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  • Lyzis et son L
  • : 10/12/2007
  • : Lire : Ici

Anecdotes sucrées, salées...

Lundi 21 janvier 1 21 /01 /Jan 22:12

La seconde vraie soirée… chez Roman et C…. avec Dom. et Sofia… Soirée rouge et noir… le 24 novembre.

J’ai écrit un texte juste après, dans les quelques jours qui ont suivi…

Même aujourd’hui, en le relisant… les émotions sont intactes…

Alors, si vous le voulez, je pourrai poster ces mots…

Par Lyzis - Publié dans : Anecdotes sucrées, salées...
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Mardi 15 janvier 2 15 /01 /Jan 19:07

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Il en pose une sur mon pubis et se recule, comme pour admirer son œuvre. Son regard satisfait me remplit d’orgueil et je camoufle ma terreur ainsi…

 

Lorsque j’entends le claquement du martinet, la peur remonte au galop… je ferme les yeux et le souffle qui me frôle et arrache les pinces de mon corps, me glace… je sens une fois la morsure des lanières, mais je n’ai pas le temps de m’y arrêter…

Il écarte mes bras et mes cheveux et se tournant vers son public, il annonce qu’il compte enlever toutes celles de mon dos en trois coups…

Un souffle précis… deux coups qui claquent… et applaudissements de l’assemblée…

J’attends les yeux fermés le troisième, avant de réaliser qu’il n’arrivera pas…

Ouf, c’est fini… je peux me jeter dans les bras de L. pour reprendre mon souffle…

 

Celui-ci voulait prendre des photos… mais plus de pile dans mon appareil…

Quelqu’un l’informe qu’il y en a dans la chambre, entrain de charger…

Roman propose que j’aille les chercher puisque c’est moi qui les ai oubliées…

 

Je m’apprête à y aller lorsqu’il me dit maniant devant moi une cravache, que je dois y aller à quatre pattes…

Je ne peux y croire… je ne veux y croire…

Je ne regarde pas L.… j’ai trop peur qu’il me demande de le faire…

Sofia se met à genoux devant moi et me propose de la suivre…

Non ! Je pars en courant me cacher derrière le paravent de la cuisine…

 

Roman m’y rejoint incrédule… il brandit sa cravache et son regard, mi amusé, mi courroucé appuie ses propos…

Sofia me tend la main, Roman pose la sienne sur ma nuque pour me faire plier… Je crois que C. me suit aussi…

Je vois la cravache s’abattre sur les fesses de Sofia et j’ai envie qu’elle court dans le couloir devant moi pour y échapper…

 

Lorsque nous atteignons la chambre, je me précipite sur le lit pour ne pas laisser à Roman la possibilité de me frapper…

J’en fais le tour et quand j’atteins les piles, il se plante devant moi et me dit :

- Tu dois demander correctement.

Je dois lui présenter une mine incrédule, car il explique : - Tu dois dire : s’il vous plait Maître.

Je ne peux pas… je ne veux pas… j’ai envie de rire… je n’arriverais jamais à dire cela…

Et en même temps… je ne veux pas décevoir… je veux encore jouer… je ne vois personne… je ne sais pas qui est là… je suis aux pieds d’un homme que je ne connaissais pas quelques heures avant, que je ne connais toujours pas, mais qui a une forte emprise sur moi…

 

J’ai un éclair d’un seul coup. Il me répète la phrase qu’il veut m’entendre prononcer et je réalise que je me fais appeler ainsi toute la journée par mes petits élèves…

 

Et le tour est joué…

Je jubile intérieurement… J’ai trouvé cela très facile en fait… Et en plus, personne ne s’est aperçu de rien…

 

J’essais les piles qui ne fonctionnent pas et avant que je ne râle sur l’inutilité de m’avoir fait marcher ainsi, je me retrouve entre Sofia et C., à quatre pattes sur le lit, les fesses tendue vers ces messieurs qui commentent l’efficacité, le mordant et la souplesse d’une longue baguette de bois plate…

L’un d’eux pousse sur mes reins en me demandant de creuser le dos et je me sens totalement impudique…

 

Sofia serre ma main dans la sienne, tandis que C. me soutient de son épaule…

Les coups commencent à tomber… Je les entends, sans toujours les sentir… Je n’arrive ni à déterminer d’où ni de quoi ils m’atteignent…

Sofia sert ma main de plus en plus fort et je lui rends la pression…

Je ne peux m’empêcher de me cambrer plus encore et la tension qui monte en moi me brouille l’esprit…

J’ai l’impression que cela ne s’arrêtera jamais…

J’entends Sofia comme un écho à mes propres gémissements et je sens monter le plaisir inexorable, à l’unisson…

 

Je me suis effondrée  sous la jouissance et C. s’étant levée, je me suis laissée allée en moi, repliée sur mon plaisir.

Un grand corps se couche contre moi et m’entoure de ses bras. Je me love contre L., pour reprendre pied sous sa protection.

Lorsque je réalise que ce n’est pas lui, je panique… Je reconnais Dom… instinctivement… et je me détends malgré moi… Je sens monter la confiance et le bien être… Je ne sais pas pourquoi, mais je n’ai plus peur. Je sens que je peux m’abandonner et m’apaiser…

 

Je ne sais pas combien de temps je me suis reposée… Mais lorsque je refais surface, Roman demande à C. de me trouver une robe de soumise et L. ne sait plus ma taille…

 

 

 

Je me retrouve debout, nue, et on m’enfile une petite robe noire, très courte, cloutée, avec deux grandes ouvertures sur les côtés.

Je ne sais plus qui ferme le col, séré comme un collier…

C. me dit que les bas ne vont pas avec… je les quitte rapidement et maladroitement…

 

En repassant dans le salon… nous partageons un thé…

Roman sort un fouet, long, noir, impressionnant…

Il le manipule et la tension monte…

Dom. dit à Sofia de se lever. Elle  lui rappelle qu’elle n’a pas encore goûté vraiment à cette morsure.

Roman tient le corps de son fouet à la moitié… Il choisit la  distance, l’angle.

Le geste roule, se déroule et claque, enserrant toute la taille de Sofia. Elle tend son visage aux yeux clos vers nous… elle nous offre son ressenti… la pression qu’elle ressent.

 

Il lui demande de tourner sur elle-même… lentement.

La cadence s’accélère… La tension est palpable… le risque réelle…

Soudain, un geste, un pas… et le fouet s’enroulent au dessus du corset, mordant durement Sofia…

Roman s’occupe d’elle tout de suite, caressant, rassurant et s’excusant…

 

C. demande à se changer pour recevoir le fouet elle aussi.

Elle m’a glissée que la sensation était délicieuse… celle d’être enserrée dans la lanière…

Je ne sais qui propose que j’essais aussi… mais la peur m’envahit d’un seul coup…

C. propose immédiatement son corset disant que sans, ce ne serait pas possible…

Sofia dit alors qu’elle devait justement montrer à L. comment serrer un corset…

Je me retrouve, debout devant Dom, dans ma robe de soumise, le corset par-dessus.

S. commence à serrer de plus en plus… je sens la pression augmenter ma peur… L. attentif suit le laçage.

 

 

 

C. porte une magnifique robe de cuir, lassée dans le dos et qui lui va à merveille. Elle est très belle.

Roman s’applique et elle tourne lentement sur elle-même… Je suis fascinée… j’ai tellement peur… Je sens le corset se serrer et j’entends, sans comprendre un mot, Dom et Sofia parler…

 

Je me retrouve soudain debout, les deux mains sur la tête, au milieu de la pièce… J’éprouve une terreur sombre… Je me sens trembler…

J’ai conscience du col de la robe qui enserre mon cou…

Je ne sens même pas la pression du corset…

- Ca lui va bien dit C.  

Roman me parle doucement mais je ne comprends pas ce qu’il me dit…

Je ferme les yeux… je ne suis pas prête… non, je ne serais jamais prête… l’impression d’avoir le souffle coupé par le brusque enlacement du fouet me pénètre…

 

Je ne peux plus que retenir ma respiration… trouver le rythme pour respirer avec lui et non contre lui… régler mon souffle sur le sien… tourner sur moi-même en harmonie avec lui…

La peur de se tromper reste sous le vertige… le rythme semble s’accélérer et la panique augmente…

 

Au deuxième tour, un coup plus fort et je me raidis. Je ne peux retenir un gémissement de surprise sous la morsure.

Roman cesse immédiatement et s’approchant, il pose un doigt sur mes lèvres…

Il caresse ma langue du bout de son doigt et je réprime une furieuse envie de le mordre… Je lui en veux à cet instant. Mais il m’impressionne suffisamment, pour que je contienne cette pulsion… Il insiste et je finis par l’accepter et par me détendre…

 

Je ne me souviens pas de ce qu’il se passe ensuite… il y a un trou… une absence… jusqu’au moment où un siège en toile suspendu est installé au centre de la pièce, à la place de la barre de bois aux menottes.

 

Je ne comprends pas tout de suite que c’est moi qui dois aller m’y installer…

Dom et Roman m’explique que je dois me déshabiller… Je me plante devant L. qui m’a poussé à me lever, mais il s’acharne sur le corset sans réussir à le dégrafer.

Je sens du mouvement autour de moi… Sofia, Dom, viennent l’aider et me libère de sa contrainte…

C’est à ce moment là que j’ai ressenti la pression qu’il exerçait sur mon corps…

 

Une fois délacée, je me retrouve entre les mains de Roman et Dom, qui m’enlève avec dextérité la robe qui me reste…

Je me retrouve de nouveau, nue au centre de ce salon, sous cinq paires d’yeux… J’en éprouve une joie vive…

Je m’assoie moi-même dans le siège qui me tente tant…

Dom. m’aide à m’installer au bord, il attrape mes jambes et place mes pieds sur les cordes, me mettant dans une position aussi indécente qu’excitante…

 

Une forte chaleur m’envahit… je sens les regards comme des brulûres sur mon intimité qui n’a plus rien d’intime.

Il attrape mes bras, et me place les cordes entre les mains…

Je serais tenté de me replier… de croiser bras et jambes et de me protéger… mais derrière le bandeau, j’imagine le regard de L. et je sais qu’il est là pour me protéger…

Je me détends et m’offre simplement, sans plus de questions…

Je ne peux décrire la multitude de sensations que j’éprouve ensuite… des caresses légères comme des plumes… piquantes comme les pointes des lanières… fraîches comme une boule de marbre roulant en suspension… mordantes comme la brulûre des dents sur mes seins tendus…

 

Quand les doigts de Roman explorent mon sexe et qu’il commente ce qu’il parcourt… ma conscience est déjà déconnectée… Je ne comprends rien, je laisse monter le plaisir… je m’abandonne à mes sens…

La bouche qui se pose sur moi est douce, fraîche et agile… Je sens le plaisir m’envahir inexorablement…

Lorsque Roman interrompt la caresse pour me questionner, je lui en veux encore…

 

Je sais ce qu’il veut de moi… mais je ne peux pas… les mots ne peuvent franchir mes lèvres… 

Oui ! Je veux ! Je désire tellement cette bouche, cette langue en moi… cette caresse insensée qui m’emporte rien que d’y penser…

Il veut que je lui raconte… que je lui dise ce que je désire…

Mais je ne peux pas… je tente de faire sortir ces mots qui se brouillent… Mais je ne peux que mimer ce qui me fait tant envie…

 

Soudain, il m’accorde ce que je quémande dans mon mutisme… Et le bonheur est là, qui m’emporte  je ne sais pas où, mais je sais l’immensité de ses paysages…

Je ne sais plus comment je suis sortie du siège, ni avec qui, ni comment…

 

Je crois que Roman et C. sont allés se coucher après cela, et que Sofia les a suivis pour se faire pardonner son insolence…

 

L. et Dom m’ont emmenée dans la chambre et une autre nuit a commencée…

 

Par Lyzis - Publié dans : Anecdotes sucrées, salées...
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Lundi 14 janvier 1 14 /01 /Jan 17:56

 

4heure 30… réveillée… tension palpitant au creux des reins… imagination en ébullition…

Je dois dormir… je veux profiter, donc être reposée… j’ai peur… je ne sais plus si je veux ou non… mais si je sais… je veux très fort… mais j’ai peur, très peur…

 

En demi sommeil, je laisse les idées se former, s’épanouir…

En demi sommeil, je tente de chasser les idées qui se précisent et envahissent…

 

La journée doit passer, la journée va courir vers sa fin en prenant son temps… le temps va durer et galoper… et je hais ses lenteurs autant que ses bonds intempestifs vers le départ… pas encore l’arrivée…

 

Puis la douche, l’habillage où comble du trouble, il faut prévoir… un sac, La jupe, les chaussures… tout ce que L. a choisi et que les enfants doivent ignorer… Jeux troubles qui commencent par ces fantaisies cachées…

 

Le voyage cruellement long et si rapide… la pression qui monte crescendo, au rythme des aléas du trafic… Soulagement quand la circulation ralentit la progression… crispation quand le retard prend des allures de sables mouvants…

Je dois profiter d’une portion d’autoroute pour quitter mon pantalon, enfiler ce morceau de tissu si… petit…

Pourquoi as-tu choisi ce passage au péage ? Je me sens rouge de confusion… les fesses nues sur le velours…

 

Le quartier se rappelle aux souvenirs d’enfance, tentant des subterfuges, des diversions…

Non, pas ici, il ne faut pas se garer… n’importe où… et si tu arrêtes le moteur… je serai obligée de descendre… de marcher sous la pluie avec cette jupe si courte… et je ne pourrai faire marche arrière…

Tu dis qu’il ne pleut plus ? Tu es sur ?

 

Je ne sais plus, je te suis… Je regarde sans voir, je vois sans même regarder… Un regard capté… m’a capté et je ferme les yeux … Je les ouvre sur un sourire attendu… entendu… Tu me tires ou tu me pousses ?

Je me sens face au danger… à l’inconnu … aux voulus…

 

Mon trouble est sans fond… je suis si tendue que les mots font des volutes compliquées avant de m’atteindre…

La douceur, la gaieté, l’aura de Sofia me calme… Je retrouve peu à peu l’usage de la parole, le contrôle de la vision et le plaisir fait place à la terreur…

 

Dîner gai, où la confiance des mots échangés depuis si longtemps prend une dimension réelle… je me détends et apprécie les regards et les sourires échangés en quatuor…

Peu m’importe ce qui fut dans mon assiette, dans mon verre où sur la table… seul ce qui plane au dessus m’interpelle, m’appelle…

 

Il est temps de finir, de partir et je file aux toilettes avant…

La porte est close, je prends mon mal en patience… Quand Sofia me rejoint dans cette attente, je suis tout à la fois terrorisée de nouveau et impatiente de curiosité…

Nous espérons longtemps la sortie d’un homme peu pressé… et l’échange passionné sur le bonheur des histoires pour enfants calme les trépidations de mon cœur…

Quand la porte s’ouvre, il s’arrête… Que dois-je faire ? Qu’attend-on de moi 

J’entre timide et gauche… Sofia me suit et ferme la porte… je suis tétanisée… perdue… je ne sais plus rien…

 

Avec douceur, calme et détermination… elle m’annonce qu’elle doit rapporter ma culotte à L…

Je n’arrive pas à avaler ma salive, encore moins à parler… je me tiens là, droite et tendue devant elle, sans pouvoir dire, faire, ni même penser…

Avec assurance, elle se place devant moi, relève ma jupe et descend avec douceur, mais fermement, mon string jusqu ‘à mes chevilles… me fait soulever une jambe après l’autre, rabat ma jupe sur mes fesses et se relève, m’offrant un délicieux sourire…

 

Un trouble intense m’a envahi… il reste accroché à mon ventre… il se répand dans mes jambes…

C’est avec le plus grand mal, que je tente de faire pipi sous son regard qui semble amusé par la situation…

Comme si de rien n’était, elle me parle de contes, d’enfants et de lectures… jouant peut-être de mes perturbations…

 

Sortant rouge et maladroite, je croise le regard d’une jeune femme attendant et augmentant sans le savoir, le vertige qui m’étourdit.

 

Sofia dépose son trophée dans les mains de L. qui me sourit avec curiosité… Je croise le regard de Dom, aussi amusé et fini dans les yeux de Sofia en complicité rieuse…

Pourquoi avez-vous été aussi longues ? Qu’avez-vous donc fait ?

Ils resteront sur leur faim… rien  ou si peu…

Ils ne nous croient pas… tant pis pour eux, tant mieux pour nous, si leur imagination trépigne et invente…

 

Nous voici dehors, et je n’arrive pas à marcher… je vole… Quelle sensation étrange que de sentir les courants d’air si imprévisibles et nombreux dans les ruelles parisiennes, glisser sous ma jupe… quelle caresse excitante.

Je ne peux retenir l’euphorie qui me gagne… J’ai une furieuse envie de taquiner mon chéri… lui faire payer ma mise à nu et le plaisir que j’y trouve…

 

Dans la voiture, l’angoisse reprend le dessus… A quelle sauce vais-je être mangée ? Dans quoi me suis-je fourrée ?

Les regards de Sofia et Dom me rassurent un peu… Ils me disent que je leur plais et qu’ils ne sont pas inquiets… C’est ainsi que je les traduis.

Et mon chéri me garde près de lui, tient ma main et je n’ai plus qu’à le suivre… je me remets entre ses mains pour surmonter la peur qui gagne…

 

La porte s’ouvre et je perds le fil… j’enlève mes chaussures et ne sais plus quoi faire…

Roman est impressionnant de noir et d’assurance…

C. l’est d’une autre façon… de calme et d’aisance…

 

L’étrangeté des lieux et de la situation m’apparaît soudain et je voudrais disparaître et m’échapper…

Je me sens seule, assise sous une barre de bois blanc, ornée de deux menottes de cuir… Je n’arrive pas à suivre les conversations qui s’animent…

Ils parlent d’objets étranges, de démonstrations, de photos…

Je ne vois que ces messieurs en noir, assis dans le canapé et ces deux femmes vètues de corsets, se déplaçant avec naturel, s’asseyant avec désinvolture à leurs pieds et adoptant spontanément des poses soumises et provocantes…

Soudain, sans que je ne saisisse ce qui s’est dit, je vois voler des lanières de cuir…

On me demande de me déplacer.

Sofia prend appuis, simplement, les mains posées sur la barre de bois, face à nous, les fesses tendues vers Dom qui commence à manier avec dextérité, deux martinets…

 

Je suis fascinée… je ne peux détacher mes yeux du visage de Sofia… sauf pour observer Dom, tout en concentration et élégance…

Sofia s’abandonne, là, sans réserve… et une irrésistible envie de ressentir ce qu’elle ressent grandie en moi…

En lieu et place d’une douleur, c’est une montée vers le plaisir… et elle nous offre sa jouissance, sans retenue…

Mes sentiments à cet instant sont confus et mélangés…

Je ne connais pas ce qu’elle ressent et je n’ais aucune idée de l’effet que pourrait avoir sur moi et la situation et le contact de ces instruments !

 

Puis, c’est le tour de C. qui réclame un martinet plus fort… elle est moins expressive que Sofia, mais elle aussi nous offre son plaisir…

 

Quand je comprends que c’est mon tour… je commence à paniquer… Je suis incapable de rassembler mes idées… tout s’éparpille… Je plonge éperdue dans les yeux de L. qui me rassure et m’attire à lui… Il ôte ma jupe et je réalise que je n’ai plus de string dessous… Je sens le rouge monter à mes joues…sensation de honte et de provocation… La peur engourdie mes réflexes.

Avec douceur et sans savoir comment, je me retrouve au centre de la pièce… Les yeux bandés. Je sens les bras de mon chéri m’enlacer… et je ne résiste pas à enfouir mon visage au creux de son cou… je le respire très fort pour calmer mon cœur…

En même temps qu’un peu de calme, je perçois soudain ma position… la main de Dom qui me pousse à me cambrer… ce qui va se passer et que je ne peux plus éviter… les regards qui sans doute aucun sont posés sur mon corps…

Quand le premier coup touche ma peau… je ne suis pas prête… non, je ne peux pas être prête.

 

La sensation est bien plus douce que ce que je croyais…

Je sens monter vers la surface de ma peau une forte chaleur… Les sensations se multiplient, se mêlent.

Quand Dom pose sa main sur mes fesses, ma peau est comme mille fois plus sensible que d’ordinaire…

Les mains douces et fines qui parcourent mes jambes, mon dos… je ne sais plus. Je laisse alterner la chaleur des coups et la terrible douceur des caresses et je perds pied …

 

J’ai, à un moment, sans anticiper, oublié où, comment, qui et quoi… 

Une vague me submerge avec violence… presque sans prévenir…

Heureusement que les bras de mon chéri me retiennent, car je n’aurais pu rester debout… Je lui ai donné mon plaisir. Je leur ai donné mon plaisir et je n’ai à aucun moment cherché à le retenir…

 

Je ne sais ni combien de temps cela à duré, ni combien de temps il m’a fallu pour comprendre de nouveau ce qui se passait autour de moi…

Un bien être, mêlé d’une gaucherie instinctive, s’est peu à peu installé. Je crois être restée blottie dans les bras de L. pendant que Roman mettait des pinces sur le corps de C, et les enlevait à coups de martinets, impressionnant de précision…

 

Un retour au calme, quelques discussions sur l’après midi, sur des photos à regarder ensemble…

Puis, Sofia, sous un air de soumission tranquille, provoque Dom.

Il semble si bien la connaître… il lui laisse pousser la provocation… «  Un maître amoureux est un mauvais maître ! » dit-elle sans même le regarder…

Et le sourire s’installe… un nouveau jeu commence… Roman réagit… il ne peut laisser son comparse traiter ainsi par sa soumise…

Elle va être punie… c’est sur…

 

Il lui bande les yeux, la positionne debout au milieu de la pièce, les mains sur la tête…

Je ne me souviens plus, il pince ses seins ?

Il demande à une femme en rouge qui n’est pas et ne sera plus là… de venir la caresser de ses ongles… Le jeu commence… mais, Sofia ne fait que répéter ce qu’elle a déjà dit…

Dom se lève… s’approche… il l’observe, moqueur… il attend, patient… Ce n’est que lorsqu’elle est au bord, prête à laisser son plaisir exploser, qu’il le lui refuse…

La frustration fait partie du jeu…

Mais comment fait-elle pour se retenir ? Comment arrive-t-elle à lui demander la permission ? Je suis fascinée… perplexe…

 

Sofia nous montre de bien jolies photos… elle est radieuse…

Lorsque Roman réapparaît et dit calmement que c’est mon tour… Je ne saisi pas tout de suite de quoi il parle…

Je regarde L., attendant qu’il me dise ce qu’il attend de moi…

Allez, debout ! Il me pousse et me voici au centre de la pièce, face à Roman, sous les yeux conjugués de deux hommes et deux femmes… Je ne veux pas penser…

Quoi, il faut que je retire mon top ? Et le soutien-gorge aussi ?

Je m’emmêle, me débat tant bien que mal, avec les quelques bouts de chiffons qui me restent… Je me sens gauche, malhabile, et si vulnérable d’un seul coup…

 

Roman pose alors des pinces à linge en bois, sur ma peau… avec doigté, sans brusquerie aucune…

 

Je n’arrive qu’à hocher la tête pour confirmer…

 

Je le sens sourire en prononçant ces mots… mais la tension en moi est très grande…

 

J’ai des pinces au dessus des seins, sur le ventre, dans le dos… il a retiré tout de suite celle qu’il m’avait posée sur les bras car il a senti qu’elle me faisait mal… Il fait donc très attention à mes réactions… Cela me rassure un peu, mais en même temps, je commence à paniquer…

Lorsqu’il veut en mettre sur mes tétons, il n’essaie même pas…

 

Par Lyzis - Publié dans : Anecdotes sucrées, salées...
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Samedi 12 janvier 6 12 /01 /Jan 22:03

soleil-modifier.jpg Puisque l’on me réclame de l’intime…

Je vais vous parler de ma, notre, découverte du BDSM…

Et avant de vous livrer mes mots, maux, je vais expliquer mon, notre, cheminement, sorte de parcours initiatique.

Nous partageons nos vies depuis plus de 20ans. Nous nous sommes trouvés très jeunes et ne nous sommes plus quittés.

Nos débuts ont été parsemés  de tâtonnements, d’essais, de mélangisme, de trios…

Puis sont venus très vite les enfants, les obligations, les devoirs… et nous avons mis en standby nos envies plurielles…

Des hauts, des bas, mais toujours du désir, nous avons avancés en nous tenant la main, s’inventant des histoires à deux pour pimenter nos jeux vanilles…

Et les enfants ont grandi, leurs études les menant à quitter le nid, nous avons décidé de réapprendre au plus vite la vie en amoureux.

L. cherchait sur le net des chats de rencontre, des couples… et je me suis lancée dans la lecture des blogs Adulte…

Je fréquentais beaucoup la blogosphère, mais uniquement la politiquement correcte, ayant moi-même un blog connu de nos enfants…

Mais en laissant mes pas me guider de lecture en lecture, j’ai découvert un nouveau monde.

Le tri c’est assez vite fait, je n’aime que les choses bien écrites et ne suis pas attirée par les photos trop crues.

J’ai alors ouvert un blog adulte où j’ai laissé libre cours à mes fantasmes… Mais une incursion dans le privé, sans y être invité, d’un de mes lecteurs, m’a effrayée et je l’ai refermé au bout de 2 mois…

Cependant, le virus était contracté… je ne pouvais plus m’empêcher d’écrire et de lire ces textes truculents…

Et la chance qui me sourit depuis toujours, m’a emmenée chez un couple magnifique : Les écrits pourpres…

J’ai découvert un monde qui m’était inconnu… ou plutôt, que je ne connaissais que très mal, comme la plupart d’entre nous, le BDSM.

Avec une immense patience et beaucoup de délicatesse, Dom. a passé des heures à répondre à mes questions, à me donner des références, à partager ses mots avec moi sur MSN.

Si être attachée était un fantasme récurant chez moi, je découvrais que la lecture les autres jeux du BDSM, me faisaient beaucoup d’effets… et cherchais à comprendre…

Cependant, j’étais effrayée de ce que je découvrais de mes désirs… et j’ai partagé très vite avec L. mes envies… j’attendais de lui, les barrières ou l’aval… et il a, lui aussi, pris son temps pour se poser les bonnes questions… ses motivations et les miennes…

Lorsqu’au bout de plusieurs mois, Dom. m’a offert un texte sous entendant une possible rencontre entre nous… j’ai très mal pris la chose… je ne me sentais pas prête… je le lui ai dit… j’ai tendance à écrire très facilement ce que je pense…

Il a aussitôt, très élégamment fait marche arrière et nos conversations, ont repris leur cours normal… mais l’idée germait peu à peu dans l’esprit de L.

Ils se sont mis en relation et quelque 6mois après nos premiers échanges… ils ont organisé une rencontre sur Paris…

Première rencontre avec Dom. et Sofia, avec Roman et C. et avec le BDSM. J’en garde un souvenir magique et ému…

Je vous offrirai les mots que m’ont inspirés cette soirée dans mon prochain post si cela vous dit…

Par Lyzis - Publié dans : Anecdotes sucrées, salées...
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Mercredi 2 janvier 3 02 /01 /Jan 12:38


Lors d’une discussion avec Dom. des  Ecrits Pourpres, celui-ci m’a poussée à exprimer mes ressentis… j’ai retravaillé notre dialogue et je vous offre le texte qui en est sorti.

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J’ai touché à une magie que je n'imaginais même pas.

Ça dépasse tout. Je disais à L. que c'est plus que tout,

Que les fantasmes tentent de dépasser l'imaginaire,

Mais là c'est incomparable, c'est au delà de l'imaginaire.

J'en suis toujours remuée et je ne sais pas si L. peut imaginer ce qu'il m'a offert.

J'essaie de le lui dire mais mes mots sont en dessous de ce que j'ai pu ressentir.

 

L. est rentré avec son ami d'enfance.

Il m’avait dit qu'il venait et il a passé la journée à me dire qu'ils allaient me faire l'amour tous les deux

Alors ils sont arrivés ensemble

Et je les attendais le ventre noué et avec la tête qui tourne

En me forçant avec violence à ne pas penser,

Refuser catégoriquement de penser,

Tenter de nier les heures qui avancent

Ne pas penser plus loin que la minute qui suit…

Pour ne pas céder à la panique et s'enfuir au loin

S’appliquer à toute chose pour qu'elle dure et soit parfaite

Répétant sans cesse : mais s'il ne voulait pas ?

 

Et ils sont arrivés...

Oui, ensemble

Nous avons bu l'apéritif en se parlant normalement de nos enfants de nos vies et je me suis sentie soulagée, tout était normal

Parce que tout était en ordre...

Oui, comme en terrain connu

Je respirais mieux

Peut être avait-il voulu jouer avec moi, mes nerfs, mon désir ?

Je pouvais parler

Je me rassurais en me disant qu'il m'avait raconté cela par jeu.

 

Mais il ne jouait pas… ou plutôt il jouait plus intensément que cela…

Nous sommes allés au restaurant et là, il a profité d'une absence de P pour dégrafer des boutons de ma robe

Il avait soutiré ma promesse de ne pas refermer les boutons qu’il ouvrirait

Et là, j’ai senti le trouble m’envahir,

Cette sensation d'être l'objet de son désir…

Comme les prémices du laisser-aller…

Mon corsage était dégrafé…

J’attendais le retour de P…

Le haut de ma robe et le bas aussi étaient défait

Et je ne savais pas comment me tenir.

C'était éprouvant, une angoisse sourde

Et puis il s'est rassit en face de moi.

Nous avons repris nos conversations comme si de rien n’était.

J’ai d'abord cru qu'il n'avait rien remarqué...

Je me le suis fait croire…

Mais ses regards qui plongeaient de plus en plus fréquemment vers mon décolleté...

Je ne pouvais ignorer le plaisir qu'il y trouvait et je sentais L. jubiler en posant ses mains sur moi…

 

Qu'éprouvais- je quand j’ai commencé à sentir son désir ?

J’avais très chaud

Je me sentais rassurée en fait…

Je me disais que mon chéri était là et que tout allait très bien…

Qu'il savait que tout irait bien

Je me sentais désirable dans son regard,

Dans leurs regards,

Et sa confiance à lui...

Oui,

Je me sentais belle

Ça parait idiot... je sais bien

Mais c'est cela

Deux belles personnes me désiraient et je le sentais

C'est dans le désir des autres que l'on ressent sa propre capacité à plaire…

Dans les yeux de son autre qu'on trouve sa vraie beauté…

 

J’ai, à ce moment là, commencé à arpenter un nouveau chemin…

Oui

C’est là que cela a commencé

Nous sommes rentrés et nous avons poursuivi sur un air innocent, laissant s'installer une tension palpable

Je n'ai pu m'empêchée de taquiner L.

Et quand il m'a attrapée et a dégrafé ma robe... il m’avait déjà fait ôter mon string... donc

Je me sentais comme une gamine prise en faute... c'était fort perturbant

Je devais être plus que cramoisie

Perturbant et troublant…

Oui

Totalement

J’étais offerte, offerte par sa main sur moi...                      

À la fois paniquée et rassurée par cette appartenance.

Il m'a offerte à son meilleur ami, qui m'a délicieusement embrassée en me couchant sur la table


J’ai perdu la clarté,

Quand j'étais assise entre eux sur le canapé.

En fait, il y a eu des paliers.

Le premier, quand P m'a embrassé : la peur c'est envolée.

C'était un palier de franchi, le plus dur surement.

Après c'était le temps des possibles.

Après, c'était encore difficile…

M’assoir entre eux ne posait pas de problème.

Mais quand L. m'a demander d'ouvrir les jambes c'est devenu terrible…

Une sorte de vertige

Je n'y arrivais pas.

Une angoisse sourde.

M’offrir de moi-même… franchir le pas vers un abandon

S’en remettre...

Je ne pouvais pas…

Et P a aidé L.

Et moi par la même occasion...

Ils ont doucement mais fermement obtenu ce qu’ils désiraient

Le deuxième palier a été franchi…

Et je me suis ouverte.

J’ai fermé les yeux et senti leurs regards si similaires.

Et je me suis laissée abandonner…

J’ai laissé venir le plaisir par eux…

C’était un instant magique

Lorsque l'on abandonne ses barrières et qu'on se laisse aller a vivre le moment, le ressenti…

Quand on n'existe plus que par leurs regards, conjugués à leur attention,

Leurs mains qui cherchent mes bruits, mes sourires…

Et puis leurs bouches qui ont quitté la mienne pour me goûter mieux

Et là se passe l'attendu… inattendu…

On devient le centre d'un monde,

on peut se laisser aller a ressentir toutes les sensations…

Le premier orgasme avec un autre homme

Que ce soit avec ou sans mon chéri

Un grand moment…

Oui, très très grand

 

Ils ont presque du me porter pour m'emporter dans la chambre

Et là encore un palier....

A partir de là, le tourbillon

Dans la chambre, L. m'a bandé les yeux

Je ne pensais pas qu'il était si facile de reconnaître l'homme que l'on aime

C’était enivrant de reconnaître leurs petites différences

La chaleur si différente

Les formes, les gestes

Tout est ressenti au centuple

Tout s'intensifie…

Se multiplie

Chaque touche est un coup de pinceau dont on peu ressentir chaque détail

Et le tableau se peint en plusieurs couches…

 

J’ai peu à peu perdu le fil

Et j’ai commencé à atteindre … l'ailleurs

Je ne sais plus rien

J’ai perdu mes repères

Je ne sais ni qui, ni quoi

Mais j’ai ressenti,

Ressenti un plaisir que je ne saurais décrire

Qui se passe de mot…

J'ai perdu le souffle et je ne sais pas jusqu'où je suis allée

Je ressentais tant en même temps…

Comme si le temps s'arrêtant les caresses se superposaient toutes en même temps

Je ne discernais plus ce qui se passait

Seulement, je sentais, ressentais

J’étais ressenti…

Et je n'ai plus rien senti que moi

Pur ressenti de mon corps

Oui, je crois que c'est cela

J’avais une telle conscience de mon corps

Je sentais le plaisir si profondément

J’ai perdu pieds

Je ne sais même pas combien de temps cela à durée

Pour moi ce fut une éternité sans fond

Mais je sais que cela a duré...

Oui certainement très longtemps

 

Je n'ai repris mes sens que très lentement

Et je suis descendue un peu perdue de mon voyage…

De mon envolée..

J’ai d'abord retrouvé la chaleur des bras de mon chéri

Je m'y suis senti si bien

À l’abri, reposé…

Sereine...

Comme si je découvrais pour la première fois combien je me sens bien entre ses mains…

J’ai eu besoin de beaucoup de temps pour me souvenir que P était là et percevoir de nouveau sa présence

Un grand moment…

Un très beau voyage

Un voyage merveilleux

Heureuse voyageuse....

Plus qu'heureuse

L. dit qu'a ce moment là, ils ne m'avaient que caressée…

Il dit que j'ai joui très longtemps, qu'il a demandé à P de ne plus me toucher pour que je reprenne conscience.

Je suis restée blottie dans ses bras de longues minutes

Le temps de me poser, de goutter

Ils ont attendu patiemment que je revienne.

Ils m’ont laissé ce temps là !

 

Après ces gestes d'exploration, ils ont joué un peu plus fort

Un autre palier...

Une autre phase…

Par Lyzis et son L - Publié dans : Anecdotes sucrées, salées...
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