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Présentation

  • Lyzis et son L
  • : 10/12/2007
  • : Lire : Ici
Vendredi 4 juillet 5 04 /07 /Juil 22:46

 


Il l’observe depuis près de 20 minutes…

L’attente  dans ces lieux administratifs est toujours source d’ennui… alors, pour tuer ce temps qui s’étire, il observe ceux qui l’entourent.

 

Mais aujourd’hui, il ne peut détacher son regard de cette femme…

Elle est entrée juste derrière lui…

Elle semble perdue dans d’autres pensées que le lieu où elle se trouve.

Elle sourit, mais son regard semble passer à travers les personnes qu’il croise.

 

Elle s’est assise comme dans un salon, s’installant confortablement.

Elle a sorti de son grand sac un cahier d’écolier et un stylo plume… et s’est mise à bleuir le papier, sans jeter un regard sur les alentours.

 

Elle agit comme si elle était seule au monde… suçant par moment son stylo de façon totalement indécente… levant les yeux au plafond en ébouriffant ses cheveux longs comme au sortir du lit…

Elle croise, décroise les jambes, tourne les pages griffonnées à une vitesse impressionnante…

Elle sourit, fait la moue, se mord les lèvres…

Tout un poème à elle seule…


Sa robe noire, très décolletée, laisse entrevoir la naissance d’une poitrine laiteuse…

Ses jambes, croisées haut, font remonter et ouvrent même le bas boutonné…

Elle sort et rentre machinalement ses pieds nus, de ses mules à talons hauts…

Ses mains s’agitent, courant sur le papier glacé, frôlant sa joue pour y déplacer une mèche, retenant le cahier rouge ou en tournant les pages…

 

Il se prend à imaginer… Qui est-elle ? Qu’écrit-elle ?

Il laisse ses mains évoquer sa rencontre, le contact de son corps chaud, la moiteur de sa peau claire, la rondeur de ses creux…

 

Inexorablement, il s’approche… jusqu’à percevoir son parfum…

Il la respire, sans avoir l’air de rien… son odeur de femme lui fait tourner la tête…

Il est là, à quelques centimètres d’elle, debout dans son dos, sans qu’elle en ait conscience…

Sa nuque, à demi penchée sur son cahier, est à portée de ses doigts…

Il n’aurait qu’un geste à faire pour la toucher.

 

Il pourrait frôler la peau, là… entre les mèches brunes… du bout du doigt… avant de poser sa main à plat, de toute sa largeur, imprimant ses doigts sur les côtés du cou fragile.

 

Il pourrait empoigner sa toison de boucles folles et tirer pour l’obliger à quitter ses lignes, à plonger son regard étonné dans le sien…

 

Il pourrait en un seul geste dégrafer rageusement cette petite robe noire, mettre à nu ses courbes insolentes, poser d’autorité son autre sur un sein blanc, le malmener, le caresser, le pincer, l’agacer…

 

A-t-elle conscience d’être aussi vulnérable ?

 

Il pourrait la relever d’un geste sur, tirant vers le haut sa chevelure empoignée…

L’amener à lui, l’attirer contre son corps dur…

Retenir ses mains dans une seule des siennes et la bâillonner de sa bouche sur ses lèvres entrouvertes…

 

« 195 guichet A »

 

Elle se lève d’un bond, mue par un ressort invisible et en un geste rassemble ses affaires au fond de son grand sac…

Elle va s’assoir au guichet et offre un grand sourire à l’employée…

 

Zut !... il a raté son tour !!!

 

 

 

 

Par Lyzis - Publié dans : Fantaisies imaginaires
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Jeudi 3 juillet 4 03 /07 /Juil 06:58

Le vacarme lui fait lever la tête.

 

Ses yeux s’écarquillent encore, quand elle s’ébroue sur le seuil…

Elle suspend ses gestes et l’instant se fige…

Ses cheveux pleurent sur son visage de poupée, l’encadrant de boucles noires luisantes…

Ses bras nus ruissellent de paillettes d’eau en dansant autour d’elle…

Sa petite robe de coton beige moule les pointes érigées de ses seins, s’arrondit au creux sombre de ses cuisses et remonte en découvrant la peau claire…

Une flaque s’étend lentement, inexorablement sous ses nu-pieds…

Elle penche la tête, une moue mi-figue, mi-raisin éclairant ses traits…

 

Le sourire qui s’étend sur ses lèvres, la rassure et elle bouge de nouveau.

Elle tente désespérément de tirer sur le tissu trempé, augmentant le moulage de son corps au lieu de l’effacer…

Il ne peut détacher ses yeux de cette vision humide.

Ni l’un, ni l’autre n’entend la voix stridente de leur hôtesse qui crie en levant les bras au ciel…

 

Ce n’est que quand elle cesse de s’agiter et lui lance un regard de chien mouillé, les bras croisés dans le dos, le menton posé sur la poitrine palpitante, plus nue que dénudée, le ventre et son doux triangle soulignés du coton translucide, qu’il se lève, mue par un ressort puissant.

Et attrapant une affreuse nappe à carreau, il se précipite sur elle, et l’enroule maladroitement dans l’étoffe  sèche.

Elle lui offre un sourire de reconnaissance poignant et il ne résiste pas à le lui prendre en l’embrassant.

Passé une seconde de stupeur, elle partage son ardeur et lui rend son baiser.

 

Et c’est comme isolés du monde qu’ils montent ensemble, et ferment derrière eux, la porte.

Par Lyzis - Publié dans : Fantaisies imaginaires
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Dimanche 29 juin 7 29 /06 /Juin 20:41

Comme tous les mercredis, elle sortait de l’eau, après 500 mètres, à la fois revivifiée et fatiguée…

Elle profitait alors pleinement de la douche brûlante en frictionnant son corps de savon parfumé, puis de lait.

Elle filait ensuite dans une cabine, enroulée dans son drap de bain, pour passer rapidement ses vêtements.

 

Ce mercredi là, rien ne se passa comme d’habitude…

Elle rata l’heure et arriva tendue.

L’eau fraîche du grand bain la saisit.

Elle commença sa première longueur lentement, laissant l’eau caresser sa peau.

Elle aurait aimé fermer les yeux pour ressentir plus intensément ce contact, froid et pressant, insaisissable et enveloppant…

Mais elle devait rester vigilante, éviter les collisions.

Elle avait choisi une ligne d’eau où ne nageaient que deux hommes…

Elle ne voulait pas les regarder… elle voulait juste pouvoir nager…

 

Elle commençait tout juste à calmer sa respiration quand elle arriva au bout.

Après un bref regard en arrière, elle se laissa glisser sur le dos…

Elle tendait son corps vers la surface… portait ses petits seins en étendards, et poussait son bassin vers le ciel…

Elle amplifia  sa respiration, la calquant sur les mouvements de ses bras…

Comme un métronome, elle traversa le bassin, les yeux perdus dans les rainures du plafond…

 

Après 6 longueurs, elle fit une pause.

Elle laissa ses yeux prendre des informations sur les personnes alentour.

Dans la ligne d’à côté, une femme qui enchaîne les longueurs… Maquillée de rose layette, du qui part même pas à l’eau… les lèvres rose brillantes, les paupières du même rose et les cils chargés de lourd noir profond…

Des nattes blondes, et des palmes blanches, une athlète ne plaignant pas ses efforts…

Et elle, à côté, qui n’est là que  pour le plaisir de sentir l’eau la porter, l’entourer.

Elle qui n’aime que fendre et pousser cette force liquide.

 

A côté, elle sent la présence d’un homme. Il descend lentement sous l’eau, braquant ses lunettes de mouche sur son corps immergé.

Elle se sent mal à l’aise d’être ainsi observée malgré elle. Son maillot lui semble soudain tout à fait indécent.

Elle détourne ostensiblement les yeux.

Elle les plonge directement dans les lacs lumineux du second personnage nageant dans sa ligne d’eau…

Ses yeux magnétisent les siens… elle ne peut s’en détacher et cache sa gène derrière un grand sourire… qui la fait rougir immédiatement.

Elle réalise l’interprétation que cet homme pourrait faire d’un tel sourire…

 

Détournant trop tard les yeux, elle pousse sur le mur et se lance dans une longueur rageuse…

Elle repart sur le dos, frappant l’eau de troubles incompressibles…

Lorsqu’elle entame sa neuvième traversée… elle ne trouve pas la force d’empêcher ses yeux de plonger dans l’eau givrée du regard braqué sur elle.

Elle ne retient pas plus le sourire qu’il lui inspire. Et elle ne peut ignorer celui qu’il lui tend…

 

Il semble l’attendre et elle le sait la regardant arriver, sur le dos, tendue comme un arc…

Lorsqu’elle pose les pointes des pieds au fond, elle se sent soudain très faible… Elle manque de force et ses pensées sont troubles…

Elle ne peut sortir sans passer si près de lui… Elle ne veut rien voir…

Elle ferme les yeux et respire lentement…

Elle a accroché ses bras au rebord et bat lentement l’eau de ses jambes…

Elle sent la résistance que lui oppose cette masse liquide…

Elle la remue comme celle-ci la remue…

Elle ressent les caresses longues et enveloppantes…

Elle sent son sexe pulsé agréablement sous la pression de ce fluide…

Elle se laisse bercer et ses pensées l’entraînent…

Elle ressent sa présence à côté…

Elle perçoit le regard brûlant…

Elle sait le sourire qu’elle ne peut réprimer et qui exprime si bien son ressenti…

 

Une caresse plus prononcée sur sa fesse droite agrandit encore son sourire…

Et quand elle ouvre les yeux, elle sait déjà que ce sera pour être directement prisonnière de ses deux saphirs…

 

Son cœur s’arrête quand elle découvre les yeux de mouche braqués sur son visage…

Elle a un mouvement de recul qui l’a fait basculer en arrière et elle se sent porté avec douceur vers la surface.

Quand elle arrive à discerner de nouveau ce qui l’entoure, elle trouve penchés sur elle, deux grands yeux dorés.

Un grand sourire les illumine et elle se sent soudain rassurée, prête à laisser s’évanouir l’angoisse.

Elle se laisse portée par ces bras doux. Elle se donne le temps de se rassurer encore un peu…

 

Elle se ressaisit enfin et se redressant, elle lui présente ses excuses et un sourire gêné.

Elle se sent soudain mal à l’aise.

Elle s’échappe d’un mouvement ample.

Passant rapidement sous les câbles, elle atteint l’échelle et ne peut s’empêcher de laisser ses hanches se mouvoir avec intention…

Attrapant son sac au vol, elle file vers les douches et s’enferme dans une cabine.

Elle se laisse aller au bien être de cette eau chaude qui coule sur sa peau.

Elle savonne avec douceur son corps entier… un parfum de fleurs sucrées…

Elle enveloppe ses cheveux longs d’une crème onctueuse…

C’est une sensation de douceur qui l’enveloppe.

Elle laisse l’eau chaude diluer lentement les douces crèmes parfumées…

 

Elle s’enroule rapidement dans son grand drap de bain jaune et rejoint une cabine.

Elle sort ses chaussures, sa robe et… elle panique… ouvre grands les yeux pour vérifier encore et encore…

Elle retourne son sac… tri et recommence… mais non, il n’y a pas trace de sous vêtements…

Elle réalise soudain ce que cela implique. Elle n’a que sa robe légère et ses chaussures pour sortir de cet endroit. Elle doit aller à la poste avant de rentrer et acheter de quoi dîner.

 


Elle se sent écarlate lorsqu’elle rejoint le banc pour mettre ses chaussures.

Elle se sent gauche en s’asseyant, tirant sa jupette entre ses jambes…

Après avoir attaché les lanières de ses sandales,  elle se dirige par habitude vers les sèche-cheveux. Elle ébouriffe sa chevelure sous l’air brûlant…

Elle se laisse envelopper par cette chaleur soufflée…

Elle oublie un instant sa tenue si légère…

Lorsqu’elle perçoit le souffle ardent sur sa peau sans barrière, elle réalise en même temps le spectacle qu’elle doit offrir…

Elle attrape rapidement son sac et les yeux baissés sur ses pieds, elle fuit, courant presque se réfugier dans sa voiture…

 

Je sais que les temps ne concordent pas… j’ai réécrit… mais le texte perdait beaucoup en sensibilité, il devenait emprunté, il perdait sa sincérité. Voilà pourquoi je vous le confie tel que je l’ai écrit, comme je l’aime.


Par Lyzis - Publié dans : Fantaisies imaginaires
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Jeudi 26 juin 4 26 /06 /Juin 18:09

Elle n’imaginait pas, en s’endormant innocemment dans la chaise longue de toile bleue, ce que lui réservait son réveil.

Il lui avait proposé cet endroit clos et parfumé, à l’abri du jasmin en fleurs, afin qu’elle puisse s’abandonner au plaisir simple de la nudité.

Elle avait accepté en toute confiance, leurs ébats récents, l’ayant passablement épuisée…

 

Elle s’éveillait avec lenteur, goûtant sur sa peau l’alternance délicieuse de l’ardeur piquante des rayons solaires, et de la fraîche caresse de la brise tempétueuse, levée par le passage d’un nuage devant l’astre.

 

Une légère panique enfla rapidement quand elle réalisa… que son regard était clos, par autre chose que ses paupières … qu’elle ne pouvait mouvoir ses bras, liés au dossier de la chaise, loin au dessus de sa tête… qu’elle ne pouvait fermer les cuisses, ses chevilles étant prisonnières et tenues éloignées l’une de l’autre…

Son intimité, qu’elle sentait délicieusement brûlée par la chaleur du soleil et rafraîchie par les courants d’air, y a tout juste un instant ; lui semblait soudain, exposée, fragile, indécente…

Elle gémit doucement. Mais ne perçut comme seule réponse, que le fracas des branches secouées par le vent…

 

Les pas qui résonnèrent à quelques mètres sur le gravier, la tétanisèrent dans une angoisse étouffante…

 

 

Par Lyzis - Publié dans : Fantaisies imaginaires
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Mercredi 25 juin 3 25 /06 /Juin 07:11


N’être entre tes mains, qu’une poupée de chair et de sang.

Naitre entre tes mains, docile, malléable, offerte.

Etre entre tes mains, l’objet de tes désirs, l’expression du plaisir.

 

Abandonner ma volonté, toute entière concentrée à ressentir la tienne.

Tu me tournes, me retournes, me plies, m’appuies, me piques, me pinces, me chatouilles, me mords, me caresses, me serres, me câlines, me manges, me lèches, me goûtes, me regardes, m’écartèles, me refermes, m’embrasses, me prends, me reprends, me remplis…

Je me donne, me plie, te donne, t’aspire, me perds, me ressens, te retrouve, te sens…

 

Et mon cœur éclate de t’appartenir !

 

Texte inspiré par mon amour et le texte de Multi sourires.

Par Lyzis - Publié dans : Elle
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