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  • Lyzis et son L
  • : 10/12/2007
  • : Lire : Ici
Dimanche 7 décembre 7 07 /12 /Déc 08:49

En sortant ce matin, elle sent son corps en chaleur…

Ses seins lui semblent vouloir sortir de leur cage de satin…

Son ventre brûle à l’intérieur…

Son sang palpite jusqu’à ses talons qui claquent en rythme sur le trottoir…

La robe légère qu’elle n’a pu boutonner suffisamment… laisse ses rondeurs prendre la brise tendre de ce nouveau jour d’été…

Sa petite culotte rétro, assortie à son balconnet, lui semble caresser son sexe en émoi…

Même le cliquetis de ses nu-pieds haut perchés, la trouble…

 

-Bonjour mademoiselle !

-Bonjour monsieur !

-Belle journée encore.

-Oui, sans doute.

 

Elle sourit démesurément au facteur…

Il l’attrape doucement par le bras… l’attire à lui… et lui prenant la bouche avec fougue… il caresse le galbe de sa poitrine en feu…

Elle ferme les yeux… respire un grand bol d’air parfumé… et entre dans la boulangerie.

 

-Bonjour ! Un croissant comme d’habitude ?

 

Le sourire de la boulangère l’hypnotise… sa petite langue rose… qui coure sur les pointes douloureuses de ses seins… manque de lui soutirer un gémissement de plaisir…

Elle tourne rapidement les talons et jette un au revoir trouble…

 

Mordre dans ce croissant encore tiède la ramène à la réalité.

 

Elle enjambe comme elle peut  les câbles posés en travers de la chaussée…

Les quatre hommes en marcel et pantalon de chantier, lèvent la tête en même temps… pour suivre ses ondulations…

Elle sent leurs yeux remonter le long de ses jambes nues… leurs mains suivent…

Et c’est nue… perchée sur ses talons… qu’ils l’empoignent…l’écartèlent… mordent… lèchent et impriment leurs désirs sur sa peau en feu…

 

Elle manque traverser l’avenue, sans même s’en rendre compte…

 Sans l’intervention de cet homme aux yeux anxieux…

-Vous allez bien mademoiselle ? Vos joues sont si rouges ? Et vous marchiez si… Vous avez de la fièvre ?

 

La main fine qu’il pose sur son front, provoque un frisson qui lui secoue l’échine…

Alors… sans prévenir… elle s’accroche à son cou et l’embrasse avec passion… se recule… bredouille… s’excuse… et part en courant.

Par Lyzis - Publié dans : Fantaisies imaginaires
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Mercredi 3 décembre 3 03 /12 /Déc 21:14

 

 

Troubles des sens et des repères…

Palpitation de l’intérieur vers les extrémités…

Tours et détours… valse des mots… et leur fuite en avant…

Débarrassée des oripeaux… exposée dans ma simplicité…

 

Les mains à plat…le dos cambré…

Les yeux bandés dans leur intimité…

Portée… posée et allongée…

Le bois, la pierre se font tendres…

 

Danse alors le chaud autant que le froid…

Les mains en duel se relaient… se croisent…

Les langues épaisses… mouillées... me mangent…

Écartelée… donnée et prise… je pars…

 

 

 

Le chemin vers le havre où se mêlent les peaux…

Enlacée… soutenue… emmenée sans résistance…

 

Les mains pleines… et pleine d’eux…

La douceur à la bouche… la roideur au ventre…

 

La houle incessante m’absorbe… me tue…

L’esprit en déroute… déroule ses rubans…

Les étoiles aux yeux… rendent le monde plus beau…

Les fleurs au centre… fleurissent et explosent…

 

Je vis en apnée… en étourdissement…

Je me désappartiens… je leur donne mon tout…

Je ne suis qu’indécence… houle honteuse… désireuse…

Je réclame et j’obtiens le summum… l’extase…

 

 

Et quand assassinée… repue… enivrée…

Et quand assassinés… repus… enivrés…

Les corps lourds s’abandonnent aux bras des draps froissés…

Une veille enchantée… s’installe…et me berce…

Jusqu’au petit matin.

 

Le repos sera pour demain…

 

 

Par Lyzis - Publié dans : Anecdotes sucrées, salées...
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Jeudi 27 novembre 4 27 /11 /Nov 17:50

Elle lève brusquement les yeux de son écran en entendant une voix qu’elle n’attendait pas.

-Bonsoir Lyz !

Au côté de son homme, se tient, un grand sourire aux lèvres, son meilleur ami, Philéas.

-Bonsoir Phil ! Lui lance-t-elle rougissante malgré elle…

 

Elle se lève pour les accueillir. Elle se colle à son homme, entourant son cou de ses deux bras et échange avec lui un long baiser.

Se détachant, elle s’approche de Philéas, se plante, droite, en face de lui et pose une main sur son épaule en tendant la joue.


Il l’attire à lui d’un bras autour de la taille et pose ses lèvres sur les siennes.

Elle ne cherche pas à esquiver… elle perd un instant le souffle, écarquille les yeux… et s’abandonne presque aussitôt, sous sa fougue.


Ce n’est pas la première fois que Loan invite Philéas à venir jouer avec eux… et elle sait le plaisir qu’ils ont l’un de l’autre et les uns des autres... Alors, elle se laisse aller au bien être de ses mains et de ses lèvres avides…

 

Après un repas vite expédié, Loan lui demande de se doucher et de se changer… une jolie robe, des bas, des chaussures à hauts talons et surtout, un masque sur les yeux…


Quand elle est prête, ils la laissent entrer dans la pièce et la regardent sans un mot. Elle se sent gauche, ne sait comment se tenir… elle attend d’eux un signe, un mot, quelque chose pour la guider sur ce qu’ils espèrent d’elle… mais rien… ils ne font que la regarder et sourire.

 

Elle se décide à poser le bandeau noir sur ses yeux… et nouant et dénouant ses mains dans son dos, reste droite et tremblante au milieu de la pièce.

 

Elle perçoit de l’agitation, des mots murmurés qu’elle n’entend pas, des pas, des rires étouffés. Elle s’agite, s’inquiète, retient son imagination…


Soudain, un souffle derrière elle et la voix de Phil s’élève…


-Tu as encore fait des bêtises… tu étais en retard ! Ce n’est pas bien… Tu ne fais pas ce qu’on te demande… Il faut que l’on te punisse pour tes bêtises…


Il ne la touche pas, seul son souffle l’effleure.

Elle sent la tension monter le long de son dos… Une appréhension pointe… Jamais encore ils n’ont joué ces jeux là tous les trois… Seul son chéri a eu ce droit jusque là…

 

-Avance !


Il la tient par la taille et la dirige adroitement. Elle tend les mains devant elle. Elle n’ose faire de grands pas, ne percevant bientôt plus l’espace autour d’elle. Il la pousse devant lui et elle résiste, autant par bravade que par manque de repères.

 

Elle se retrouve brusquement plaquée contre le rebord du lit.


-Attrape les barreaux ! lui intime Loan.

Oui, comme ça… cambre-toi… Elle est belle ?


-Oui, vraiment très belle…


-Tu as mérité une fessée n’est-ce pas ?


Elle ne peut que baisser la tête en signe d’assentiment. Elle sent un feu couver entre ses cuisses.

L’idée que Loan puisse lui donner une fessée devant Philéas la remplit d’un sentiment étrange… un mélange de honte et de désir…

Elle sait l’amour de Loan et la tendresse de Philéas… cela la rassure.

 

La première frappe est légère et la détend immédiatement… puis, le bal commence… elle sait que chacun prend plaisir à faire rougir ses rondeurs… elle ressent ses fesses brulantes exposées à leurs regards et leurs mots qui lui rappellent qu’elle n’est plus qu’une vilaine fille…


Quand leurs doigts se mêlent sur son intimité, trempent dans les liqueurs de sa fleurs, elle sent la vague l’emporter... puis plus rien… elle s’abandonne à leurs bras, ivre et pantelante.

 

Ils la ramassent doucement  et la déposent sur le lit, dans ses draps de satin pourpres.


Elle reprend ses esprits sous leurs mains qui la caressent.


Ils lui ont ôté sa robe, ses chaussures et son petit string noir.

Elle se sent libre, nue au milieu de leurs corps chauds.


Elle sait que la nuit n’en est qu’à son commencement…

 

 

Par Lyzis - Publié dans : Anecdotes sucrées, salées...
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Mercredi 19 novembre 3 19 /11 /Nov 22:43

Cette conférence s’avère inintéressante… seulement une heure et demi d’écoulée !

Il a beau regarder autour de lui… rien ne se prête à l’occupation de son esprit.

Il s’ennuie ferme…

Le public majoritairement masculin semble absent… silencieux et morne…

 

Il en est à chercher un moyen de s’éclipser discrètement, lorsque le conférencier grabataire, se soulève de sa chaise et s’allongeant à moitié sur son bureau, convie d’un geste une femme du premier rang à le rejoindre sur l’estrade.

Il n’a pas entendu les raisons de cette invitation… mais peu importe… il a enfin quelque chose à regarder…

 

La femme, monte avec élégance. Le déhanchement, que ses bottes à hauts talons provoquent, est des plus sensuel.

Elle porte un chemisier blanc et une jupe de tailleur grise… classique.

 

Il ne voit d’elle que la chevelure libre et légèrement bouclée, caressant à chaque mouvement, la soie blanche… la taille fine qui surmonte des fesses dansantes, que la jupe moule à souhait… les jambe gainées de bas noirs et prolongées de haute bottes à talons aiguilles…

Il se surprend à imaginer un sourire éclatant et des cils démesurés, alors qu’elle reste face au bureau et que le vieillard lui murmure des consignes.

 

Il n’est pas déçu lorsqu’elle se retourne.

Le front est haut, les sourcils fins et arqués. Elle arbore un sourire triomphant que le rouge soutenu de ses lèvres agrandit. Ses yeux sombres toisent le public avec arrogance. Elle porte le col de son chemisier ouvert avec générosité, sur une dentelle blanche très suggestive.

 

Tout dans sa posture laisse penser qu’elle se sent regardée et qu’elle est sure d’elle-même. La limite entre la fierté et  la suffisance n’est pas vraiment évidente quand on l’observe…

Il se met alors à imaginer le plaisir qu’il prendrait à lui faire baisser les yeux… à la faire sourire d’un autre sourire…

 

Elle se tourne de nouveau, offrant à ses yeux ravis sa croupe haute et ronde, pour écrire au tableau noir ce que le conférencier lui dicte.

Il comprend qu’elle va servir de secrétaire au vieil homme et écrire pour lui et les trente personnes présentes.

 

Son bras levé pour atteindre le haut du tableau, lui donne un déhanchement provoquant et relève sa jupe assez haut, pour donner l’impression qu’à chaque instant… il pourrait apercevoir le haut d’un bas… la démarcation d’un collant…

Il commence à avoir chaud. Elle éveille en lui des envies insolentes…

 

Soudain, sans qu’il comprenne ce qui se passe, le vieux semble mécontent… il hausse le ton en baissant les sourcils…

Elle, reste en suspension… la main en l’air…

Elle a tourné la tête et son profil altier se pare de rouge…

 

Il lit alors ce qu’elle vient d’écrire, d’une écriture pointue et volontaire.

« les corps purs, tel le cul ivre et con posé, comme l’O»

Elle n’a pas le temps d’effacer maladroitement ses mots, avant que la salle entière ne pouffe d’un grand rire.

 

Le vieillard lui, semble au bord de l’apoplexie… il éructe des mots incompréhensibles en s’agitant comme un pantin désarticulé.

Elle reste face au tableau, réécrivant mécaniquement : « les corps purs, tel le cuivre et composé comme l’eau…»

Les tremblements qu’elle tente de maîtriser, se voient à son écriture.

 

C’est alors que l’ancien, le regarde… lui… dans les yeux. Il lui fait signe de venir le rejoindre.

Sans trop comprendre, il s’exécute.

Quand il arrive sur l’estrade, il perçoit le parfum capiteux de la femme… il peut aussi voir de plus près ses courbes attirantes.

 

Il se penche pour entendre le chef de conférence lui murmurer : « Faites ce qu’il faut pour qu’elle ne recommence pas ! »

Le ton est sans appel et il se demande ce qu’il veut dire par la.

Il le regarde d’un air ahuri et les signes du menton de celui-ci le désarçonnent plus qu’ils ne le guident.

 

Il se redresse, s’approche d’elle et soudain mue par une intuition, la prend par la main.

Elle se raidit et refuse de le suivre, mais il lui écrase volontairement les doigts afin qu’elle sente qu’il ne cédera pas.

Il l’entraine jusqu’au bureau, et là, dans un silence suspendu, il s’assoie à demi et la fait basculer sur son genou.

Elle tente de se redresser en protestant… alors, sans lui laisser le loisir de recommencer, il lui assène une claque retentissante sur les fesses.

 

Les choses s’accélèrent d’un seul coup…

Le vieil homme lui tient la tête posée sur le bureau.

Lui, soulève d’un geste la jupe, découvrant en même temps que les jarretières travaillées, les fesses, que la petite culotte de dentelle dévoile plus qu’elle ne masque.

 

Une sarabande claquante et rougissante commence… ponctuée des cris et gémissements de la superbe…

Le public murmure… s’agite… bouge enfin sur ses sièges…

Chacun y va de ses oh ! De ses ah ! Qui approuvent… désapprouvent… mais surtout regarde…

 

Lui est ailleurs… il se délecte de ces rondeurs offertes qu’il peut faire briller à souhait… il se régale du joli bruit et de la belle couleur…

Il a perçu peu à peu un crescendo et une tonalité différente dans les accompagnements sonores de la belle…

Il entend les murmures du vieil homme qui lui rappelle inlassablement qu’elle a mérité sa punition… qu’elle n’est qu’une petite trainée à l’esprit pervers…

 

La sentant soudain se détendre totalement et venir même offrir plus encore son fessier déjà cramoisi à ses mains claquantes… il cesse la fessée.

Il baisse la culotte malmenée pour glisser ses doigts brûlant dans la fente lisse…

Il y découvre un sexe gonflé et coulant de désir… et n’a pas à la toucher bien longtemps, pour qu’elle laisse exploser un cri retentissant et que son corps s’arque sur sa cuisse endolorie…

 

Sentir sous ses doigts le miel couler… la tension de la jouissance… lui font oublier où il se trouve… et, sans plus de cérémonie, il se dégage, se lève et commence à déboutonner son pantalon…

 

C’est alors, qu’un mouvement juste à côté de lui le sort de sa transe…

« La conférence est terminée… vous avez fait de beaux rêves ? » lui glisse à l’oreille sa voisine de droite avant de se lever et de disparaître parmi les autres auditeurs quittant la salle…

Par Lyzis - Publié dans : Fantaisies imaginaires
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Jeudi 13 novembre 4 13 /11 /Nov 22:08

Quand tu m’assailles

et

vaillamment démaille

le fil de soi(e) de mon esprit

 

Quand tu t’insinues

écartèles mes parenthèses

ouvres en moi plus que ma raison

 

Quand de toi tu me satures

que tu me tues de l’intérieur

et puises mes cris les plus profonds

 

Quand tu souffles le brasier

libères les eaux sacrées

réanimes ma dépouille

 

Quand tu retiens ma respiration

et

façonnes mon enveloppe interne

et

reprends au commencement

 

L’amour de toi m’assaille

mon moi se démaille

le désir de toi s’insinue

mon corps s’écartèle

je m’ouvre

 

L’amour de toi en liaison simple

explose

et

mon extérieur se mêle

à mes profondeurs

je brûle

 

L’amour de toi sort de moi

en liqueur

en apesanteur

et

m’insuffle une nouvelle vie

 

L’amour de toi est sans répit

je reprend souffle

et

déjà

tu me fais naitre encore une fois

 

Je t’aime.

Par Lyzis - Publié dans : Elle
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