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Présentation

  • Lyzis et son L
  • : 10/12/2007
  • : Lire : Ici
Mardi 15 janvier 2 15 /01 /Jan 19:07

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Il en pose une sur mon pubis et se recule, comme pour admirer son œuvre. Son regard satisfait me remplit d’orgueil et je camoufle ma terreur ainsi…

 

Lorsque j’entends le claquement du martinet, la peur remonte au galop… je ferme les yeux et le souffle qui me frôle et arrache les pinces de mon corps, me glace… je sens une fois la morsure des lanières, mais je n’ai pas le temps de m’y arrêter…

Il écarte mes bras et mes cheveux et se tournant vers son public, il annonce qu’il compte enlever toutes celles de mon dos en trois coups…

Un souffle précis… deux coups qui claquent… et applaudissements de l’assemblée…

J’attends les yeux fermés le troisième, avant de réaliser qu’il n’arrivera pas…

Ouf, c’est fini… je peux me jeter dans les bras de L. pour reprendre mon souffle…

 

Celui-ci voulait prendre des photos… mais plus de pile dans mon appareil…

Quelqu’un l’informe qu’il y en a dans la chambre, entrain de charger…

Roman propose que j’aille les chercher puisque c’est moi qui les ai oubliées…

 

Je m’apprête à y aller lorsqu’il me dit maniant devant moi une cravache, que je dois y aller à quatre pattes…

Je ne peux y croire… je ne veux y croire…

Je ne regarde pas L.… j’ai trop peur qu’il me demande de le faire…

Sofia se met à genoux devant moi et me propose de la suivre…

Non ! Je pars en courant me cacher derrière le paravent de la cuisine…

 

Roman m’y rejoint incrédule… il brandit sa cravache et son regard, mi amusé, mi courroucé appuie ses propos…

Sofia me tend la main, Roman pose la sienne sur ma nuque pour me faire plier… Je crois que C. me suit aussi…

Je vois la cravache s’abattre sur les fesses de Sofia et j’ai envie qu’elle court dans le couloir devant moi pour y échapper…

 

Lorsque nous atteignons la chambre, je me précipite sur le lit pour ne pas laisser à Roman la possibilité de me frapper…

J’en fais le tour et quand j’atteins les piles, il se plante devant moi et me dit :

- Tu dois demander correctement.

Je dois lui présenter une mine incrédule, car il explique : - Tu dois dire : s’il vous plait Maître.

Je ne peux pas… je ne veux pas… j’ai envie de rire… je n’arriverais jamais à dire cela…

Et en même temps… je ne veux pas décevoir… je veux encore jouer… je ne vois personne… je ne sais pas qui est là… je suis aux pieds d’un homme que je ne connaissais pas quelques heures avant, que je ne connais toujours pas, mais qui a une forte emprise sur moi…

 

J’ai un éclair d’un seul coup. Il me répète la phrase qu’il veut m’entendre prononcer et je réalise que je me fais appeler ainsi toute la journée par mes petits élèves…

 

Et le tour est joué…

Je jubile intérieurement… J’ai trouvé cela très facile en fait… Et en plus, personne ne s’est aperçu de rien…

 

J’essais les piles qui ne fonctionnent pas et avant que je ne râle sur l’inutilité de m’avoir fait marcher ainsi, je me retrouve entre Sofia et C., à quatre pattes sur le lit, les fesses tendue vers ces messieurs qui commentent l’efficacité, le mordant et la souplesse d’une longue baguette de bois plate…

L’un d’eux pousse sur mes reins en me demandant de creuser le dos et je me sens totalement impudique…

 

Sofia serre ma main dans la sienne, tandis que C. me soutient de son épaule…

Les coups commencent à tomber… Je les entends, sans toujours les sentir… Je n’arrive ni à déterminer d’où ni de quoi ils m’atteignent…

Sofia sert ma main de plus en plus fort et je lui rends la pression…

Je ne peux m’empêcher de me cambrer plus encore et la tension qui monte en moi me brouille l’esprit…

J’ai l’impression que cela ne s’arrêtera jamais…

J’entends Sofia comme un écho à mes propres gémissements et je sens monter le plaisir inexorable, à l’unisson…

 

Je me suis effondrée  sous la jouissance et C. s’étant levée, je me suis laissée allée en moi, repliée sur mon plaisir.

Un grand corps se couche contre moi et m’entoure de ses bras. Je me love contre L., pour reprendre pied sous sa protection.

Lorsque je réalise que ce n’est pas lui, je panique… Je reconnais Dom… instinctivement… et je me détends malgré moi… Je sens monter la confiance et le bien être… Je ne sais pas pourquoi, mais je n’ai plus peur. Je sens que je peux m’abandonner et m’apaiser…

 

Je ne sais pas combien de temps je me suis reposée… Mais lorsque je refais surface, Roman demande à C. de me trouver une robe de soumise et L. ne sait plus ma taille…

 

 

 

Je me retrouve debout, nue, et on m’enfile une petite robe noire, très courte, cloutée, avec deux grandes ouvertures sur les côtés.

Je ne sais plus qui ferme le col, séré comme un collier…

C. me dit que les bas ne vont pas avec… je les quitte rapidement et maladroitement…

 

En repassant dans le salon… nous partageons un thé…

Roman sort un fouet, long, noir, impressionnant…

Il le manipule et la tension monte…

Dom. dit à Sofia de se lever. Elle  lui rappelle qu’elle n’a pas encore goûté vraiment à cette morsure.

Roman tient le corps de son fouet à la moitié… Il choisit la  distance, l’angle.

Le geste roule, se déroule et claque, enserrant toute la taille de Sofia. Elle tend son visage aux yeux clos vers nous… elle nous offre son ressenti… la pression qu’elle ressent.

 

Il lui demande de tourner sur elle-même… lentement.

La cadence s’accélère… La tension est palpable… le risque réelle…

Soudain, un geste, un pas… et le fouet s’enroulent au dessus du corset, mordant durement Sofia…

Roman s’occupe d’elle tout de suite, caressant, rassurant et s’excusant…

 

C. demande à se changer pour recevoir le fouet elle aussi.

Elle m’a glissée que la sensation était délicieuse… celle d’être enserrée dans la lanière…

Je ne sais qui propose que j’essais aussi… mais la peur m’envahit d’un seul coup…

C. propose immédiatement son corset disant que sans, ce ne serait pas possible…

Sofia dit alors qu’elle devait justement montrer à L. comment serrer un corset…

Je me retrouve, debout devant Dom, dans ma robe de soumise, le corset par-dessus.

S. commence à serrer de plus en plus… je sens la pression augmenter ma peur… L. attentif suit le laçage.

 

 

 

C. porte une magnifique robe de cuir, lassée dans le dos et qui lui va à merveille. Elle est très belle.

Roman s’applique et elle tourne lentement sur elle-même… Je suis fascinée… j’ai tellement peur… Je sens le corset se serrer et j’entends, sans comprendre un mot, Dom et Sofia parler…

 

Je me retrouve soudain debout, les deux mains sur la tête, au milieu de la pièce… J’éprouve une terreur sombre… Je me sens trembler…

J’ai conscience du col de la robe qui enserre mon cou…

Je ne sens même pas la pression du corset…

- Ca lui va bien dit C.  

Roman me parle doucement mais je ne comprends pas ce qu’il me dit…

Je ferme les yeux… je ne suis pas prête… non, je ne serais jamais prête… l’impression d’avoir le souffle coupé par le brusque enlacement du fouet me pénètre…

 

Je ne peux plus que retenir ma respiration… trouver le rythme pour respirer avec lui et non contre lui… régler mon souffle sur le sien… tourner sur moi-même en harmonie avec lui…

La peur de se tromper reste sous le vertige… le rythme semble s’accélérer et la panique augmente…

 

Au deuxième tour, un coup plus fort et je me raidis. Je ne peux retenir un gémissement de surprise sous la morsure.

Roman cesse immédiatement et s’approchant, il pose un doigt sur mes lèvres…

Il caresse ma langue du bout de son doigt et je réprime une furieuse envie de le mordre… Je lui en veux à cet instant. Mais il m’impressionne suffisamment, pour que je contienne cette pulsion… Il insiste et je finis par l’accepter et par me détendre…

 

Je ne me souviens pas de ce qu’il se passe ensuite… il y a un trou… une absence… jusqu’au moment où un siège en toile suspendu est installé au centre de la pièce, à la place de la barre de bois aux menottes.

 

Je ne comprends pas tout de suite que c’est moi qui dois aller m’y installer…

Dom et Roman m’explique que je dois me déshabiller… Je me plante devant L. qui m’a poussé à me lever, mais il s’acharne sur le corset sans réussir à le dégrafer.

Je sens du mouvement autour de moi… Sofia, Dom, viennent l’aider et me libère de sa contrainte…

C’est à ce moment là que j’ai ressenti la pression qu’il exerçait sur mon corps…

 

Une fois délacée, je me retrouve entre les mains de Roman et Dom, qui m’enlève avec dextérité la robe qui me reste…

Je me retrouve de nouveau, nue au centre de ce salon, sous cinq paires d’yeux… J’en éprouve une joie vive…

Je m’assoie moi-même dans le siège qui me tente tant…

Dom. m’aide à m’installer au bord, il attrape mes jambes et place mes pieds sur les cordes, me mettant dans une position aussi indécente qu’excitante…

 

Une forte chaleur m’envahit… je sens les regards comme des brulûres sur mon intimité qui n’a plus rien d’intime.

Il attrape mes bras, et me place les cordes entre les mains…

Je serais tenté de me replier… de croiser bras et jambes et de me protéger… mais derrière le bandeau, j’imagine le regard de L. et je sais qu’il est là pour me protéger…

Je me détends et m’offre simplement, sans plus de questions…

Je ne peux décrire la multitude de sensations que j’éprouve ensuite… des caresses légères comme des plumes… piquantes comme les pointes des lanières… fraîches comme une boule de marbre roulant en suspension… mordantes comme la brulûre des dents sur mes seins tendus…

 

Quand les doigts de Roman explorent mon sexe et qu’il commente ce qu’il parcourt… ma conscience est déjà déconnectée… Je ne comprends rien, je laisse monter le plaisir… je m’abandonne à mes sens…

La bouche qui se pose sur moi est douce, fraîche et agile… Je sens le plaisir m’envahir inexorablement…

Lorsque Roman interrompt la caresse pour me questionner, je lui en veux encore…

 

Je sais ce qu’il veut de moi… mais je ne peux pas… les mots ne peuvent franchir mes lèvres… 

Oui ! Je veux ! Je désire tellement cette bouche, cette langue en moi… cette caresse insensée qui m’emporte rien que d’y penser…

Il veut que je lui raconte… que je lui dise ce que je désire…

Mais je ne peux pas… je tente de faire sortir ces mots qui se brouillent… Mais je ne peux que mimer ce qui me fait tant envie…

 

Soudain, il m’accorde ce que je quémande dans mon mutisme… Et le bonheur est là, qui m’emporte  je ne sais pas où, mais je sais l’immensité de ses paysages…

Je ne sais plus comment je suis sortie du siège, ni avec qui, ni comment…

 

Je crois que Roman et C. sont allés se coucher après cela, et que Sofia les a suivis pour se faire pardonner son insolence…

 

L. et Dom m’ont emmenée dans la chambre et une autre nuit a commencée…

 

Par Lyzis - Publié dans : Anecdotes sucrées, salées...
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