Novembre 2024 | ||||||||||
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Le vin est capiteux… le cadre somptueux… les convives joyeux… et l’humeur malicieuse…
Deux couples en tête à tête… et en habits de fête… après ce bon repas… se retrouvent au fumoir…
Monsieur dit à madame : « Mettez vous donc à l’aise ! Remontez votre robe afin que vos rondeurs goûtent à ce doux velours… Écartez mieux vos cuisses que nos amis n’aient pas à se contorsionner… Que pensez vous mon cher de la vue sur ce mont ?
L’ami sourit et dit : « Il est fort difficile d’en apprécier les formes que la dentelle nous cache.
Monsieur se retourne un sourire aux lèvres et suggère d'un un ton léger :
« Ma mie faites nous ce plaisir… ôtez ces fanfreluches qui dissimulent aux yeux de nos amis les doux attraits de votre anatomie.
La belle déjà bien émotionnée par le vin et les regards concupiscents du couple sur son intimité, proteste silencieusement. La situation l’effraie, pas de porte, pas d’obstacle à l’arrivée intempestive d’un étranger à leur friponnerie…
« Allons ! Faites nous plaisir. Levez-vous ! Non ! Ne descendez pas votre robe… laissez-nous admirer le spectacle. Maintenant retirez ce morceau de tissu. Cessez de vous agiter ainsi !
Des bruits de pas, des échanges de paroles en une langue inconnue, résonnent dans la pièce au dessous…
« Agissez vite ou vous serez découverte. Nos amis attendent et à la façon dont votre bassin tangue… je sais que l’excitation vous tient… Respirez un grand coup… fermez les yeux… glissez vos doigts sous la dentelle le long de vos hanches… Allez-y !
D’un geste rapide elle se rassoie les fesses nues sur le sofa. Avec grâce et lenteur cette fois, elle libère ses jambes, les levant haut l’une après l’autre. Elle plonge un regard trouble dans celui de la femme qui lui fait face. Celle-ci lui sourit, les yeux brillants…
« Écartez un peu plus vos cuisses ma jolie, que mes doigts puissent atteindre votre source. Elle ruisselle mes amis. En voyez-vous l’humidité ?
Le couple en face n’a d’yeux que pour le jeu des doigts sur les lèvres gonflées d’envie…
« Posez-vous-même vos doigts sur votre intimité. Je vais accompagner nos amis et vous regarder atteindre le plaisir. Pas de mais ! Votre désir est si fort que mes mains en sont parfumées… sentez donc… Alors cessez de vous trémousser, installez-vous confortablement et offrez-nous ce spectacle.
Les joues en feu… la tête en proie à un dilemme effrayant… elle ne peut retenir ses caresses que les pulsations de son sexe appellent.
Lentement d’abord… puis de plus en plus rapidement… de plus en plus surement… elle fait glisser ses doigts dans le miel… elle s’insinue dans la fournaise, sous les trois paires d’yeux qui ne la lâchent pas… elle écarte la pulpe qui palpite, indécente à outrance…
Elle ne perçoit plus le tumulte des plongeurs qui dans la pièce d’à côté font reluire la vaisselle… elle a oublié le risque d’être découverte par un maître d’hôtel soucieux de leur bien-être…
Elle sent le brasier se concentrer… s’étendre… elle sait derrière ses yeux clos leurs regards incrédules… lubriques… elle frémit de l’excitation que provoque son inconvenance… son obscénité…
L’idée de ce qu’elle leur offre raidit sa nuque… embrase son échine…
L’obligation inconsciente de n’émettre aucun son, ajoute encore de la tension… elle ne sait plus très bien pourquoi… mais c’est une certitude… elle ne doit pas faire de bruit…
Le murmure de son homme, même si elle ne comprend pas ce qu’il dit, accompagne le roulis qui l’envahit…
Ses caresses se font incisives… précises…
Elle sent enfler la vague qui va déferler et l’emporter… qui va faire éclater en morceaux son ventre… électriser sa peau de la tête aux pieds… fragmenter son cœur en papillons légers… et ruisseler d’elle en ressac…
…
Elle revient au monde les doigts encore ancrés à sa douce coquille… les dents plantées dans la paume de son amoureux… les yeux humides de plaisir…
Une violente pulsion la pousse dans les bras de celui qu’elle aime… besoin de s’y blottir pour se retrouver… pour se faire pardonner son impudeur… pour se sentir sa petite chose… pour ressentir son appartenance…
Après une dernière cigarette… les quatre complices quittent le restaurant.
Elle ne peut s’empêcher de penser que le majordome qui leur souhaite une délicieuse fin de soirée, sait qu’elle est nue sous sa courte robe… ses joues s’empourprent et elle bafouille des remerciements qui le font sourire plus encore…
« Ma chérie… vous êtes incorrigible ! Auriez-vous donc souhaité que je l’invite au fumoir avec nous ?
…
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