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Présentation

  • Lyzis et son L
  • : 10/12/2007
  • : Lire : Ici
Samedi 26 avril 6 26 /04 /Avr 11:28

Ma chère Demoiselle,

 

Qui d’autre que vous aurait eu vos audaces ?

Et je trouve heureux que vous les ayez eues…

 

Que ce soit avec vous que je me décide à jouer de nouvelles gammes, ne devrait en rien vous étonner… votre esprit vif et bien trempé me plait déjà tant… Mais ça, vous le savez …

 

Cependant, voici que vous me mettez dans tous mes états…

Qu’il est délicieux de se laisser entrainer dans vos mots.

Ainsi, vous avez autant que moi plaisir à jouer…

Alors, continuons à nous imaginer…

 

Sentir votre souffle sur ma nuque… votre chaleur dans mon dos me pousserait à me tendre vers vous… baisser la tête, fermer les yeux et laisser ma peau vibrer…

La caresse de ma chemise serait insupportable, comme une lancinante attente.

Les frémissements qui me parcourraient ne seraient pas de froid… mais de l’émotion d’être soudain nue devant vous…

Je n’ose imaginer le contact humide de vos baisers, là où la peau est si fine et délicate…

Je crois sentir le long de mon échine, le courant que vous savez si bien susciter.

Je frissonne déjà, bien avant que vous ne finissiez en baisers sur ma nuque…

Je me sens déjà si liquide ma chère, que j’aurais besoin d’un instant pour reprendre mes esprits…

 

Je me retournerai, je crois face à vous… et en ouvrant doucement les yeux, je vous inviterai à me tourner le dos, afin que vous puissiez à votre tour goûter aux délices que vous aviez imaginés…

 

Après qu’à votre nuque mes baisers soient remontés, je prendrai recul ma chère pour profiter de vos courbes… je ferais lentement de vous le tour pour jouir du spectacle de votre corps nu.

Je me rapprocherai de votre face et timidement poserai mes lèvres sur les vôtres. J’aime tant les baisers…

Je laisserai mes mains se poser sur vos hanches, en suivre le dessin et remonter vers vos petits seins arrogants.

Lentement, délicatement, du bout des doigts du creux de mes paumes je découvrirais la douceur nacrée de ces fruits tendus.

Je jouerai de vos tétons érigés, lentement, longuement.

Et enfin, ni tenant plus, je vous goûterai de ma langue et de mes dents… je m’enivrerai de votre douceur… et terminerai en écrasant mon corps contre le votre…

 

Qu’à votre tour vous me goutiez me provoque autant de chaleur que l’imagination de votre peau contre la mienne m’en donne…

Vous me faites perdre raison de tant de mots prometteurs…

Je me languis déjà de votre réponse, avant même que de n’avoir cacheté cette missive.

Attendant donc, avec mille impatiences, la réaction de votre peau à mes caresses et l’invention de vos appétits, je me permets de vous envoyer par ce pli un baiser selon votre désir.

 

 

Votre Dame frissonnante.

Par Lyzis - Publié dans : Correspondance
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Vendredi 25 avril 5 25 /04 /Avr 18:20

Dehors, soleil… des envies de cavalcades en moto !

Mais les chevaux galopent sous la peau de mon crane… mon oreille droite est rongée par des insectes aux mandibules frénétiques… ma gorge est lacérée par des griffes si aiguës, que même le passage de l’air m’est douleur… l’ours, qui comprime de ses pattes monstrueuses, mes poumons, rends ma respiration laborieuse… des multitudes de coups, sans bleuir ma peau, endolorissent le moindre muscle… les aiguillons de lumière, percent même mes paupières closes.

Une seule échappatoire… dormir… mais le sommeil fuit…

A mon corps défendant, je me suis livrée à une amante diabolique… je la hais… Grippe.

Par Lyzis - Publié dans : Elle
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Mardi 15 avril 2 15 /04 /Avr 20:05


Ça y est… je l’AI… je suis trop contente…

J’ai enfin le droit de sortir ma moto… je peux me promener sans cet affreux gilet orange, sans cette oreillette qui  grésille et vous broie les tympans…

Liberté et plaisir à la clef… balade entre potes…

Je suis aux anges… les rubans d’asphaltes vont rattraper les nuages…

En résumé… j’ai mon permis moto et c’est TOP !!!

Oui, oui ! Vous pouvez me féliciter… ne vous gênez surtout pas…

Plus tard… une photo… promis…

 


Par Lyzis - Publié dans : Elle
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Lundi 14 avril 1 14 /04 /Avr 07:30

Ma chère joueuse,

 

Je suis confuse, embarrassée... Je vous prie de bien vouloir m'excuser. Je pensais que vous aviez de l'expérience dans la pratique des jeux entre amies. Mes joues rougissent lorsque mon esprit se rend compte de la très grande audace dont j'ai usé à votre égard. Je suis d'autant plus flattée, Madame, que vous ayez envie de découvrir ces jeux avec moi.

 

Ainsi, je vous attendrai dans ma chambre, les cheveux lâchés, mes souples boucles châtaines  recouvrant ma chemise immaculée.

 

Je vous laisserai, Madame, découvrir mon visage du bout de vos doigts... Il me semble déjà en sentir la chaleur...
Je vous laisserai,  poser vos lèvres sur les miennes,  elles s'y emboîteront à merveille.

Je vous laisserai, visiter ma bouche et faire danser ma langue avec la votre, jusqu'à en perdre le souffle.

J'attendrai, comme un signal, le moment où vous détacherez votre corps du mien pour qu'à mon tour je découvre votre visage, vos lèvres, votre bouche...

 

Puis, continuant notre jeu, je m'écarterai à mon tour, vous ferai légèrement pivoter sur vous même, afin d'explorer en premier, la face arrière de votre anatomie.

Je soulèverai le plus doucement possible votre longue chevelure. J'approcherai au plus près de votre nuque, mon nez, ma bouche, pour m'enivrer de vos parfums. Je vous réchaufferai de mon souffle. Du bout des doigts, j'écarterai les pans de votre chemise et la ferai glisser en une interminable caresse le long de votre corps, des épaules aux pieds. Puis je remonterai, lentement,  promenant le bout de ma langue à l'intérieur de votre jambe, du pied, jusqu'à la rondeur de votre fesse, tandis que mes mains en  effleureront l'extérieur. Je m'attarderai un moment au creux de vos votre dos, dans cette zone si belle, si douce, si chaude, juste au-dessus de vos rondeurs. Je terminerai mon voyage en baisant votre nuque pour vous faire frissonner.

 

À vous à présent de faire ce périple sur mon corps...

D'y songer, mon souffle s'accélère, mes mains tremblent, ma fontaine déborde...

 

Je vous espère, Madame, mais faites encore durer cette attente, douce torture, en poursuivant ce jeu sur le papier.

 

Votre Demoiselle


 

Correspondance de Miss Pélisse.

Par Miss Pélisse - Publié dans : Correspondance
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Vendredi 11 avril 5 11 /04 /Avr 06:55

Les rues sont gaies aujourd’hui… Un vent léger et parfumé s’est levé, les arbres se réveillent et commencent à bourgeonner et avec eux, fleurissent les jupes et les jambes nues…

Je dois retrouver Claude pour la troisième fois, afin de terminer les préparatifs pour la fête d’anniversaire de Justine, notre amie commune.

Cette fois ci, nous ne serons que tous les deux car Carole et José n’ont pas pu se libérer. Je me sens un peu euphorique, car je ne suis pas indifférente au charme de Claude et être seule tout un après-midi avec lui…

Il est déjà attablé sur la terrasse et sirote tranquillement un café. Il ne m’a pas encore vu et parait bien sérieux… Dès qu’il m’aperçoit, il se lève et m’adresse un grand sourire jovial… A-t-il seulement conscience de l’effet que son sourire provoque en moi ?

Sans rien laisser paraître, je lui rends son sourire et le rejoins pour l’embrasser sur les deux joues.

Est-ce un tour de mon imagination enflammée, j’ai l’impression qu’il appuis plus que nécessaire sa joue sur la mienne…

Me voici assise devant lui, avec un thé et les notes que nous avions prises lors de nos autres rencontres. Nous organisons rapidement les dernières idées et en une heure tout est bouclé.


-          Nous avons bien travaillé. Qu’elle efficacité. Dit-il en rassemblant les feuillets éparpillés. As-tu quelque chose de prévu ?

-          Non. J’avais pensé que nous y passerions l’après midi ! Je n’ai rien à faire de particulier.

-          Si nous allions nous promener ? Il fait très bon et le soleil nous fera du bien… Il y a un parc à deux pas d’ici, même pas besoin de prendre de voiture.


Je me levais en signe d’acceptation, rajustais ma jupe, tirais sur mon gilet pour me donner un peu de contenance et lui lançais un grand sourire.

J’étais à la fois heureuse et honteuse des pensées qui me traversaient l’esprit. Quel plaisir de se promener avec lui, mais en même temps, il ne montrait aucun signe d’intérêt particulier pour moi…

Je ne sais pas grand-chose de lui en plus… nous avons des amis communs, mais en dehors de cela !

Il est efficace et rationnel, ça j’ai bien compris. Il ne souri pas facilement ce qui est bien dommage car  cela lui va très bien. Et en bref, je craque pour lui.

Mais ses sentiments à lui, me sont totalement étrangers. Que pense-t-il de moi ? Est-il libre ? Aime-t-il les filles ?

Je n’ai pas vraiment le temps de me poser d’autres questions. Nous entrons dans un minuscule jardin où les arbres forment un labyrinthe végétal opaque et dense.

Le soleil joue avec les feuilles et créé une ambiance sereine et lumineuse.



 


-          C’est le plus joli jardin que je connaisse. Il est féerique au milieu du printemps quand il croule de fleurs. L’été ce sont les odeurs qui enchantent les sens et l’automne les couleurs chatoyantes sont un régal pour les yeux… Asseyons-nous, veux-tu ?

Je ne suis capable que d’un signe de tête. Les yeux emplis de lumières douces, les oreilles de chants d’oiseaux…  Un homme qui aime ce genre d’endroit ne peut qu’être romantique et doux…


Je ne suis pas bavarde en temps normal, mais là, je suis totalement muette. Je me retrouve assise sur un banc, dans un endroit magique que je ne connaissais pas. Il fait bon, pas de vent, des oiseaux pour seuls compagnons. L’endroit semble isolé du reste du monde…  Il faut dire que peu de gens se promènent en plein milieu de semaine…

Nous sommes assis, côte à côte et je n’ose pas le regarder, ni bouger…

Il place ses bras sur le dossier et sa main finie… sur mon épaule.

Je me tourne lentement vers lui…

Son sourire me parait soudain énigmatique…

La pression de ses doigts sur mon bras devient  plus forte…

Je ne peux m’empêcher de respirer plus profondément.

-          Je peux te demander quelque chose ?

Il se penche doucement vers mon oreille et me murmure : J’aimerais que tu retire ta culotte.

Je dois avoir une tête d’ahurie, car en se reculant, il me regarde un sourire amusé au coin des lèvres.

-          Je te croyais différente. Dit-il en se détournant de moi.

Mes pensées se bousculent… que dois-je faire ?

Non ! Il est hors de question que j’écoute ce genre de propos… Tout de même !  Pour qui me prend-il ? Quel goujat !

Mais, j’ai envie de lui plaire… S’il me demande ça, c’est que je lui plait… Et cela peut-être très excitant…

Dans un jardin public, ce n’est pas possible…

En même temps, il n’y a personne…

Qu’est-ce qui me dit qu’il ne se moque pas de moi ?

Il a du sentir mon hésitation, car sa main me tenant toujours l’épaule, il m’attire vers lui et se penchant sur moi, il m’embrasse tendrement…

Sa bouche me fait perdre la tête… Sa langue caresse la mienne avec douceur, ses lèvres s’écrasent avec délicatesse sur les miennes et nous mélangeons nos goûts avec volupté.

-          S’il te plait. Murmure-t-il.

Je ne peux résister plus avant… Vérifiant rapidement l’absence de tout autre promeneur, je me contorsionne et retire rapidement mon string. Je le fourre dans mon sac et tirant sur ma jupe qui me semble bien courte maintenant, je me tourne vers lui, les joues écarlates.

-          Tu es tout à fait charmante avec le rose aux joues… dit-il dans un sourire légèrement moqueur…

-          Ce n’est pas si drôle.

-          Si, c’est drôle et très excitant… tu ne trouves pas ?

-          Je ne me sens pas très à l’aise…

-          Et bien, allons nous promener, tu t’y habitueras…

Il se lève d’un bon, et me prenant par la main, m’attire à lui…

Nous nous embrassons de nouveau. Et le corps collé au sien, je sens son sexe durci à travers les tissus…

Il pose fermement sa main sur mes fesses et profitant de ma nudité, joue avec à travers le coton léger de ma jupe.

Je me perds dans un plaisir puissant, mon corps réclame des caresses, ma bouche des baisers. Je voudrais me fondre en lui, là, tout de suite, maintenant…

Il se détache de moi et me sourit.

-          Je ne me suis pas trompé… tu es une vraie gourmande…

Il me prend par la main, et m’entraine dans les allées désertes.


Je sens la petite brise aux croisements des chemins, chatouiller mon sexe trempé… Mon désir est immense… Je voudrais qu’il s’arrête là, et me prenne dans ses bras, me caresse, me pénètre et joue encore et encore de mon corps… Il n’y a pas que mes joues qui soient en flammes… Mon corps entier est brûlant…

Prenant une allée qu’il doit bien connaître, il m’entraîne dans un renfoncement entre deux énormes chênes verts au feuillage touffu et argenté.

Là, il relève ma jupe et commence à fouiller ma chatte de ses doigts…

Sans préliminaire, sans baiser, sans sourire, mais méthodique, avec application et dextérité, il pénètre mon sexe chaud et humide… Il effleure mon bouton et le titille de plus en plus précisément…

Cette exploration de mon intimité me rend folle… je ne peux me retenir et soudain, une vague m’emporte… aussi inattendue que violente…

Mes jambes ne me portent plus et sans ses bras secourables, je glisserais au sol.

 

Je reprends peu à peu mes esprits… Il s’est appuyé sur l’arbre faisant face au mien et me regarde reprendre mon souffle, un sourire moqueur, de nouveau accroché aux lèvres.

Je me sens mal à l’aise et rajuste rapidement ma jupe… Je n’arrive pas à le regarder dans les yeux et garde ostensiblement les miens rivés au sol…

-          C’est ce que tu voulais ? Je ne me suis pas trompé ? Demande-t-il sur un ton joyeux.

-          Je … heu !! Je ne peux que bredouiller ces quelques onomatopées.

-          Allez, ne fait pas cette tête. Je suis marié et fidèle. Mais tu es si lisible et mignonne, que j’avais envie de te faire plaisir.

Je suis abasourdie par ce qu’il me dit. Il a joué avec moi… Il s’est moqué de moi… Il … m’a fait très plaisir… Il est marié…

Je ne pourrais jamais plus le regarder dans les yeux, le croiser, lui parler…

-          Allons, remet toi ! Ne me fais pas regretter ! Lève la tête. Regarde moi.

Je me redresse un peu et le regarde timidement.

-          Tu ressembles à une petite fille prise les doigts dans la confiture… Pourtant c’est moi qui ai les doigts sucrés…

Je ne peux m’empêcher de sourire… Il dépose tendrement un baiser sur mes lèvres.

- Je te préfère ainsi… Ce sera notre secret… un secret innocent. Non ?

Je lui réponds par un hochement de tête.

 

Nous sommes repartis, comme nous étions arrivés.

Nous n’en avons jamais plus parlé ou fait allusion, ni l’un, ni l’autre.

 

Il n’est rien resté de cet après-midi torride, si ce n’est mon penchant pour les promenades sans dessous, dans les jardins publics.

 

Par Lyzis - Publié dans : Fantaisies imaginaires
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