Mercredi 12 mars
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06:43
Mon amie, Ma dame, Ma mie …
Que maladroit ais-je dû être pour qu’ainsi vous interprétiez mes mots…
Je vous en prie à genoux, ne me rejetez point…
Vous me mettez à l’agonie de me parler si durement…
Loin de moi cette idée que de vous soumettre à mes volontés.
Je ne rêve que de servir vos désirs et vous entraîner aussi haut que vous puissiez
aller…
Mon seul plaisir est celui que de vous voir et savoir culminer au sommet de vos
possibles…
Jouir de vous ne se peut que si vous jouissez de ce que j’imagine pour vous…
Alors je vous supplie de m’accorder de vous prouver ce que j’avance… Laissez-moi vous aimer et
vous entraîner dans des jeux d’amour insoupçonnés de vous… Je vous jure que vous n’en sortirez que grandie dans votre âme, votre corps et vos passions…
Acceptez que je plie de nouveau le genou devant vous… que je vous offre encore mes mains et mes
regards… que je fasse vibrer votre peau d’inédit et que je vous honore comme vous le désirez…
Répondez à mon cœur je vous en conjure, ou celui-ci ne pourra plus jamais battre sans
absence.
Votre supplicié…
Par Lyzis
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Mardi 11 mars
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06:19
Mon beau parleur…
Ne serais-je pour vous que l’instrument de votre désir ?
Me proposeriez-vous de me soumettre à votre partition ?
Sachez, bel ami, que je ne suis faite de ce bois… Que mon esprit se rebelle à l’idée de plier… Que
mon corps se défend de devenir objet… Et qu’enfin de moi vous ne devez attendre que résistance et rejet face à votre arrogance.
Une amie qui ne regrette point encore de l’avoir été, mais qui peut-être ne le sera
plus…
Par Lyzis
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Lundi 10 mars
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06:14
Ma mie au corps de déesse…
Quel bonheur en effet vous m’avez accordé.
Je n’aurais osé rêver que vous accédiez si promptement à l’expression de mon
désir.
Vous trouver ainsi que je l’avais réclamé, nue et offerte sous vos draps, fut un enchantement
pour mon cœur et mes sens…
Que malgré vos effronteries quotidiennes, votre espièglerie naturelle et votre insoumission
affichée, vous acceptiez de vous plier à mon vouloir fut un cadeau qui me réjouit encore l’esprit…
Je vous ai laissé pour cela conduire la suite de nos ébats comme votre corps le
réclamait.
Votre désir de faire de moi l’archet de votre violoncelle, m’a transporté très prés du
ciel…
Mais sachez que cet instrument peut donner bien d’autres mesures par le pincement de ses
cordes…
Et si vous m’accordez encore l’entrée de votre intimité, je souhaite vous mener à la découverte
de partitions bien plus personnelles…
Dans l’attente de vos accords, je rêve de devenir votre chef d’orchestre et vous offre à genou
mon cœur à défaut de ma baguette…
Le musicien de vos désirs.
Par Lyzis
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Dimanche 9 mars
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07:20
Amant, très cher…
Je garde de votre venue, une langueur qui ne me quitte plus…
Que vous ayez si bien joué de mes chairs sensibles me transporte encore…
Votre surprise à me découvrir obéissante à votre désir, me donne l’envie d’y revenir…
Parlez moi encore mon beau, des émotions qui se lisent en moi, vos mots autant que vos actions ont
sur moi des effets fumants…
J’attends frissonnante d’impatience votre missive autant que votre venue, alors ne me faîtes plus
languir, écrivez de vos mains des mots et des caresses…
Votre nue désirée…
Par Lyzis
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Samedi 8 mars
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05:48
Vous qui hantez mes songes…
Que de bonheur de vous lire et de vous savoir disposée au mieux à mon égard…
Si je n’ai de vous en ces premiers attouchements, réclamé que la bouche ; c’est que j’étais
si émerveillé de voir votre nudité, que seule l’envie de l’explorer et ainsi de vous connaître m’a animé…
Sentir sous mes lèvres gourmandes les courbes de votre dos, peser dans mes mains les rondeurs de
vos seins, boire de ma langue le nectar de vos cuisses et caresser du regard le brun de votre anneau… voilà à coup sûr, de quoi perdre la tête…
Mais j’en ai profité je dois vous l’avouez, pour chercher patiemment ce qui vous fait cambrer si
violemment et gémir si merveilleusement…
Votre corps m’a parlé, à votre insu, j’en ai peur. Et son langage si charmant m’a informé de vos
désirs plus sûrement que vous ne le croiriez…
Je désir vous faire profiter de ce que j’ai appris de vous hier en vous retrouvant ce soir sur
votre couche de nouveau offerte…
Le temps nous étant compté, je vous promets de me presser et d’être là à vos côtés bien avant la
minuit sonnée… Mais en retour, je veux de vous que sans atours vous m’espériez, afin que de cet effeuillage cette fois ci je sois exempté…
L’idée de vous savoir ainsi, nue sous vos draps de dentelle, provoque déjà dans mes chausses une
poussée des plus grandiose…
Je vous retrouve à la première heure de la nuit, votre bouillant qui ne rêve que de
vous…
Par Lyzis
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