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Présentation

  • Lyzis et son L
  • : 10/12/2007
  • : Lire : Ici
Vendredi 29 août 5 29 /08 /Août 10:33

Une envie de vous faire partager les mots qui m’ont été offerts par une lectrice qui n’a pas de blog… dommage, j’aime bien ce qu’elle m’écrit…

 

Chère Lyzis,

Je t'ai lu hier, au moins 2 ou 3 heures
J'en voulais encore ,je ne pouvais plus me concentrer sur autre chose
Que sur tes mots, tes lignes, ta vie que tu décris si bien

Certains textes m'ont fait rêver
D'autres m'ont fasciner
Et d'autres m'ont fait peur Parfois

J'ai fait un rêve cette nuit, un drôle de rêve
Tes mots me propulsent vers un imaginaire
Un monde que je ne connais pas,
Qui me fait peur et qui m'intrigue a la fois

J'aime la douceur, j’aime parfois l'amour sauvage aussi
Mais pas la douleur

Je me suis réveillée cette nuit, toute mouillée
Presque sur le point de jouir

Tes mots me font de l'effet et me font penser, trop penser...

Je vais continuer à lire tes histoires avec L
Avec Roman, Sofia et les autres
Avec P aussi que je vais relire

Je me suis peut être un peu trop dévoilée
Ce n'est pas grave, j’avais envie de te dire tout cela

Merveilleuse journée
A Bientôt Fanny

 

 

Merci, Fanny pour cette déclaration de lecture…

Par Lyzis - Publié dans : Courrier des lecteurs
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Mardi 26 août 2 26 /08 /Août 08:46


Après l’amour, sa main, posée sur mon épaule… idéale distance… me masse.

Massage langoureux, amoureux…

Se transforme en caresses lentes, enveloppantes…

Se mue en frôlements virevoltants,  imprévus…

Et meurt… papillon… sur ma tête… s’enfouissant délicatement dans mes cheveux… réveillant des frissons qui courent mon échine avant de m’endormir…

 

Je l’aime…


Par Lyzis - Publié dans : Petits mots
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Samedi 23 août 6 23 /08 /Août 07:00

 

Elle se pétrifia instantanément, ses yeux déjà grands, devenus soudain immenses, sa main toujours suspendue au creux de la sienne.

« Le cramoisi vous sied à ravir ! » murmura, en se penchant au creux de son cou, l’artiste fou qui venait d’emboucher et de lui lécher impudiquement les doigts au milieu de la foule.

 


Par Lyzis - Publié dans : Fantaisies imaginaires
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Vendredi 15 août 5 15 /08 /Août 08:32

Une demi-heure qu’il attend…  elle sait pourtant à quel point cela l’exaspère.

Elle lui avait dit : « J’arrive tout de suite. Descend dans le hall, je mets du rouge à lèvre et je suis là. »

Et maintenant, assis dans un fauteuil au coin salon, il sent la colère monter.

 

Il est surpris par le contact léger de ses doigts sur sa nuque.

Elle passe à côté de lui sans le regarder, évitant le regard noir qu’il lui lance…

Elle a mis sa robe légère, celle qui épouse si bien son corps…

Elle passe devant lui au ralenti… chaloupant des hanches sur ses talons hauts…

Une franche poussée de désir le fait sourire et anéantit sa colère.

 

Elle se retourne d’un seul mouvement et s’assoit lentement dans le fauteuil qui lui fait face…

Elle affiche l’air mutin qu’il apprécie tant…ses yeux rieurs un peu plissés et ses dents mordillant sa lèvre inférieure, comme pour retenir son sourire.

-        Enfin ! lui dit-il sur un ton bien plus doux que son premier regard ne le laissait prévoir.

Elle lui renvoie un large sourire.

-        Si nous buvions un verre ? propose-t-elle

Il sent l’irritation revenir…

-        Nous sommes déjà suffisamment en retard… tu ne crois pas ?

Cette fois, le ton est plus sec, il exprime son trop plein de contrariété…

Mais cela ne semble en rien, émouvoir la belle. Elle ne se départit pas de son sourire et répond sur un ton joyeux :

-        Le restaurant ne fermera pas ses portes parce que nous prenons un apéritif, mon chéri !

-        Et bien, allons le prendre à table !

Il ne semble pas décolérer.

-        S’il te plait ? j’ai vraiment envie de prendre un verre ici, dans ces fauteuils confortables.

Elle fait une moue qui l’agace, autant qu’elle lui donne envie de rire. Il s’enfonce au plus profond du siège et se renfrogne un peu plus.

 

Après avoir hélé un serveur et passé commande, elle s’installe bien droite face à lui… Il ne peut s’empêcher de plonger les yeux dans son décolleté.

Il sent la tension changer peu à peu. La colère se change en désir.

Soudain, elle écarte largement les jambes…

Il arrondit les yeux et par réflexe se redresse, se retourne et vérifie que personne autour n’ait rien vu.

Lorsqu’il plonge de nouveau son regard entre ses cuisses, elle a serré celles-ci et affiche un air triomphant.

Il n’en revient pas, il n’est même plus certain de ce qu’il a vu… si elle ne portait pas ce sourire trop grand, il douterait vraiment.

Elle a les yeux qui pétillent… et petit à petit commence un balancement anarchique de ses genoux…

Il ne peut plus douter, elle le provoque et lui laisse entrevoir par intermittence, son intimité dévoilée…

Là, au milieu de ce hall d’hôtel, où des dizaines de personnes déambulent, elle dévoile son sexe nu…

Il se sent rougir… pour elle… pour lui qu’un violent désir submerge… il ressent une envie terrible de se jeter sur elle…

Il voudrait qu’elle cesse son manège… oui… qu’elle laisse définitivement ses yeux plonger sous sa jupe… qu’elle écarte plus encore les cuisses pour qu’il puisse imaginer ses doigts l’atteindre…

Il voudrait l’attraper par le bras, et l’emmener tout de suite dans leur chambre… il la jetterait sur le lit et lui arracherait ce bout de tissu… il plongerait ses doigts et sa langue au creux de ce secret impudique…

Elle voulait qu’il la regarde ? Il voudrait la voir de bien plus près…

 

L’arrivée du serveur et des verres le ramène momentanément à la réalité…

Elle, ne semble pas perturbée par la tempête qu’elle a déclenchée… elle remercie et paye, sans la moindre gène, le corps toujours offert à son homme…

Celui-ci a beaucoup de mal à donner le change, inquiet de savoir si le serveur, se rendant compte de l’état de sa femme, ne pourrait avoir les même pensées que lui…

 

Le manège dure le temps qu’elle déguste son verre.

Elle se lève soudain et sur un ton moqueur : « Alors, tu as bientôt fini ? Nous sommes déjà en retard ! »

Il ne peut retenir un éclat de rire et se levant à son tour, il l’attrape amoureusement par la taille, en profitant sournoisement pour caresser la rondeur se ses fesses qu’il sait si peu couvertes…

Il l’attire à lui et l’embrasse avec passion, ayant beaucoup de mal à retenir ses mains.

Il presse le corps presque nu de sa compagne, sur sa braguette, tentant désespérément de calmer la tension de son sexe, par l’appui prolongé de son pubis sur son érection...

C’est elle qui d’un mouvement d’anguille se dégage de ses bras, et fixe son regard soudain embrasé, sur la bosse qui déforme son pantalon…

-        Tu es vraiment indécent là ! lui murmure-t-elle avec un sourire gourmand…

Il rougit et la fusille de son regard noir.

-        Allez, viens, cache toi derrière moi si tu veux…

Cette simple phrase suffit à lui redonner la maîtrise suffisante pour que sa verge reprenne des proportions raisonnables.

 

Le repas est de nouveau source de tensions… elle prend un malin plaisir à caresser son entre jambe avec son pied nu, protégé des regards par la nappe…

Il lui rend ses caresses en frôlant régulièrement son pied, sa cheville et jusqu’à son mollet… mais il ne peut aller plus loin et la frustration le rend muet…

Il se concentre pour retenir les images indécentes qui affluent… pour ne pas laisser son bas ventre s’enflammer… il appelle à lui des idées saugrenues et affligeantes, mais elle le ramène inlassablement vers elle…

Elle qui babille joyeusement comme si de rien n’était… qui sourit à tout le monde avec joie… l’érotisme qu’elle dégage est palpable.

Il lui semble qu’à cet instant tout homme qui la croiserait ne pourrait que la désirer… elle est si belle…

Il se sent si fier aussi d’être là… il voudrait leur dire : « vous la désirez, mais c’est à moi qu’elle offre ses charmes… c’est moi qui tout à l’heure vais la prendre… »

Une bouffée d’amour l’étreint…

 

Ils dînent rapidement, pas de dessert, pas de café… ils sont aussi pressés l’un que l’autre.

Quand ils sortent enfin du restaurant, il la tire par la main pour l’entrainer vers l’escalier qui les ramènera au plus vite à leur chambre.

Elle l’arrête. Le fixe intensément. Et secoue la tête.

Il ne comprend pas, il est si pressé de retirer cette robe, seul rempart contre son désir…

-        Allons faire un tour ! lui dit-elle.

-        Mais non ! Montons ! J’ai envie de te faire l’amour. Je n’en peux plus. Tu m’as provoqué toute la soirée… je ne veux pas faire un tour.

-        Allez, s’il te plait ?

Son expression, mélange de moquerie et de prière, le laisse interloqué.

Elle l’entraine rapidement à l’extérieur et la douceur de l’air de cette soirée estivale, les enveloppe.

Il se laisse mener de mauvaise grâce, retenant son envie de faire demi tour et de ne plus lui laisser le choix.

Elle ralentit le pas en arrivant à la hauteur d’une petite ruelle sombre…

Se retournant vers lui, elle lui adresse un regard interrogateur.

Il met un temps infini à réaliser ce qu’elle attend de lui… et une puissante érection enflamme instantanément son esprit.

Il la tire au fond de la ruelle et sans ménagement, la plaque contre un mur froid.

Tombant à ses pieds, il soulève, sans plus réfléchir aux lieux ni aux circonstances, la robe légère et plonge enfin au cœur de ses désirs.

Il goûte ses saveurs d’indécences… il lui retire entièrement sa robe et la caresse avec volupté… la prend enfin, sauvagement… s’enfonce en elle avec soulagement et retenant ses cris, ne tarde pas à exploser.

Il n’a pas réalisé qu’elle avait joui dès qu’il l’avait envahie… il se rend compte qu’elle est totalement alanguie, abandonnée, nue entre ses bras…

 

Quand il reprend ses esprits, il est soulagé de constater que personne ne semble avoir assisté à la scène. Il la rhabille rapidement. Et c’est bras dessus, bras dessous, les joues en feu et les regards brillants, qu’ils rejoignent enfin leur chambre d’hôtel, pour s’abîmer ensemble dans un sommeil profond.

Par Lyzis - Publié dans : Fantaisies imaginaires
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Lundi 28 juillet 1 28 /07 /Juil 08:41

 

Ils sortaient d’un match avec prolongation qui les avait exténués l’un comme l’autre…

 

Il avait été le premier à mener l’attaque.

Il l’avait forcée un peu, tenue serré, amenée près de la rupture plusieurs fois avant de la laisser revenir.

Puis, avec des gestes surs et précis, il l’avait faite lâcher prise…

 

Elle avait pris quelques minutes pour se remettre de l’émotion et avait contrattaqué.

Prenant les choses en mains, elle s’était appliquée à chercher le point de dissolution.

Elle l’avait tant et si bien manipulé et embouché, qu’il avait soudain craqué et s’était laissé enfourcher.

 

Mais il ne pouvait accepter  de la laisser prendre le dessus alors dans un ultime effort, il l’avait basculée et acculée…

Ses longs mouvements, amples et généreux, rencontraient chaleur et appels.

Ils ne parvenaient qu’à augmenter en lui la pression et elle l’attirait vers ses filets, plus dangereuse à chaque invasion.

Il finit par craquer et lui offrir sa reddition, l’inondant dans un cri infini.

 

Mais un match nul ne leur convenait pas…

Elle se croyait vainqueur, il se voulait gagnant…

Elle se laissait aller au repos mérité, alanguie, embrumée par l’effort.

Instinctivement sa main se portait au creux chaud et goutait les fluides quelle avait gagnés.

Quand il se reprit et la prit par surprise il l’investit de toutes les ruses qu’il connaissait.

Elle ne pouvait plus que le laisser prendre l’avantage. Elle subissait son emprise tendant à la corde son corps sans défense. Elle ne bataillait plus, ne cherchant que l’aboutissement.

Il semblait prendre possession de toutes ses places fortes, il agaçait, ouvrait et investissait tout…

Rien d’elle ne lui résistait plus et en un cri déchirant elle abdiqua et se liquéfia.

Elle avait perdu la partie et gagné l’autre rive. Sa raison l’avait quittée.

 

Il lui fallu bien plus longtemps pour se remettre… Et c’est avec plaisir et reconnaissance, qu’elle remercia l’envahisseur qui lui avait offert un tel match.

 

Par Lyzis - Publié dans : Anecdotes sucrées, salées...
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