Lyzis et son L
Quand perdue, Boucle d’Or rencontra Petit Ours, elle fut si soulagée qu’elle lui offrit immédiatement sa confiance. Elle se blottit contre lui et le couvrit de baisers et de regards pailletés.
Lui était charmé par tant de naturel et de naïveté. Et il ne retint pas son désir de faire d’elle son objet d’amour.
C’est ainsi qu’il initia la belle, lui faisant découvrir les trésors de volupté que cachait son corps. Il lui apprit la nudité, la sensualité, l’abandon. Elle découvrit la gourmandise, la provocation, l’exaltation.
Il était petit, agile, doux et tendre… attentif à elle, même si par moment il devenait égoïste dans son propre plaisir.
Elle n’imaginait pas mieux.
Un jour il lui présenta Moyen Ours. Il lui dit qu’elle devait avoir autant confiance en son meilleur ami qu’en lui-même.
Elle le trouva imposant. Il l’intimidait. Bien qu’il ait un air débonnaire, il était plus distant, plus rigide que Petit Ours. Elle se cachait presque dans les pates de celui-ci dès qu’elle le sentait approcher.
Cependant ces deux là partageaient tout depuis toujours et elle ne ferait pas exception.
PO la poussa délicatement contre MO qui très adroitement appuya sans détour sur ses points sensibles. Elle était prise au piège, incapable de résister au contact nouveau qu’ils lui imposaient.
MO apprécia particulièrement sa docilité, son abandon complet dans la confiance, qui la rendait singulièrement démonstrative. Il lui apprit à se servir de lui comme outil de plaisir, à n’être elle-même plus rien d’autre qu’un objet de désir.
Son corps était plus rude, moins délicat que celui de PO, son membre plus roide et plus imposant. Elle en souffrit au départ, mais très vite les plaisirs lui permirent de détendre son corps et de se laisser fouiller et emplir sans plus de douleur, avec juste un plaisir croissant.
Elle aimait les ébats de chacun, être dans leurs bras si différents, goûter aux plaisirs que chacun d’eux à sa façon tiraient d’elle. Mais ce qu’elle préférait c’est quand les deux compères s’alliaient autour de son corps, la partageait, l’écartelaient, fusionnaient en elle ou hors d’elle.
Il lui semblait que jamais ils n’épuiseraient les combinaisons possibles de leur trio. Et cela lui donnait le vertige.
Cependant vint le temps ou les deux complices la crurent prête pour le Grand Ours. Ils l’apprêtèrent soigneusement, coiffant ses boucles blondes, épilant et lavant son corps d’albâtre, massant d’un onguent parfumé ses muscles et ses courbes souples.
Elle jouissait pleinement, se laissant manipuler, s’abandonnant au plaisir de n’être plus qu’une petite chose sous leurs volontés, l’objet précieux de toutes leurs attentions. Elle ne cherchait pas à savoir les raisons de leur empressement, juste profiter.
Enfin, ils l’entrainèrent à leur suite rayonnante et excitée par les caresses amorcées.
Grand Ours était majestueux, le poil soyeux, l’œil inquisiteur. Sa voix profonde et rauque provoqua chez Boucle d’Or un frisson.
PO et MO la rassurèrent, lui assurant qu’elle pouvait en lui avoir confiance comme en eux.
Grand Ours pris le temps de la dévorer de ses yeux brillants, elle sentait couler sur elle l’étincelle du désir qui s’allumait en lui. Elle en tremblait mais plus de ravissement que de peur.
Il entreprit alors de s’emplir de ses parfums, frôlant son corps de son nez humide. Ce contact étrange fit tomber ses dernières retenues et quand de sa langue il chercha ses arômes, elle entra en transe et lâcha prise.
Quand elle reprit ses esprits et voulu à son tour goûter et offrir du plaisir au grand animal, la frayeur remonta dans ses tripes. Le membre dont il était pourvu dépassait ce qu’elle aurait jamais pu imaginer.
Elle se sentit soudain si petite et désarmée qu’elle chercha des yeux le secours de ses deux amants. Ils étaient tout proches, les yeux remplient du plaisir de la voir, à leur ami, si attentive. Ils s’approchèrent et la caressèrent pour apaiser l’effroi de son regard.
Elle se raccrocha à leur tendresse et laissa le délice monter à ses lèvres. De ses deux mains et de sa bouche elle enlaça interminablement le chibre dressé, oubliant l’épouvantable perspective d’accueillir en son ventre ou en ses reins cette démesure.
Grand Ours savait d’expérience, qu’une si petite chose blonde ne survivrait pas à un assaut direct. Il voyait aussi aux gestes de ses compagnons l’attachement qu’ils avaient d’elle et décida donc de retenir ses ardeurs et de la laisser se mettre à ses mesures.
Il engagea PO et MO à la préparer pour lui. Ils la besognèrent sous sa direction avec application et quand elle fut suffisamment écartelée et frustrée, ils la déposèrent sur ses genoux.
Elle vint d’elle-même frotter sa fleur inondée contre le désir turgescent du grand mâle. Il se délectait de son indécence. Ni tenant plus elle glissa le gland entre ses lèvres en feu et n’écoutant que le brasier qui dilatait ses entrailles, elle s’empala lentement, faisant disparaitre en elle l’impudique.
Les deux compères en voyeurs avertis apprécièrent l’érotisme obscène du tableau, tandis qu’elle luttait entre la douleur et l’extase. Soudain son corps lâcha. Le peu de conscience qui en elle bataillait contre l’inconcevable, cessa la lutte. Grand Ours sentit le fourreau tendre, fondre autour de son sexe et su qu’elle était toute à lui.
Il joua longuement en elle. Elle qui n’était plus qu’une petite chose creuse que lui seul emplissait. Quand il sentit qu’elle perdait ses forces, glissait vers l’inconscience et n’avait même plus d’orgasme, il laissa l’éruption jaillir. Elle en perdit conscience et lui poussa un rugissement terrifiant.
Depuis, son corps à elle s’est adapté contre tout ce qu’elle imaginait. Il n’a plus à avoir peur de perdre ce jouet si précieux. Les trois compères partagent le plaisir et Boucle d’Or n’a jamais chercher à retrouver sa maison…
FIN
Merci François :-)
Je suis touchée par votre présence sans faille.
L'écriture m'est encore bien difficile et donc cet espace bien vide... Peut-être reprendra-t-il vie... Qui peut le savoir !
Ce qui est certain, c'est que votre fidélité m'engage à reprendre le clavier.
Encore merci.
Merci !
Je prends tout, les bises, les compliments et surtout les pensées de l'une à l'autre partagées...
Mon homme est formidable... il prend des rdv quand nous sommes absents...
:-) je vous reconnais bien là...
Merci beaucoup Plume
Dieu ! Quelle maîtresse !
Merci
Cher Priam, c'est un plaisir que de vous lire de nouveau, même si ce n'est qu'ici.
Merci de vos compliments, même si je n'ai pas vraiment tout compris...