Voici une pinup qui aurait pu alimenter l'imaginaire du Monsieur
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Image trouvée sur 1000 Pinups des années 1950
Novembre 2024 | ||||||||||
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Voici une pinup qui aurait pu alimenter l'imaginaire du Monsieur
!!!
Image trouvée sur 1000 Pinups des années 1950
L’homme s’arrêta net… captivé par les ondulations d’une queue de cheval brune… à la hauteur de ses yeux…
Il suit le contour attendrissant de la tête… descend la cambrure de la nuque… parcourt le balancement d’une épaule… enlace la taille de guêpe bien marquée… tangue au rythme des hanches… caresse les mollets sous la soie… palpite au son des hauts talons…
Elle est vêtue de noir… mais il devine la gaieté… à la nonchalance de sa démarche… au maintien de ses épaules… à la fois fière et seule au monde…
Il la suit sans y réfléchir…
Ses yeux suivent la couture des bas, qui dessine le galbe prononcé de la jambe et s’étend du talon aiguille à la lisière de la robe…
La jupe n’est pas moulante… fluide… enveloppante… d’une longueur idéale… juste un peu haut sur les genoux… mais loin du milieu de la cuisse… elle laisse deviner… mais pas voir…
Il imagine… la petite culotte… rétro… comme lui… noire… avec de jolis pois…
Et la petite poitrine… enveloppée dans le satin… bien haute… comme sa première petite amie…
La femme s’arrête soudain… elle se retourne vers lui lentement… ses grands yeux bruns le scrutent par-dessus ses lunettes de soleil…
A-t-elle senti son regard appuyé ?
Ce n’est plus une jeune femme… mais loin d’être de son temps à lui…
Il la regarde sans pouvoir bouger… il ne sait plus pourquoi il est là…
Et elle lui adresse un merveilleux sourire… un vrai… un qui donne du plaisir… qui partage le bonheur…
Il le lui rend sincèrement et la regarde partir…
Est-ce le printemps qui accélère le sang dans mes veines ?
Sont-ce tes promesses qui affolent les battements de mon cœur ?
Est-ce ta voix qui agite la surface de ma peau ?
Sont-ce tes mots qui poussent à la cambrure mes reins ?
Est-ce ton imagination qui ouvre en moi des lieux secrets ?
Sont-ce tes mains qui empourprent mes joues ?
Est-ce ton souffle qui liquéfie mes chairs ?
Sont-ce tes caresses qui gémissent par mes lèvres ?
Est-ce ton audace qui me décolle du réel ?
Sont-ce nos parfums qui m’emmènent en voyage ?
Est-ce ton désir qui provoque mon vertige ?
Sont-ce nos corps qui décident la chute ?
Peut importe… j’en veux encore…
Pourquoi veut-on toujours étiqueter, ranger, classer les personnes ?
Pourquoi généralise-t-on ?
Ainsi, puisque nous pratiquons le Bdsm (qui obligatoirement est opposé aux pratiques sexuelles Vanilles… mais, qu’est-ce que les pratiques Vanilles ? Encore des questions que je me pose…) nous devons avoir vécu des traumatismes.
Et bien non !
Je m’insurge contre ces principes affirmant l’on ne peut être une chose et son contraire… contre le fait que la majorité vaut loi… et que l’exception confirme la règle…
L’humain étant constitué de multiples facettes, ne peut-on concevoir qu’il en ait d’opposées qui cohabitent en lui ?
Nous ne sommes ni tout blanc ni tout noir, ni tout droit ni tout tordu…
Serait-ce un besoin humain que de faire partie d’un groupe, d’une communauté… besoin de se reconnaître dans des codes, des règles… nécessité d’être d’un clan ou d’un autre, de s’opposer… ?
Ne peut-on se vivre en entier, sans renier une partie de soi ? Ne peut-on simplement accepter ce que l’on aime et assumer ce que l’on n’aime pas ? Ne peut-on ne pas juger les différences et refuser d’être conforme ou de rejeter ceux qui ne le sont pas ?
Pour en revenir à nos moutons, ou notre DéeSse si vous préférez… et bien, je ne crois pas être la seule… (et je l’espère pour toutes celles qui apprécient les rapports de ce type…) à ne jamais avoir subi de traumatisme…
Je suis heureuse, épanouie et optimiste… et « soumise »… (Ça y est, j’ai lâché ce mots qui ne me correspond pas vraiment… je devrais dire « sa soumise »… ce qui est très différent au fond… je devrai sans doute y revenir…)
Alors pourquoi, moi qui suis une femme favorisée par la vie, sans trauma et bien dans ses baskets (je reprends ici les mots d’Elle qui me plaisent beaucoup)… je joue dans cette cour ?
Qu’est-ce que je fabrique à jouer les soumises… moi qui n’en ai pas « besoin »… moi qui n’est rien à exorciser ?
Sans doute me mens-je à moi-même… j’occulte des histoires d’enfance sordides… je nie des évidences !
Et bien non ! Ceux qui me connaissent, qui savent mon histoire pourraient témoigner… si c’était nécessaire… mais je n’ai au fond rien à prouver… ni à défendre… « Sourire »
Alors, qu’est-ce qui me motive ? Comment puis-je pratiquer le Bdsm… prétendre être soumise ?
Mes désirs… mes sens… ce sont eux qui me guident…
Je suis très fleurs bleue… j’adore les mangas pour filles… Et pourtant… je frémis à la lecture de récits de contraintes… de fessée… de cordes…
De la même façon, je suis très maman… réfléchie, raisonnable… Et en même temps, très joueuse… enfantine, déraisonnable…
Est-ce si difficile à imaginer ?
Il y a peu de temps encore, je ne savais même pas que le Bdsm existait… je n’avais aucune idée des possibles…
Naïve ? Moi ? Sans doute aucun… et heureuse… pas de questions… notre relation me convenant tout à fait… Vanille… c’est ce qu’elle était… et j’y étais épanouie…
Et puis, une rencontre… une découverte… des textes qui m’ont ouverte sur un monde de sensations inconnues… « Les écrits pourpres »… un homme patient… pédagogue… m’expliquant inlassablement mes interrogations… un couple à faire rêver…
Ils m’ont apprivoisée… et avec mon chéri… ils m’ont amenée à vivre… une autre sexualité… ils m’ont appris d’autres sens… d’autres façons…
Mais le plus important je crois, c’est que j’ai appris à mettre des mots sur mes ressentis… j’ai reconnu dans le Bdsm, les sentiments qui sont les miens…
J’ai enfin pu nommer ce débordement de mon cœur quand parfois je suis dans ses bras… les bouffées de dépendances qui m’étreignent… le désir intense de lui appartenir… totalement…
Je me sens tellement à lui… j’aime me sentir sous son emprise… cela décuple ma sensibilité…
Ainsi, mon corps et mon esprit ne font plus qu’un vers lui… et je vis à 100 pour 100 les plaisirs… je ne suis plus que ce qu’il désire de moi et cela me comble au dessus de tout…
Je lui offre toutes mes jouissances… je ne retiens plus aucun soupir… plus aucune envie de me tendre vers lui…
Cela n’est-il pas suffisant pour démontrer qu’il n’est pas nécessaire d’avoir des larmes à verser pour profiter du plaisir de ces jeux… différents… épicés… intenses… grisants…
En tout cas, nous nous en octroyons le droit…
Notre vie est pleine, de plaisirs différents… de la promenade en forêt, à la balade en moto… de la tendresse parentale, à la folie amoureuse… de l’amour caresse, aux contraintes claquantes…
Nous avons grandi ensemble et continuons à explorer main dans la main des chemins qui nous plaisent… jamais pressés… toujours attentifs aux désirs de l’autre…
Nous pratiquons donc sans trauma… un Bdsm qui nous est propre… et c’est bien ce qui nous à plu dans cette rencontre… la possibilité d’adapter les règles à nous… et non de s’adapter à des règles…
Je lis partout qu’il y a autant de Bdsm que d’individus… il y a donc autant de caractéristiques d’individus que de joueurs…
Voilà, mon exposé est terminé… beaucoup de mots, juste pour dire qu’il ne faut pas généraliser… que si l’on rencontre dans sa vie un nombre important de personnalités aux vécus similaires, cela ne vaut pas règle… acceptons les différences… nous en grandirons… (moi je ne grandit plus depuis longtemps… mais chut… ne le dites pas à mon chéri… il ne s’en ai pas encore aperçu… ;-))
Quand de tes jeux
Tu fais de moi ce que tu veux
Je perds le rationnel
Me noie dans le charnel
Tu deviens dragon
Ton souffle attisant ma peau
Ta bouche tison
Brûlant mes points chauds
Mon corps devient glace en surface
Ma chair prenant feu en ses creux
Tes doigts jouent des accords
Qui frémissent mon corps
Et mes chants de sirène
Brûlent à travers tes veines
Tu plonges alors en moi
Qui ne suis plus pour toi
Que douce liqueur brûlante
Corde tendue vibrante
Mon corps avec plaisir se plie à tes désirs
Ma chair est le calice qui recueille tout tes vices
J’ai perdu le décompte
Des vagues qui m’ont noyée
Depuis longtemps, quand monte
En haut du mat dressé
La lave qui en saccades
En mes reins se répand
Et que telle une cascade
La houle en moi reprend
Quand le dragon s’endort
D’un repos mérité
Entre ses pattes encore
Je suis sa protégée
Ne me demande pas si j’ai envie de jouer
Car quel que soit le jeu j’aime être ta poupée
Tu peux jouer la douceur, la force ou la tendresse
Tes mains, tes bras, ta bouche, font de moi ta princesse
Je t’aime !
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