Novembre 2024 | ||||||||||
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Le corps a une capacité d’adaptation et de résistance qui me surprend chaque fois…
Comment un petit corps comme le mien, après plusieurs jours de travail, peut-il dépenser autant d’énergie, peut-il s’ouvrir à de telles proportions, peut-il sans faiblir et inlassablement exploser de plaisir ?
Il y a bien sur l’alchimie… l’attirance des peaux, la séduction des mots, le goût des baisers… et le cerveau se met en mode animal…
Il y a la perte du contrôle… le parasitage de la raison, la montée de l’euphorie, le tourbillon de la pensée… et le corps prend les rennes…
Il y a alors l’obsession… la recherche effrénée du contact, la sensation vertigineuse de ne plus s’appartenir, la sensibilité exacerbée de chaque parcelle… et la volupté devient l’essence…
Il y a enfin l’abandon… où tout devient possible, où chaque geste et mot devient plaisir, où s’offrir, donner, prendre et recevoir mènent invariablement à la jouissance…
Il y a surtout
Certaines personnes qui provoquent par leur seule présence une formidable tension sexuelle…
L’air se charge d’électricité…
Le plus petit frôlement provoque des étincelles…
Les bassins s’aimantent…
Les seins s’érigent… allumés au moindre regard…
Un pincement et le courant coure le long des reins…
Les langues se lient avec fougue…
Les mots murmurés… tendres ou crus, verts ou voluptueux… court-circuitent les fils de la pensée…
Et tout devient sexe et plaisir… les caresses, les étreintes… les morsures, les baisers… les regards, les mains… frôler, toucher… cajoler, punir... gouter, lécher… donner, prendre… effleurer, pénétrer… enlacer, envahir… enfoncer... inonder…
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