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  • Lyzis et son L
  • : 10/12/2007
  • : Lire : Ici

Anecdotes sucrées, salées...

Jeudi 18 février 4 18 /02 /Fév 22:47

A peine le temps de laisser l’eau monter en température qu’un froissement précède une grosse voix…

Une bouffée de pensées brouillonnes, envahit ma tête… honte… désir… angoisse… fantasmes en résurgence… je me cache… je ne peux affronter ses yeux…

Me voici le front contre le mur glacé… la douche brulante paralysée dans ma main…

Il se moque… prend la pomme et l’initiative de l’ondée…

Je sens la chaleur de l’eau pénétrer ma peau… ses mains me frémissent… au hasard… vérifiant mon humidité…

Il me retourne et je ferme les yeux…

Il pince mon sein fort… très fort… mon ventre crie à ma place…

Il me demande de choisir le savon… en remplit ses mains et je lui tends les miennes…

Je perds tout contrôle… concentrée sur le plaisir de ses mains frictionnant mon corps…

Je fais comme lui… me collant… me frottant de toute ma peau contre la sienne…

Et je sens son sexe dressé pour moi…

Il reprend les rennes de l’averse chaude… protège mon visage… torture de nouveau mes boutons érigés… agace… et me caresse des pieds à la tête…

La chaleur dans mon ventre… enfle dangereusement… je m’éloigne et à mon tour frotte son corps… et… me laisse tomber à genoux…

Je me laisse guider par mon désir… plaisir de savoir son appétit…

Il me relève par les cheveux… baisers… doux… tendres… envahissants… vertigineux…

Le trouble atteint le bord de mes lèvres… il s’éloigne… m’abandonne… je me perds… je chute… libre… au bord du précipice… sans y tomber…

Il est encore plus difficile de revenir quand on n’a pas atteint l’étincelle… le rêve continu… s’étire… se concentre…

Et quand enfin je peux marcher… respirer… je suis tendue… électrique… toujours au bord…

 

Merci.

 

Par Lyzis - Publié dans : Anecdotes sucrées, salées...
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Dimanche 22 novembre 7 22 /11 /Nov 20:39

Cette fois ci, elle en a décidé autrement. Elle ne le laissera pas l’emmener où il veut. Elle ne le laissera pas gagner. Même si elle sait qu’elle y perdra. Elle veut gagner.

 

Elle le laisse approcher, la prendre par la main, la guider vers lui… Mais il ne faut pas qu’il touche sa peau… pas qu’il atteigne ses points sensibles… Elle sait qu’elle ne pourra plus se maîtriser s’il la touche…

 

Alors elle esquive. Elle prend possession de son membre chaud. Elle le fait palpiter entre ses doigts fins…

Il se laisse faire, certain de prendre la main dans quelques instants…

Elle lui donne sa bouche… pas trop longtemps… juste pour qu’il savoure leur baiser, leurs langues mêlées… pour qu’il tienne sa tête entre ses grandes mains… Mais au premier mouvement vers son dos, elle recule, s’éloigne et pose ses lèvres sur le sexe déjà dressé…

 

Elle sent les pulsations sous sa langue… la douceur de la peau tendue, l’odeur de l’homme qu’elle aime… tout déchaine chez elle la passion…

Elle goûte… lèche… pétrit… embrasse… suce… avale… tour à tour … avec générosité et gourmandise.

Elle le sent s’abandonner un court instant… puis il tente de lui retirer son haut… de déboutonner son pantalon…

Elle se contorsionne, esquive et s’active de plus belle afin de lui échapper et de le retenir par le plaisir…

Il renonce… revient à la charge dans un sursaut de volonté… puis lâche prise de nouveau.

 

Enfin, après plusieurs tentatives de sa part à lui et moult caresses de sa part à elle… il finit par abdiquer et emplir sa bouche d’une jouissance violente et bruyante…

Elle a gagné…

Pour son plus grand plaisir à lui !!!

Par Lyzis - Publié dans : Anecdotes sucrées, salées...
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Jeudi 5 novembre 4 05 /11 /Nov 06:08
 

La cravache claque le long de la jambe de pantalon…

Mon esprit se révolte… mon échine se hérisse…

-Ici ! Allez !

Je ne voudrais plus être là. Je supplie muette, mais rien n’y fait.

 

Une fois debout plantée devant, je sais que je ne pourrai plus reculer.

Il me déshabille… je me tortille, mal à l’aise… mais deux trois claques sur les fesses me rappellent à l’ordre.

Ne plus penser… ne plus savoir…

 

Du plat de la cravache il suit les courbes et le contact provoque le frisson…

-Les mains derrière la nuque. Bien !

Les mots sensés me flatter, mettent mon orgueil à rude épreuve…

Marcher… tourner… lever une jambe… tout est soudain plus difficile…

 

-Plus cambrée… les mains derrière le dos… plus haut… les seins fiers…

Chaque ordre est accompagné du bout de la cravache… sans douleur… fermement…

-Les jambes écartées… le menton… plus haut… fière… Voilà !

 

Je prends soudain une conscience limpide de ma position…

Je suis debout, jambes légèrement écartées, reins cambrés à l’extrême, seins tendus et arrogants, menton et front hauts, impertinente dans l’obéissance…

Une vague de fierté m’envahit…

 

C’est le moment qu’il choisit pour me toucher…

Il pose délicatement ses doigts sur mon sexe…

Je ne peux retenir ni le gémissement de plaisir-surprise, ni le mouvement de repli de mon corps…

 

Tout est à refaire… position parfaite dans le brouillon soudain de ma tête…

Injonction de ne pas bouger d’un millimètre… cravache sous le menton…

Comment tenir mon corps, retenir l’émoi, quand le plaisir est là ?

La confusion augmente avec la précision des gestes…

 

Plus tendue que jamais, mon esprit écartelé entre le maintien et l’abandon, je sens mon corps si fort, au bout de la cravache et de ses doigts…

Je tente de me concentrer sur mon menton effronté… et… la jouissance explose en moi sans prévenir… me submerge… m’inonde… me dompte…

Par Lyzis - Publié dans : Anecdotes sucrées, salées...
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Lundi 19 octobre 1 19 /10 /Oct 06:30

Elle  s’est laissé attacher en croix, sur le grand lit aux draps de satin.

Mais maintenant elle sent pointer une angoisse qui lui serre la gorge…

Elle lui avait dit qu’elle n’était pas d’humeur ce soir. Mais maintenant, elle sait qu’elle ne l’arrêtera pas, qu’il n’aura de cesse qu’elle lui offre son plaisir.

 

Il s’assoit près d’elle. Ses deux mains trouvent la forme exacte de ses seins…

Elles les englobent, les empoignent sans brusquerie, les effleurent, jouent de leur rondeur.

Puis il fait rouler les pointes fragiles entre ses doigts, les pince juste comme elle aime, sans vraiment faire mal. Elle n’aime pas avoir mal, juste avoir la peur « d’avoir mal »...

 

Elle essaie de se concentrer, entre le désir de refuser et celui de se donner. L’idée de la douleur brouille ses esprits. Elle l’imagine et son corps réagit en palpitant d’excitation.

 

Lui, continue patiemment son œuvre. Ses lèvres ont rejoint ses doigts sur le corps sans défense. De souffles délicats en caresses musclées, il redessine les creux et les rondeurs.

 

Elle frémit de sentir sa chair aussi fort… elle résiste aux liens qui la domptent… elle épuise ses forces et s’abandonne… elle rend les armes pour s’offrir à lui.

 

Il perçoit son offrande, le désir de son corps, la souplesse ferme de ses muscles, la tension palpable de sa peau.

Il ressent les contractions et les relâchements de la femme qu’il tient entre les mains, jusqu’au fond de ses propres muscles.

Il mordille délicatement les pointes érigées, arrachant des gémissements à la belle…

 

Elle ne résiste plus du tout, arque son corps pour accentuer la tension, pour épanouir sa poitrine plus profondément, pour contenir encore un peu le feu qui couve dans son ventre.

Elle laisse s’échapper les sons du plaisir qui l’envahit, se donne à lui entièrement, consciente de lui appartenir jusqu’au plus profond de son être.

Et sans pouvoir la retenir, elle se laisse submerger par la vague qui l’inonde de l’intérieur.


Il jubile, la laisse partir, recueillant le fruit de son pouvoir sur elle. Il se rassasie de sa jouissance fulgurante, de la faiblesse de sa volonté face au plaisir qu’il lui donne, de la beauté de cette femme dans son abandon.

Et décide de ne pas la laisser souffler…

 

Par Lyzis - Publié dans : Anecdotes sucrées, salées...
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Mercredi 8 avril 3 08 /04 /Avr 19:46

Pardon ! Dit-elle doucement avec un sourire…

Le grand échalas se redresse, cachant tant bien que mal la revue pornographique qu’il étalait devant ses copains… passant par la même, du rouge d’excitation, au cramoisi de honte…

Excusez !

Elle le contourne, ne retenant pas un sourire moqueur… et va ranger son cadi.

Elle entend le ton railleur des camarades qui s’esclaffent dans leur voiture, pendant qu’elle retourne à la sienne…

 

Alors, prenant son courage à deux mains, l’escogriffe passe près d’elle et secouant un sac plastique contenant l’objet de son trouble… il lance d’une voix faussement assurée : Il faut regarder ça M’dame !

Pas utile ! lui répond-elle du tac au tac…

Il tourne alors les talons, échappant à son rire et à son regard espiègle…

 

Il y a un âge pour regarder… et un âge pour vivre…

Par Lyzis - Publié dans : Anecdotes sucrées, salées...
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