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Présentation

  • Lyzis et son L
  • : 10/12/2007
  • : Lire : Ici
Vendredi 31 octobre 5 31 /10 /Oct 08:09

 

Tu m’as encore mis le feu…

Il s’est répandu en moi…

Il m’a prise par presque surprise…

Il m’a frémie… réchauffée… pénétrée… irradiée… incendiée…

Et me voici ondulante… gémissante… brûlante… incandescente…

Explosion… implosion… sous tes doigts… fragmentation… libération…

Tu as encore attisé…alimenté… embrasé…récolté…

Le feu en moi.

 

 


Par Lyzis - Publié dans : Elle
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Jeudi 30 octobre 4 30 /10 /Oct 07:18

Elle était revenue une demi-heure après… l’air calme et déterminé.

« Excusez ma disparition précipitée… mais j’avais oublié quelque chose. »

Le rose de ses joues, accompagné d’un sourire espiègle, laissait entendre  que le mensonge était gros…

Il fit comme si… et en l’invitant à s’assoir, il s’attarda sur sa démarche…

 

Elle portait une jupe assez longue, en tissu fluide, qui dansait autour de ses hanches rondes. La taille fine, le dos cambré, les épaules tirées en arrière, montraient qu’elle savait son regard…

Elle traversa le magasin en prenant son temps... ondulant doucement sous ses yeux… ses fesses rondes le provoquant… elle s’assit dans le fauteuil avec grâce…

 

Mais ce qui anima immédiatement un désir puissant en lui, fut le regard qu’elle lui lança en quittant ses souliers et en lui tendant mutine, ses petits pieds nus.

Il ne fut pas long à aller chercher les sandales vernies et à s’agenouiller devant elle.

 

Elle avait relevé sa jupe sur ses genoux et il appuya son regard plus longtemps que nécessaire sur ses chevilles si délicates, son mollet bien dessiné…


Il commença par prendre le pied léger dans sa main droite, en appréciant la cambrure, la peau fine…

Mais au lieu de lui présenter la chaussure, il enroula les doigts de sa main gauche autour de la cheville…

Elle était si fine que sa main en faisait le tour complet…


Un désir impérieux le tendit soudain…

Alors, sans plus aucune retenue, il laissa ses mains jouer de la douceur de cette peau inconnue… il caressait méthodiquement … palpait avec frénésie… remontait le long de la jambe, effleurant l’épiderme de plus en plus haut…

 

Soudain, n’y tenant plus, il leva le petit pied jusqu’à ses lèvres et les posa délicatement sur la cheville tendue…

Le contact, l’odeur fraîche, l’enivra…

Sa main suivi alors impulsivement la courbe intérieure de la jambe offerte et ne se figea loin sous la jupe… que sous la surprise d’un gémissement rauque…

 

Il réalisa alors que cette jambe, appartenait à une femme qui perdait pied…

En la regardant, il constata qu’elle avait les yeux fermés et une position d’abandon qui en disait long…

Une envie d’elle… de son corps nu pour lui… de sa peau contre la sienne… de la prendre… la posséder … là… tout de suite… tendit son sexe violemment.

 

Il voulut, impulsivement, se relever et attraper son visage pour prendre possession de sa bouche entrouverte…

Mais lorsqu’il lâcha sa cuisse pour saisir sa nuque… elle ouvrit les yeux et se détourna promptement.

Ses lèvres ne rencontrèrent que des cheveux…

 

Le regard affolé qu’elle lui lança et le soudain raidissement de son corps, lui firent comprendre son erreur…

Se reculant, il voulu se confondre en excuses, mais elle s’échappait de nouveau, ne lui laissant pas le loisir de se rattraper… de la rattraper…

Par Lyzis - Publié dans : Fantaisies imaginaires
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Mercredi 29 octobre 3 29 /10 /Oct 08:43

Elle poussait la porte pour la troisième fois… et il en eu une érection incontrôlable…

Sa démarche chaloupée, son pas dansant, sa jupe légère qui épousait ses formes… tout contribuait à la rendre irrésistible…

 

Quand elle était entrée la première fois, il n’avait remarqué que ses ballerines plates et ses chevilles fines. Il s’était fait la réflexion que des talons auraient été nécessaires pour accentuer la grâce de ses attaches…

 

Lorsqu’elle lui avait demandé du 36, il avait ressenti une émotion… celle que produisait toujours chez lui l’idée de pieds si petits… si menus…

Et il n’avait pas été déçu… il s’était agenouillé avec attention devant elle et quand elle lui avait tendu son pied nu… son trouble avait été si violent… qu’il n’avait pas osé le toucher.

 

Il avait pris garde de lui enfiler les sandalettes plates en évitant tout contact prolongé. En levant les yeux vers son visage pour lui demander de se lever… il avait vu passer dans le regard sombre… un émoi qui en brouillait les pupilles…

 

Elle s’était levée d’un bond… était partie d’une démarche saccadée vers le fond du magasin et était revenue vers lui les yeux rivés à ses pieds…

 

Il avait retrouvé son professionnalisme en perdant de vu son regard…

« Si je peux me permettre une suggestion ! Vous devriez essayer un autre modèle. »

Il s’était levé sans la laisser répondre et avait été chercher de fins nu-pieds aux talons hauts…

 

Cette fois, il avait profité de l’aubaine et pris à pleine mains les petits pieds graciles. Il s’était délecté de leur fragilité entre ses grandes mains d’homme.

Il n’avait pas prévu qu’elle se lèverait soudain, retirant promptement la sandale qu’il lui avait enfilée… et rechaussant ses ballerines pour partir presque en courant…

 

 

 

 

 

Par Lyzis - Publié dans : Fantaisies imaginaires
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Samedi 25 octobre 6 25 /10 /Oct 07:11
Triste !
Sur fond de larmes...

Hier soir, deux heures à enfin laisser les mots qui se bousculent, se mettre en lignes, en formes, en lettres...
Un texte chaud, brûlant du désir contenu de le laisser mûrir...

Le point final au moment même où L. passe la porte...
- Viens, lis...

La photo qu'il a prise et qui illustre mon récit... tout lui plaît... il se délecte...
Je suis fière... heureuse de ces mots... de ses mots aussi...

Il impose... la photo aussi doit vous être offerte...
Le texte publié sous condition...

Alors vite... je mets la photo en forme... cadre... signe...
Vite... nous sommes attendus... en retard... vite...

Je publierai demain... je vous ferai ce cadeau... avec la photo... d'accord...
Fermer Photoshop... fermer Word... Non... j'ai oublié....

L'instant est suspendu... le coeur se serre... la gorge sèche... les yeux jaillissent...
Tout est perdu... effacé... disparu... je ne vois plus que du mouillé... que la page blanche et vide...

Mes mots... engloutis... envolés... morts...
Déchirement... sanglots... abattement...

Ses bras me cajolent... ses mots me comprennent...
Je suis vidée des miens... amputée... arrachée...

Je n'ai plus aucun mot pour dire... pour redire...
Je les ai tous jetés hors de moi...

Quand j'écris j'oublie... quand je pose à l'écran mes sensations s'effacent...
Je fouille en moi... je fouille en lui... je cherche à travers mes larmes... rien...

Il ne reste rien de ce qui m'a tant fait frémir ...
Il ne reste rien de ce qui lui a tant fait plaisir...

Pardonnez ma tristesse... la sécheresse... l'absence...
Les mots sont avec moi impérieux... mystérieux et insaisissables...

Je suis en deuil d'eux... peut-être un jour... peut-être plus...
Les perdre me fait trop mal...

Je m'en veux...
Ne m'en voulez pas...
Par Lyzis - Publié dans : Petits mots
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Lundi 20 octobre 1 20 /10 /Oct 06:28

Elle ne se lève même pas à mon entrée. Assise au bord du lit, elle me tend un visage fermé au regard des mauvais jours.

-         Qu'est-ce qu'il y a ?

Je pose mon manteau sur la chaise et la rejoins.

M'asseyant auprès d'elle, j'entoure ses épaules d'un bras que je veux rassurant.

Elle se détourne, offrant sa nuque douce à mes convoitises.

J'effleure alors sa peau de mes lèvres.

Elle me repousse d'une main, et d'une voix cassante me dit.

-         Tu es en retard !

-         Oh ! je suis désolée. J'ai eu beau courir, j'ai vu le bus me filer sous le nez. J'ai du attendre le suivant. Allons, ma puce, ne sois pas fâchée !

-         Ça m'a énervée. Tu ne t'es pas dit que je pouvais être inquiète ?

Que je pouvais m'agacer toute seule dans cette chambre d'hôtel ?

-         Mais bien sur, je n'ai fait que penser à toi... En même temps, je n'ai même pas 10 minutes de retard. Il t'arrive si souvent de ne pas être à l'heure, que je ne me suis pas inquiétée plus que ça...

Excuse-moi ! Embrasse-moi !

Je m'approche de son visage tendu, fermant les yeux pour l'inviter à la paix.

-         Et bien, tu as réveillé mes instincts dominants à me faire attendre ainsi !

Je dois ouvrir des yeux comme des soucoupes et avoir un air fort comique... car elle ne peut cacher un sourire coquin, qu'elle s'empresse de dissimuler derrière le froncement de ses sourcils.

-         Lève-toi !

Ce n'est pas une demande courtoise... mais un ordre.

Comme je ne réagis pas, elle m'attrape par le bras et se levant aussi, m'entraine avec elle.

Elle attrape mes épaules, me fait pivoter pour me mettre face au lit et avant que je ne réagisse, appuie sur ma nuque.

Je me laisse manipuler, aussi interrogative, qu'attentive.

Me voici, les mains posées sur le lit, les jambes écartées et tendues et le dos creusé.

Elle remonte nerveusement ma jupe et descend tout aussi brusquement mon string jusqu'à mes genoux...colle sa main sur mon sexe pas encore humide mais déjà bouillant...

-         Tu dis vrai pourtant... tu as du penser à moi pour être aussi chaude...

Je sens un désir intense me prendre aux tripes... je veux sentir ses doigts jouer en moi... qu'elle me touche... me caresse... là... maintenant...

Mais elle n'en fait rien.

Se penchant à mon oreille, caressant au passage mes fesses nues et mon dos cambré, elle murmure d'un ton menaçant.

-         Tu mérites une bonne fessée pour ton retard... Tu n'y échapperas pas...

-         Mais...

Je ne peux en dire davantage, car elle plaque aussitôt sa main gauche sur ma bouche et m'assène une claque bruyante de l'autre.

Je me raidis de surprise.

Comme un métronome, elle frappe mes rondeurs qui doivent virer rapidement au rouge...

Ses coups sont bien plus retentissants que giflants...

Je ne peux m'empêcher de me tortiller... la chaleur envahit mon ventre... et je gémis sans retenue.

Lorsqu'elle cesse, c'est pour poser ses deux mains, l'une fraîche et humide de ma propre salive et l'autre brulante et adoucie par ma propre peau... sur mes deux fesses écarlates.

Le contraste est dense... je le perçois démultiplié par la sensibilité accrue de mon épiderme...

Elle descend sa main chaude sur mes lèvres gonflées...

-         Mais tu aimes ça... tu es trempée...

Elle porte ses doigts à sa bouche... les suce...

-         Hum ! Tu es délicieuse... Parfumée...

Sa main fraîche a repris la place chaude... elle caresse... se plaque de toute sa froideur sur ma brûlure ouverte... explore... s'insinue dans ma fournaise humide...

Elle s'agenouille enfin derrière moi et écartant sans ménagement mes rondeurs, plonge telle une affamée dans mes intimités...

Sa langue entre alors en danse et de légèretés pointues, en gâteries tendres... de gloutonneries léchantes, en voracités mordantes... elle tourne... contourne... aspire... attire... boit... mord... s'introduit... s'immisce...

Elle attise le feu qui me dévore... elle me noie l'esprit dans la volupté... elle me tourbillonne les sens... me papillonne la raison... et... déchaine... déclenche... la tempête... l'avalanche... qui m'arrache cris et convulsions de plaisir...


Je m'effondre...

Par Lyzis - Publié dans : Fantaisies imaginaires
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