Novembre 2024 | ||||||||||
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4heure 30… réveillée… tension palpitant au creux des reins… imagination en ébullition…
Je dois dormir… je veux profiter, donc être reposée… j’ai peur… je ne sais plus si je veux ou non… mais si je sais… je veux très fort… mais j’ai peur, très peur…
En demi sommeil, je laisse les idées se former, s’épanouir…
En demi sommeil, je tente de chasser les idées qui se précisent et envahissent…
La journée doit passer, la journée va courir vers sa fin en prenant son temps… le temps va durer et galoper… et je hais ses lenteurs autant que ses bonds intempestifs vers le départ… pas encore l’arrivée…
Puis la douche, l’habillage où comble du trouble, il faut prévoir… un sac, La jupe, les chaussures… tout ce que L. a choisi et que les enfants doivent ignorer… Jeux troubles qui commencent par ces fantaisies cachées…
Le voyage cruellement long et si rapide… la pression qui monte crescendo, au rythme des aléas du trafic… Soulagement quand la circulation ralentit la progression… crispation quand le retard prend des allures de sables mouvants…
Je dois profiter d’une portion d’autoroute pour quitter mon pantalon, enfiler ce morceau de tissu si… petit…
Pourquoi as-tu choisi ce passage au péage ? Je me sens rouge de confusion… les fesses nues sur le velours…
Le quartier se rappelle aux souvenirs d’enfance, tentant des subterfuges, des diversions…
Non, pas ici, il ne faut pas se garer… n’importe où… et si tu arrêtes le moteur… je serai obligée de descendre… de marcher sous la pluie avec cette jupe si courte… et je ne pourrai faire marche arrière…
Tu dis qu’il ne pleut plus ? Tu es sur ?
Je ne sais plus, je te suis… Je regarde sans voir, je vois sans même regarder… Un regard capté… m’a capté et je ferme les yeux … Je les ouvre sur un sourire attendu… entendu… Tu me tires ou tu me pousses ?
Je me sens face au danger… à l’inconnu … aux voulus…
Mon trouble est sans fond… je suis si tendue que les mots font des volutes compliquées avant de m’atteindre…
La douceur, la gaieté, l’aura de Sofia me calme… Je retrouve peu à peu l’usage de la parole, le contrôle de la vision et le plaisir fait place à la terreur…
Dîner gai, où la confiance des mots échangés depuis si longtemps prend une dimension réelle… je me détends et apprécie les regards et les sourires échangés en quatuor…
Peu m’importe ce qui fut dans mon assiette, dans mon verre où sur la table… seul ce qui plane au dessus m’interpelle, m’appelle…
Il est temps de finir, de partir et je file aux toilettes avant…
La porte est close, je prends mon mal en patience… Quand Sofia me rejoint dans cette attente, je suis tout à la fois terrorisée de nouveau et impatiente de curiosité…
Nous espérons longtemps la sortie d’un homme peu pressé… et l’échange passionné sur le bonheur des histoires pour enfants calme les trépidations de mon cœur…
Quand la porte s’ouvre, il s’arrête… Que dois-je faire ? Qu’attend-on de moi
J’entre timide et gauche… Sofia me suit et ferme la porte… je suis tétanisée… perdue… je ne sais plus rien…
Avec douceur, calme et détermination… elle m’annonce qu’elle doit rapporter ma culotte à L…
Je n’arrive pas à avaler ma salive, encore moins à parler… je me tiens là, droite et tendue devant elle, sans pouvoir dire, faire, ni même penser…
Avec assurance, elle se place devant moi, relève ma jupe et descend avec douceur, mais fermement, mon string jusqu ‘à mes chevilles… me fait soulever une jambe après l’autre, rabat ma jupe sur mes fesses et se relève, m’offrant un délicieux sourire…
Un trouble intense m’a envahi… il reste accroché à mon ventre… il se répand dans mes jambes…
C’est avec le plus grand mal, que je tente de faire pipi sous son regard qui semble amusé par la situation…
Comme si de rien n’était, elle me parle de contes, d’enfants et de lectures… jouant peut-être de mes perturbations…
Sortant rouge et maladroite, je croise le regard d’une jeune femme attendant et augmentant sans le savoir, le vertige qui m’étourdit.
Sofia dépose son trophée dans les mains de L. qui me sourit avec curiosité… Je croise le regard de Dom, aussi amusé et fini dans les yeux de Sofia en complicité rieuse…
Pourquoi avez-vous été aussi longues ? Qu’avez-vous donc fait ?
Ils resteront sur leur faim… rien ou si peu…
Ils ne nous croient pas… tant pis pour eux, tant mieux pour nous, si leur imagination trépigne et invente…
Nous voici dehors, et je n’arrive pas à marcher… je vole… Quelle sensation étrange que de sentir les courants d’air si imprévisibles et nombreux dans les ruelles parisiennes, glisser sous ma jupe… quelle caresse excitante.
Je ne peux retenir l’euphorie qui me gagne… J’ai une furieuse envie de taquiner mon chéri… lui faire payer ma mise à nu et le plaisir que j’y trouve…
Dans la voiture, l’angoisse reprend le dessus… A quelle sauce vais-je être mangée ? Dans quoi me suis-je fourrée ?
Les regards de Sofia et Dom me rassurent un peu… Ils me disent que je leur plais et qu’ils ne sont pas inquiets… C’est ainsi que je les traduis.
Et mon chéri me garde près de lui, tient ma main et je n’ai plus qu’à le suivre… je me remets entre ses mains pour surmonter la peur qui gagne…
La porte s’ouvre et je perds le fil… j’enlève mes chaussures et ne sais plus quoi faire…
Roman est impressionnant de noir et d’assurance…
C. l’est d’une autre façon… de calme et d’aisance…
L’étrangeté des lieux et de la situation m’apparaît soudain et je voudrais disparaître et m’échapper…
Je me sens seule, assise sous une barre de bois blanc, ornée de deux menottes de cuir… Je n’arrive pas à suivre les conversations qui s’animent…
Ils parlent d’objets étranges, de démonstrations, de photos…
Je ne vois que ces messieurs en noir, assis dans le canapé et ces deux femmes vètues de corsets, se déplaçant avec naturel, s’asseyant avec désinvolture à leurs pieds et adoptant spontanément des poses soumises et provocantes…
Soudain, sans que je ne saisisse ce qui s’est dit, je vois voler des lanières de cuir…
On me demande de me déplacer.
Sofia prend appuis, simplement, les mains posées sur la barre de bois, face à nous, les fesses tendues vers Dom qui commence à manier avec dextérité, deux martinets…
Je suis fascinée… je ne peux détacher mes yeux du visage de Sofia… sauf pour observer Dom, tout en concentration et élégance…
Sofia s’abandonne, là, sans réserve… et une irrésistible envie de ressentir ce qu’elle ressent grandie en moi…
En lieu et place d’une douleur, c’est une montée vers le plaisir… et elle nous offre sa jouissance, sans retenue…
Mes sentiments à cet instant sont confus et mélangés…
Je ne connais pas ce qu’elle ressent et je n’ais aucune idée de l’effet que pourrait avoir sur moi et la situation et le contact de ces instruments !
Puis, c’est le tour de C. qui réclame un martinet plus fort… elle est moins expressive que Sofia, mais elle aussi nous offre son plaisir…
Quand je comprends que c’est mon tour… je commence à paniquer… Je suis incapable de rassembler mes idées… tout s’éparpille… Je plonge éperdue dans les yeux de L. qui me rassure et m’attire à lui… Il ôte ma jupe et je réalise que je n’ai plus de string dessous… Je sens le rouge monter à mes joues…sensation de honte et de provocation… La peur engourdie mes réflexes.
Avec douceur et sans savoir comment, je me retrouve au centre de la pièce… Les yeux bandés. Je sens les bras de mon chéri m’enlacer… et je ne résiste pas à enfouir mon visage au creux de son cou… je le respire très fort pour calmer mon cœur…
En même temps qu’un peu de calme, je perçois soudain ma position… la main de Dom qui me pousse à me cambrer… ce qui va se passer et que je ne peux plus éviter… les regards qui sans doute aucun sont posés sur mon corps…
Quand le premier coup touche ma peau… je ne suis pas prête… non, je ne peux pas être prête.
La sensation est bien plus douce que ce que je croyais…
Je sens monter vers la surface de ma peau une forte chaleur… Les sensations se multiplient, se mêlent.
Quand Dom pose sa main sur mes fesses, ma peau est comme mille fois plus sensible que d’ordinaire…
Les mains douces et fines qui parcourent mes jambes, mon dos… je ne sais plus. Je laisse alterner la chaleur des coups et la terrible douceur des caresses et je perds pied …
J’ai, à un moment, sans anticiper, oublié où, comment, qui et quoi…
Une vague me submerge avec violence… presque sans prévenir…
Heureusement que les bras de mon chéri me retiennent, car je n’aurais pu rester debout… Je lui ai donné mon plaisir. Je leur ai donné mon plaisir et je n’ai à aucun moment cherché à le retenir…
Je ne sais ni combien de temps cela à duré, ni combien de temps il m’a fallu pour comprendre de nouveau ce qui se passait autour de moi…
Un bien être, mêlé d’une gaucherie instinctive, s’est peu à peu installé. Je crois être restée blottie dans les bras de L. pendant que Roman mettait des pinces sur le corps de C, et les enlevait à coups de martinets, impressionnant de précision…
Un retour au calme, quelques discussions sur l’après midi, sur des photos à regarder ensemble…
Puis, Sofia, sous un air de soumission tranquille, provoque Dom.
Il semble si bien la connaître… il lui laisse pousser la provocation… « Un maître amoureux est un mauvais maître ! » dit-elle sans même le regarder…
Et le sourire s’installe… un nouveau jeu commence… Roman réagit… il ne peut laisser son comparse traiter ainsi par sa soumise…
Elle va être punie… c’est sur…
Il lui bande les yeux, la positionne debout au milieu de la pièce, les mains sur la tête…
Je ne me souviens plus, il pince ses seins ?
Il demande à une femme en rouge qui n’est pas et ne sera plus là… de venir la caresser de ses ongles… Le jeu commence… mais, Sofia ne fait que répéter ce qu’elle a déjà dit…
Dom se lève… s’approche… il l’observe, moqueur… il attend, patient… Ce n’est que lorsqu’elle est au bord, prête à laisser son plaisir exploser, qu’il le lui refuse…
La frustration fait partie du jeu…
Mais comment fait-elle pour se retenir ? Comment arrive-t-elle à lui demander la permission ? Je suis fascinée… perplexe…
Sofia nous montre de bien jolies photos… elle est radieuse…
Lorsque Roman réapparaît et dit calmement que c’est mon tour… Je ne saisi pas tout de suite de quoi il parle…
Je regarde L., attendant qu’il me dise ce qu’il attend de moi…
Allez, debout ! Il me pousse et me voici au centre de la pièce, face à Roman, sous les yeux conjugués de deux hommes et deux femmes… Je ne veux pas penser…
Quoi, il faut que je retire mon top ? Et le soutien-gorge aussi ?
Je m’emmêle, me débat tant bien que mal, avec les quelques bouts de chiffons qui me restent… Je me sens gauche, malhabile, et si vulnérable d’un seul coup…
Roman pose alors des pinces à linge en bois, sur ma peau… avec doigté, sans brusquerie aucune…
Je n’arrive qu’à hocher la tête pour confirmer…
Je le sens sourire en prononçant ces mots… mais la tension en moi est très grande…
J’ai des pinces au dessus des seins, sur le ventre, dans le dos… il a retiré tout de suite celle qu’il m’avait posée sur les bras car il a senti qu’elle me faisait mal… Il fait donc très attention à mes réactions… Cela me rassure un peu, mais en même temps, je commence à paniquer…
Lorsqu’il veut en mettre sur mes tétons, il n’essaie même pas…
Citation : Que la peste soit des anniversaires...