Novembre 2024 | ||||||||||
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Il garde ses lèvres soudées aux siennes mais s’éloigne légèrement… juste assez pour défaire un à un les boutons nacrés de son chemisier…
Il en écarte les pans et se détache d’elle pour admirer les rondeurs blanches et durcies qui semblent irisées à la lueur de la lune…
Elle a un geste de pudeur comme pour cacher ses seins offerts à l’air de la nuit…
Il attrape délicatement ses poignets…
- Tu ne saurais me les cacher après m’avoir si souvent donné soif de les découvrir ! …
Que crois-tu qu’il me soit passé par la tête tout ce mois où tu les promenais allègrement sous mon nez ?
Chaque matin je me demandais de quoi tu les habillerais pour me les rendre plus visibles, à peine voilés par tes fanfreluches…
Le pire supplice était de me pencher sur ton épaule pour t’expliquer ou vérifier ton travail… résister à la plongée dans tes décolletés… ne pas laisser ma main glisser de ton épaule vers l’échancrure pour enfin savourer la douceur de ta peau… l’arrondi plein et laiteux de ta poitrine…
Quoi que… le plus difficile était, quand même de garder l’esprit clair quand tu venais te pencher dans mon dos… sentir frotter contre moi tes petits tétons presque toujours érigés… s’écraser leur douceur ferme contre mon cou… la rondeur et l’odeur de ton bras nu devant mon visage pour me désigner d’un doigt délicieux la ligne que tu ne comprenais pas…
J’ai mérité d’en profiter un peu ! Tu ne crois pas ?
La rougeur qui envahit ses joues est visible même dans la faible lumière… elle baisse les yeux à la fois honteuse et heureuse de savoir le désir qu’elle a suscité en lui…
Il lâche un de ses poignets pour poser sa main en coupe sous l’un de ses seins…
Avec une infinie douceur il les caresse… d’une main… puis des deux…
Il en fait le tour… du bout des doigts… réveillant de frissons le grain de sa peau…
Il parcourt la surface tendue et duveteuse… éprouve la dureté des pointes sombres… s’empare de leur poids tendre… joue de la tension qu’il provoque…
Elle laisse échapper malgré ses efforts de longues plaintes étouffées…
Le plaisir de ces attouchements éclate en étoile sous ses paupières closes… se propage dans ses reins qu’elle cambre sans s’en rendre compte pour s’offrir mieux encore.
Elle a ancré ses mains aux pierres disjointes, dans l’espoir de retenir ses gémissements… de maîtriser les sons qui porteraient jusqu’à la rue…
Quand il attrape entre ses dents un mamelon… le courant grille jusqu’à son ventre… ses coups de langue gourmands… entaillent sa raison…
Elle sent courir sur sa peau humide le moindre souffle d’air…
Elle perçoit sa faim… son désir de goûter… d’apprendre les frémissements…
Elle voudrait en l’instant être un fruit aux parfums juteux qu’il puisse mordre à pleine dents… sentir sa chair en lui le nourrir et l’abreuver…
Elle voudrait en même temps sentir ses yeux la regarder… sa douceur l’envelopper… son désir d’elle la suffoquer…
Elle sent monter le feu… s’éparpiller ses sens… s’inonder sa fleur… s’amplifier son souffle…
C’est le moment qu’il choisit pour la serrer contre lui… écraser sa poitrine gonflée d’envie sur son torse… enfoncer ses doigts dans les rondeurs fermes de ses fesses… et imposer à son intimité l’exubérance de son désir…
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