Mon effrontée.
Que votre regard courroucé me fut délicieux. Surtout quand j’aperçu à votre cou le ruban de velours.
Votre air hautain à mon égard contrastait tant avec les minauderies que vous dispensiez à votre cours, que j’en tirais un pur plaisir que d’être par vous différencié.
Lorsque je réussi à glisser à votre oreille que votre cul nu si près de mes doigts me poussait à toutes les fantaisies de l’imagination, je me délectais du cramoisie de vos joues.
Mais comment vous exprimer mon bonheur, quand vous me fîtes signe de vous suivre à l’écart de ces bruyants joueurs.
Je ne vous aurai cru capable de cette effronterie.
Quel aplomb, quelle audace… soulever devant moi vos jupons de coton et présenter à ma concupiscence votre arrière-face nue…
Tout cela à deux pas de vos amis ignorants.
Je vous prie une fois encore d’excuser la violence de mon bâillon sur votre tendre bouche. Mais je ne pouvais que de ma main libre, contenir vos emportements qui auraient, sans doute possible, ameutés la compagnie.
Sentir vos fesses tendre sous mes doigts et réclamer plus que cela, à déchaîné mon aiguillon plus que de raison.
Et si je m’excuse pour le bâillon, je ne le fait pour mon intromission en force et en douleur, car votre cambrure m’a prouvée la joie que vous y avez trouvé.
Je n’espère que de vous revoir, de vous lier à vos folies et d’obtenir de vous de nouvelles rémissions dans l’espoir de vous voir atteindre de nouveau l’extase.
L’homme que vous fîtes le plus heureux du monde aujourd’hui.
Vos derniers mots