Elle ne se lève même pas à mon entrée. Assise au bord du lit, elle me tend un visage fermé au regard des mauvais jours.
- Qu'est-ce qu'il y a ?
Je pose mon manteau sur la chaise et la rejoins.
M'asseyant auprès d'elle, j'entoure ses épaules d'un bras que je veux rassurant.
Elle se détourne, offrant sa nuque douce à mes convoitises.
J'effleure alors sa peau de mes lèvres.
Elle me repousse d'une main, et d'une voix cassante me dit.
- Tu es en retard !
- Oh ! je suis désolée. J'ai eu beau courir, j'ai vu le bus me filer sous le nez.
J'ai du attendre le suivant. Allons, ma puce, ne sois pas fâchée !
- Ça m'a énervée. Tu ne t'es pas dit que je pouvais être inquiète ?
Que je pouvais m'agacer toute seule dans cette chambre d'hôtel ?
- Mais bien sur, je n'ai fait que penser à toi... En même temps, je n'ai même pas 10
minutes de retard. Il t'arrive si souvent de ne pas être à l'heure, que je ne me suis pas inquiétée plus que ça...
Excuse-moi ! Embrasse-moi !
Je m'approche de son visage tendu, fermant les yeux pour l'inviter à la paix.
- Et bien, tu as réveillé mes instincts dominants à me faire attendre
ainsi !
Je dois ouvrir des yeux comme des soucoupes et avoir un air fort comique... car elle ne peut cacher un sourire coquin, qu'elle
s'empresse de dissimuler derrière le froncement de ses sourcils.
- Lève-toi !
Ce n'est pas une demande courtoise... mais un ordre.
Comme je ne réagis pas, elle m'attrape par le bras et se levant aussi, m'entraine avec elle.
Elle attrape mes épaules, me fait pivoter pour me mettre face au lit et avant que je ne réagisse, appuie sur ma nuque.
Je me laisse manipuler, aussi interrogative, qu'attentive.
Me voici, les mains posées sur le lit, les jambes écartées et tendues et le dos creusé.
Elle remonte nerveusement ma jupe et descend tout aussi brusquement mon string jusqu'à mes genoux...colle sa main sur mon sexe pas
encore humide mais déjà bouillant...
- Tu dis vrai pourtant... tu as du penser à moi pour être aussi
chaude...
Je sens un désir intense me prendre aux tripes... je veux sentir ses doigts jouer en moi... qu'elle me touche... me caresse... là...
maintenant...
Mais elle n'en fait rien.
Se penchant à mon oreille, caressant au passage mes fesses nues et mon dos cambré, elle murmure d'un ton menaçant.
- Tu mérites une bonne fessée pour ton retard... Tu n'y échapperas
pas...
- Mais...
Je ne peux en dire davantage, car elle plaque aussitôt sa main gauche sur ma bouche et m'assène une claque bruyante de
l'autre.
Je me raidis de surprise.
Comme un métronome, elle frappe mes rondeurs qui doivent virer rapidement au rouge...
Ses coups sont bien plus retentissants que giflants...
Je ne peux m'empêcher de me tortiller... la chaleur envahit mon ventre... et je gémis sans retenue.
Lorsqu'elle cesse, c'est pour poser ses deux mains, l'une fraîche et humide de ma propre salive et l'autre brulante et adoucie par ma
propre peau... sur mes deux fesses écarlates.
Le contraste est dense... je le perçois démultiplié par la sensibilité accrue de mon épiderme...
Elle descend sa main chaude sur mes lèvres gonflées...
- Mais tu aimes ça... tu es trempée...
Elle porte ses doigts à sa bouche... les suce...
- Hum ! Tu es délicieuse... Parfumée...
Sa main fraîche a repris la place chaude... elle caresse... se plaque de toute sa froideur sur ma brûlure ouverte... explore...
s'insinue dans ma fournaise humide...
Elle s'agenouille enfin derrière moi et écartant sans ménagement mes rondeurs, plonge telle une affamée dans mes
intimités...
Sa langue entre alors en danse et de légèretés pointues, en gâteries tendres... de gloutonneries léchantes, en voracités mordantes...
elle tourne... contourne... aspire... attire... boit... mord... s'introduit... s'immisce...
Elle attise le feu qui me dévore... elle me noie l'esprit dans la volupté... elle me tourbillonne les sens... me papillonne la
raison... et... déchaine... déclenche... la tempête... l'avalanche... qui m'arrache cris et convulsions de plaisir...
Je m'effondre...
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