Novembre 2024 | ||||||||||
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Dès son entrée j’ai été captivée. Grande, brune, plantureuse, lumineuse… des yeux magnifiques, un sourire ravageur et une voix... voluptueuse, chaude, caressante…Une panthère majestueuse… suivie d’un humain calme, attentif, silencieux…
Tant que l’heure était aux discours, aux explications, aux échanges… je ne pouvais détacher mon regard d’elle. Elle riait, cabotine et directe. Elle interpelait, charmeuse et sensuelle. Elle semblait prendre toutes les initiatives, diriger l’homme patient à son coté.
Quand le temps des tableaux de l’oie blanche arriva… elle prit sur une invitation… qui semblait plus être sa propre volonté… l’espace et le premier rôle. Elle était olympienne … se déplaçant… féline… prédatrice… tournant… caressant… flattant l’objet livré en pâture… J’étais fascinée.
Mal à l’aise dans les contributions qui m’étaient demandées… empêtrée dans un jeu qui ne m’emmenait nulle part… l’excitation n’était pas au rendez vous… au grand damne de mon chéri qui tentait de m’éveiller sans succès. Le silence forcé m’était pénible… l’inactivité… le manque de réaction de l’Ulysse… son manque de sensualité… commençaient à m’ennuyer. Seule la rayonnante panthère éveillait en moi des frissons… et l’homme qui semblait s’effacer derrière elle l’avait compris dès les premiers instants… ses regards avaient suffit à m’en informer…
Bien heureux vint l’instant où je me retrouvais, enfermée dans le noir… avec mon homme… le garant… l’indispensable… sans qui rien n’est possible… l’oiselle… mais surtout… la belle brune aux yeux sombres. Sa chaleur… son odeur… son ascendance immédiate… libérèrent le feu. Mon désir qu’elle me touche… qu’elle prenne possession de moi… mon envie de la frôler… la caresser… tout vint d’un coup exploser dans ma tête. Plongée en moi par la noirceur du lieu… rassurée par la présence de mon L… je laissais le plaisir me submerger avec force. J’ai immédiatement reconnu ses mains sur mon corps… elles m’attiraient à elle d’autorité… à la fois douces et fermes… découvrant dans l’obscurité les morceaux voilés et surtout la peau nue que ma robe lui avait laissés voir… Elle atteint rapidement l’incendie qui avait pris au creux de moi et je lui abandonnais instantanément ma jouissance … incapable de retenir mes cris… Je la remerciais de baisers… m’enivrais de la tendresse de ses seins généreux… goutais sa peau avec ravissement … désirais découvrir ses sensibilités… l’amener aux délices… la faire ronronner à mon tour… Mais notre hôte jouant la carte de la frustration, fit prématurément cesser notre corps à corps langoureux. Etourdie… les joues brûlantes… le corps frissonnant… je repris ma place. Je déteste la frustration.
D’autres tableaux sans saveur pour moi se succédèrent… je n’en retins pas grand-chose… mais des échanges fascinants que je perçus… entre la panthère et l’homme qui discrètement la tenait en laisse… j’en ressentis un émoi croissant… Des détails furtifs agitèrent mon imaginaire. Sans en avoir l’air il maîtrisait le feu… son ascendant sur l’indomptable était palpable… et sa position de maître visible à qui savait regarder. Ainsi… la belle… fière… assurée… qui avait si naturellement pris le pouvoir sur mes sens… était comme moi apprivoisée. J’avais senti une assurance tranquille chez lui, mais rien ne laissait, au premier abord, percevoir sa domination. Mes pensées s’échappaient… un dom qui n’avait nul besoin d’étaler sa position… une évidence… de quoi séduire plus encore mes penchants naturels.
Une mise en scène m’entraina dans une chambre de nouveau avec la brune magnifique… une autre femme charmante… un jeune homme vigoureux et timide et le maitre des jeux. Mais mon homme… lui… n’était pas là. Un malaise me prit… incapable de me détendre… de donner ou de prendre sans sa présence… La belle jeune femme le sentit et se plaçant près de moi me rassura… protectrice… apaisante… Puis il fut là… elle reprit ses caresses… m’amenant de nouveau à un plaisir violent…
J’endossais pour terminer le rôle d’Hippolyte… reine des amazones. J’annonçais à mon chéri que ma jouissance serait dédiée à un tendre ami à qui j’avais fait une promesse. Il le savait et confirma. Je me retrouvais de nouveau embarquée avec Ulysse… un homme impatient… et l’homme de la belle. Ne portant plus que mes bas et le faible rempart couvrant mon intimité… je plongeais les yeux dans ceux de mon L. avant de les clore… Des attouchements frénétiques et trop directs… la passivité de l’oie blanche… et soudain le contact… la peau attirante… les mains caressantes… et l’imaginaire qui s’envole… le maître de la féline. La tension m’envahit… mon cerveau met la lave en ébullition.
Et sa voix… ferme… claire… implacable : « Lyzis… Stop ! Non ! » Retenir en moi la déferlante… serrer les dents… les lèvres… ne pas lâcher. Mes idées se brouillent… mon amour m’impose un effort intense… sentir ces mains sur et en moi… n’être plus que peau et chair électriques… refuser la perte de contrôle. Je serais incapable de tenir bien longtemps sans perdre le plaisir. Je suis sur un fil… funambule en équilibre entre l’extase et la rupture… si je refoule trop loin le frisson… j’ai peur d’éteindre le feu… de reconnecter ma raison et ne plus trouver le chemin de l’orgasme… Mais il le sait… alors sa main sur mon épaule… « Vas-y ! Tu peux ! » Le désir de sentir plus fort la force de l’homme dans mon dos… de sa main sous mes fesses… me submerge… et le volcan contenu explose… s’échappe… inonde… et m’emporte…
Merci… merci… et merci. Vous avez fait de cette soirée une rencontre pleine de promesses.
Merci Eronaute.
Mais c'était bien une rencontre... un hasard... deux couples se retrouvant parmis d'autres pour une soirée libertine très orchestrée... et qui découvrent leurs compatibilités volcaniques...
Ouiiiiii ! François ou l'art de me démasquer...
En effet, j'ai pris énormément de plaisir à vivre... écrire... et revivre en écrivant.
Et je suis très heureuse de partager ces plaisirs. :-)
Alors là... j'avoue avoir besoin d'une traduction ! ?
Monsieur le cachotier ! Je vous ais reconnu et tout s'éclaire...
Sic, sic, sic, ne devait-il pas y avoir un enlèvement ???
Si cependant vous aviez mis une majuscule à Mégara... sans doute aurais-je été plus rapidement sur votre voie... ;-)
Merci;)
Merci Emma, très touchée de tes visites.