Quand de tes bras Tu fais de moi

Ta petite chose Enfin éclose

Sur  tes genoux  Objet si doux

Au cœur navire Où tout chavire

Tes dents posées Prêtes à percer

Ma nuque ployée Font frissonner

Je me débats Tu ne lâches pas

Sous mes efforts Tu tiens encore

Et tout ce sang En moi descend

En longues plumes Qui me consument

Soudain je perds Tous mes repères

Et c’est magique Chaque fois unique

A mon retour Je meurs d’amour

Tout contre toi Je fonds d’émoi

Tu es mon ancre D’où jaillit l’encre

Qui de mes rêves Fournit la sève

L’inspiration La tentation

Cet univers Qui fait ces vers.