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Présentation

  • Lyzis et son L
  • : 10/12/2007
  • : Lire : Ici
Jeudi 31 janvier 4 31 /01 /Jan 23:00

D’une main ferme tu me tires vers toi pour imbriquer mon corps au tien.

 

Je sens ta peau contre mon dos,  mes fesses, mes cuisses… ton souffle se perd entre mes cheveux et caresse ma nuque… ta large main posée sur mon ventre nu, exerce une pression qui m’éclaire sur tes intentions…

 

Tes doigts palpent délicatement mon sexe encore clos et d’effleurements en tâtonnements, ma fleur s’ouvre et répand son nectar parfumé…

 

Tu t’y glisses, et explores adroitement le cœur bouillant qui t’accueille. Du bout des doigts comme un sculpteur tu réinventes mon intérieur…

 

Soudain, profitant de la folie de mes sens, tu te redresses et enserrant de tes mains mes arrières, tu plonges ta langue la première dans mon fruit si juteux…

 

Mon trouble devient si puissant que mon corps semble se résumer à mon sexe… plus rien n’existe autour que l’objet de tes attentions… Les pensées s’accélèrent, se mêlent de sensations, de fantasmes, d’illusions…

 

Ta bouche épouse ma fente. Tu pénètres et goûtes comme une friandise la zone de tous mes délires… Léchant soudain avec frénésie, tu  dégustes un autre pétale  et la force avec tant de délicatesse qu’elle s’ouvre à toi de tout son cœur.

 

Je te laisse m’envahir de toute ta douceur… et perds soudain pied… Mes pensées se bousculent et d’être ainsi savourée  m’entraine, m’enlève. Et je jouie dans ta bouche, sans retenue aucune, inondant ta langue de mon bouquet de fruits…

 

Tu me cajoles un peu, quelques instants seulement, pour me laisser le temps d’apprécier de nouveau les plaisirs de nos corps emmêlés et trempés…

Quelle nuit mon amour, où mes fantasmes, en toi, ont trouvé leur mentor…

 

 

Par Lyzis - Publié dans : Anecdotes sucrées, salées...
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Lundi 28 janvier 1 28 /01 /Jan 06:36

Elle ne sait même plus depuis combien de temps elle est là.

Il l’a punie, seule à genou dans la petite chambre, elle attend.

 

Elle l’a cherché, elle l’a trouvé… mais elle ne s’attendait pas à ce qu’il la laisse si longtemps…

Elle entend la télévision à côté et l’imagine, allongé, nonchalant, fumant une cigarette en regardant un bon film…

Elle pourrait être bien installée à côté de lui, dans ses bras même, pelotonnée au creux de son corps…

Mais non, il en a décidé autrement… peut-être l’a-t-il oubliée…

Mais non, c’est impossible…

Mais pourquoi tarde-t-il tant à l’appeler ?

Et si elle se levait et allait voir ?

Il serait fâché… c’est sur…

Et puis elle veut lui montrer de quoi elle est capable… elle attendra toute la nuit s’il le faut…

Non, en fait elle ne tiendrait pas toute la nuit… la position n’est pas des plus confortable…

Et si elle s’allongeait deux minutes pour détendre ses jambes ! Juste deux minutes !

Il serait bien capable d’entrer à ce moment là… et de la laisser encore plus longtemps…

Il faut penser à autre chose…

 

Mais comment faire quand la morsure autour de son cou est si présente ?

Parce qu’en plus de l’avoir punie, il lui a attaché autour du cou, non pas son petit collier de tulle qu’elle aime tant, mais une espèce de collier de cuir rouge, raide et serré.

Elle ne voulait pas… « Non, tu ne vas pas me mettre ça autour du cou ! Je ne suis pas un chien… »

Mais elle eu beau tempêter, essayer de se défendre, parlementer et même s’échapper, il n’avait pas cédé.

« Viens ici ! Et tiens-toi tranquille. C’est ce collier que je veux te voir porter aujourd’hui, et je te punirais plus longtemps encore si tu continues. » Avait-il dit posément, mais sur un ton sans appel.

Elle était revenue vers lui la tête basse… la pire des punitions était pour elle l’attente et il le savait…

Qu’il la mette en conditions, allumant la mèche comme il savait si bien le faire… puis, qu’il la fasse mijoter en la gardant sous pression… et là, il obtenait tout ce qu’il voulait…

Pour écourter l’attente, elle était prête à tout…

 

Ce soir, elle en était à se demander si elle pourrait supporter d’attendre encore une seconde de plus, lorsqu’il ouvrit la porte à la volée…

 

Elle semblait si vulnérable, à genou sur son coussin, entourée de bougies…

Son corset l’obligeait à garder le dos droit et elle portait si fièrement, presque avec hauteur son nouveau collier…

Une bouffée de tendresse l’étreignit, mais il ne voulait rien laisser paraître… il voulait lui offrir les sensations auxquelles elle aspirait, sans peut-être le savoir…

Attendre ainsi était difficile pour elle et il le savait bien… alors, il voulait la récompenser d’avoir tenu si longtemps…

 


Lèves toi ! Allez !

Ses jambes engourdies ont du mal à la soutenir.



Elle est si belle drapée dans son orgueil, toute droite devant lui.

Il ne peut s’empêcher de lui sourire…

Elle lui rend son sourire, à demi rassurée… elle sait le jeu, mais…

Il l’attrape rudement par les épaules et la pousse devant lui…


Chambre-d-amoureux.jpg

 

La chambre en demi-pénombre est hantée par les flammes qui dansent…

Il lui laisse balayer la pièce pour qu’elle devine les objets mis en évidence…

Il aime l’idée qu’elle puisse s’effrayer de ces instruments et de se qu’il pourrait en faire…

Il lâche ses épaules au centre la pièce, la positionne face au lit, lui ramène les mains sur la tête… « Ne bouge surtout pas… »

 

Sortant de sa poche un masque, il lui ferme la vue… il sait aussi son plaisir et ses peurs décuplés par la cécité…

 

Elle se retrouve enfermée en elle, prisonnière des yeux de celui quelle aime… et son cœur aussitôt s’emballe… oubliant l’attente… oubliant tout ce qui n’est pas lui et son ressenti à elle…

Elle écoute, tente de deviner, où il se trouve, ce qu’il peut faire avec ce qu’elle a aperçu…

 

Mais pas de bruit, seul l’air semble en mouvement autour d’elle…

Il doit se déplacer… balayant l’air, avec quelque chose de totalement silencieux, qui perturbe l’atmosphère qui l’entoure…

Elle ressent les frissons de sa peau que ce courant active.

 

Le claquement soudain  sur ses fesses, lui arrache un cri de surprise…

Elle se raidie, se cambre et s’attend à une nouvelle frappe…

Mais ce n’est qu’un courant d’air qui caresse ses rondeurs…

 

Il joue ainsi de sa tapette, tantôt frôlant à la limite, tantôt abattant de toute sa largeur, distribuant le chaud, le froid, attentif au corps et cris de sa belle…

 

Lâchant l’objet, il la caresse, frôlant les rougeurs qu’il a provoquées…

Il la laisse poser ses bras autour de son cou et lui dévore la nuque avant de l’embrasser…


Elle est prête à répliquer qu’elle n’est pas du tout fatiguée, mais d’une main ferme appuyée sur sa bouche, il lui intime le silence…


 

Il la tire par le bras sans ménagement, s’assoit sur le lit, la couche en travers de ses genoux et posant une main sur sa bouche pour l’empêcher de crier, il abat l’autre, sans ménagement, sur ses fesses déjà rosées…


As-tu compris ? demande-t-il, cessant enfin de faire claquer sa main… et relâchant la pression sur sa bouche…

Les larmes lui brouillent la gorge… et elle a peine à murmurer un tout petit « oui »…

Elle se sent à la fois si honteuse, si petite, si vivante et si pleinement à lui… elle en défaillirait presque…

Il la caresse doucement maintenant… promenant ses doigts jusque dans son intimité qu’il sait déjà si trempée…


 

Il la prend par la main, et la guide jusqu’au siège suspendu… il l’aide à s’installer, liant ses mains et ses pieds aux cordages…

Elle se retrouve sans défenses, offerte à celui qu’elle aime, indécente…

Elle s’attend à ce qu’il la touche, la caresse, la pince… mais rien…

Elle sent l’odeur de la cigarette… il la regarde sans doute.

Elle perçoit la fraîcheur de l’air extérieur… il doit être assis sur le rebord de la fenêtre ouverte…

La honte d’être ainsi, monte inexorablement… elle se sent rougir…

Mais il ne fait toujours rien…

Elle entend ses pas sur le plancher, il passe à côté, sans s’arrêter…

La porte s’ouvre et se referme derrière lui…

Ce sont les graviers de l’allée, juste sous la fenêtre, qui crissent… elle les a reconnus.

Il se met à parler, fort, comme à son habitude quand il téléphone… « Dans un quart d’heure ! Ok. J’ai fait ce qu’il fallait… pas de souci… elle est à point… »

Il rit, faisant les cent pas tout en discutant…

 

Les mots ne veulent pas franchir la barrière de sa compréhension…

Quand elle accepte enfin ce qu’elle a entendu, elle ne peut s’empêcher de s’agiter… elle tire, pousse pour tenter de se dégager… elle se met à gémir pour l’apitoyer, qu’il la détache, lui explique…

Qui ? Mais qui a-t-il appelé ?

 

Elle ne s’est même pas rendu compte qu’il était revenu…

C’est son souffle chaud sur son sexe qui la fige immédiatement…

Elle s’apprête à ouvrir la bouche, mais il l’embrasse avant qu’elle n’ait le temps de dire quoi que ce soit…

« Chut ! N’oublie pas… tu ne dois pas parler… » Glisse-t-il avec calme…

 

La panique fait son chemin… elle n’arrive plus à penser… tout se brouille…

Il fume de nouveau une cigarette, l’observant, si belle dans la peur qui la gagne… peur et excitation… adrénaline qui monte en flèche dans ses veines…

 

Elle l’entend approcher… elle gémie pour qu’il cède, pour qu’il explique, qu’il la rassure…

Mais ce sont ses mains froides qui lui répondent, en se posant sur ses hanches…

Il souffle sur son sexe offert sans défense…

Elle s’agite, tente inutilement de s’échapper, rendant plus indécente encore sa position…

En prenant soudain conscience, elle se fige, percevant immédiatement la caresse humide de sa bouche… sa langue activant un feu qui l’enflamme…

Elle laisse le plaisir l’envahir, l’embraser…

L’angoisse se dilue, disparaît et fait place à une explosion d’étincelles…

Elle passe en apnée, il la sent se pâmer dans ses mains…

Plus de son, plus d’image… la peur a décuplé sa jouissance…

 

Il la détache et la prend dans les bras, l’emportant tendrement dans leur lit…

Elle n’est pas encore revenue, quand il se glisse à ses côtés pour la caresser doucement en fumant une nouvelle cigarette… Ils récupèrent…

 

Après l’avoir câlinée un peu et embrassée beaucoup, il s’extrait de son étreinte et la poussant doucement sur le ventre, il attrape ses poignets l’un après l’autre et la menotte aux barreaux du lit.

Elle ne montre aucune résistance… se laissant manipuler avec docilité…

Il a le pouvoir, il peut faire ce qu’il veut… il en a soudain violemment conscience…









 

Il descend du lit et remonte debout derrière elle quelques secondes après…

Elle reconnaît le bruit caractéristique des lanières du fouet battant l’air…

Elle se raidit, se cambrant involontairement et semblant par la même, tendre ses fesses vers la punition…

Il s’applique, tentant de déplacer le plus d’air possible pour l’envelopper… jetant la masse entière de cuir sur les rondeurs qui s’offrent à lui, chauffer dedans sans brûler dehors…puis se retire le plus lentement possible, caresser de ses doigts multiples pour apaiser le feu dehors et augmenter le feu dedans…

La douleur semble insupportable le temps d’un souffle et l’intensité du brasier qui la consume deviens infini…

Sa main fraîche qu’il pose délicatement sur l’écarlate, ses caresses légères qu’il alterne avec la brûlure du fouet, les frôlements appuyés des lanières sur son sexe au rythme de ses propres pulsations… ont raison de son plaisir. Et elle ne peut se retenir, s’effondrant sous les vagues qui la terrassent…

 


Tu veux que je te baise ?

Il ne lui laisse pas de répit…




Tout en lui parlant, il l’a remise à genoux et caresse ses fesses, frôlant de plus en plus précisément son sexe…



Sa respiration c’est accélérée… elle n’arrive pas à prononcer ce genre de mots… et encore moins dans de telles situations… c’est ce qu’il lui demande de plus difficile… dire les mots lui est torture…



Elle se sent terriblement fragile, incapable de faire ce qu’il lui demande… elle rassemble son courage pour répéter docile ce qu’il lui dit…






Prononcer une telle phrase la trouble au-delà d’elle-même… comme s’il lui était nécessaire d’oublier qui elle est pour se dépasser…

 

Elle n’est plus que sa chose lorsqu’il la pénètre, l’attirant vers lui de ses deux mains sur ses hanches… il se sert de son corps… elle se tend cherchant l’intromission plus et plus encore…

Il cherche des doigts sont petit œillet… le masse… l’écarte doucement…

Sortant soudain de son sexe, il présente son membre tendu à l’orée de ses fesses…






 

La douleur la transperce comme une lame…

Elle croit défaillir…

Mais déjà le va et vient puissant la remplit.

Et elle sent son corps se détendre, se laisser envahir par son sexe…

Elle perd pied sans prévenir… hululant son plaisir en se cambrant plus que de raison…

 

Il la possède… un sentiment de puissance l’envahit… il sent sa vie à elle entre ses mains à lui…

Une vague chaude monte en lui… il fait un effort surhumain pour se retenir… tenir encore un peu…

Il la sent partir… il sait qu’elle va retenir sa respiration jusqu’au bout…

Elle s’alanguie soudain entre ses mains, il perçoit le relâchement de ses muscles… l’abandon de ses défenses… elle semble ne plus respirer…

Il se retire très lentement, prenant soin de la soutenir de ses bras…

Il la dépose tendrement sur le côté, en profitant pour écarter quelques mèches de cheveux…

Il l’embrasse … mais ne la détache pas…

 

Il se lève… et elle l’entend : « Entre, nous t’attendions… »

Son cœur s’arrête…

 

Par Lyzis - Publié dans : Fantaisies imaginaires
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Vendredi 25 janvier 5 25 /01 /Jan 06:39

Je suis installée aux côtés de L, sur le canapé. Je mange un gâteau au chocolat, comme j’aime… de la mousse plein les doigts. J’ai toujours adoré lécher les plats et mes doigts. Je me sens bien... si excitée, si terrorisée, que je veux oublier les tensions en me concentrant sur moi. Je vide mon esprit de ce qui n’est pas ce plaisir d’enfance…

Quand l’homme aux tatouages me pousse un peu pour s’assoir à côté de moi, je ne peux résister à la tentation de le provoquer en léchant avec application chacun de mes doigts …

Il m’observe, trop près… sa présence s’impose et l’inquiétude monte…

Je voudrais avoir du chocolat plein les mains et prendre tout mon temps, pour reculer l’instant où il réclamera son dû…

Mais il me fait bien trop vite remarquer que mes doigts sont propres et qu’il est temps…

Sa très jolie soumise, qui s’est assise près de lui me sourit.

-      Emmène-la dans la pièce où tu étais tout à l’heure. Vous m’attendrez là bas toutes les deux.

Je regarde L., éperdue… Ne me laisse pas !  J’ai peur ! Dis-moi quoi faire !

Mes questions muettes le font sourire.

-      Allez, dépêche-toi.

J’essais une nouvelle supplique en me levant silencieuse… mais il reste inflexible, tranquille, enfoncé dans les coussins.

 

La jeune femme en rouge m’attend… je la suis sans un mot. Elle me précède dans  la pièce « médicale », comme me la présentée Roman…

A peine arrivée, je ressorts. Elle me regarde incrédule.

-      Je vais aux toilettes.

-      D’accord.

Elle semble si surprise que mon angoisse monte d’un cran lorsque je me retrouve seule…

 Elle doit bien le connaitre. Il va mal prendre mon absence ? J’aurais dû l’attendre et lui demander à lui ? Je n’ai pas agi comme j’aurais dû et il va vouloir me punir ?

Mais je ne veux pas être puni par quelqu’un que je ne connais pas… Je ne veux pas qu’il me fasse mal…

Il dégage une force que ses tatouages rendent animale… et son sourire moqueur semble trahir une imagination perverse qui me fait frémir malgré moi…

Je me dépêche, mais quand je pénètre  discrètement dans la pièce… il est déjà là…

Il parle doucement avec sa belle et je ne comprends pas ce qu’il lui dit.

-      A ton tour d’attendre…

Il sort. La jeune femme me souris.

L. apparait enfin, et je me sens comme libérée d’un poids qui m’engourdissait.

 

Le tableau se met en place…

Je suis debout aux pieds d’une table d’examen médical… une jolie soumise assise à ma droite… mon amour, caché je ne sais où, mais pas loin… et face à moi, un homme que je ne connais pas, qui se retrouve avec le pouvoir de faire de moi, à peu près tout ce qu’il veut…

J’ai le temps d’apercevoir une quantité impressionnante d’objets métalliques, de matériel médical, tous à porté de ses mains… avant qu’il ne pose un bandeau sur mes yeux.

Je ne peux m’empêcher de me raidir, de tendre mes muscles. Les mains froides et moites, l’estomac qui se noue en une boule dure, une chaleur qui envahit les côtes et les joues… la gorge se serre et la salive remplie la bouche… Je perds le contrôle… Je suis en attente d’inconnu…

Il me fait tourner sur moi-même, parcourt vivement mon dos entre les lanières de la robe. Il cherche le bas, le haut… il trouve le zip et libère d’un geste vif, mon corps…

Il pose ses mains sur moi, avec légèreté, lentement ; avec maîtrise. Il frôle, du dos de ses doigts, de la pulpe tendre, il passe le long de mes bras. Furtivement, il approche ses caresses. Je me laisse bercer par ces va et vient qui parcourent ma peau. La tension change de couleur. Un courant parcourt mes surfaces… Je sens ma peau réagir, frémir…

Il suit la ligne de mes épaules. Je ne saisie que difficilement ses mots et je lui réponds encore plus difficilement… Ses effleurements agacent mon désir… il approche de mes seins sans appuyer ses caresses… il tourne autour et je ne veux plus qu’une chose : qu’il me touche, sentir ses mains entières sur ma peau. Qu’il atteigne franchement  mes mamelons qui me font mal de tant d’attente…

Lorsqu’enfin il saisit à pleine main ma poitrine, je sens monter la vague inexorable, au bas de mon ventre… Et je suis déjà sur le point de non retour, quand je sens ses lèvres. L’explosion est vive, elle me pousse hors de moi…

 

Mais ne dure pas… du bruit, beaucoup de bruit me ramène trop vite. Je perçois des mouvements, des rires trop forts. Ils me troublent, me ramènent où je suis, me renvoient « ce » que je suis… une femme, quasiment nue, debout devant un homme qui joue de son corps… Mon chéri, où es-tu ? J’ai peur, tu sais que j’ai peur…

Mais ses mains reprennent leur course. Elles m’entrainent de nouveau… plus puissantes, plus insistantes, plus précises, plus hardies…

J’ai plus de mal à oublier où je suis, le bruit, l’agitation…

Il me plaque contre un mur froid… Je ressens la fraicheur comme une sensation supplémentaire, qui augmente l’effet de la chaleur de ses mains… Les miennes glissent sur la surface lisse, comme une caresse de plus…

Il se fait plus dominant, plus impérieux, plus pénétrant… Mon désir prend le dessus, sur la gêne, sur les bruits…Et je me laisse partir de nouveau… Je glisse vers le plaisir sans me retenir. Il n’arrête pas ses caresses, ses intromissions… Mon cœur, lui, s’arrête.

Quand je  reviens de mon apnée, je suis dans ses bras. Je mets un certain temps à réaliser que ce n’est pas terminé… qu’il a encore le pouvoir… qu’il n’en a pas fini avec moi…

Je me retrouve debout, les yeux bandés, vêtue de mon seul string, au milieu du couloir. Il me guide je ne sais où… Je n’ai d’autre choix que de le laisser m’emmener et je n’en veux pas d’autre… Je n’attends plus qu’une chose… encore… me donner pour partir encore et encore…

Quand je comprends que je suis contre cette espèce de grand chevalet, la nervosité refait surface… Loïc, où es-tu ? Je ne sais plus où je suis … Que va-t-il me faire ?... Pourquoi ici ?

Lorsqu’il retire le bout de tissus qui me restait… je n’ose dire « non »… Je sens de nouveau pointer la boule qui m’oppresse autant la gorge que le ventre… Il m’écarte les jambes jusqu’aux pieds du tréteau… Je crois sentir des regards sur mon corps et je me sens rougir irrésistiblement… Je me redresse, je ne veux pas sembler vaincue… Je voudrais montrer ma fierté… Même si je voudrais en même temps disparaitre…

Il pose ses mains brulantes sur mon dos… Il me pétrit, me pousse à me cambrer encore. Il me donne envie de résister à ses pressions, d’aller vers ses mains. Je perds peu à peu pieds. Je ne sais plus où sont ses doigts. Je sens sont corps épouser le mien. Le contacte du cuir sur mes fesses est comme un contact peau à peau… très charnel… sensuel… je crois… Il me murmure son désir et je pars dans mon imaginaire… Je ne sais plus… J’ai perdu tout repaire… Il n’y a plus de barrières entre le réel et le fantasmé…

Je suis revenue roulée dans ses bras… entourée, protégée… avec un sentiment de vide doux, chaud… Je plane encore quand il m’embrasse la tête… C’est soudain si tendre, que tout résidu de réserve s’envole…

Il me taquine gentiment sur ma timidité, me rhabille, et me glisse mon string entre les seins, me demandant de rester ainsi pour lui faire plaisir ; avant de me rendre à mon chéri.

Si Loïc avait pu voir mon cœur à cet instant… il aurait été effrayé par l’ampleur de mon amour de lui… me blottir dans ses bras m’était si nécessaire que je me sentais fondre… Il est difficile de mettre des mots sur ce sentiment d’amour intense…

J’ai mis un petit moment avant de me recentrer, avant d’évacuer les brumes de mon cerveau…

 

~

 

 

Quelques mots échangés de-ci, de-là… des sourire… des coups en douce de Roman… et Loïc m’annonce que l’on doit partir… Je ressens alors un soulagement, suivi d’une pointe de regret … mais de l’euphorie surtout… peut-être de sortir grandie et fière de cette soirée…

Non seulement, j’ai affrontée mes peurs, mais en plus, je suis allée plus loin que jamais, j’ai joué et adoré. Je sens la fierté de mon chéri et son plaisir. J’ai le sentiment de l’aimer plus encore…

 

Quand il me dit qu’avant de me rhabiller je dois aller m’excuser auprès de Caïman, la panique refait surface… Comment va-t-il réagir ?

Je suis partagée entre le soulagement de ne pas avoir à écouter une histoire dont il na cessé de me promettre les affres les pires, et le regret de ne pas avoir été au bout… de ne pas m’être offerte aux dangers de ses mots…

 

Je ne peux me résoudre à l’affronter…

-      Non ! Vas-y-toi… Il ne va pas être content… Je ne veux pas…

Loïc et Dom m’attrapent alors chacun par un bras et m’applique une fessée à deux mains… J’ai beau me débattre, ils s’en donnent à cœur joie au beau milieu du coin cuisine… devant tout le monde…

Je m’échappe enfin, et aperçois  Caïman assis, entouré d’Orca et de Chaperon rouge, toutes deux à ses pieds… Il est entrain de converser et je ne me sens aucun courage pour l’interrompre et lui annoncer que nous partons… Loïc me pousse devant lui sans ménagement et je me retrouve debout, devant Caïman, ne sachant comment m’y prendre.

-      Je dois vous dire que nous devons partir.

-      Comment ?

J’essais de parler plus fort.

-      Nous devons partir.

J’essais de sourire pour qu’il ne se fâche pas… qu’il me sourit… et me laisse m’échapper…

-      Viens ici. Il attrape ma main et m’attire vers lui. Pourquoi veux-tu partir ?

-      Je travaille demain matin… Tôt…

-      Mais tu n’es pas la seule à travailler…

Il me laisse me redresser et ouvre un pan de ma robe.

-      C’est quoi cette tenue ?

Mon cœur se serre…

-      Ce n’est pas moi ! C’est de sa faute !

L’homme aux tatouages, Nikus, est justement à côté de moi, entrain de m’observer…

-      Tu n’as pas honte ?

Je cherche Loïc, il est assis, sur la chaise d’à côté. Au secours… aide moi… que dois-je faire ?

-      Ne regarde pas ton maître… regarde moi…

Je ne peux pas… je fais des efforts pour détacher mon regard du sourire de Loïc… mais je n’arrive pas à plonger dans les yeux de Caïman…

-      Regarde-moi ! Je veux voir la honte au fond de tes yeux…

Tu devrais avoir honte de t’exposer ainsi…

Tout le monde te regarde…

Regarde-moi ! Voilà…

Tu sens la honte… là…

Il pose sa main sur mon ventre… Il joue de ses doigts sur moi et je ne peux pas bouger… Il matérialise la boule qui s’étend dans mon corps de sa main posée sur moi… Ses mots résonnent dans ma tête, me rappelant sans cesse, où et comment je suis…

Ma tête tourne… Je veux que tout s’arrête… ne plus entendre… me soustraire. Mais sa voix me rappelle à l’ordre…

-      Approche… Viens… c’est toi qui va venir te caresser sur mes doigts… Allez…

Non… je ne veux pas faire ça… je sens la chaleur de ses doigts… juste là… je sens le feu qui me brûle… une envie irrésistible… un vertige qui me pousse…

Sa voix m’appelle encore… Je me perds… Je me laisse aller au désir…

Ses mots me rappellent à la réalité de ce que je suis entrain de faire… Il réveille ma conscience et je me bas avec elle… Un va et vient de sentiments contradictoires me vrille l’esprit… Je veux jouir… je veux aller au bout… je ne veux plus l’entendre…

Je me bouche les oreilles… me soustrait avec délice,  à ses mots…  Je lui échappe… laisse mon corps s’embraser sous les doigts qui le fouillent… Je plonge dans l’oubli de tout ce qui n’est pas ce plaisir qui me submerge… je  me noie…

Je ressens tout d’abord ma respiration qui me fait presque mal… puis, sa main sur ma tête, rassurante… Je prends ensuite conscience que je suis à ses pieds… la révolte qui germe en moi est immédiatement avortée… Je suis si bien, je prends le parti de profiter de cette béatitude et de la tendresse de cette main sur mes cheveux…

-      Vas retrouver ton maître.

J’ai un peu de mal à bouger… mais j’ai tellement envie de me blottir dans ses bras… que je trouve la force de me hisser sur ses genoux…

Une envie de pleurer pointe alors… larmes de beaucoup d’émotions… de joie, de honte, de bonheur, de gratitude, de frayeur, de – non ! Dis-moi que non… - oui ! Dis-moi que ce n’est pas un rêve…

Je retrouve  le calme, enfouie dans les bras de celui que j’aime… Quand Sofia vient m’embrasser, sa douceur m’attire soudain irrésistiblement et je me laisse aller… ma joue sur son sein… ma main sur sa taille… je voudrais que dure cet instant de tendresse…

 

 

~

 

 

Nous sommes finalement parti… je me suis rhabillée, je suis allée dire au revoir à tout le monde… répondant avec gourmandise et gratitude à chaque baiser… Et j’ai vécu et revécu cette soirée, durant bien des jours et des nuits… Je vais ce soir, mettre un point final à mon récit… le relire… et enfin pouvoir m’endormir sans avoir peur de perdre les trésors que l’on m’a offert cette nuit là…

Merci à Dom, sans qui je ne serais jamais arrivée là où je suis maintenant, merci à Sofia qui me rassure tant, merci à Roman et C. qui nous ont ouvert leurs portes et ont su si bien choisir mes cadeaux… merci à Nikus et Caïman pour le plaisir qu’ils m’ont donnée et leur indulgence… merci à celles et ceux dont je ne sais pas le nom ni le rôle qu’ils  ont joué auprès de moi… Mais surtout, merci à mon amour pour tout ce que je lui ai dit et que je n’écrirais pas ici…

 

Par Lyzis - Publié dans : Anecdotes sucrées, salées...
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Vendredi 25 janvier 5 25 /01 /Jan 06:29

Kaléidoscope de sensations…

 

Je ne peux écrire qu’ainsi ce que j’ai vécu cette nuit de vendredi à samedi… ce fut magique…

  soir--e-rouge-et-noire.jpg

~

 

 

Soirée noir et rouge… noirs les bas, les chaussures haut perchées, le tailleur… noir et rouge le bustier brodé, le string à la rose… noir et chapeauté l’homme de ma vie…

De rouge et de noir les écrits pourpres, leurs sourires, leur chaleur, le bonheur de les retrouver…

De noir et de rouge Roman et C, leur accueil, leur humour, leur présence…

 

Depuis quelques jours, je sais… Je sais que nous arriverons ici, que le chemin s’ouvrira sur cet appartement que nous connaissons déjà…

Depuis cet instant, je m’efforce de faire le vide. Je force mon esprit à l’immobilité : ne pas penser, ne pas fantasmer, attendre impatiente, endormir la peur, refuser l’imaginaire…

 

Le froid est saisissant de réalité… il envahit mon cerveau déjà gelé… il trouble les pas… les mots s’entrechoquent…

Les marches interminables… la chaleur intenable… les pieds qui refusent…

Sa main dans mon dos qui m’encourage… dans la mienne qui m’entraine…

Je suis là… j’ai envie de sourire… Pas difficile en fait… tout le monde parle, sourit, invite …

 

La boule qui me serre l’estomac se rappelle à moi, quand  C prononce mon nom pour l’ouverture des jeux… Je regarde Roman… mon souffle est en suspend… je voudrais crier « NON, je ne suis pas prête ! Je ne le serais jamais… s’il vous plait… »

Roman me rend la respiration, en disant « non », à ma place…

 

Je me détends doucement. Assise sur une chaise, je prends le temps d’observer.

Je prends plaisir à rendre leurs sourires, aux personnes hautes en couleur qui m’entourent. Je tente de déchiffrer les codes, de comprendre les jeux…

Lorsque L. me rapporte mon « cadeau », je ne peux retenir l’angoisse qui m’étreint brusquement…

Je déplie lentement le morceau de papier dont Roman a changé l’orthographe in extrémis… Lyzis sans L ce n’est plus moi...

Je mets un instant avant de réaliser qu’il est à l’envers…

« Je crois que ce serait bien que vous le lisiez à haute voix… que nous entendions ce qui vous est réservé... »

En levant les yeux, je vois le sourire moqueur de Roman posé sur moi… je cherche L. du regard, il me sourit aussi. Je prends ma respiration…

« Son souffle…. Une histoire…. Caïman »

Mon cœur a un raté… cet homme si sur de lui, annonçant à qui veut l’entendre dès son arrivée, que sa soumise devra subir sa punition ce soir même… 70 coups de ceinturon… J’avais déjà entendu parler de lui. Il représentait à cet instant le modèle du maître dur et impitoyable… celui qui cherche à faire mal, à toucher le point extrême.

J’étais paniquée… et tétanisée par une sorte de fascination…

Cet homme à la haute stature, que l’on me présentait comme terrible, plante ses yeux au fond des miens…

Je ne saisie pas la teneur de ses mots. Je plonge dans le regard rieur de mon chéri pour y puiser de l’énergie, de l’aide… un appel au secours muet.

-      C’est une cérébrale ?

Le menton dans sa main, je n’ais d’autre échappatoire que de répondre… j’articule du mieux que je peux… j’ai peur que ma voix soit inaudible.

La panique qui broie mon estomac m’empêche de comprendre ce qui se passe… impossible de prendre du recul.

Lorsqu’il s’éloigne, la tension baisse, mais chacun semble se lier pour maintenir en moi la pression ; chacun y va de son petit mot d’encouragement.

-      Simple curiosité ! Je peux lire votre  gage ? demande un homme en attrapant adroitement le papier glissé entre mes seins, sans même attendre ma réponse. Il me lance un sourire charmeur, attendant que je le lui rende pour lire.

-      Le Caïman !... sous entendu, les yeux écarquillés…

Vous le connaissez ?

-     

-       Non ! Et bien, bon courage.

Vous savez qu’il mord ? Sa morsure est terrible !

 

Quand cet invité s’excuse pour avoir cassé une baguette de bouleau sur les fesses de sa soumise et que Roman se propose d’en faire une démonstration, je suis enfermée dans ma bulle… à mille lieux de ce qui se trame… me débattant intérieurement contre une anxiété  sourde…

Aussi, lorsque mon prénom est prononcé et que le sourire de Maître Roman se tend vers moi en même temps que sa main… je ne réalise pas tout de suite ce que cela implique.

Je suis invitée à me lever et à servir d’exemple devant un nombre inquiétant de personnes, là, au milieu du salon…

Ma demande muette, lancée à L., reçoit en retour un sourire et une poussée énergique.

J’ai l’impression que mes jambes ne vont pas me porter… je n’y arriverai pas… je tente désespérément de dire un « non » qui ne vient pas…. J’appréhendais tant cet instant… et je ne m’y attendais finalement plus, préoccupée par autre chose…

 

Je dois attraper les cordes fixées à la barre de métal suspendue au plafond…

Une voix profonde et grave me glace immédiatement.

J’ai l’impression d’être une proie tétanisée par la peur tandis qu’un grand prédateur me tourne autour…

Je ferme les yeux… ne rien voir…. cacher cette réalité, autant pour l’ignorer que pour me replier en moi… échapper aux regards qui se posent sur moi…

 

C. remonte ma jupe jusqu’à la taille, mettant à nu mes fesses que la rose rouge de mon string surmonte…

Au moment ou les premiers coups cinglent ma peau, le souffle de la voix du Caïman atteint mes oreilles. Il pose ses mains, grandes, brûlantes, implacables sur moi. Il m’enveloppe de ses mots, de ses questions, de ses réponses, qui me renvoient une image de moi-même qui me perd….

Je m’englue dans ses phrases… je me laisse bercer par la douceur de sa voix… Par instants, un sursaut de conscience me laisse percevoir l’incongruité de ce qu’il me dit… la révolte pointe et réveille immédiatement la douleur des coups que je ne sentais plus…

Mon esprit est sollicité autant que mon corps et je me laisse aller inexorablement….

Quand Roman force mes lèvres de ses doigts… je réalise que quelqu’un d’autre dois utiliser la baguette car les coups pleuvent toujours…

Je voudrais mordre, mais n’y arrive pas… ma volonté est trop défaite… Je sens mon corps m’échapper, la douleur n’existe plus… mon corps n’est plus que désir… les mains qui me touchent, je veux les sentir plus que les coups… les mots qui me décrivent, je les veux plus crus, plus caressants… j’abandonne… je laisse le plaisir noyer ma conscience… je pars en moi, je ne suis plus que peau, chair, sexe et…

 

Quand je refais surface… j’ai retrouvé les bras tendres que j’aime… mon cœur explose d’amour pour l’homme qui recueille la petite chose que je suis devenue... Il insuffle la vie de nouveau en moi… Je puise en lui la chaleur et la tendresse dont j’ai besoin pour affronter de nouveau la réalité…

 

L. m’a porté jusqu’au canapé où Roman m’a couverte avec délicatesse. C’est ce que j’apprendrai plus tard. J’apprendrai aussi ce soir là, que toujours sous ces apparentes violences, la tendresse et la douceur termine l’œuvre.

 

 

~

 

 

Autre moment de sens-ations…

L. m’emmène dans la première chambre. Il place un bandeau sur mes yeux et me pose les mains sur la croix de St André ; écarte mes jambes, relève les pans de ma robe fendue et doucement, caresse ma peau du fouet rouge et noir de Dom…

Je me laisse aller aux sensations connues… je retrouve les alternances, les coups, les caresses attendues...

Je perçois la présence d’un autre couple, dont la femme exprime ses ressentis assez bruyamment.

Je laisse mon esprit vagabonder, comme bercé par le rythme du martinet…

 

Un frôlement appuyé près de mon visage, me contraint à lever la tête. Je m’aperçois alors, qu’un autre coup a frappé simultanément mes fesses. Je m’applique à plus de concentration… Je sais maintenant, à coup sur, que L. n’est plus seul à œuvrer sur mon corps. Les coups pleuvent de tous côtés, je ne peux plus me préparer…m’attendre… Je ne suis plus que chair et feu…

Je ne sais combien de temps cela à duré, qui a joué, ni ce qui c’est réellement passé…

Je sais juste que je me suis retrouvée allongée sur un lit encombré de tas d’objets, dans les bras de mon L, qui me caressait encore et encore.

 

Les attouchements que j’ai alors subis d’un autre homme encore, je ne les raconterais pas. Ils ne m’ont pas plu et j’ai fini par le repousser énergiquement pour le lui faire comprendre.

Et une fois encore, respect. Celui-ci n’a pas insisté et j’ai pu récupérer lentement…

 

 

~

 

 

Pause et déambulations… rencontres inquiétantes dans les couloirs… compliment sur ma robe… tourbillon de mots, de sourires… je me détends, respire…

 

L. m’entraine de nouveau… il me tire par la main et me plaque dos à un instrument étrange… une sorte de croix en métal, avec de la fourrure au centre.

Il me demande de serrer les barres de chaque côté, me bande de nouveau les yeux, et ouvre d’un mouvement net la fermeture éclair de ma robe.

Me voici, le corps écartelé, seul le voile de mon string me protégeant des regards…

Commence alors un ballet de sensations inconnues… Je ne sais quels objets ont servi à me caresser, frôler, frapper, épouser, pincer, pénétrer… des mains, des cravaches, des plumes, des souffles, des étrilles, des dents…

Au milieu de ce tourbillon, L. a enserré mon cou d’un collier de métal… Je n’ai pas compris tout de suite… Ce n’est que quand il a retiré ses mains de mon cou, que j’ai réalisé. Je ne pouvais le regarder pour qu’il comprenne que je n’étais peut-être pas prête...

Les touchés, claqués, coulés, reprenant de plus belle… je n’ai pas eu le temps de me poser plus de question… Et quand j’ai quitté la réalité une fois de plus… le collier faisait parti de mon plaisir…

 

Je l’ai gardé le reste de la soirée sans trop y penser… il m’évitait finalement d’avoir à décliner mon « statut ».

-      Vous êtes ?

-      Lyzis.

-      Et votre statut?

-      Je suis la soumise du monsieur au chapeau…

Voici une phrase que j’ai dû répéter un bon nombre de fois, avec toujours la même hésitation et la même envie de rire… Si on m’avait dit qu’un jour je dirais ses mots à haute et intelligible voix ! …

 

 

~

 

 

Ce qui m’attendait ensuite, fut un autre moment magique…

Entre trêves et discussions, entre rencontres et promenades, entre la cravache sournoise de Roman et la voix angoissante de Caïman, entre frôlements et sourires, je me retrouve devant un homme tatoué et impressionnant, qui d’un clin d’œil m’arrête dans un couloir pour me faire lire sa surprise…

 

Mon assurance toute relative est balayée, d’un seul regard sur la photo qu’il me tend. C’est moi, lors de la première soirée chez Roman et C., avec Dom et Sofia…

Ma gorge se serre… il me lit ce qui est écrit, car mon trouble doit être visible…

-      Elle est timide, toi non. Tu es tatoué, elle non. Elle est à toi pour 30 minutes.

Je serre très fort les doigts de L., qui me regarde en souriant.

-      Quand vous voulez. Lui dit-il.

 

Je ne lâche plus L… Ma salive envahie sans cesse ma bouche… Petit tour au fumoir, même si je ne fume pas … Nez à nez avec cet homme, qui s’amuse à augmenter mon trouble… Il est à peine sorti, que Caïman entre…

-      Viens par là !

Il m’attrape par la nuque et approche mon visage du sien, à le toucher…

-      Tu es une Salope ! dit-il, d’un ton froid.

Ainsi elle peut mal le prendre…

Tu es une salope… murmure-t-il.

Là, elle l’entend d’une autre façon…

Il est entrain d’expliquer à Loïc que l’on peut dire des mots affreux à une femme, tout en la respectant. Et que celle-ci peut le percevoir.

-      N’est-ce pas ? Tu es une salope ? me demande-t-il.

Je secoue la tête « non » … je ne veux pas… ce n’est pas vrai. Je ne veux pas être une salope, ni que l’on puisse penser que j’en suis une… Mais même si je suis incapable de le dire, il a compris le fond de ma pensée…

-      Tu es « sa » salope !?

Je ne peux que sourire et baisser les yeux, avant de regarder L… Bien sur que je suis la sienne, comme il le veut, quand il le veut… ça, je ne peux pas le nier… c’est exactement ce que je veux…

 

~

 

Par Lyzis - Publié dans : Anecdotes sucrées, salées...
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Lundi 21 janvier 1 21 /01 /Jan 22:12

La seconde vraie soirée… chez Roman et C…. avec Dom. et Sofia… Soirée rouge et noir… le 24 novembre.

J’ai écrit un texte juste après, dans les quelques jours qui ont suivi…

Même aujourd’hui, en le relisant… les émotions sont intactes…

Alors, si vous le voulez, je pourrai poster ces mots…

Par Lyzis - Publié dans : Anecdotes sucrées, salées...
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