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Présentation

  • Lyzis et son L
  • : 10/12/2007
  • : Lire : Ici
Mardi 1 janvier 2 01 /01 /Jan 19:09

 

 

Je vais accéder à la demande de mon L. : être plus leste, plus impudique, dans mes mots et sur le fond…

 

Moi qui dis n’être exhibitionniste que du verbe… et bien, je vais l’être plus, si cela lui chante…

 

Je vais donc vous offrir mes textes plus grivois, et partager nos impudeurs…

 

Enfin, comme toute bonne résolution qui se respecte… je vais essayer…

Par Lyzis et son L - Publié dans : Elle
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Samedi 29 décembre 6 29 /12 /Déc 10:43

Prendre-copie-1.jpg « Ce soir, hummm… qu’est-ce que tu vas prendre »

 

Je n’ose me méprendre sur la signification de ton sms…

Dois-je vraiment comprendre ce que tu comptes prendre ?

Dois-je prendre pour argent comptant, tes mots et m’y laisser prendre ?

Dois-je te prendre au pied de la lettre et prendre la mouche ?

Dois-je prendre peur en te prenant aux maux ?

 

Mais j’aime être prise par surprise,

Prisonnière de ton regard,

Prise au piège de ta voix,

Prise en fraude,

Prise en faute,

Prise en main sévère,

Prise sur tes genoux,

Emprise claquante,

Prise en flagrant délit,

Prise aux lanières chantantes,

Prise de délire,

Prise de vertige,

Prise dans tes bras,

Prise dans tes liens,

Prise de panique,

Apprise par cœur,

Prise de fou rire,

Prise par en bas,

Prise par en haut,

Prise à l’envers,

Prise à l’endroit,

Reprise douce et violente…

 

Prendre son pied,

Eh ! Eh ! Pris qui croyait prendre

 

Et voici la réaction de S. que je prise tout particulièrement :

C'est un superbe texte de pratiquante sous emprise ça ma foi !

Par Lyzis - Publié dans : Petits mots
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Jeudi 27 décembre 4 27 /12 /Déc 10:00

 


Cette fois, c’est décidé… Je ne rentrerai pas bredouille…

Deux mois que je suis seule… Deux mois sans toucher du bout des doigts la douceur d’une autre peau.

Je mets le paquet… Je sors ce soir et je vais jusqu’au bout.

 

Mon reflet dans le miroir me plait assez. undefined

J’ai bien fait d’acheter cette robe pour finir.

Lorsqu’elle est arrivée par la poste, le premier essayage m’a consterné. J’étais certaine de ne jamais pouvoir la porter.

 

Mais ce soir, je la trouve parfaite.

 

Je suis assez grande pour que ce long fourreau noir mette en valeur mes formes longilignes.

Les fines bretelles encadrent parfaitement les muscles tendus de mes omoplates.

Quand au large laçage, qui laisse ma peau offerte sur tout le côté gauche, il est si bien étudié, que la ficelle noire de mon string ne s’aperçoit même pas.

La longue fente de l’autre côté me permet de marcher, et laisse apparaître ma jambe à chaque mouvement.

 

Oui, décidemment, je m’aime plutôt bien ce soir…

 

Pour ce qui est des chaussures… il ne faut pas rêver non plus… je ne vais pas d’un seul coup me déguiser.

Gothique je suis, gothique je reste…

Mes bottines lacées sont les plus féminines que je possède… ça ira très bien…

 Je ne vais quand même pas mettre des escarpins et à talons en plus !

Rien que d’y penser, je souris toute seule…

 

Zut… je n’ai presque plus de gel !

Pour ce soir ça ira.

Je travaille rapidement les piques de ma nuque coupée très courte.

Les longues mèches qui cachent les côtés rasés de mon crâne se placent juste bien pour encadrer mes yeux charbonnés à souhait.

Un peu de rouge à lèvre pourpre très foncé et ma peau laiteuse est mise en valeur.

 

Dernier contrôle dans le miroir… parfait… je me trouve tout à fait désirable pour une fois…

 

En avant pour cette boite chique, où Martine m’avait emmenée il y a bien longtemps maintenant…

 

J’arrive tard et les danseurs commencent déjà à s’essouffler.

En m’installant au bar, je commande un Whisky coca.

Cette boisson a la particularité de m’émoustiller sans me faire perdre mes moyens. Avec le coca, les bulles sucrées font monter plus vite les effets de l’alcool et remplissant le verre, elles prolongent le plaisir…

 

Je laisse mes yeux partir en chasse.

J’observe autour de moi en sirotant mon verre dans une pose étudiée. Sur la réserve tant que je n’ai pas trouvé l’objet de ma convoitise, mais prête à émettre les signaux les plus clairs si je croise un regard qui m’attire.

 

 

 

C’est dans cet état d’esprit, que soudain je la voie.

Mes résolutions, mes plans échafaudés minutieusement et mes idées claires volent en éclat.

Je reste là, médusée, hypnotisée, comme paralysée par la vision de cette fille qui danse seule au monde.

Sa longue crinière légère ondule au gré de ses mouvements.

Sa robe, incroyable, de mousseline diaphane en lambeaux étudiés, laisse par intermittence, apercevoir son corps sans jamais le dévoiler totalement.

 

D’ici, sa taille fine semble prolongée de longues jambes dont les pieds minuscules semblent voler sur la piste dans ses petits chaussons de fée.

Des fleurs de cuir sur ses chevilles laissent entrevoir sa peau nacrée.

Ses bras ronds, paraissent habités d’une volonté propre, virevoltants lentement autour de son corps, tantôt caressant, tantôt s’éloignant.

Enfin, son buste généreux sans être exposé, laisse deviner des formes tendres et tendues…

 

La regarder danser me fait oublier où je suis et je me surprends à rêver.

Aussi, lorsqu’au premier slow, elle s’attache, lascive, au cou d’un homme, un pincement violent de mon cœur me fait fermer les yeux.

Puis, je me laisse aller à m’imaginer à la place de ce mâle.

Je l’enlace, la caresse comme il le fait et l’embrasse amoureusement… comme lui…

Je réalise enfin que c’est un vrai couple.

Je voudrais détacher mon regard de cette fille, me mettre en chasse d’une proie libre et plus sure…

Mais je n’y arrive pas. Mes yeux insatiables, reviennent toujours sur elle et se remplissent d’images sensuelles.

 

Tournant la tête pour boire une longue lampée de mon verre, je m’obstine à regarder le barman, afin de reposer mon esprit en surchauffe.

 

Lorsque je me retourne, cherchant fébrilement l’objet de mon désir, je mets un certain temps à réaliser qu’elle avance droit sur moi, suivie de près par son homme. 

 

C’est lui qui m’adresse la parole, tandis qu’elle me sourit joliment.

 

 

Je me sens ridicule. Les mots ont du mal à sortir de ma bouche et il semble que je les lui jette à la figure.

Et puis, je ne peux m’empêcher de la regarder de nouveau.

De près, elle est plus petite que je ne l’avais cru.

Elle s’est glissée entre lui et moi. Je pourrais la toucher sans même tendre le bras.

Et le désir déferle de nouveau.

Qu’est ce qui peut bien me la rendre si désirable ?

J’aurais pu tomber sur n’importe quelle fille seule… Il fallait que ça m’arrive… Que je flashe sur une fille casée et avec un mec en plus…

Elle me parle, mais je n’entends rien… voir ses lèvres remuer, me donne seulement envie de l’embrasser.

 

C’est lui qui prend alors l’initiative.

 

 

 

Ça vous dit ?

 

Elle attrape son verre et avance en chaloupant gracieusement devant moi qui sans réfléchir la suit.

 

Je m’arrête soufflée par ces quelques mots.

Quel est ce délire ? Ils veulent quoi ces deux la ?

Ce sont peut-être des pervers !

 

Lentement, je me retourne et la regarde.

Elle a trouvé une table ronde entourée d’une banquette dans un coin tranquille  et désert.

Elle penche gracieusement la tête comme pour une interrogation muette.

Elle est si jolie… son sourire m’émeut. Peu m’importe si je peux profiter de sa présence, de sa fragilité, de sa douceur et plus… pourquoi pas…

 

D’un geste très courtois, il m’invite à avancer jusqu’à sa femme.

 

Et vous ?

 

 

Je voulais vous dire. Votre robe me fascine. Je la trouve très… … … … belle. Finit elle dans un souffle en devenant toute rouge.

 

Elle est si désarmante. Sa soudaine rougeur me donne des envies de protection autant que de punition… la voir rougir encore et encore…

Victor nous observe d’un œil amusé. Il a très bien saisi les sensations qui m’animent ressentant à coup sur les mêmes.

 

 

 

 

Je vérifie mon effet, regardant Alice droit dans les yeux en prononçant ces mots. Et comme je m’y attendais, elle redevient instantanément cramoisie.

Cela me fait sourire et me détend.

 

Après quelques échanges de banalités, le silence s’établit entre nous.

 

L’alcool et la musique aidant, nous nous répandons un peu plus sur la banquette.

 

Alice, assise entre Victor et moi laisse apparaître ses jambes sans fausse pudeur.

 

Elle se prélasse sur l’épaule de son homme comme une chatte au soleil.

 

Bientôt, je sens sa jambe contre la mienne avec comme seule barrière les lacets de ma robe.

Sa peau est fraîche et douce.

Ma main posée sur ma cuisse n’est qu’à quelques centimètres de la sienne.

Je sens soudain le regard de Victor qui m’observe par-dessus la tête de sa femme.

Il me sourit gentiment.

Est-ce une invitation à laisser libre cours à mon envie ?

 

Je tente ce pari et tout en le regardant je déplace lentement ma main vers la cuisse nue d’Alice.

Son sourire s’élargit confirmant son consentement.

 

Lorsque mes doigts frôlent sa peau, un imperceptible mouvement de recul m’arrête.

Je la regarde alors, droit dans les yeux, sans sourciller… Elle ne sourit plus, attentive, comme dans l’attente de ce qui va suivre.

Je pose franchement ma main entière sur sa jambe. Pas de mouvement de repli cette fois.

 

Victor se décale un  peu, comme pour mieux observer ce qui se passe.

Il se retrouve aussi beaucoup mieux placé pour embrasser sa femme.

Et quand celle-ci tourne son visage interrogateur vers lui, ce sont ses lèvres qui lui répondent par un long baiser.

 

Je sens monter une nouvelle vague de désir. Je donnerais cher pour être à sa place.

Je profite tout de même de la situation, caressant lentement cette cuisse douce et offerte.

 

Lorsqu’ils reprennent haleine, Alice a les yeux perdus dans le vague.

Victor, lui me sourit de nouveau et murmure quelque chose à l’oreille de sa compagne…

Elle étouffe un mouvement de surprise, me regarde en rougissant de nouveau et m’adresse un sourire timide.

 

 

 

 

 

 

Je ne peux m’empêcher de la malmener…  Je veux qu’elle me désire. Qu’elle me demande. Je ne veux pas qu’elle fasse semblant pour faire plaisir à son mâle…

 

J’attrape son menton et plonge mes yeux dans les siens.

Je continue à caresser sa cuisse et elle ne se dérobe pas. Au contraire, je la sens se tendre vers ma main.

 

J’approche lentement mes lèvres des siennes. Mon désir est immense. Je sens mon string se tremper.

J’attends, à quelques centimètres de sa bouche.

 

Elle ferme doucement les yeux et je sens son souffle  devenir brûlant.

Lorsqu’elle pose ses lèvres sur les miennes, je suis submergée par une furieuse envie.

Je pénètre sa bouche et mêle ma langue à la sienne.

C’est doux, parfumé et sucré. C’est à laisser son cœur gouverner tous ses sens. Je pers la notion du temps, de l’espace et même celle de mon corps.

Ses lèvres sont douces et pleines, sa langue agile et téméraire. Elle a le goût d’un fruit au parfum léger.

 

Lorsque cesse notre langoureux baiser, je suis en extase… mon cœur explose de ce désir intense.

Elle n’a toujours pas ouvert les yeux. Son visage serein, reflète une douce félicité.

 

Victor la regarde amoureusement.

 

 

 

 

 

Je veux bien la partager, mais pas la prêter.

J’ai envie d’elle autant que toi. Finit-il par me dire avec un sourire franc et sans équivoque.

 

 

Nous quittions la boite rapidement et je les suivais avec ma voiture.

 

 

 

Je vous laisse imaginer la suite…

Pour ma part, j’ai inventé ces sensations, ne les connaissant pas.

Je n’ai jamais fait l’amour avec une femme et cela ne fait pas parti de mes fantasmes…

Je sais en revanche que c’est un de ceux de L. et que peut-être un jour …

Cela ne me rebute pas, mais ne m’attire pas non plus.

Alors si je vis cela un jour… je raconterai d’autres histoires…

En attendant, j’aimerais savoir si celles qui connaissent ces plaisirs se retrouvent dans mon récit… est-ce plausible ? Ai-je su décrire des sensations justes ?

Par Lyzis - Publié dans : Fantaisies imaginaires
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Mercredi 26 décembre 3 26 /12 /Déc 17:00

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Le sein de Gaïa

Le sommeil m’envahit, avec l’impression de laisser s’envoler mon esprit.

Je n’analyse plus les bruits, mes yeux fermés ne voient plus que les couleurs chaudes qui tapissent mon cerveau…

 

Un poids brûlant se pose doucement  sur ma hanche.

Je ne perçois pas tout de suite sa provenance.

Je laisse ma peau ressentir la température et la densité de cet élément étranger.

 

Lentement, la chaleur se déplace et épouse la forme du haut de ma cuisse.

Puis, plus de mouvement, une immobilité qui laisse le temps à mon épiderme, si fin et si sensible en cet endroit, de se gorger de ce contact.

 

De nouveau mobile, la chaleur se fait plus pressante. Elle s’alourdit en contournant les courbes de ma cuisse, de ma taille, de ma hanche et termine sa promenade sur mon ventre.

Là, nouvel arrêt imposé…sentiment de plénitude… de calme et de possession… ou d’appartenance…

 

Quand les extrémités des doigts se mettent à frémir… la peau, elle, se met à vibrer…

 

L’approche feutrée et inexorable de cette main reconnue, réveille le corps en totalité…

 

Je refuse de laisser mon cerveau se ressaisir et l’abandonne à des songes étrangers, à des mains ignorées…

 

Mon corps libre, s’ouvre à l’exploration active de cette chaude main et accepte de se donner tout entier.

 

Ce n’était que le prélude à la montée d’un corps à corps endiablé…

Par Lyzis - Publié dans : Anecdotes sucrées, salées...
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Lundi 24 décembre 1 24 /12 /Déc 14:05

Voici mon cadeau de Noël que je dépose sans bruit au pied de votre sapin (si vous n’avez pas de sapin… tant pis… NA ! )

Attention de ne pas déchirer le papier, c’est moi qui l’ai dessiné…

  P--reNo--l.jpg

 

 

Conte de Noël

 

Le Père-Noël amoureux…

 

Il était une fois, un homme prénommé Noël.

Comme chaque année, au 1er décembre, il enfilait son somptueux habit rouge et blanc.

Et  pour 24 jours, il rejoignait une galerie chaude et animée, où trônait son traîneau vert et or.

Assis confortablement parmi des coussins de velours rouge, entouré de cadeaux de polystyrène recouverts de papiers brillants et de rubans en tire bouchon, il se plaisait à offrir des poignées de friandises aux enfants qui s’asseyaient sur ses genoux.

Cette année là, en enfilant son beau costume, il réalisa qu’il n’avait jamais été aussi authentique… sa barbe et sa moustache avaient enfin pris la véritable couleur de neige qui faisait sa réputation. Il était certain qu’aucun des bambins qui prendraient la pose avec lui, ne douterait… Il s’éclaircit rapidement la voix et entonna un « Ho ! Ho ! Ho ! », qui l’étonna lui-même. Etre le Père-Noël lui allait à merveille.

 

Il retrouva donc avec plaisir, le nain-libraire, son assistant, qui l’aidait à ouvrir son courrier et à afficher les lettres que ses fans lui envoyaient.

Les trois premiers jours furent un enchantement pour notre Père-noël, que les yeux pétillants des enfants ravissaient.

Le matin du quatrième jour, le destin décida de le rendre zinzin… Il vit arriver aux aurores, une fée des plus charmante, qui lui adressa un « Bonjour Père-Noël ! » qui fit bondir son cœur.

Il crut pouvoir apercevoir, dans son sillage parfumé, des papillons pailletés qu’elle semait à la volée… de longs cheveux, encadraient son sourire d’un halo vaporeux… ses yeux comme deux étoiles, marquaient de leur rire le cœur de notre pauvre Noël.

Une douce rêverie s’empara du grand homme rouge. Il passa sa journée à promener ses regards vers le petit chalet dans lequel la jolie fée empaquetait et frisottait…

Les jours suivant ne calmèrent pas ce manège… Noël, trouvant des qualités de plus en plus évidentes à l’enchanteresse, qui de son côté, ne semblait même pas le remarquer… Elle lui adressait chaque matin le même sourire et le même « bonjour ! » un tantinet moqueur… mais du reste de la journée pas un regard, pas une attention…

Aussi, peu à peu, le nain libraire senti décliner l’entrain de son ami. Il avait remarqué le jeu de celui-ci, mais pensait que ce n’était rien. Cependant constatant qu’il ne mangeait plus un bonbon et refusait même de partager un petit verre le soir avant de rentrer, il décidait d’agir.

Il partit donc à la rencontre de la jolie demoiselle, sous l’œil attentif du bonhomme rouge.

-         Bonjour jolie fée des paquets !

-         Bonjour petit nain libraire !

-         Je viens vous entretenir d’une question de la plus haute importance.

-         Bien, faites mon cher, je vous écoute.

-         Connaissez-vous le Père-Noël ?

-         Mais bien sur… je le salue chaque matin… il est si jovial… et reconnaissable…

-         Et bien… il vous trouve… très à son goût…

La petite fée étouffa un gloussement…

-         Vous êtes très drôle…

-         Mais je ne ris pas du tout…

-         Enfin, vous m’imaginez en Mère-Noël ?

Le nain ne put s’empêcher de jeter un regard déconfit au Père-Noël.

Il retourna, désolé, dans sa petite boutique, sans oser aller lui parler…

 

Le moral de notre bonhomme Noël s’effondrait chaque jour un peu plus…

Voir cette jolie plante déambuler, rire, sourire à tous, sans lui accorder plus d’attention qu’aux autres, le mettait au supplice.

Les jours passaient sans qu’il n’ait plus le goût de sourire à l’objectif… il négligeait les enfants, les petits comme les grands. L’inquiétude du nain libraire augmentait à l’observer… et s’est sans grand espoir qu’il invita la fée à partager un verre avec eux le dernier soir avant Noël.

A son grand étonnement, celle-ci accepta. Elle demanda même au Père-Noël le droit de s’assoir sur ses genoux, « Pour une photo souvenir ! » lui dit-elle dans un sourire…

Celui-ci cru tout d’abord à une facétie de la petite chipie… Mais elle prit sans façon l’initiative des opérations et vint poser ses petites fesses sur ses genoux.

Après un instant de stupeur, notre homme ne résista pas et posa innocemment sa large main sur la cuisse fraiche. Il senti immédiatement la peau frissonner sous ses doigts.

Le sourire de la jolie s’élargit. Elle frémit. Le Père-Noël perçu le trouble qui la traversait.

Sautant à terre, elle tourna sur elle-même, espérant masquer la rougeur de ses joues.

-         Allons-y !

Sortant de son traîneau, Noël lui emboita le pas, suivit de près par le nain libraire.

Installé tous trois au comptoir, ils sirotèrent en riant leur verres, chacun y allant de son anecdote, pour amuser les deux autres.

Le nain se levant, prit congé. Seuls face à face, le silence s’installa… puis élargissant son sourire, la fée lui dit d’un air mutin :

-         Vous me faites rire !

-         Et pourquoi donc ?

-         Vous semblez tellement… « Trop » gentil… Elle termina sa phrase dans un gloussement.

Le Père-Noël se redressa aussitôt. La prenant pas la main, il l’entraina dans la galerie. Il la tirait derrière lui et pénétra dans une réserve. Attrapant un tabouret au vol, il s’y assit et sans ménagement coucha la belle en travers de ses genoux.

Elle tenta de se soustraire à son emprise, mais  en plus de sa grande main plaquée sur ses reins, elle fut terrassée par un long fou-rire…

Il entreprit de retrousser les frous frous de sa jupe et abattit soudain sa grande main épaisse sur la culotte de dentelle de la petite fée…

Celle-ci se tendit comme un arc sur ses genoux… il attendit un long moment, qu’elle se détende et respire plus calmement, pour claquer de nouveau les rondeurs de la belle…

Son rire avait cessé avec la première fessée… il s’était transformé en gémissements incontrôlés…

-         Tu es une très vilaine fée… lui murmura-t-il. C’est ce que tu voulais ! Une bonne fessée pour tes insolences ?

Elle baissa la tête immédiatement…

-         Me trouves-tu trop gentil maintenant ?

Elle secoua la tête, incapable d’émettre autre chose que de faibles complaintes. Elle se sentait devenir chatte… une irrésistible envie de se lover sur ses genoux, de frotter son corps contre ses jambes…

La maintenant contre lui d’une main, il caressa lentement ses dentelles, avant de lui ôter presque d’un seul geste, sa petite culotte blanche. Puis il reprit joyeusement le ballet claquant.

Il s’appliqua à ressentir chaque changement s’opérant sous ses frappes… son corps l’informait de la force de son plaisir ou de sa douleur, mieux que des mots… elle se tendait tour à tour pour esquiver ou chercher la fessée suivante… elle acceptait la punition et allait même la quérir… il lui semblait qu’elle désirait lui montrer qu’elle était vaincu, qu’elle s’offrait à lui…

Il posa enfin sa main surchauffée sur les rougeurs de la petite… pétrissant subtilement la chair brûlante. Elle tendit immédiatement sa croupe à la caresse.

-         Qu’est-ce que tu veux ? Tu peux tout me demander… je suis le Père-Noël…

Elle se mit à gémir doucement…

-         Tu veux que je te caresse ?

Son corps entier semblait crier « OUI »… Il laissa ses doigts explorer l’entre jambe de la jeune femme… Elle écarta les cuisses vivement, étouffant un cri…

-         Tu es trempée coquine… Tu n’as pas honte ?

Elle marqua un temps d’arrêt, avant de reprendre ses mouvements chaloupés. Elle ne pouvait se retenir, le désir était si intense, si présent. Elle voulait qu’il la mène au bout, elle voulait lui donner sa jouissance.

-         Tu devrais avoir honte de demander cela au Père-Noël. Mais c’est si bon… n’est-ce pas ? Et puis, le Père-Noël a le droit à son cadeau lui aussi…

Lorsqu’il pénétra enfin son sexe gorgé de miel de ses doigts, elle quitta terre… et c’est roulée en boule dans les grands bras du Père-Noël, qu’elle reprit ses esprits…

 

Cette nuit de Noël fut remplie de jeux et de rires. Notre homme ramena chez lui son joli paquet et prit tout son temps pour finir de le déballer.

Quand à la fée, même si elle ne devint jamais la mère-Noël, elle continua à venir jouer au Père-Fouettard, car rien mieux qu’une bonne fessée ne la fit rougir autant de plaisir…

 

Moralité, qui a dit que les fées ne croyaient pas au Père-Noël ?

 

JOYEUX NOEL A TOUS

Par Lyzis - Publié dans : Fantaisies imaginaires
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