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Présentation

  • Lyzis et son L
  • : 10/12/2007
  • : Lire : Ici
Mardi 25 mars 2 25 /03 /Mars 06:09

Très cher fou.

 

Que vous m’avez torturé l’esprit à ne point savoir comment décider…

De l’arrivée de votre missive au départ vers le salon de Mademoiselle, je n’ai fait que tourner du non vers le oui et vis et versa.

Vous me tentiez tant, mais en même temps, m’exposer ainsi aux regards des galants…

Que même mon époux, jamais n’ai aperçu ma crinière en liberté, pesait assurément sur mes jugements…

 

Mais votre folie m’a gagnée.

Et si j’ai fait preuve de tant de distance pour votre personne, c’était pour ne pas risquer perdre ma dignité que ma tête nue ne pouvait garantir.

 

Vous aviez raison, cette liberté m’a procurée des sensations étranges et ignorées.

Et il me tarde de savoir vos impressions sur mon indécence.

J’attends donc vos mots pour moi.

Ne me faites pas trop attendre, je vous en conjure.

 

Votre impatiente-impudique.

Par Lyzis - Publié dans : Correspondance
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Lundi 24 mars 1 24 /03 /Mars 09:46

Mon enchaînée.

 

 

Quelle vision merveilleuse que votre silhouette raidie par l’appréhension, dans vos blancheurs diaphanes éclairées par la lune.

 

M’approcher à pas de loup, tel un prédateur vers sa proie, faisait battre si fort mon cœur, que j’avais peur que vous ne l’entendiez…

 

Vous voir accepter ce foulard sur vos yeux, me laisser vous dévêtir de votre si fine enveloppe, me permettre de poser mes mains, mes lèvres sur votre peau si douce dans ce jardin si fréquenté durant le jour, si près de vos gens et de votre maison…était pour moi un transport de joie immense.

 

C’est le bonheur évident que vous me montriez, qui m’a soufflé, que je pouvais vous emmener plus loin encore…

 

Et quand je guidais votre abandon, ma vie, en vous, s’est retrouvée.

Sentir votre corps me répondre, me réclamer, se tendre vers moi…

Vous m’avez offert bien plus que je n’aurais osé imaginer…

Je ne parle pas de ma jouissance en vos reins qui me fit tant haleter, je parle de votre jouissance inouïe, si totale et violente que je vous ai senti partir…

 

Je ne fais plus que penser à ces instants magiques.

Je n’en suis encore pas, revenu sur terre.

J’ai l’impression étrange d’avoir vécu un rêve et que le réveil m’est insupportable.

Me laisserez-vous encore vous aimer ?

M’autoriserez-vous plus de choses encore ?

Vous me dites «  oui », mais je n’ose y croire.

 

Alors, en ce nouvel après-midi, où je sais vous trouver de nouveau chez la demoiselle, me donnerez-vous nouvelle preuve de votre désir de m’offrir vos plaisirs ?

Dénouez vos cheveux, offrez aux yeux de tous, la caresse de vos boucles soyeuses… Laissez-moi admirer cette toison brune toujours emprisonnée.

Je sais l’indécence d’être ainsi, sans coiffe, en bonne compagnie… mais imaginez les fantasmes qu’ainsi vous provoquerez.

Et qui sait… peut-être déciderez vous vos sœurs à en faire de même…

 

Osez pour moi, osez pour vous, je vous promets des émois inconnus.

 

 

Votre admirateur.


Par Lyzis - Publié dans : Correspondance
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Dimanche 23 mars 7 23 /03 /Mars 08:05

Fontaine-de-nuit.jpg


Mon magicien fantôme.

 

Que l’attente me fût insupportable…

Guetter le moindre bruit, le plus petit mouvement dans cette nuit claire, faisait en moi monter une tension cruelle.

Une peur insidieuse de me voir découverte par quelques gens de ma maisonnée, assise en cette tenue inconvenante et légère au beau milieu du parc, s’élevait en moi avec une égale force.

 

Mon cœur manqua s’arrêter, lorsque soudain, sans qu’un indice ne vous ait annoncé, vous posâtes vos mains brûlantes sur mes paupières closes.

 

La soie sur mes yeux, vos lèvres sur ma peau et déjà vous m’emportiez dans des délices étranges.

 

Mais quand vous m’enchaînâtes à ce tronc si rugueux et que prisonnière, nue, je fus, sans plus aucun recours…

Mon esprit me quitta pour oublier que de vous j’étais en dépendance.

Sentir la clarté de la lune pour seul vêtement ;

 frémir de l’invisible et du possible ;

imaginer le pire, le danger d’être découverte ;

m’était si intolérable, que je laissais mon corps prendre le gouvernement de ma raison.

 

De vos jeux facétieux, vous m’avez transportée dans une jouissance inouïe où je cru me perdre.

Vous m’avez fait perdre la tête et mon cœur ne peut plus que vibrer au seul son de votre nom.

 

Qu’il va de ce jour m’être délicat de cacher à tous mon émoi à vous voir.

Comment vous regarder sans rougir du plaisir que vous m’avez donné ?

Comment résister à gorger mes pupilles, de vos mains de vos yeux, de votre bouche ?

Comment ne pas être attirée par votre corps si entreprenant, que vous m’avez défendu de toucher ?

 

 

Je crois que le supplice ne fait que commencer et il est si prometteur de plaisir, que je l’appel de tous mon corps…

 

 

Votre statue de chair.

Par Lyzis - Publié dans : Correspondance
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Samedi 22 mars 6 22 /03 /Mars 06:37

Mon cœur.

 

 

 

Vous atteignez le plein mitant du mien…

Que vos mots sonnent doux au creux de mon être.

Je n’en espérais point tant.

Jamais je n’aurais rêvé plus belle déclaration.

Vous faites ainsi de moi votre enchaîné volontaire.

Je choisi de vous aimer et de vous emmener aussi loin que vous voudrez aller.

 

Je veux vous voir, vous regarder, vous caresser, vous dévorer, vous mordre, vous sentir, vous lier, vous plier, vous investir…

Je veux vous emmener sur des chemins de traverse, là où l’on perd pieds.

Je veux voir le rouge de vos joues vous emporter.

Je veux sentir votre corps réclamer le plaisir, dire ses envies, montrer ses désirs.

Je veux entendre vos cris d’amour, vos chuchotements, ces mots que vous ne voulez pas dire, ces gémissements qui vous échappent malgré vous.

 

Vous hantez mes jours comme mes nuits.

Et je n’aurais de cesse que de vous savoir vivre comme moi.

Que de vos jours, ne reste que l’amour.

Que de nos jeux, votre faim soit inassouvie.

Que vos émois, ne soient emplis que de nous.

 

Je cours vers vous et ce soir, vous retrouverai en vos jardins à couvert.

Prenez place en vos chemises immaculées et vaporeuses, sur le banc caché par le grand cerisier.

Fermez les yeux, souhaitez moi, je serai là quand vous ne m’espèrerez plus…

 

 

Celui qui ne rêve que d’être le magicien de vos plaisirs.


Par Lyzis - Publié dans : Correspondance
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Vendredi 21 mars 5 21 /03 /Mars 17:26
Jardin-d-antan.jpg


Monsieur le méchant

 

 

Que mon ire fut grande de ne point recevoir de vous une réponse.

Je vous aurais volontiers fustigé si vous aviez été plus près.

 

Votre arrogance, votre assurance lorsque vous fûtes arrivé augmenta encore ma colère de vous.

 

J’avais mis ce ruban et ôté mes culottes par défi et n’y pensais même plus, noyée dans mon exaspération.

Vos mots susurrés avec tant de douceur ont transformé mon irritation en inflammation…

J’ai repris d’un coup la conscience de mon état et avec elle la perception des désirs qu’il imposait.

 

Je ne voulais vous laisser d’autres choix que d’éteindre le feu par vous allumé.

Mais vous m’avez prise à mon propre jeu et ployer devant la force de vos désirs, m’a comblée bien plus que je ne l’espérais.

 

Me savoir si vulnérable et par vous seul protégée des gentilshommes si proches…

Accepter la puissance de votre corps en moi et même l’espérer…

Ressentir la pression de vos doigts sur mes mots…

Ne vous excusez point de vos tendres violences… promettez moi plutôt de m’offrir d’autres jouissances aussi déraisonnables que celle-ci.

 

Un vertige me prend à me donner à vous, car ce n’est plus seulement de mon corps qu’il est question.

Je tiens tout de même à vous mettre en garde, ne tentez jamais de marcher sur mon cœur…

Car s’il vous semble que vous pouvez de moi, obtenir la reddition, sachez que mon pardon est épineux à conquérir si d’aventure on me piétine…

Vous êtes entrain de toucher mon âme, soyez en digne où passez dés à présent votre chemin.

 

Mais si vous choisissez, comme vous me l’avez proposé, de m’offrir à tout jamais votre amour… je vous donne en retour des droits sur mon corps et mon cœur que je n’ai encore permis à personne.

 

 

Votre effrontée conquise.

Par Lyzis - Publié dans : Correspondance
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