En partance...
Dans une semaine retour en France...
Avec des images... des sons... des sensations...
Plein la tête... le coeur... le corps... l'ame... et l'imagination...
Décembre 2024 | ||||||||||
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En partance...
Dans une semaine retour en France...
Avec des images... des sons... des sensations...
Plein la tête... le coeur... le corps... l'ame... et l'imagination...
Soudain
Sa main
Négligemment posée
Trop haut sur ma cuisse
Provoque
Mon mutisme
et
Une rougeur
Déplacés
En ce lieu
En cet instant
En cette compagnie…
Ça y est, je pars
Neige ? Soleil ?
Passion ! Frissons !
Plaisir de se revoir
Promesses de merveilles
Provision d’émotions
Depuis des jours
Fermer les yeux
Trouble ma chair
Agite mon imaginaire
Mais le temps court
Enflammé par nos jeux
Séduction et caresses infinies
Soumission et joyeuse effronterie
Il faut rentrer
Ne pas me retourner
Je hais ces instants
Voyage rêveur
Sourire au cœur
Souvenirs enivrants
Merci
Victor était accoudé nonchalamment sur la barrière. Il semblait absorbé dans la contemplation des cygnes.
Valérie se forçait à suivre le discours fort ennuyeux de l’homme au bras duquel elle se trouvait.
Lorsqu’elle posa son regard sur les fesses moulées dans le pantalon de toile, elle ne su résister.
Il sentit soudain un effleurement, une main qui tel un vent léger, épousait en passant ses rondeurs.
Il se redressa mais ne vit qu’un couple flânant, la jeune femme accrochée du bras et des yeux à l’homme qui lui parlait.
Elle boit un café, debout, appuyée contre la tablette, les yeux noyés dans le paysage qui défile...
Elle sourit, perdue dans des pensées brumeuses, inconsciente de ses reins cambrés, de ses seins tendus, du balancement suggestif que lui donne le roulis du TGV...
Deux hommes croisent leurs regards dans son dos, attirés par les mêmes idées...
Elle finit par jeter son gobelet en carton et sans s'apercevoir de l’émoi qu'elle a provoqué, elle se retourne et quitte le wagon d'une démarche chaloupée...
Les deux hommes échangent un sourire de connivence. Ils imaginent aisément les pensées de l'autre.
Le plus jeune fait les trois pas qui les séparent et s'accoudant à quelques centimètres, se penche pour glisser discrètement :
- Jolie chute de reins ! Nous sommes d'accord je crois ?
Un sourire fend son visage.
- Pas de doute, un cul à faire tourner la tête...
- Et dresser les moins fières... ha ha ha !
Voilà comment les hommes se rapprochent parfois !
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