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Présentation

  • Lyzis et son L
  • : 10/12/2007
  • : Lire : Ici
Jeudi 21 février 4 21 /02 /Fév 00:00
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-Pas de collants, des bas noir et pas de culotte.

-        - Mais !

-        - Il n’y a pas de mais. Ce n’est plus la première fois et je veux que tu sois disponible.

-        - Tu sais à quel point leur canapé est profond… comment veux-tu que je joue aux cartes sans être perturbée ?

-        - Justement, dis-toi que tu ne seras pas la seule à l’être… Je veux voir leur trouble à eux…

- Il a beau me sourire… je me sens très mal à l’aise…

 

Lorsque M. ouvre la porte et m’accueille d’un grand sourire… je me sens immédiatement rougir. Il pose comme à son habitude sa large main dans mon dos en m’embrassant et je ne peux retenir un frisson quand elle glisse le long de ma colonne jusqu’à l’endroit où elle devrait trouver l’élastique de mon string et où je crois percevoir un attardement inquisiteur…

Mais il se détache de moi comme si de rien n’était et serre la main de L. Je me dirige vers Ma. qui m’embrasse à son tour avec sa douceur naturelle et je me détends.

Nous passons directement au salon, où nous attendent le jeu de carte, les coupes et la traditionnelle bouteille de champagne. Je m’assoie faisant bien attention de fermer soigneusement les genoux. Je me sens raide et empruntée…

-        - Tu vas bien ? Me demande Ma.

- Oui, oui ! Pourquoi ?

-        - Tu ne parle pas et tu as l’air mal à l’aise.

-        - Non, tout va bien…

Je regarde L. de biais. Je lui en veux de ce malaise qui ne me quitte pas. Lui me sourit de toutes ses dents et me pose négligemment une main brulante sur le genou.

-        - Elle ne se met pas assez souvent en jupe… dit-il en riant.

Cette fois, je le fusille du regard… va-t-il se taire ! Il est capable de leur dire tout de go que je n’ai pas de culotte et je sens une sueur froide se répandre dans mon dos…

-        - Cela te va très bien pourtant. Dit M. en me souriant gentiment.

-        - Moi non plus, je ne me mettais jamais en jupe courte… mais quand on en prend l’habitude, c’est très agréable… je t’assure.

Ma. serait-elle complice ?

Je n’ai pas le loisir de me poser plus de questions… nous commençons à jouer aux cartes.

Les bulles aidant, je perds peu à peu ma réserve et me laisse aller à rire et bavarder. Je ne fais pas plus attention aux regards de M. et Ma., qu’aux caresses de L. sur mes jambes gainées de soie. Nous avons l’habitude de nous toucher et d’être très proche l’un de l’autre en toutes circonstances. Et j’oublie ma tenue et la profondeur des canapés.


J’ai une fois encore perdu… comme souvent… je n’ai pas la rage de vaincre et je n’aime que jouer.

-        - Cette fois ci, un gage pour la perdante ! Claironne L., légèrement éméché. C’est M. qui choisit. Il lui lance un clin d’œil si visible, que je pars d’un fou rire joyeux.

-        - Bien ! Ton gage est d’embrasser Ma.

Je perds immédiatement l’envie de rire. Je dois avoir l’air ahuri, car tous les trois se mettent à rire à ma place…

Ma. se lève lentement et me tend la main. J’y pose la mienne et me lève à mon tour sans oser la regarder.

Elle se penche doucement vers moi et murmure : - Tu nous as offert un très joli spectacle… j’ai très envie de t’embrasser. Pas toi ?

Je suis abasourdie et je sens en même temps monter un désir violent qui inonde presque instantanément mes cuisses…Elle approche alors ses lèvres des miennes et je m’abandonne à un baiser tendre et qui gagne peu à peu en volupté. Elle pose ses mains sur mes fesses et je ne peux retenir les miennes qui parcourt sont dos et ses hanches fines.

Elle joue à relever ma jupe et dévoile petit à petit mes rondeurs aux yeux des deux hommes enfoncés dans les fauteuils et ne perdant pas une miette du spectacle.

Elle frôle, écarte, pince puis s’insinue entre mes rotondités, avec dextérité. J’imite ses gestes et lui rends caresse pour caresse, intrusion pour intrusion… 

J’ai oublié ma réserve et fermé les yeux depuis longtemps quand je sens des mains plus viriles se poser sur moi. Un ballet à quatre s’engage alors. Quatuor de langues, de peaux et de mains, où le langage perd sa place et la chasse au plaisir s’ouvre à nous…

Par Lyzis - Publié dans : Fantaisies imaginaires
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Dimanche 17 février 7 17 /02 /Fév 12:17

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De retour…

Et oui, les sports d’hiver sont terminés.

Temps de rêve, neige à foison et Saint Valentin chaque nuit…

Que rêver de mieux…

Si ce n’est de se retrouver à jouer dans son propre lit ?

 
Par Lyzis et son L - Publié dans : Petits mots
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Lundi 11 février 1 11 /02 /Fév 10:51

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Assise au soleil sur la terrasse, plongée dans ses pensées… elle se laisse revivre langoureusement, les images de ses rêves nocturnes…

Les yeux perdus sur les sommets enneigés, son esprit s’égare, réveillant peu à peu son corps.

Après l’euphorie du petit déjeuner collectif, elle goûte le calme retrouvé. Rire et chahuter dès le matin la rend gaie, mais se recentrer sur elle dans le silence, lui donne un sentiment de plénitude.

 

Elle est à la limite d’une douce torpeur, lorsqu’une voix grave résonne tout près… elle perçoit même un souffle chaud et parfumé, qui lui effleure la joue…

-        Vous rêvez éveillée ? murmure l’homme, penché à son oreille…

Elle sourit instinctivement, avant même de tourner la tête et de se retrouver, les yeux emplis de son regard rieur.

Il se redresse lentement. « Je peux ? » demande-t-il en tirant une chaise près de la sienne.

Elle agrandit son sourire en guise de réponse.

 

Un silence, mélange de gène et de satisfaction, s’établit entre eux…

La soirée de la veille, qui n’avait pas quittée leurs mémoires, revient en pans entiers, plus claire et précise que jamais…

Le vin chaud qui lui avait si rapidement fait perdre la tête, lui semble de nouveau lui monter aux joues…

Lui, ne peut s’empêcher de l’observer à la dérobée, puis de plus en plus longuement…

 

Elle tourne enfin la tête et un fou rire, joyeux et nerveux, les submerge.

-        Vous voila de nouveau toute rouge… vous n’allez pas me dire que je vous fais le même effet que le vin chaud ! dit-il en retrouvant son calme rapidement.

Elle cache son rire de grelot derrière sa main, incapable de parler…

-        Approchez ! dit-il soudain d’un ton ferme.

Elle cesse immédiatement de rire… figée… ses yeux immenses, emplis d’une interrogation muette…

Délicatement, il ôte les mèches qui balaient son visage. Et d’un geste furtif, caresse sa joue du bout des doigts, avant de lui sourire de nouveau…

Elle lui renvoie un petit sourire hésitant, troublé plus que de raison…

-        Savez-vous que vous avez hanté ma nuit ? murmure-t-il soudain.

-       

-        Vous avez dansé pour moi… J’ai beaucoup aimé votre façon de bouger…

-        Arrêtez ! dit-elle dans un souffle… ses yeux brillent comme pour démentir la couleur cramoisie de ses joues… Je ne suis pas une adepte des compliments…

Son petit sourire implorant est irrésistible. Il attrape sa nuque et sans ménagement, l’attire vers lui pour déposer ses lèvres sur les siennes.

Ils échangent un long baiser, tendre et mordant… Elle ferme les yeux et se laisse emporter. Lorsqu’ils se détachent, leurs yeux s’emplissent du désir de l’autre…

Pour reprendre le contrôle, elle détourne son regard, fuyant vers les sommets. Il respecte la trêve, et observant lui aussi les skieurs matinaux, il recouvre de la sienne la petite main brûlante.

Il joue de ses doigts, de sa peau sans en avoir l’air… il presse, caresse, chatouille, avec une infinie délicatesse… Par instants, elle a l’impression que sa main est minuscule, prisonnière d’un géant,  à d’autres, qu’il étudie minutieusement, du bout des doigts, chaque centimètre de sa peau… Elle ne peut s’empêcher de répondre aux caresses… peu à peu, sa main s’active elle aussi… elle frémit, s’allonge, se rétracte, se tend ou s’abandonne… Elle ne voit plus la neige briller… elle n’est plus que cette main cajolée, malmenée…

Il a senti le changement et sans brusquerie, il appuie de plus en plus les contacts… il insiste quand il la sent vibrer, il pince un peu pour l’éprouver, il l’enferme pour la posséder…

Soudain, il se lève, sans lui lâcher la main.

-        Venez !

Elle sait ce que cela implique, elle sait où il va l’emmener, elle sait qu’elle devrait dire « non », elle sait qu’elle ne le dira pas…

Elle se lève et, laissant sa raison sur le balcon, le suit sans une hésitation…

Par Lyzis - Publié dans : Fantaisies imaginaires
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Jeudi 7 février 4 07 /02 /Fév 01:34
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Comme à chaque nouvelle de soirée, mon cœur se serre au fur et à mesure que l’instant approche.

En noir et blanc, je me change en tentant de reprendre mon souffle…

Premiers arrivés, avec J. et S., Roman nous a accueillis et je suis passée instantanément en apnée… incontrôlable… les mots échangés sur MSN peu de temps auparavant, en écho… mais point de cravache ce soir là…

L. m’offre un verre de vin blanc liquoreux que j’aime et qui me réchauffe très vite… et la soirée commence…

Je ne saurai raconter ce qui a suivi dans l’ordre… mais je vais essayer…

Maitre Roman a décidé d’ouvrir les jeux en m’entrainant dans la première pièce, où il m’a attaché à la croix avec les bracelets de cuir qu’il venait de nous offrir… Les yeux bandés, les poignets liés, les battements de mon cœur se sont très rapidement accélérés…

 Jeux de « je ne sais plus », de tension, de monde inconnu qui passe, de mots murmurés qui glacent…

Les doigts de mon chéri qui rassurent quand il m’a abandonnée, ne nous suivant même pas…

Les coups doux, les mains douces et mon corps qui se tend, qui réclame…

La frustration, le « pas maintenant »… intenable, détestable…

Le « Fouet »… le « vrai » celui qui fait peur… qui rugit en frappant l’air… qui siffle si cruellement en déplaçant le vent… la pointe qui brûle, single et électrise…

Et la perte de control, le « je ne sais plus » qui m’entraine dans une chute où l’un des bracelets n’a pas résisté…

Et les bras tendres de mon chéri, qui me ramènent doucement à la surface du lit où je suis allongée…

 

Je me souviens de baguettes, entre les mains de L., d’un chevalet que j’ai vite reconnu…

Je me souviens d’un café que je n’ai jamais bu… pourtant bien gentiment assise sur un coussin au pied du canapé…

Roman passant derrière moi, posant ses mains sur moi… je ne sais me maîtriser si l’on me touche… je ne peux rien y faire… la tension est immédiate…

Fermer les yeux, oublier où je suis, mais il joue à me le rappeler…

 Je voudrais avoir la force de me soustraire, mais je n’en ai pas l’envie… Je voudrais avoir la force de ne pas entendre, mais je veux frissonner de ce que je ne vois pas…

Alors, je laisse mon corps prendre les commandes… je ressens la douceur et la légèreté d’autres mains… Nadine, C. … je ne sais pas bien, mais j’imagine très bien… la main de L. à laquelle je me raccroche… une autre main masculine dont je serre les doigts le plus fort possible…

Il y a le corps de Roman qui me murmure des mots que je ne veux plus comprendre, et les doigts fins, les lèvres douces… je ne sais plus vers qui je tends mon plaisir, mais la houle qui m’inonde soudain est immense…

 

Après cela, je n’ai pas eu le temps de revenir vraiment, que nous avons fait une rencontre délicieuse… Baiser doux, sucrés… corps si semblable au mien approché doucement, juste effleuré… Nadine est très jolie… et elle m’a amenée à elle avec tant de douceur…   Son homme m’a donné une fessée, mais je n’ai pas encore son endurance… alors elle lui disait de faire plus doucement… Mélange des corps, des mains et tourbillons… Juste un peu trop de brutalité pour moi, dans les contacts plus intimes… Je n’arrive que difficilement à dire les mots dans ces moments là… Mais un échange heureux où mon chéri a enfin pu exprimer son plaisir sans retenu… Le voir dans les bras de N., le savoir s’occupant d’elle aussi délicieusement qu’il le fait pour moi, m’a beaucoup troublé… je me suis sentie si fière… Je ne m’attendais pas à ressentir cela… J’aurais pu, si j’avais pu parler, lui crier « je t’aime », avec ferveur je crois…

 

C’est après cela, que L. m’a entrainé, pour un cadeau merveilleux…

Roman nous avait présenté Patrick, le maître du shibari. Celui-ci avait déjà mis S. en suspension.

L. lui a demandé de me lier dans ses cordes…

Je suis partagée entre la joie de vivre ça… et l’angoisse d’être à la merci…

Je rêve depuis si longtemps de liens… j’en ai une envie qui me fait tourner la tête…

Je suis debout au milieu de ce salon, entourée de personnes qui m’observent me dévêtir…

Je ferme les yeux dès que je peux. J’occulte les lieux, les personnes… Je me replie sous ma peau… Je laisse ressentir le contact des cordes… certaines douces, d’autres rêches… toutes me frôlent, s’enroulent, courent le long de mon corps…

Il ne me touche pas, se sont les liens qui se referment, qui épousent les bras, qui enserrent le cœur, qui contraignent le corps…

Et soudain, juste après la douleur vive, l’apesanteur… un sentiment incroyable de planer… un ressenti ambigu…

La sensation étrange d’une liberté infinie, dans cette contrainte totale.

Comment expliquer cette émotion ?

Lorsque Roman s’est approprié mon corps pour me « gouter »… je pouvais me tendre vers le plaisir portée dans l’air, sans attache au sol, transportée… en même temps j’étais dans une complète impossibilité de me soustraire… et la conjugaison des deux sentiments si puissants est grisante…

Ma cheville a glissé dans mes mouvements incontrôlables. Et j’ai dit à L. que c’était trop douloureux…

Patrick m’a détachée immédiatement et bien plus vite qu’il ne m’avait liée.

J’ai mis du temps à revenir… roulée en boule sous une couverture… j’ai rêvé de nouveaux moments comme celui que je venais de vivre… j’en suis encore retournée… Merci, merci, merci… à Patrick pour ce merveilleux shibari, à Roman pour le plaisir qu’il m’a offert, à l’amour de ma vie pour ce qu’il fait de la mienne : un enchantement…

 

J’ai fini la soirée, sur la croix, les yeux bandés, nue face à roman. Il a posé des pinces douloureuses, brûlantes… J. en a profité pour demander à L. le droit de poser ses mains et ses mots sur moi… la tension était intense, prise en étau entre les pinces et les mains de ce monsieur…

Maître roman a joué du martinet pour arracher les pinces, une à une…

La tête tourne… et quand C. a enlever la dernière, celle qui fait si peur… sentir ses doigts fin et sa langue pointue a achever des me terrasser… j’ai lâché prise, sans plus de retenue…

 Je ne sais plus ce qui c’est passé pour finir… Mais cette soirée me laisse des chaleurs des plus délicieuses…

Merci à vous, Roman et C.


'J'attends les photos de J. pour illustrer cet article ... ;-)

 

Par Lyzis - Publié dans : Anecdotes sucrées, salées...
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Mardi 5 février 2 05 /02 /Fév 19:48

Et troisième soirée chez Roman et C.

J’ai des promesses à tenir… je vais donc poster le texte de cette autre soirée.

C’est aussi ma première expérience en shibari et en suspension et j’ai adoré… alors, le temps de relire et corriger mes mots et je partage avec vous.

Par Lyzis - Publié dans : Anecdotes sucrées, salées...
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