Encore embrumée  dans les limbes du sommeil... elle savoure l'eau chaude qui ruisselle... elle attend patiemment que son cerveau s'éveille...

Son corps reprend vie... les yeux fermés, elle le parcourt, le redécouvre, de ses mains savonneuses... la douceur de la caresse est délicieuse... le parfum léger est enivrant...

Prenant la douche en main, elle se fait frémir avec application... elle envoie l'eau cingler délicatement sa poitrine... puis glisser sur ses courbes... et se perdre entre ses jambes...

Dirigeant avec impatience le jet ... elle serre les cuisses pour mieux ressentir, le massage presque violent sur son bouton éclot...

Son esprit vagabonde déjà, lorsque le chant de l'horloge résonne comme une alarme.

Elle ouvre vivement les yeux, aveuglée par son retour à la réalité... et regarde l'heure sans la voir.

Elle replonge dans la ouate que lui offre l'eau chaude, mais quelque chose la retient, la garde en suspension dans la réalité.

Ouvrant de nouveau les yeux, elle prend la mesure exacte du temps... il est 5heures et demi !... une heure trop tôt !... il l'a réveillé une heure trop tôt !...

Un mélange de sentiments afflue... colère... abattement... éclat de rire... espièglerie... elle va le lui faire payer...

Son sourire intérieur déborde à l'extérieur... c'est en riant doucement, qu'elle se sèche et rejoint la chambre.

D'un mouvement ample, elle découvre le corps nu de son bel amant...

Elle monte sur le lit et l'enfourche...

Coulant son corps encore humide, au torse chaud de sommeil, elle murmure en lui mordillant l'oreille...

 « Tu as déréglé le réveil... j'ai du temps maintenant... tu vas t'occuper de moi... »

Encore perdu dans ses rêves, il lui répond...

« Mais je dors... j'ai la langue pâteuse... »

« Et bien tant mieux ! »

Elle se redresse... remonte ses genoux ... lui enserre les côtes... s'amarre aux montants du lit... et écrase son sexe gonflé de désir sur les lèvres entrouvertes.

Avec lenteur, il effleure... caresse... lèche... goûte...

Il se dégage soudain... respire à grands coups... et l'attrape avec force par l'entre jambe.

Il la repousse fermement et commence des caresses prononcées... il la fouille... la touche... la malaxe...

Elle se tient... se retient aux barreaux... ondule... se cabre sous ses doigts...

Elle perd pied... se sent partir... une envie impérieuse l'arrache à son décollage...

Elle s'échappe... fuit ses mains... et plonge avec avidité sur son sexe déjà gonflé...

Avec délicatesse, elle pose ses lèvres et caresse le gland dressé... avec gourmandise, elle s'anime et le fait durcir...

Mais elle ne lui laisse pas savourer plus avant... elle se redresse et s'empale... elle le chevauche et se déchaine... elle s'arque et se tend... joue de ses muscles pour s'emplir de lui...

Sous ses yeux encore incrédules... elle se caresse et chante...

Il s'arrime... d'une main à sa hanche, de l'autre à un sein tendu, qu'il entreprend... il l‘englobe... il le dessine... il l'agace... il le rend si sensible qu'elle ne sent plus que lui... plus que son bouton... plus que son ventre... plus que lui qui l'envahit...

Un orgasme violent la terrasse... tend son corps en un long cri... sans prévenir... sans échappatoire... convulse son sexe... explose son esprit... en morceaux de couleur... en papillons légers...

Elle s'écroule sur l'homme... soulevée du spasme de la délivrance... bercée par la houle du plaisir...

Son souffle reprend un rythme ordonné peu à peu... elle se love au creux de sa chaleur pour retrouver la raison...

Après un long moment de calme... elle se décolle du corps de son amour...

« Hum !!! J'ai bien aimé ta bouche tout à l‘heure ! » Susurre-t-il...

« Et bien tant mieux... lui lance-t-elle, en s'échappant rapidement du lit et de la chambre... j'ai eu ce que je voulais... maintenant... débrouille toi ! »

Que tous ceux qui pensaient que Lyzis était douce, tendre et rêveuse... sachent ainsi qu'elle peut-être un démon à la  vengeance  brûlante... 

«  Entre jolie souris ! » dit le Renard en ouvrant sa porte.

Son sourire engageant cache mal son regard amusé.

Elle, tremble autant du désir de passer la porte que de celui de partir en courant.

D’une main légère passée dans son dos, il la pousse vers l’intérieur de son terrier.

À pas menus elle se rapproche et tend une joue pour l’embrassade.

«  Humm ! » Le nez du coquin se glisse dans le cou gracile… «  Tu fleurs bon ma belle. »

D’un mouvement rapide, il la déleste de son manteau et l’invite à entrer plus avant.

Les yeux qu’elle a déjà grand, s’ouvrent sur une angoisse sourde et un sourire timide l’éclaire.

-      Vous croyez qu’il soit prudent que j’entre plus encore ?

-      Allons, crois-tu avoir le choix ? Tu m’es confiée et donc, sous ma responsabilité…

-      Mais…

-      Chut, plus un mot.

Elle baisse les yeux et se mord les lèvres… la tension dans sa tête est montée d’un cran… ses tremblements se sont transformés en contractions…

Il lui attrape les cheveux et la guide vers le mur… la retourne et sans lui laisser le temps de prononcer un mot, la bâillonne de sa bouche…

Il investit sa protégée d’une langue douce, enivrante et autoritaire…

Elle avance ses mains menues vers son visage, pour s’accrocher à lui et répondre mieux à son baiser…

Mais il refuse. Lui attrapant les poignets, il la plaque de son corps, le dos contre la paroi… remonte ses bras au dessus de sa tête et lui ordonne de rester ainsi sans bouger d’un cil…

Elle ferme les yeux et se concentre pour rester immobile.

Il flatte ses courbes… défait quelques boutons de chemisier… remonte la jupe courte… et en un geste vif, lui ôte son string.

Puis, il lui passe une bande de cuir sur les yeux et la noue derrière sa tête.

Elle semble mieux respirer… une part de la réalité angoissante vient de s’effacer… elle peut enfin s’enfermer dans son elle et respirer par la peau…

Le silence l’envahit et attise son attente… sans le moindre bruit, il se met à jouer du souffle et de la griffe… elle ne sait où, ni quand, une caresse de vent ou un frôlement piquant, va l’atteindre.

Il sent le corps se tendre, la peau se crisper, la tête s’empourprer…

Soudain le jeu cesse, un bruit feutré, de l’air déplacé, des cliquetis légers…

-      Avance ! Garde les mains sur la tête. Ne te tortille pas, reste tranquille.

Avec des gestes aguerris, il passe autour de sa taille une ceinture large et épaisse.

Elle pouffe en se penchant légèrement en avant.

-      Cesse de rire, tu ne sais pas ce qui t’attend ! Le ton est sec, tranchant… bien que les mots ne soient que murmurés…

Si tu remues encore je serre si fort que tu pleureras pour que je te laisse respirer.

La menace fait mouche. Elle se redresse et ne rit plus.

-      Cambre-toi bien ! J’aime mieux quand tu exposes ton petit cul…

Elle réagit dans la seconde, écartant légèrement les jambes pour balancer son bassin… le tissu de sa jupe courte se tend sur ses rondeurs et elle se sait provocante, avec la ceinture qui souligne ses courbes…

Une envie qu’il la touche, qu’il pose enfin ses mains sur elle, lui tord les boyaux…

Elle croit défaillir en sentant ses mains rudes remonter sur sa cuisse… mais elles ne sont là que pour fixer à chacune, une sangle ajustée, qu’elles attachent ensuite à la ceinture.

Elle comprend enfin ce qu’il lui a enfilé avec habileté… un harnais d’escalade… une camisole anti chute… un attelage de monte en l’air…

Elle sent le passage des cordes dans les boucles de coté.

Il reprend ses poignets et les enserre dans des bracelets de cuir large, les attache aux cordes tendues entre deux anneaux fixés aux poutres, avec des mousquetons. Elle fait glisser ses bras le long des cordages, prenant la mesure de ses mouvements possibles.

Il tend les cordes, de tension en tension, il la mène à se tenir tendue sur la pointe des pieds.

Son équilibre précaire la fait tanguée… la tête lui tourne… ses repères se brouillent.

Elle le sent lui tourner autour, tel un fauve prenant la mesure de sa proie.

Il se délecte du spectacle. Il sait le trouble qui augmente.

Il pose soudain sa main à plat sur son sexe nu… ce seul contact la déséquilibre et la met en apesanteur.

La bulle d’appréhension explose en éclat dans sa tête et une vague déferle et la fait chanter…

Il recueille son gémissement infini et au creux de sa main son miel liquide…

Il attend ainsi tranquillement  que le calme revienne… qu’elle reprenne pied… qu’elle sourit de nouveau… pour lui susurrer… « Nous n’en sommes qu’au commencement… »

Puisque nous en sommes à la rentrée des classes… je me propose de vous conter un petit fantasme… entre nous…

Elle est à l’école…vide et silencieuse… en train d’écrire dans son carnet rose. Elle sent son entre jambe s’enflammer et sa petite culotte se tremper.

Et il arrive… Sans bruit. Il passe ses mains sous son pull pour caresser ses seins, tout en lisant par-dessus son épaule.

Toujours debout derrière elle, il glisse sa main dans son pantalon et constate son état liquide… il le lui enlève… son string avec... la rassoit sur sa chaise... les fesses au bord et passant sous son bureau... il la lèche… suce... jusqu’à ce que ses doigts pénètrent, sans difficulté dans son sexe comme dans son petit cul…

Alors, l’allongeant à même le sol, il lui relève les jambes, la baise et la sodomise à lui en faire perdre la tête…

Pour finir, il s’enfonce dans son cul et joue avec son sexe et son clitoris... la faisant… jouir… hum… quel pied…

Voilà que rien qu’en l’écrivant ce matin, ma culotte est de nouveau humide…

Quelle polissonne... comme il dirait.…

( Je n'assume absolument pas cette  publication.. Vous devez ce texte à mon L . C'est sur son insistance et son regard, que j'ai  travaillé ce vieux texte pour vous le déposer là... )