Novembre 2024 | ||||||||||
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Elle se tortilla, rougit de nouveau et baissa le menton pour cacher un sourire mutin.
- Vous allez vous moquez !
- Ecoutez bien Capucine ! Si vous voulez que nous continuions longtemps à travailler ensemble. Mais surtout, si vous acceptez l’aide que j’ai envie de vous apporter ! Il y a deux choses que vous ne devrez jamais faire : ne jamais me mentir et toujours répondre à mes questions, ne jamais les esquiver. Cela vous semble-t-il possible ?
- Oui, je crois que oui.
- Bien. Alors répondez-moi franchement.
- Et bien, je n’ai jamais pris de fessée, même enfant… Mais cela à évoqué de drôles de souvenirs en moi…
Elle recommençait à se tortiller, à rougir aussi… et c’est les yeux baissés et les doigts torturant le tissu de sa robe qu’elle poursuivit.
- Quand j’étais à l’école primaire, j’avais un camarade particulièrement turbulent. Il accumulait les bêtises. La directrice de l’école était une forte femme, très sévère. Pierre provoquait si souvent son courroux, qu’il finit par y gagner une correction exemplaire. Je me souviens encore de la première fois comme si c’était hier. Elle nous réunit tous… tous les grands… les cm1 et les cm2 de l’école… au milieu de la cour, tous assis en rond autour de la chaise où elle finit par s’assoir. Pierre était seul debout à côté d’elle, au centre du cercle que nous formions. Elle nous avisa que ce que nous allions voir était ce que chacun de nous risquait s’il osait être aussi indiscipliné que notre camarade. Nous retenions tous notre souffle, incertains de ce qui allait se passer. Et c’est dans un grand silence qu’elle bascula Pierre en travers de ses genoux. Cet instant était si solennel, que c’est à peine si un murmure d’étonnement se leva quand elle fit descendre lentement les culottes puis le slip de notre ami. Elle lui appliqua une fessée magistrale, ne cessant que quand ses maigres fesses furent cramoisies et qu’il pleurait grâce. Tout ceci s’était passé assez vite finalement et contrairement à ce que l’on eu pu croire, aucun quolibet, aucun rire n’avaient fusé. Nous étions tous sous le choc et je crois que chacun s’imaginant à la place de Pierre, nous avions tous des sentiments étranges qui nous traversaient. Pour ma part, j’étais très perturbée… Je n’ai jamais vraiment réussi à analyser mes sentiments…Je n’en ai jamais parlé à personne. Mais j’ai longtemps rêvé que j’étais à sa place et le mélange d’envie et de honte que cela provoquait m’a longtemps troublé… Il reçu d’autres corrections publiques, mais la tension se libérait alors par le rire pour certains, les railleries pour d’autres. Jamais elles ne furent aussi impressionnantes que cette première.
Elle releva des yeux brillants et troubles.
- Voilà ce que vos mots d’accueil ont rappelé à ma mémoire…
- Ma petite Capucine… vous êtes pétrie d’interdits, de non dits, de désirs inavoués à défaut d’être inavouables… Ce serait un honneur et un défi pour moi que de vous aider à vous découvrir, à vous libérer et à vivre enfin vos fantasmes. Mais nous en reparlerons, il faut que vous réfléchissiez bien. Rien ne presse, nous avons tout notre temps et les conditions pour que je puisse vous mener à vous épanouir, nécessitent un engagement total et réciproque qui ne peut être pris à la légère.
Maintenant nous allons travailler en essayant de ne plus y penser. Nous ferons le point de vos réflexions la semaine prochaine. Installez- vous du mieux que vous pouvez sur vos échasses, elles vous font malgré tout des jambes magnifiques…
Se mérite et se provoque aussi parfois...
Parce qu'il faut avouer qu'une fessée non méritée n'a pas la même saveur...
Impatient François ?
Et encore, vous n'avez rien vu ;-)