrange qui le détendait tout en lui électrisant l’échine. Elle absorbait sa chaleur, reprenait vigueur et couleur. Il ne la tenait plus qu’à peine, la laissant onduler contre lui. Quand une odeur entêtante de femelle atteint sa truffe, l’instinct brouilla définitivement ses pupilles.

 

Il commença à fouiller son corps du museau cherchant le lieu de ses parfums enivrants. Il entreprit de s’abreuver au creux de ses cuisses à grand coups de langue. Elle ne se défendait pas, clouée au sol par la masse et la volupté innocente de l’ours. Elle se sentait fondre sous la tendresse brutale. Plus il pénétrait sa douceur mielleuse, plus sa virilité durcissait… Plus il voulait étancher sa soif, plus grande était son insatisfaction…

 

Elle commença à avoir peur, à sentir les crocs frôler ses chairs tendres, à percevoir l’agitation folle qui s’emparait de lui. Elle comprit qu’il ne savait ce qui lui arrivait, qu’il avait lui aussi peur, qu’il paniquait et s’agaçait. Elle entreprit de le guider, le rassurer. Elle caressa sa lourde tête de ses mains expertes et l’imposante verge de ses pieds menus. La surprise puis le plaisir calmèrent la folie qui le gagnait. Il se mit à laper plus calmement les liqueurs qui abondaient maintenant du calice de la belle. Ses grognements de satisfaction lui faisaient fermer les yeux. Elle s’appliquait à frôler ou pétrir le chibre sur toute sa longueur, en appréciant la douceur autant que le calibre.

 

Il finit par cesser de la lécher pour profiter des caresses le long de son cou, derrière ses oreilles autant et de celles qu’elle prodiguait si habilement à son membre dur. Avec beaucoup de douceur et de fermeté, mais sans jamais cesser ses flatteries, elle le poussa à se coucher sur le dos. Elle s’installa alors sur son grand corps et l’enveloppa de toute sa douceur. Elle utilisait chaque mouvement pour le caresser… tous ses membres… ses voiles maintenant multicolores… sa chevelure nerveuse… sa langue agile… ses lèvres fraiches… ses dents aigues… Elle l’enivrait de sensations qui lui donnaient à croire que chaque instant apporterait la délivrance… mais qui créaient toujours plus de tension…

 

La fièvre le gagnait mais l’anesthésiait aussi. Elle se gavait de sa chaleur, de sa vie puissante et ses sens s’exacerbaient… un feu couvait de plus en plus impérieux dans son ventre. Elle fini par caresser de sa fleur de miel le membre tendu. Lui ne bougeait plus, vidé de ses forces mais tendu vers un désir qui prenait peu à peu forme. Quand elle n’y tint plus et s’empala avec lenteur, un vertige le prit. Elle était si petite et son membre si grand qu’elle se sentait emplie, écartelée rien qu’en glissant sur le gland. Elle se mit à onduler du bassin avec précaution, juste suffisamment pour sentir sa chair s’ouvrir et s’inonder.

 

La folie prit possession d’elle pas à pas… elle montait et descendait le long de la tige raide de plus en plus vite… de plus en plus loin… Loin cependant de l’engloutir… loin de lui offrir ce qui devenait une obsession dans l’esprit engourdit de l’ours. Elle continuait à le vider de ses ressources vitale… mais sa jouissance dépendait de celle de l’animal… elle n’avait d’autre issue que de le mener à l’apothéose. Elle se déchainait pour atteindre son but… usait ses forces en sentant monter en lui la sève… en sentant son sexe durcir encore, enfler encore…

 

Un battement de cœur plus puissant… un spasme rouge envahissant son esprit… et l’animal regroupa tout ce qui lui restait de puissance pour se retourner. Il l’écrasa de tout son poids avant de se redresser sur ses pattes avant. Il poussa d’un coup de rein mais elle recula en hurlant… un cri de frayeur autant que de plaisir fou... qui explosa dans la tête déjà chavirée du grand animal. Il enserra d’une seule patte la nuque souple… pour la maintenir… l’empêcher de fuir… la sentir à sa portée… s’enfoncer dans sa fournaise tendre… la faire hurler encore et encore…

 

Quand,  sa prise assurée, il entra en elle centimètre par centimètre… la mélopée formidable qui s’échappa des lèvres vermeilles, résonna sous la voute de pierre et pénétra  l’immense carcasse en sursis de l’ours. Il concentra ses dernières forces pour entamer un va et vient lent et profond… Il sentait monter au bout de sa verge… son énergie vitale… Il était en elle… en son corps… en son cœur… en ses entrailles de lave incandescente… Elle laissait s’échapper d’elle tous les cris de douleur et de plaisir mêlés… Le volcan en elle inondait jusqu’à ses os… Le membre qui la pourfendait… qui déchirait ses chairs… emplissait sa tête de papillons multicolores… lui faisait quitter terre…

 

Enfin, dans un concert assourdissant, il rugit… l’inondant de son dernier souffle de vie… elle hurla… dévastée par un orgasme mortel…

Par Lyzis - Publié dans : Fantaisies imaginaires
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Mercredi 15 décembre 3 15 /12 /Déc 16:47

C’était un ours… un ours très timide… si timide que personne ne pouvait prétendre l’avoir vraiment approché.

Lune-copie-copie-1.jpgOn l’entendait parfois chanter ou pleurer sa solitude… on pouvait repérer ses traces de colère sur l’écorce d’un arbre ou son passage en force dans les taillis dévastés.

Mais nul ne savait où il dormait… ce qu’il faisait de ses journées… ce qu’il poursuivait la nuit…

 

Ce fut une nuit d’hiver… froide et blanche… que Lys l’elfe se perdit dans la grande forêt. Ses forces diminuaient avec la montée de l’astre lunaire… sa peau devenait translucide… sa longue chevelure noire de geai ne la protégeait plus des flocons… ses bras et ses jambes nues s’engourdissaient…

Elle finit par s’assoir à l’abri des racines d’un chêne et de sa voix de cristal fredonna une mélodie aux accents étranges et tristes…

 

Notre ours se trouva attiré irrésistiblement par ce chant envoutant. Il se cacha à proximité afin d’observer sans être vu cette petite créature filiforme et diaphane. Au fur et à mesure que se déroulait la mélopée un sentiment d’assurance montait en lui. Il se sentait si puissant face à cette fragile voix… si chaud face à cet être minuscule… en même temps un désir puissant de juguler cette détresse vivante s’emparait de lui.

 

Il fut sur elle en quelques enjambées et planta ses petits yeux interrogateurs dans les pupilles immenses de Lys. Elle avait bien trop froid pour avoir peur et était bien trop faible pour bouger. Alors… tout doucement il tendit sa grosse pate vers elle et la posa sur sa tête… il n’appuyait pas… conscient de sa fragilité. Il caressa ses cheveux en écartant la neige et en appréciant le soyeux. Elle ne bougeait toujours pas ses grands yeux écarquillés… comme perdue dans un songe…

 

Sans réfléchir, il l’attrapa à bras le corps et se redressant la serra contre sa large poitrine. Il la serrait un peu fort, mais sa chaleur était un petit bonheur pour le corps gelé. Il se mit en route, résolu à l’emmener dans sa tanière… son instinct le poussait à la mettre au chaud… il se sentait fort face à cette petite chose étrange.

 

Les ours hibernent l’hiver, mais lui avait trop peur d’être découvert pour se laisser aller au long sommeil… pourtant sa cachette était invisible… nul être vivant n’aurait soupçonné qu’un animal aussi grand et puissant puisse se cacher dans une ouverture si petite. Il avait dû jeter son fardeau à l’intérieur avant de se glisser lui-même en se contorsionnant entre les roches qui barraient l’entrée. La petite chose était inerte quand il la ramassa. En retenant ses gestes, il l’installa délicatement sur ses genoux. Elle ne pesait presque rien et son corps était froid. Alors il l’entoura de ses pattes, de son propre corps et souffla sur elle sa chaleur.

 

Peu à peu les joues d’abord reprirent des couleurs… elles se tintaient de rose. Le corps frêle rosit lui aussi, lentement. Il semblait prendre du poids, de la consistance. Puis les yeux immenses et d’un gris lunaire s’ouvrirent, plus profonds, plus lumineux. Les lèvres enfin s’étirèrent en un faible sourire carmin.

 

Lys porta alors ses mains comme deux papillons de soie blanche devant le souffle brûlant. Elle les y fit danser et les posa délicatement sur le long museau, en une douce caresse. L’ours cessa de souffler. Il respira profondément l’effluve de la petite chose qu’il serrait contre lui. Instinctivement il sortit sa longue langue et goûta le visage qu’elle lui offrait. Il lécha ses paupières, son front, ses joues et descendit sur son cou. Il ne put se retenir et posa ses dents acérées au creux que formait son épaule.  Mais il ne fit pas perler le sang, s’arrêtant juste à temps… elle entourait son encolure de ses bras et ce contact provoquait chez lui une douceur nouvelle. Il n’osait plus bouger.

 

Peu à peu elle se lova contre lui, frottant son torse de ses mains et de son corps entier. Une caresse étrange qui le détendait tout en lui électrisant l’échine. Elle absorbait sa chaleur, reprenait vigueur et couleur. Il ne la tenait plus qu’à peine, la laissant onduler sur ses genoux. Quand une odeur entêtante de femelle atteint sa truffe, l’instinct brouilla définitivement ses pupilles.

Il saisit les cheveux et la taille de l’elfe et se redressa de toute sa hauteur… bombant le torse… grognant formidablement au plafond de la grotte.

 

Il commença à fouiller son corps du museau cherchant le lieu de ses parfums enivrants. La posant sur le sol il entreprit de s’abreuver au creux de ses cuisses à grand coups de langue. Elle ne se défendait pas, clouée au sol par la masse et la volupté innocente de l’ours. Elle se sentait fondre sous la tendresse brutale. Plus il pénétrait sa douceur mielleuse, plus sa virilité durcissait… plus il voulait étancher sa soif, plus grande était son insatisfaction…

 

Elle commença à avoir peur, à sentir les crocs frôler ses chairs tendres, à percevoir l’agitation folle qui s’emparait de lui. Elle comprit qu’il ne savait ce qui lui arrivait, qu’il avait lui aussi peur, qu’il paniquait et s’agaçait. Elle entreprit de le guider, le rassurer. Elle caressa sa lourde tête de ses mains expertes et l’imposante verge de ses pieds menus. La surprise puis le plaisir calmèrent la folie qui le gagnait. Il se mit à laper plus calmement les liqueurs qui abondaient maintenant du calice de la belle. Ses grognements de satisfaction lui faisaient fermer les yeux. Elle s’appliquait à frôler ou pétrir le chibre sur toute sa longueur, en appréciant la douceur autant que le calibre.

 

Il finit par cesser de la lécher pour profiter des caresses le long de son cou et derrière ses oreilles autant que de celles qu’elle prodiguait si habilement à son membre dur. Avec beaucoup de douceur et de fermeté, mais sans jamais cesser ses flatteries, elle le poussa à se coucher sur le dos. Elle s’installa alors sur son grand corps et l’enveloppa de toute sa douceur. Elle utilisait chaque mouvement pour le caresser… de tous ses membres… de ses voiles maintenant multicolores… de sa chevelure nerveuse… de sa langue agile… de ses lèvres fraiches… de ses dents aigues… Elle l’enivrait de sensations qui lui donnaient à croire que chaque instant apporterait la délivrance… mais créaient toujours plus de tension…

 

La fièvre le gagnait mais l’anesthésiait aussi. Elle se gavait de sa chaleur, de sa vie puissante et ses sens s’exacerbaient. Un feu couvait de plus en plus impérieux dans son ventre. Elle fini par caresser de sa fleur de miel le membre tendu. Lui ne bougeait plus, vidé de ses forces mais tendu vers un désir qui prenait peu à peu forme. Quand elle n’y tint plus et s’empala avec lenteur, un vertige le prit. Elle était si petite et son membre si grand qu’elle se sentait emplie, écartelée rien qu’en glissant sur le gland. Elle se mit à onduler du bassin avec précaution, juste suffisamment pour sentir sa chair s’ouvrir et s’inonder.

 

La folie prit possession d’elle pas à pas… elle montait et descendait le long de la tige raide de plus en plus vite… de plus en plus loin… Loin cependant de l’engloutir… loin de lui offrir ce qui devenait obsession dans l’esprit engourdit de l’ours. Elle continuait à le vider de ses ressources vitales et commençait à imaginer l’apothéose… sa jouissance aliénée soudain à celle de l’animal. Elle se déchainait pour atteindre son but… usait ses forces en sentant monter en lui la sève… en sentant son sexe durcir encore, enfler encore…

 

Un battement de cœur plus puissant… un spasme rouge envahissant son esprit… et l’animal regroupa toute sa puissante pour se retourner. Il l’écrasa de tout son poids avant de se redresser sur ses pattes avant. Il poussa d’un coup de rein mais elle recula en hurlant… un cri de frayeur autant que de plaisir fou... qui explosa dans la tête déjà chavirée du grand animal. Il enserra d’une seule patte la nuque souple… pour la maintenir… l’empêcher de fuir… la sentir à sa portée… s’enfoncer dans sa fournaise tendre… la faire hurler encore et encore…

 

Quand sa prise assurée, il entra en elle centimètre par centimètre… ce fut une mélopée formidable qui s’échappa de ses lèvres vermeilles… qui résonna sous la voute de pierre… qui pénétra son immense carcasse. Il concentra ses dernières forces pour entamer un va et vient lent et profond… Il sentait monter au bout de sa verge… son énergie vitale… Il était en son corps… en son cœur… en ses entrailles de lave incandescente… Elle laissait s’échapper d’elle tous les cris de douleur et de plaisir mêlés… le volcan en elle inondait jusqu’à ses os… le membre qui la pourfendait… qui déchirait ses chairs… emplissait sa tête de papillons multicolores… lui faisait quitter terre…

 

Quand il hurla, sa vie le quittant en l’inondant elle… elle hurlait un orgasme dévastateur et mortel.

Par Lyzis - Publié dans : Fantaisies imaginaires
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Vendredi 29 octobre 5 29 /10 /Oct 08:02

Les Ecrits Pourpres ont lancé un concours voilà quelques temps :

Concours : La Péniche Hantée d'Halloween

Ça fait longtemps hein ?

Allez,,, rien de tel qu'un petit concours, avec un petit concours la fête est plus folle.

Donc sur le thèmes Halloweenesque je vous propose de rédiger un texte en 100 lignes maximum ayant pour titre.

"Les édifiantes aventures d'une péniche hantée"

Ce texte devra comporter les mots suivants :

Émancipation
Concupiscent,
Récitation,
Instructif,
Tellurique,
Synergie,

Permanence,
Oligarchique,
Ubuesque,
Rotatif
Pénétration,
Râpe,
Émulation,
Sensuelle.

 

Je me suis prétée au jeu et ils viennent de publier mes mots que voici :

 

 

 

 

peniche-hantee.jpg

 

Sons sourds… sensation étrange d’un balancement lent… le noir… la douleur des membres engourdis…la mémoire perdue dans les brumes du réveil… la soif tenace que donne l’abus d’alcool… le martellement… derrière les paupières closes… sous les os compressés du crâne… sur les parois de la pièce inconnue…Affolement…adrénaline…


Je ne peux me redresser, ni voir, ni entendre vraiment… mes poignets et mes chevilles sont étroitement, durement liés… mes yeux enfermés… mes oreilles obstruées… ma bouche close… Panique…mon cœur s’emballe…


Frôlements vaporeux… je ne peux m’y soustraire… souffles brûlants… je me découvre nue… pincements fugitifs… je crie à l’intérieur… et soudain l’on m’emporte… me soulève… me tire… me traine…ballotée… enlevée… secouée… Peur… arrêt sur image…


Mes chevilles sont libres… mes pieds ancrés au sol qui me semble tanguer… des mains grandes, douces, petites, dures, gantées… s’activent… frictionnent… soutiennent… palpent…flattent… frappent… Agitation… désordre…


Le son m’est rendu… mais pas la compréhension… une litanie… récitation monocorde… incantation obsessionnelle… en un mouvement rotatif me fait perdre la tête… tout branle… tout vire… Tourbillon… divagation…


L’on me lie les poignets écartés… en suspension… et me libère la bouche… en m’intimant le silence d’un mot glacé… murmuré… soufflé… dans mon cou… assorti de grognements concupiscents Frissons… tremblements…


Je reconnais la pénétration dans l’air d’une lanière de cuir… la déflagration sans pareil… l’onde de choc… mes oreilles bourdonnent… les battements sortes de ma poitrine… Appréhension… frayeur…


Le fracas tellurique s’abat sur d’autres chairs qui percent mes tympans de cris triomphants… s’élève un rire ubuesque… énorme et décalé… je plonge dans l’absurde… Incompréhension… stupéfaction…


Impacts… multiples… légers… cinglants… sur ma peau… toute ma peau… embrasée par la synergie d’un nombre exubérant de lanières… douces… acerbes… tendres… blessantes… Incendie… endorphines…


La tête me tourne… les bras me déchirent… les jambes me lâchent… le feu froid m’enlace… le ventre me consume… je vis… la flagellation a provoqué une émulation sans pareil de mes sens… Éveil… fleur de peau…


Contacts… chauds… humides… griffus… acérés… incisifs … envahissants… mes zones sensuelles… mes pôles magnétiques… les disjoncteurs de ma raison… Explosion… jouissance…


Froissements… bruissements… position fœtale… reprise de conscience… douceur du cocon… permanence du roulis qui me berce… Abandon… sommeil…


Rêve de frottements… bruit entêtant… réveil en solitude… plus de bandeau… plus de cordes… plus d’édredon moelleux… plus de nudité… une cape de toile… Hébétude… inquiétude…


Errance dans un lieu sombre… inconnu… résonant… un escalier de bois vers l’air de la nuit… humide… le pont spectral d’une péniche fantôme… qui râpe un quai vide baigné d’une lune blafarde… Respiration… espoir …


Pas de passerelle… pas âme qui vive… pas non plus un rêve… victime d’une assemblée oligarchique… aux intentions obscures… aux rites instructifs… poussant l’émancipation aux limites… Compréhension… lumière…


L’embarcation s’éloigne de la terre… les froissements de soies… les rires étouffés… les conversations étranges… s’approchent… m’entourent… me reprennent… Cris… déchirement…


 

 

Les textes des autres participants seront publiés chez eux au fur et à mesure jusqu'au soir d' Halloween.

Par Lyzis - Publié dans : Fantaisies imaginaires
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Dimanche 24 octobre 7 24 /10 /Oct 20:58

Soirée BDSM privée… elle s’était apprêtée pour être irrésistible… à ses yeux mais aussi à ceux des autres qu’il aimait voir la regarder.

 

maison-close-copie-1.jpg Elle portait ses escarpins vernis… si hauts… qu’elle devenait aussi grande que lui, l’ensemble « Maison close » qu’il lui avait choisi : jambières, bracelets et ceinture… façon bondage à même la peau,  mini soutien gorge balcon, string porte-jarretelles… enlaçant ses cuisses avant de retenir d’un seul lien ses bas de soie, jupette de tulle et de lignes graphiques… moulant à souhait ses rondeurs,  le tout d’un noir profond en contraste avec la blancheur de sa peau.

 

 

Ils avaient retrouvé des personnes de bonne compagnie… connues depuis longtemps… des joueurs et joueuses pétillants et respectueux… Après des retrouvailles chaleureuses… des conversations animées autour des coupes et des amuses bouches… quelques amuses peaux aux sonorités claires… quelques chants aigus et haletants… ils avaient décidé de sortir dans la ruelle fumer une cigarette sous un réverbère.

 

Elle avait enfilé sur sa tenue légère, une redingote qui à y regarder de plus près… ne cachait guère que l’indispensable. Lui portait sur son pantalon de cuir et sa chemise noire, une longue veste… dans laquelle il pouvait glisser sans encombre ses instruments fétiches.

 

Ils chuchotaient en remplissant l’air immobile de leur fumée blanche. Adossé nonchalamment au mur, il se remplissait les yeux de son image tout en contrastes. La lumière blafarde sous laquelle elle tanguait accentuait la pâleur de son teint et le carmin de ses lèvres pleines.

 

La rumeur de la ville était étouffée par les hauts bâtiments borgnes qui les entouraient. Le calme feutré de l’intérieur résidait aussi à l’extérieur. Aussi furent-ils surpris par les éclats de voix des deux hommes qui pénétrèrent dans l’impasse.

 

Ils passèrent près d’eux sans leur jeter un regard, pris dans une conversation dont le sujet les rendait volubiles. Soudain, ils se turent et firent demi-tour. Ils s’approchèrent résolument d’elle et se plantèrent à ses côtés. C’était deux jeunes hommes… de moins de trente ans… que l’alcool désinhibait.

 

- Bonjour !

- Heu bonsoir plutôt !

Elle leur sourit timidement ne sachant trop comment réagir. Elle jetait des regards inquiets vers Lui qui semblait amusé par la situation. Elle ne pouvait le rejoindre… l’un des deux hommes se tenant entre Elle et Lui…

 

-Dis donc ! Tu viendrais pas faire un tour avec nous au fond là bas ?

Elle déclina l’invitation de la tête tout en gardant son sourire.

- Ben quoi ? T’as pourtant l’air d’attendre que ça !

 

L’un d’eux s’était approché suffisamment pour soulever un pan de sa veste et découvrir la tenue affolante qu’elle cachait…

D’un geste brusque elle rabattit son vêtement et son sourire fit place à un rictus de colère…

 

-Messieurs !

La voix calme… grave… sévère… les arrêta un instant. Elle en profita pour se précipiter dans ses bras protecteurs.

- Qu’est-ce que t’as toi ? On t’a pas causé. On veut parler à la petite dame.

- Cette jolie petite Dame m’appartient. Pour en disposer, il faut me demander la permission.

 

Les deux acolytes se regardèrent… visiblement surpris par le ton et la teneur des propos qui leur étaient adressés. Le plus petit des deux se planta enfin devant l’homme.

 

- Tu dis quoi mec ? C’est ta nana ? T’es un mac ? Nous on veut pas payer… on veut juste se faire astiquer un coup.
- Je ne suis pas un proxénète … et ce n’est pas ma « nana ». C’est ma femme. Et je n’ai pas parlé d’argent que je sache !

 

Elle lui jeta un regard affolé… Que faisait-il ? Que racontait-il ? Ces deux individus lui faisaient peur… Elle se mit à tirer sur sa manche pour lui faire comprendre qu’elle voulait retourner à l’intérieur… à l’abri…

 

-Cesse de t’agiter, tiens-toi bien. Montre à ces messieurs comme tu es belle et docile.

 

Elle écarquilla les yeux… paniquée… mais les siens étaient calmes… confiants… et sa grande main pressait puissamment son épaule. Elle regarda ses pieds… respira profondément et se redressa lançant un magnifique sourire aux visages belliqueux fixés sur elle.

 

La concupiscence se lisait sur leurs visages. Pendant un instant elle imagina leurs yeux sortants de leurs orbites et leurs langues tombant jusqu’au pavé… façon Tex Avery… et cela la fit rire… intérieurement…

 

- Tu veux dire que c’est ta gonzesse et que si on te demande tu nous laisses l’emmener ?

La voix laissait transparaitre une hésitation… une question… l’incrédulité. La posture se voulait bravache… cavalière… irrespectueuse… mais les yeux étaient rivés sur le corps de la belle et transpirait de désir… comme ses mains qu’il enfonçait dans ses poches mais qu’elle imaginait moites…

 

- Je veux dire que si l’envie me prend et que je sens chez elle ce désir… je peux l’emmener moi-même au fond de cette ruelle et vous inviter à nous y suivre.

- Ok, nous on veut bien. Hein Frédo ?

 

Il s’était tourné vers son compère autant pour se donner contenance que pour obtenir son approbation. Celui-ci était fixé… immobile… hypnotisé… Ses yeux s’écarquillèrent quand l’homme déboutonna la redingote et en écarta les pans… offrant à sa convoitise le corps à peine voilé de la jolie femme… Il se mit à agiter frénétiquement la tête puis glapi : - Bon ! On y va ! On vous suit !

 

Elle vit un sourire se dessiner sur le visage de son homme. Elle y reconnu un mélange de plaisir… de moquerie… de calcul aussi. Il la prit par la main et l’entraina d’un pas lent et assuré vers l’obscurité de l’étroit passage. Elle sentait ses jambes se dérober… chaque pas la faisait trembler un peu plus… la présence des deux hommes derrière elle provoquait un écho d’angoisse dans sa poitrine. Elle bloquait ses pensées… refusant l’idée que ces étrangers la touchent… paniquée par le trouble insondable de l’inconnu qui s’ouvrait devant elle. Elle tentait de se rassurer en rivant son regard aux larges et fières épaules de son homme. Elle se répétait mentalement qu’il savait ce qu’il faisait… qu’il l’aimait et ne la mettrait pas en danger. Mais son esprit vagabondait d’une pensée à l’autre sans vraiment s’éclaircir… revenant sans relâche à la peur qui lui vrillait les tripes.

 

Il s’arrêta dans un endroit que seul la lune atteignait… pas de porte ni de fenêtre… juste quelques lucarnes tournées vers le ciel… la haut… perchées… et les murs gris resserrés autour d’eux.

-Viens par là. Ôte ta veste ma chérie.

Il la lui prit des mains et la plia soigneusement avant de la déposer au sol.

Il l’attira vers lui et avec des gestes tendres il lui fit poser les mains contre le mur. Les deux hommes restaient muets… attentifs à ce qui se passait.

 

- Je vais leur offrir un joli spectacle… ce qu’ils n’ont probablement jamais vu. Détends toi mon amour… oublie ce qui te retient… je suis là et je veux voir le désir dans leurs yeux… le plaisir dans ton ventre… Tu es l’agnelle au milieu des loups… mais si tous les loups veulent te croquer… je suis le seul à en décider…

Il murmurait ces mots à son oreille tout en lui enlevant sa jupe… la caressant de son souffle… de sa tranquille assurance… calmant les battements de son cœur… la ramenant dans sa confiance en lui…

 

Il sortit sa cravache de son long manteau et avant même que les deux autres n’aient compris ce qui se passait, il fendit l’air et l’abattit sur les rondeurs diaphanes de sa femme. Elle eu un mouvement de surprise, mais se cambra aussitôt plus encore. Un balai commença alors… les claquements s’alternaient… secs… légers… rapides… zébrant tour à tour l’une ou l’autre des fesses rougissantes…

 

Les deux spectateurs restèrent un moment silencieux… statufiés. Quand le petit fit un pas et parla… il rompit brutalement le charme.

- Hey ! T’as vu ça ! Une maso en plus. Quand son gros lard aura fini de nous la chauffer, sur qu’on va pouvoir la prendre comme on voudra et même elle en redemandera cette salope.

 

Le coup claqua ferme et dur… en plein visage… De toute la force de son corps en rotation, il avait abattu sa cravache sur la joue de l’homme qui les insultait. Celui-ci poussa un hurlement et se précipita poings en avant, aveugle de rage et de larmes. Mais avant qu’il ne l’ait atteint, il hurla de nouveau et tomba à genoux, les mains accrochées à son entrejambe.

 

Tout alla très vite. Elle eu juste le temps de se retourner pour constater que son homme après avoir asséné un coup de pieds entre les jambes de son agresseur, lui avait lié les mains dans le dos et finissait le travail en lui liant les chevilles. Le second personnage n’avait même pas réagi. Était-ce l’alcool… la situation étrange… l’excitation du moment ? Ses yeux écarquillés passaient de son camarade immobilisé à plat dos sur le pavé et hurlant… à la douce créature qui le fascinait.

 

- Ferme-la espèce de porc. Ou c’est à coups de cravache que je te coupe la langue.

La menace fit son effet. Le souvenir cuisant encore sa joue le tint coi. Il roulait des yeux affolés, de son tortionnaire à soncomplice , cherchant un appui de celui-ci qui ne venait pas.

 

- Toi ! Tu en veux autant ou tu préfère profiter de ce que je t’offre ?

Le regard trouble, le grand restait immobile. Il avait tout juste tourné la tête vers celui qui s’adressait à lui.

- Bon ! Je te propose un deal. Tu fais exactement ce que je te dis… et tu pourras non seulement la regarder… mais aussi… Enfin, c’est toi qui choisit.

 

Celui qui se contorsionnait à terre se mit à marmonner : - Frédo ! Bordel ! Qu’est-ce que tu fiches ? Massacre le cet enfoiré ! Sors-moi de là j’te dis !

Il stoppa net lorsque le bout de la cravache se posa sur son front.

Frédo sembla sortir de son hébétude. Il regarda son camarade… l’homme à la cravache… et enfin la jolie femme à demi nue… Il hocha la tête puis lança : - Ok ! Moi ce que je veux c’est la fille… je m’en fous du reste… elle est trop belle… Ok mec ! J’t’écoute.

- Salaud !

- Tais-toi le porc ! Réjouis-toi pour ton copain. Et profite de ce que tu vas voir… ça ne t’arrivera pas deux fois. Tu pourras regretter tes paroles ensuite… sans elles tu serais sans doute à sa place…

Bon ! Déjà, commence par te mettre à genoux… elle adore que les hommes soient à la bonne hauteur. Bien ! Regarde ma chérie. Un porc muselé pour toi et un chien à tes pieds.

 

Un immense trouble l’avait envahie. La peur était revenue… plus réelle... puis… le soulagement… la fierté… l’admiration pour son sauveur… enfin… l’incrédulité… la tension… l’orgueil… Mais jamais ne l’avait quitté le feu de son ventre… celui qu’il avait allumé de ses mots… de sa cravache…

 

maison-close-2.jpg - Allez chérie, quitte ton string. Que ce porc et ce chien puissent admirer ta petite chatte de velours… Je suis certain qu’ils n’en ont jamais vue d’aussi jolie… d’aussi nue… Tu aimes faire baver les hommes ma douce… et ceux-ci n’attendent que ça…

 

Elle détacha lentement ses jarretelles  puis fit descendre avec lenteur et langueur le petit triangle d’étoffe qu’elle tendit à son homme. Celui-ci le fit disparaitre dans sa poche avant de lui prendre la main.

- Viens par ici. Pose un pied sur ce porc… qu’il profite du spectacle. Avance Frédo… viens goûter le miel de ma douce. Reste à genoux… Voilà… comme un bon chien… viens y mettre ton museau…

 

Elle sentait ses joues s’empourprer… le regard salace de l’homme ligoté sous elle… celui de celui qui avançait à quatre pattes mue par un désir libidineux… son sexe nu offert à leur concupiscence… humide du feu de son ventre… la honte du plaisir à venir… qu’elle savait ne pouvoir retenir… la volonté de son homme de la voir jouir de cette situation inconvenante… Tout concordait à lui faire perdre la tête et accepter l’érotisme de son impudeur…

 

Un claquement sec sur les doigts…

- Bas les pattes le chien. Tes pognes sont bien trop sales pour que je t’autorise à les poser sur mon trésor. Sers-toi de ta langue. Voilà… en douceur… goûte ce nectar… c’est celui des dieux. Et applique-toi. Si tu la fais jouir… tu auras droit à plus.

 

Il ne se fit pas prier. Sous les yeux exorbités de son acolyte, placé aux premières loges, il commença par découvrir du bout pointu de sa langue les plis et les contours du coquillage lisse qu’on lui offrait. Peu à peu il s’enhardit et explora plus profondément  le calice. Il finit par boire et lécher passionnément la liqueur qui s’échappait des délicats pétales.

 

- Tu es trop goulu. Tire la langue et ne bouge plus. Laisse-la se caresser elle-même. Allez ma chérie… trouve ton plaisir. Je t’offre cette langue. Fais-toi jouir.

La honte la brûla jusqu’aux oreilles. Mais l’envie était si forte… suivre cet ordre était irrésistible…

Elle appuya plus fort sa fleur sur le muscle tendre, humide et chaud… puis balança son bassin de plus en plus rapidement… plaçant très exactement le contact aux points les plus sensibles… Et s’effondra soudain dans les bras qui l’attendaient, laissant échapper une longue plainte tandis que son ventre se crispait sous les décharges du plaisir…

 

- La vache ! Nico, t’as vu ça ! Putain ! C’est trop bon.

- Connard ! Détache-moi ! Je vais lui montrer moi comment je vais m’en occuper de sa gonzesse. Et vire moi ta bite de sous le nez

- Tsss ! Tsss ! Du calme ! Regarde ma chérie… tu leur fais un sacré effet à nos petits amis ! Bel engin que notre chien fou astique sous le nez de son copain ! Mais ce petit porc qui continue à grogner me semble lui aussi à l’étroit ! Frédo, arrête de te tripoter et sort donc celle de Nico… il râlera moins.

- Arrête enfoiré ! Me touche pas !

 

Un coup de cravache sur la cuisse l’arrêta net. Et il ne riposta plus quand son comparse extirpa son membre en érection.

- Bien… Qu’en dis-tu chérie ? Ça me plairait assez que ce chien t’honore de son dard ! En levrette ça serait l’idéal… mais je ne veux pas que tu te salisses… J’ai une idée… tu va te servir du porc comme d’un tapis ma belle. Aller, installe-toi.

 

Il l’aida à se placer, les genoux sur les épaules de l’homme, les mains sur le haut de ses cuisses.

- Attention, je t’interdis d’approcher ta chatte de sa bouche… il est tellement hargneux qu’il pourrait te mordre. Mais surtout, interdiction de prendre son sexe dans ta bouche… Tu as bien compris ? Quoi qu’il se passe, je ne veux pas voir sa bite en toi !

Il la tenait par les cheveux, tournant son visage vers lui. Elle acquiesça d’un hochement de tête. Elle savait que la vue de ce chibre sous son visage lorsqu’elle atteindrait la folie du plaisir la tenterait terriblement… mais bien que la salive lui emplisse déjà la bouche… elle résisterait à la tentation. Elle voulait avant tout son plaisir à lui… Il l’embrassa longuement… profondément… rallumant instantanément le feu en elle…

 

- Tiens le chien… enfile ça. Je t’autorise à poser tes mains sur sa taille pour t’ancrer à elle… mais pas plus. Ne t’avise pas de la caresser ou il t’en cuira.

Frédo mis le préservatif avec fébrilité et s’installa rapidement derrière l’objet de sa convoitise. Mais curieusement, une fois prêt, il resta un moment en contemplation… ses grandes mains serraient étroitement la taille fine… la blancheur de ce cul qui s’offrait à lui était accentuée par les rayons fantomatiques de la lune… le souffle rauque et haletant de son camarade atteignait ses bourses pleines… son membre douloureux de tant d’excitation lui semblait disproportionné à l’entrée délicate qu’il s’apprêtait à forcer…

 

Il se mit enfin en action. Avec une lenteur religieuse, il ouvrit son chemin en elle. Il fermait les yeux pour mieux profiter… de l’étroitesse du fourreau qu’il investissait jusqu’à la garde… de l’impression d’être retenu dans son retrait presque complet…

Après quelques va-et-vient lents et absolus, il sentit s’ouvrir… mollir… brûler… fondre…  la chair tendre. Alors il se déchaina… ses coups de boutoir devinrent sauvage… la cadence devint infernale. Il semblait vouloir la perforer… ses doigts s’imprimaient méchamment dans sa peau. Il lançait son bassin dans des assauts violents… qu’il accentuait en la tirant vers lui.

 

La vague qui prit naissance dans son ventre monta en houle si puissante, qu’elle ne retint pas le hurlement qui en conclut l’explosion. Elle avait perdu ses repères qu’il continuait à labourer sa chair démantelée. Elle était défragmentée… en éclats brûlants… Elle sentait le désir de l’un en elle… de l’autre en frôlement sur son visage… de son homme présent à tout instant dans sa tête… Chaque fragment de son corps se rappelait à elle… palpitait de vie… s’envolait… Et le soleil dans sa tête… l’aveuglait… la submergeait…

 

Elle se sentit soudain soulevée… arrachée à l’emprise des mains carnivores… désempalée de l’épée brûlante… soustraite à la tentation… Son homme la serrait contre lui et Frédo poussait un cri de rage.

- Retire le préservatif et finis-toi tout seul.

Il n’eut pas à répéter, l’homme prit en main son membre et en quelques va et vient inonda le visage incrédule de son comparse.

- Enfoiré ! Tu vas me le payer !

Il se contorsionnait comme un diable malgré les liens qui l’entravaient.

 

- Allons ma chérie, retournons à la civilisation.

Il ramassa sa veste et la lui posa sur les épaules en l’entrainant tranquillement vers la lumière.

Ils ne se retournèrent pas vers les deux hommes… l’un hurlant sa rage tandis que l’autre gisait hébété et comblé…

 

Photos du site Maison close lingerie

Par Lyzis - Publié dans : Fantaisies imaginaires
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Vendredi 1 octobre 5 01 /10 /Oct 06:14

 

- Et bien ma chère, que vous est-il donc arrivé ce soir ? Vous avez été si agitée que j’ai eu peur que vous ne vous effondriez avant la fin du spectacle !

- Ouhai ! T’as sacrément grincé… Pourtant ta cliente, elle pesait pas bésef… rien qu’aux coups de talons aiguilles qu’elle m’a mis sur l’ barreau, j’ai bien calculé qu’ c’était pas une baleine… Peut-être qu’elle se pinçait les os du cul entre tes lattes !

- Oh ! Voyons, ne pourriez-vous faire un effort ? Vous allez l’effrayer. Excusez-le il a assisté à trop de vaudevilles et autres pièces populaires, cela a affecté son niveau de langage…

- Dis-donc toi la pimbêche … c’est pas parce que t’es recyclée de la comédie française que tu vas m’tenir la dragée haute !

- Mais allez-vous vous taire tous les deux ! Pour une fois que l’on peut écouter autre chose que vos chamailleries. Laisser donc la petite nouvelle nous raconter ce qui lui est arrivé. Allez, vas-y, ne soit pas timide.

- Et bien, vous avez raison, elle ne pesait pas lourd du tout, toute légère même. Elle avait des talons si hauts, que ses cuisses ne touchaient même pas le rebord. Je me suis inquiétée au début, parce qu’elle se tenait si droite que même ses épaules, ne me touchaient pas le dossier. Il faut dire qu’elle était maintenue par un corset qui ne lui laissait pas trop de liberté… elle ne risquait pas de se laisser aller et de s’abandonner contre moi. Dès que l’on s’est retrouvé dans le noir, elle a relevé sa jupe discrètement. Je n’en revenais pas ! J’en ai encore la sève qui frémit…

- Hey ! Patate ! Y’a longtemps t’en a plus d’la sève ! Et puis quoi ! Elle avait le chiffon qui la tiraillait… ou le trou qui la démangeait… ça arrive tout le temps… Pfffff !

- Chutttttttttt !!!!!!!!

- CHUTTTTTTTTTTTT !!!!!!!!!!!!!!!!

- Ah ! Ça arrive tout le temps ?  Ben moi c’était la première fois qu’une femme s’asseyait les fesses toutes nues sur moi…

- Quoi ? A poil ?

- Heu non… pas de poil… rien du tout… juste la peau… l’odeur… et puis… la sève…

- Elle t’a pissé dessus ? Ça… quand ça rigole parfois... les femelles, ça pisse.

- Non ! Pas du tout !

- Ben quoi ? La sève ? C’est quoi ? Elle becquetait pendant la pièce ?

- Mais enfin, allez-vous cesser de l’interrompre ! Surtout pour dire de telles idioties.

- Taisez-vous tous les deux et laissez-la nous raconter. Comment est-elle venue la sève ? Ca m’est arrivé une fois de sentir l’odeur et l’humidité… mais y’avait du satin pour éponger…

- Ben là… y’avait rien et j’en suis encore toute couverte … Au début, elle s’est rassise toujours très droite… sur la pointe de ses fesses… les jambes jointes, serrées… les mains posées délicatement sur ses genoux. Mais ça n’a pas duré… le rideau c’était à peine ouvert qu’une main lourde s’est posée sur ses genoux et les a écartés.

- C’était mon client… il n’arrêtait pas de se pencher vers toi…

- Ben… elle a fait ce qu’il voulait… et pour ça elle a bien écarté les cuisses… elle a même basculé son bassin en arrière et sa surface s’est étalée sur toute la mienne… elle creusait les reins et elle écrasait son fruit…

- Quel fruit ? T’as dit qu’elle bouffait pas !

- Là… entre les cuisses… elle avait comme une petite pêche à la peau de velours… charnue… douce… tendre… et elle s’appuyait et se dés-appuyait, en se balançant juste le bassin d’avant en arrière… Et plus elle se balançait vite… plus ça sentait…

- Ça sentait quoi ?

- Ça sentait la femelle, c’est sur… Certaines sentent ça quand elles rient… ou quand elles sont collées à un mâle. C’est spécial comme odeur !

- Moi j’ai aimé la sentir… comme un bois de musc très poivré… mais en même temps mielleux… Enfin, ça amplifiait avec ses mouvements… Et puis avant la fin du premier acte, la main de l’homme a remonté sa jupe jusqu’à son ventre…  Elle n’a pas refermé les cuisses… surement qu’elle aimait que les autres voient, parce qu’elle a été d’un coup toute humide… elle a laissé plein de miel enduire mon bois… et elle s’y frottait encore plus…

- J’comprends pourquoi tu grinçais maintenant ! Sûr qu’une cliente qui te fait reluire avec sa chatte… ça secoue…

- Mais quelle vulgarité… Ne pourriez-vous faire un effort de vocabulaire ?

- Ben quoi ? Elle est godiche aussi. « Une petite pèche ». Faut appeler un chat un chat. Alors une chatte, tu veux qu’j’dise quoi ? Sexe…  con…  moule… abricot… fente…

- Stop ! Ça suffit, je ne saurai en supporter davantage. N’écoutez point ce mécréant. Ce que vous décrivez porte de bien plus jolis noms… minette… intimité… calice… douces lèvres… fleur mystérieuse… antre secrète…

- Ah ! Je ne connaissais pas ces mots… Ben toujours est-il qu’elle s’est frottée un bon moment… parfois vite… puis plus lentement… jusqu’à ce que l’homme y mette la main. Alors là… elle s’est calée contre moi… les deux mains agrippées à mes coté, le dos appuyé sur mon dossier et les fesses écrasée sur mon bois poisseux.

- C’est là qu’elle a dû planter ses talons sur mon barreau… La saleté… elle m’a labouré les échardes pour se faire labourer plus à l’aise.

- La ferme on t’a dit !

- Ben je ne sais pas si ça s’appelle ainsi ce qu’il lui faisait, mais ça la faisait gigoter de plus belle. Il la frottait et la remplissait de ses doigts. Et puis, il étalait la sève qui ne finissait pas de couler et de devenir plus liquide. Il entrait et sortait en elle de partout. Elle, elle se tendait vers lui et transpirait. Il s’est appliqué un moment à l’envahir. Et puis d’un coup elle a plus bougé et lui non plus. Elle vibrait juste de toute sa chair… comme si elle riait de l’intérieur… comme si son dedans tremblait jusque dehors… comme on sent le plancher frémir sous les applaudissements. Puis elle est restée toute molle contre moi… comme si elle n’avait plus de force, de tonus… j’ai même eu peur qu’elle ne glisse à terre. Mais non, il a essuyé sa main sur ses cuisses et elle a de nouveau basculé son bassin pour coller son bourgeon tout gonflé et brûlant contre moi. Alors le rideau c’est fermé, c’était l’entracte et elle s’est levée très vite pour remettre sa jupe.

- Et ben ma cochonne ! Elle avait pas froid aux yeux celle là. Mais toi, t’as continué à couiner jusqu’à la fin… Elle a fait quoi quand elle est revenue ? Elle a remis ça ?

- Ben pas tout à fait. Elle a de nouveau levé sa jupe. Mais elle avait un truc en métal qui m’a rayé la cire.

- Un truc en ferraille ?

- Je connais. Mon ancien propriétaire faisait des soirées un peu particulières… Ce sont des décorations, un peu comme les bagues, les colliers et tout ça. Ça se porte dans l’anus et il faut reconnaitre que pour nous ce n’est pas très confortable.

- Dans le cul ! La saleté ! Et ça la faisait juter ?

- Vous voulez dire que sa sève coulait encore ? Oui, oui ! Mais elle bougeait plus doucement. Moi, ça m’appuyait et ça faisait du bruit quand elle bougeait trop. Ça devait beaucoup lui plaire, parce qu’elle a relevé sa jupe toute seule et qu’elle a été liquide en deux ou trois mouvements. Elle n’avait pas écarté les cuisses, enfin pas trop, mais une autre main, celle de l’autre côté cette fois-ci, s’est posée sur son genou.

- Normal, je suis restée vide après l’entracte, mon client n’est pas revenu. Donc ça ne pouvait pas être lui.

- Et bien il semblerait que ce soit le mien. Il avait été parfait pendant la première partie. Mais après l’entracte… Il s’est mis à transpirer de façon fort gênante. Il s’agitait beaucoup. Je dois tout de même reconnaitre que même au début, il n’était pas très concentré. Il ne semblait pas du tout occupé par le spectacle en face de lui… il tournait sans cesse la tête.

- Ben t’as compris maintenant… C’est la salope d’à côté qui te le taquinait…

- Oh ! Restez poli ! Enfin, nonobstant, je dois reconnaître que je ne peux qu’être en accord avec vous. Point sur le terme utilisé, mais sur sa signification.

- Ben t’appelle-ça comment une femelle qui se laisse tripoter par un puis par l’autre au milieu d’un théâtre ? Qui se met le cul à l’air et le trou d’balle rempli à te rayer les chaises ?

- Je dirais que nous avons affaire à une catin, une femme de petite vertu, une libertine, une trainée, une prostitué peut-être même.

- Et bien, pour une fois que vous êtes d’accord tous les deux… vous n’en savez rien ! Vous vous mettez sans doute le doigt dans l’œil. Peut-être qu’elle a fait tout cela par amour !

- Par amour du cul ! Oui ! Parce qu’elle est pire qu’une chienne en chaleur ! Une nympho cette gonzesse ! J’te l’dis moi !

- Mais non, ne l’écoute pas. Vous êtes vraiment arriéré mon pauvre vieux. Écoute ma poulette, j’ai assisté à plus d’une scène où les plus jolies faisaient plein de choses par amour. Même se donner à d’autres, même se laisser guider sans retenue. On les appelait des soumises. Je n’ai pas toujours compris. Mais j’ai toujours trouvé du beau là-dedans. Alors crois-moi. Elle devait aimer beaucoup le premier pour accepter les risques de se laisser aller à jouir en plein théâtre… et sur qu’il savait et peut-être même il voulait qu’elle fasse pareil avec l’autre.

- Ben voyons !!!

- Taisez-vous ! Chacune à le droit de croire se qu’elle veut et si la petite préfère les pièces d’amour au graveleuses, c’est son droit. Si vous voulez savoir la suite, fermez là une fois pour toute.

 

( sur une idée proposée par un belle dame au grand sourire et un titre offert par une petite douce pétillante)

 

Par Lyzis - Publié dans : Fantaisies imaginaires
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