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  • Lyzis et son L
  • : 10/12/2007
  • : Lire : Ici
Jeudi 16 octobre 4 16 /10 /Oct 21:49

Morose...  c'est l'état dans lequel cette journée mal engagée, mal poursuivie et interminable, l'a mise.

Le retour, dans les embouteillages et les vapeurs nauséabondes, finit de la mettre sur les nerfs.


Il la retrouve donc blanche et désenchantée, affalée dans le canapé, son casque lui hurlant des sons indigestes aux oreilles. Elle tente bien un mince sourire et un redressement de son corps alangui, pour le saluer... mais ses efforts sont vains. Lorsqu'il l'attrape par les épaules, la soulève et la prend dans ses bras... elle fond en larmes bruyantes.


Il la garde contre lui un moment, jusqu'à ce que l'eau de ses yeux coule en silence. Alors, la caressant lentement, il la rassure de sa voix d'homme.

« Petit oiseau... laisse sortir tes pleurs... Je suis là maintenant... »

Elle sourit à travers ses larmes... elle sait le jeu de ce joli nom... Petit oiseau elle se sent... Petit oiseau elle veut être... Mais en même temps elle se sent sans force... sans envie... sans désir... juste celui de fermer les yeux...


Elle se secoue soudain. Elle se sent coupable de son désarroi. Elle voudrait être toujours forte.

«  Pardon ! dit-elle précipitamment. La table est mise et le repas est prêt. »

Il lui caresse tendrement la joue, lui offre un grand sourire.

«  Assieds toi, j'arrive. Le temps de me rafraichir et je suis à table. »


Elle s'installe et reprend ses vagabondages d'âme triste. Elle sert sans y penser, et attend sans voir ni entendre.

Elle fait un bond de surprise lorsque deux grandes mains se posent sur ses épaules.

«  Je ne voulais pas te faire peur... Laisse-moi te masser le dos... juste deux minutes... pour te détendre. »


Elle penche la tête en avant, découvrant sa nuque ployée. Avec lenteur et douceur, il malaxe les muscles tendus... ne résistant pas longtemps à embrasser la peau douce, juste sous les petites mèches. Puis, avant qu'elle n'ait réagi, il lui place un bandeau sur les yeux et le noue.

Elle relève la tête, interrogative...

«  Mais je ne crois pas être en état de jouer ! » se plaint-elle.


Prenant le visage aveugle dans ses mains, il lui souffle : «  Chut ! Je m'occupe de toi... c'est tout. »

Elle le sens s'assoir près d'elle. Elle perçoit le bruit des assiettes qu'il déplace, de l'eau dont il emplit un verre. Glissant une main derrière sa nuque, il approche le verre de ses lèvres et lui donne à boire lentement.


Elle se sent soudain si fragile... si... « Petit oiseau »... les larmes lui serrent la gorge... l'empêchant d'avaler... des sanglots refont surface... Il la prend dans les bras... attendant le calme...

Puis il commence à la faire manger... il la nourrit avec application. Elle se laisse faire... la sérénité  l'envahit peu à peu... Des bouffées de tristesse l'étreignent encore... mais la nourriture la distrait... Manger les yeux bandés est surprenant... elle perçoit des bruits inconnus... les saveurs sont différentes quand elles sont dénuées de couleur...


Le repas terminé, il la prend par la main et l'invite à se lever... Elle n'a pas parlé... Elle a juste accepté de manger tout ce qu'il lui a présenté. Maintenant, elle croit se sentir mieux.

«  Merci, je me sens beaucoup mieux. Je crois que je peux ôter le foulard. »

«  Qui te dit que tu en as le droit ? »

Le ton sec qu'il emploie l'a fige sur place.

Elle sent de nouveau sa gorge se serrer, ses yeux bruler... sa lèvre tremble légèrement...


Il la colle contre lui et l'embrasse amoureusement... Elle lui rend son baiser, malgré les larmes qui imprègnent le tissu et étreignent sa gorge. Sans relâcher son emprise, il la caresse à travers ses vêtements et l'entraine à sa suite. Elle perd le fil et tente de s'oublier... par vagues, le chagrin revient et la submerge... mais peu à peu... le ressac s'allonge...


Il la déshabille rapidement... sans brusquerie... sans hésitation... Elle se laisse faire, à demi vaincue, à demi absente... Elle n'est pas certaine d'avoir le cœur à se laisser emmener... elle a peur de ne pas réussir à oublier sa colère et sa mélancolie... Elle apprécie ses caresses tendres sur son corps nu... mais elles ne couvrent pas le spleen...


Il voit sa tension aux muscles durs juste au dessus de ses reins... la colonne semble creusée entre ses omoplates... la nuque ne se détend pas... le ventre  ne réagit pas comme à son habitude... aucun frisson ne le parcourt... les jambes se raidissent sous ses doigts...


Elle est debout, nue et superbe dans le clair obscur de leur nid... en attente... sans résistance...  et en même temps il sait qu'il va devoir bien jouer pour la détendre et pour obtenir qu'elle baisse les armes, cesse de se protéger et s'abandonne à ses bras... aux plaisirs...


Il prend soudain une décision... et ouvrant leur placard secret... en sort des cordes... des barres et tout un attirail... dont il amplifie volontairement les bruits. Il l'observe et la voit réagir... elle se redresse et se tourne vers lui...

«  C'est décidé ! Je vais te punir de ta tristesse. »

Elle éclate de nouveau en sanglots... commence à se replier sur elle-même... Alors, il lui attrape les poignets, les attache ensemble au dessus de sa tête et passe la corde dans l'anneau des poutres.

«  Non, pas ce soir ! » gémit-elle entre deux pleurs.


Elle s'agite... implore... tire sur la corde... Soudain, il frappe l'air d'un claquement sec qui la pétrifie.

Elle a reconnu le son du fouet... cette sonorité caractéristique fait monter en elle une panique incontrôlable.

Elle reste figée... tendue vers le moindre souffle... attentive au plus léger mouvement...

Elle pousse un cri mêlé d'effroi et de surprise... quand une caresse aussi ténue qu'un papillon se pose sur son dos... sa peau s'électrise sous les volutes qui la parcourent...

La frayeur immense que l'idée de la morsure du fouet à fait naitre en elle, s'est instantanément transformée en un relâchement tout aussi intense.


Avec beaucoup de délicatesses et une infinie patience... il suit chaque ligne de sa peau du bout soyeux d'une plume.

Il voit son corps se cambrer... ses liens suivre le mouvement... l'épiderme se crisper puis se détendre...

Il ajoute ça et là la caresse de ses doigts... la chaleur de son souffle... et enfin, il plaque sa main entière sur son sexe doux et parfumé...

Il la sent prête... liquide... au bord...


Mais il veut plus... il veut son abandon. Alors, se collant à son dos de tout son corps d'homme, il lui murmure : «  Tu veux que je continue ? »

Il sait qu'elle ne peut déjà plus parler et que s'il insiste, elle reprendra ses esprits et son désespoir avec...

« Chut ! Ne répond pas. Tu vas juste dire oui ou non avec la tête. »

Elle opine très lentement.

« Mais attention ! Tu devras bouger la tête de droite à gauche pour dire oui et de haut en bas pour dire non. Tu as compris ? »

Elle commence par hocher la tête et au son de désapprobation qu'il émet... elle se corrige rapidement... Un grand sourire éclaire son visage...


Il commence par lécher et palper sa poitrine tendue... mordillant les tétons, de plus en plus fort...

« Encore ? » demande-t-il soudain.

Elle hoche langoureusement la tête...

« Bon, ok, j'arrête alors. »

Elle s'agite, secouant la tête dans un sens... puis dans l'autre... elle panique un peu...


Il ne lui laisse pas le temps de reprendre ses esprits et commence à flageller ses fesses de tout le poids des lanières de daim... Elle se cambre immédiatement... cherchant l'impact autant que le souffle... la chaleur autant que le picotement... le ricochet autant que la caresse. Posant enfin sa main fraiche sur ses rondes rougeurs, il lui demande de nouveau : « Encore ? »

Elle met un moment avant de secouer la tête de droite à gauche... ayant visiblement puisée loin sa lucidité, pour ne pas se tromper...


Il continu donc quelques instants, puis la voyant se laisser de plus en plus aller, il lâche le martinet et la redresse, passe devant elle et se mettant à genoux, vient goûter le miel qui coule sur ses cuisses.

De sa langue, il la savoure.

Lentement il l'investit.

Il mordille... boit... caresse... pénètre... promène...

Elle gémit sans discontinuer...

Elle commence une danse qu'il connait bien...


Alors il s'arrête, et la regarde. « Encore ? »

Elle commence par lever la tête en un mouvement ample... prête à acquiescer... et se reprend... remuant frénétiquement en un non muet...

Il ne peut retenir un rire joyeux...

Deux coups de langue et il se relève, l'attirant à lui et plongeant ses doigts dans son sexe trempé.

« Tu en veux encore coquine ? »

Elle nie.

« Tu aime ça ? »

Elle nie toujours.

«  Tu n'as pas le droit de jouir !  Tu as compris ? »

Elle nie... puis se contredit.

«  Tu ne jouis pas... d'accord ? »

Elle approuve... puis refuse...

Elle ne sait plus... les doigts qui la fouillent la rendent folle.

Elle sent son ventre bruler... son sang n'est plus que lave... son corps incandescence... sa tête explose en étincelles...

Elle agite la tête en tous sens... désordonnée... incohérente... disloquée...

Elle laisse échapper un long cri et s'effondre... retenue par les cordes et les bras puissants de l'homme quelle aime...


Par Lyzis - Publié dans : Fantaisies imaginaires
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Dimanche 12 octobre 7 12 /10 /Oct 06:17

Mettant faite « al TAG uer » par la Miss… je m’y colle… :

 

Alors, si je devais être un sous-vêtement...
Noir et Rouge.

 

Si j’étais un sextoy...
Ma bouche.

 

Si j’étais un fantasme...
Je Double.

 

Si je devais faire l’amour avec un animal...
L’homme.

 

Si je devais te dire quelque chose à l'oreille pendant l'amour,
Impossible.

 

Si j’étais Clara Morgane mais avec mon cerveau actuel...
Inconnue.

 

Si j’étais une zone érogène...
La peau.

 

Si j’étais un détail absolument irrésistible...
Le sourire.

 

Si j’avais une morale sexuelle...
Jamais sans lui.

 

Si je me réveillais sans pénis ni vagin...
Tristesse.


C’est court… je sais… mais c’est fait… 

Pour avoir des précisions supplémentaires, n’hésitez pas à poser vos questions au 3615.COM…Je répondrai sans détour… comme toujours…

Ceux que je connais sont déjà tagger et les autres ne jouerons pas… alors je ne « tague » personne à mon tour… et je suis certaine que personne ne m’en voudra…

Par Lyzis - Publié dans : Petits mots
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Samedi 11 octobre 6 11 /10 /Oct 06:55

Attrapant ses fins poignets, il la crucifie sur le mur lisse… écrasant sa bouche sur les lèvres tendres… Ils échangent un baiser passionné…

Toutefois, ce n’est pas son goût délicieux qui envahit son esprit… c’est la délicatesse de ses os prisonniers de ses poignes… la fragilité de ses attaches sous la peau fine.

Il sent sa force et sa puissance, concentrées dans la pression qu’il augmente insensiblement…

Il sait que d’un geste il pourrait la plier, lui provoquer une douleur si aigüe, qu’elle ne pourrait lui résister…

La mesure de sa force sur elle, le grise tant, qu’elle provoque chez lui une érection puissante…


Cependant, tout aussi puissant, un sentiment de protection le submerge…

Il relâche l’étau de ses mains, et ressent sa fragilité encore plus intensément… Son esprit lutte contre son instinct pour maintenir sans blesser sa proie en apesanteur…

Une immense fierté fait place à la violence… il se sent humain, tellement humain…

Il maîtrise… mieux que cette femme fragile… il maîtrise son animalité…

Lui, être de sens et de pulsion… il se retient… se contrôle et intellectualise ses comportements…


Paradoxe ! Elle, si humaine… si empathique… si réfléchie… si cérébrale… laisse son corps prendre le contrôle… plus il la contraint, la prive de liberté, plus ses instincts la submergent…

Plus lui s’humanise, plus elle se primitive… elle retrouve ses origines, quand il accède à l’évolution…

Il tient sa vie entre ses mains bienveillantes, elle se livre sans défense entre ses crocs…


Sentir en lui cette puissance suprême, celle de sa volonté sur sa bestialité… la lui fait désirer plus encore… c’est un enivrement qui le pousse vers des limites sans cesse plus ardues…

Sentir qu’il peut tout obtenir d’elle et que seule sa détermination peut la protéger de lui-même… c’est grisant et effrayant…


Alors, sans lâcher ses poignets qu’il ramène dans son dos, il la colle contre lui et lui fait épouser son corps, appuyant son sexe douloureux au creux de ses cuisses déjà humides…

Par Lyzis - Publié dans : Petits mots
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Vendredi 10 octobre 5 10 /10 /Oct 06:05

Il se voit contraint, de réprimer violemment, une pulsion animale…

Sa nuque, soudain dévoilée… ce geste gracieux qu’elle fait sans y penser… caressant de la pulpe de ses doigts, le velouté de sa peau… provoque en lui une tentation impudique…

Il ferme les yeux pour endiguer le désir… respire très fort et lentement pour refroidir son sang… et force son esprit à chasser les images…

Par Lyzis - Publié dans : Petits mots
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Lundi 6 octobre 1 06 /10 /Oct 05:45

Depuis trois jours qu’elle travaillait pour lui, la tension n’avait cessée d’augmenter…

Il l’avait reconnue dès le premier regard, lors de l’entretien d’embauche… elle en avait été flattée. Elle savait qu’elle avait décroché le poste grâce à cela et loin de la rassurer, cela l’effrayait. Non, qu’elle refusa qu’il la sache encline à certains jeux et qu’elle eu peur qu’il en use… mais bien au contraire… Elle sentait monter en elle un désir impérieux… elle rêvait chaque nuit qu’il prenne un rôle bien différent de celui froid et détaché qu’il gardait jusque là…

 

En entrant dans son bureau pour lui porter le courrier… elle ne pouvait s’empêcher de baisser les yeux… son regard clair, franc et perçant, lui faisait l’effet de la déshabiller… Elle se souvenait à chaque fois de cette rencontre au club où sa position et son abandon, avait laissé à cet homme le loisir de connaître son corps et ses réactions de façon plus qu’intime…

Elle sentait son teint rosir, et son ventre se tordre…

 

Ce matin, en prenant la pile qu’elle avait préparée sur son bureau, elle fit le vide dans son esprit, se redressa et pris la ferme décision de le regarder comme un homme comme les autres… elle était décidément trop obsédée… Lui, il savait faire la part des choses… c’était une évidence… il attendait d’elle du professionnalisme… à elle de lui prouver qu’il avait raison de lui faire confiance.

 

Elle frappa énergiquement.

 

Entrez !

 

La seconde de trop qu’elle prit avant de pousser la porte, suffit à lui faire comprendre que sa voix lui faisait de l’effet. Il était perturbé depuis qu’il l’avait retrouvée, assise face à lui, dans son petit tailleur gris. Il l’avait reconnu dès son apparition… un plaisir puissant l’avait saisi… des images lubriques et violentes l’avaient assailli. Il n’avait même pas pris la peine de rencontrer les autres candidates. Son choix était fait.

 

Mais depuis, il se demandait à chaque instant s’il n’avait pas commis une grosse bêtise… La voir tous les jours remuait ses désirs… Se concentrer devenait difficile… Les images de ce corps offert… les odeurs de ce plaisir de femme… les soupirs, les gémissements, les cris qu’il avait tirés d’elle, l’obsédaient… Et il lui semblait voir en elle une tension qui le ravissait chaque fois qu’elle entrait dans son bureau… ces yeux qui se baissaient dès qu’il la regardait faisaient monter en lui un sentiment de puissance et un désir de la prendre par le menton pour pénétrer ses pupilles… sa démarche à la fois hésitante et chaloupée lorsqu’elle tournait les talons et repartait, tendait ses envies de l’attraper, de la forcer à se redresser, à se cambrer, à se donner…

 

Il sourit et plongea directement ses yeux dans les siens, quand la porte fut enfin ouverte.

Comme chaque fois, elle baissa les yeux…mais une fraction moins rapidement que les jours précédents… il eu juste le temps d’y déceler un éclair de défi…

Elle avait beau lutter, se dire que tant pis… puisqu’il ne voulait pas ce rôle qu’elle désirait lui donner ! Un simple regard lui faisait perdre pied et penser le contraire… Pff ! Elle se sentait rougir sans aucun moyen de s’en empêcher…

Il la laissa approcher… détaillant chaque mouvement, chaque marque de son trouble… Un violent désir s’empara une fois de plus de sa raison…

 

Elle posa le dossier sur son bureau, restant debout, croisant les mains devant elle pour se donner de la constance…

Elle lui sembla alors si fragile, si perdue… il l’aurait bien prise dans ses bras pour la rassurer, lui souffler qu’il la désirait…

Il survola rapidement le courrier, avec peu de conviction et sans vraiment s’y intéresser. À ce régime là, il serait dépassé par les évènements dans peu de temps… il fallait trouver une solution…

 

Il avait refermé depuis un moment la chemise cartonnée et pourtant, semblait absorbé… Elle s’autorisa à l’observer plus franchement et fut surprise de le voir le regard absent, la nuque baissée, comme perdu dans des pensées qui le rendaient soucieux… Pourtant, les nouvelles qu’elle lui apportait n’avaient rien d’alarmant !

Elle ressenti un élan de tendresse incontrôlable… comme une envie soudaine de le rassurer et de le voir sourire…

 

Elle se pencha doucement en avant par-dessus le bureau et murmura :

 

Vous êtes soucieux ?

 

Le regard qu’il lui lança la déstabilisa immédiatement… Il lui sembla y déceler un mélange de surprise, de violence et de désir … qui la pétrifia… Il lui adressa un grand sourire et murmura à son tour :

 

Je préfère les jupes plus courtes et j’aimerai que vous déboutonniez un peu plus votre chemisier quand vous entrez ici !

 

Toujours penchée sur le bureau… stupéfaite… elle sentie le cramoisi s’étendre sur tout son visage… une tension terrible contracta son ventre… son souffle lui manqua…

Elle ferma les yeux pour se relever lentement… comme une automate…

Évitant soigneusement son regard, elle prit la chemise en carton et faisant volte face, s’éloigna rapidement d’une démarche incertaine.

Sa tête lui semblait exploser… plus moyen de penser… plus qu’un nuage opaque qui embrume et des étincelles derrière les paupières… les mots tournaient et résonnaient sans arriver à se fixer… Son corps s’échappait déjà et la panique fini par la clouer devant la porte, la main sur la poignée.

 

Elle ne l’entendit pas se lever, arriver derrière elle… Elle semblait attendre… et c’est sans résistance qu’elle le laissa la faire pivoter sur elle-même et lui enlever le dossier des mains…

Il ne pouvait s’empêcher de sourire… il sentait qu’elle avait autant de désirs que lui… il percevait cette odeur qu’il avait déjà senti, se répandre autour d’elle… Il sentait son pouvoir palpable… Une puissante envie de la couvrir de douceur, de la rassurer… en même temps de la plier, de la sentir à sa merci… l’envahissait…

 

Il l’a prit dans les bras et la serra fortement contre lui, forçant son petit corps à épouser le sien… Elle n’offrait aucune résistance… se pliait comme une liane… ses rondeurs douces frémissant au contact des muscles masculins.

Il la regarda droit dans les yeux, maintenant son visage d’une main pour qu’elle ne s’échappe pas…

 

Regardez-moi ! C’est important !

 

Elle força ses yeux et se noya dans ses pupilles…

 

Je veux être certain que vos désirs sont les même que les miens ! Je saurai respecter vos choix quels qu’ils soient. Mais j’ai besoin que les choses soient claires entre nous pour être efficace dans mon travail.

Je vais vous faire trois propositions… prenez le temps de réfléchir et quand vous serez certaine… nous en reparlerons.

Mais…

 

D’un doigt sur ses lèvres, il lui intima le silence.

 

Écoutez-moi.

Nous avons trois options. Je veux que vous preniez trois jours pour y réfléchir.

La première, est de travailler sans ambigüité, en faisant le choix d’oublier ce que nous avons partagé. Ce sera sans doute difficile au départ, mais si c’est décidé, nous y arriveront.

La seconde, c’est de rester distant autant que possible au bureau et de savoir que nous pouvons lier une relation hors travail. Deux vies, deux attitudes, gérable si nous y mettons des règles précises.

La dernière, c’est de vivre une relation de chaque instant, différente … c’est de vivre ici et sans doute ailleurs une inclinaison particulière… C’est sans doute l’option la plus risquée… mais aussi la plus palpitante.

Mais je ne veux pas influencer votre décision !

 

Il fit une longue pose avant de poser ses lèvres sur les siennes et d’investir sa bouche avec fougue…

Elle ne pouvait s’empêcher de répondre, de le goûter, de se noyer encore plus dans ce baiser…

 

Reprenant son souffle, elle tendit vers lui un visage à la fois brouillé et éclairé et ouvrit la bouche pour parler.

Il lui imposa le silence en la couvrant de sa main.

 

Chut ! Trois jours…  Je pars demain matin pour un voyage d’affaire… je ne reviens que lundi… Trois jours… Je veux que vous réfléchissiez, que vous écriviez vos réflexions, que vous envisagiez chaque solutions, que vous étudiez le pour le contre, le bien, le mal, le plus et le moins… Et lundi matin, vous me présenterez un dossier complet, ficelé et clair… Et je vous assure que qu’elle que soit votre décision, elle sera la bonne… Allez, disparaissez avant que je ne puisse plus me maîtriser…

 

La repoussant doucement, il lui remit le dossier en main, la fit pivoter de nouveau vers la porte et avant qu’elle n’ait eu le temps de protester, lui asséna une claque retentissante sur les fesses.

 

C’est la tête dans les nuages qu’elle retourna à son bureau… incapable de se concentrer ou de comprendre ce qui se passait autour d’elle…

Par Lyzis - Publié dans : Fantaisies imaginaires
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