Lyzis et son L
La cravache claque le long de la jambe de pantalon…
Mon esprit se révolte… mon échine se hérisse…
-Ici ! Allez !
Je ne voudrais plus être là. Je supplie muette, mais rien n’y fait.
Une fois debout plantée devant, je sais que je ne pourrai plus reculer.
Il me déshabille… je me tortille, mal à l’aise… mais deux trois claques sur les fesses me rappellent à l’ordre.
Ne plus penser… ne plus savoir…
Du plat de la cravache il suit les courbes et le contact provoque le frisson…
-Les mains derrière la nuque. Bien !
Les mots sensés me flatter, mettent mon orgueil à rude épreuve…
Marcher… tourner… lever une jambe… tout est soudain plus difficile…
-Plus cambrée… les mains derrière le dos… plus haut… les seins fiers…
Chaque ordre est accompagné du bout de la cravache… sans douleur… fermement…
-Les jambes écartées… le menton… plus haut… fière… Voilà !
Je prends soudain une conscience limpide de ma position…
Je suis debout, jambes légèrement écartées, reins cambrés à l’extrême, seins tendus et arrogants, menton et front hauts, impertinente dans l’obéissance…
Une vague de fierté m’envahit…
C’est le moment qu’il choisit pour me toucher…
Il pose délicatement ses doigts sur mon sexe…
Je ne peux retenir ni le gémissement de plaisir-surprise, ni le mouvement de repli de mon corps…
Tout est à refaire… position parfaite dans le brouillon soudain de ma tête…
Injonction de ne pas bouger d’un millimètre… cravache sous le menton…
Comment tenir mon corps, retenir l’émoi, quand le plaisir est là ?
La confusion augmente avec la précision des gestes…
Plus tendue que jamais, mon esprit écartelé entre le maintien et l’abandon, je sens mon corps si fort, au bout de la cravache et de ses doigts…
Je tente de me concentrer sur mon menton effronté… et… la jouissance explose en moi sans prévenir… me submerge… m’inonde… me dompte…
Votre enthousiasme à lui seul me donne l'envie de continuer à partager.
Quant au "dressage"...vous avez les mots ma chère "des ressentis ambigüs".C'est très exactement ce qu'il provoque.
A bientôt !
Je n'eu jamais cru dire cela un jour... comme quoi...
Je continue moi aussi à vous lire tous deux sans me manifester... Peut-être est-ce une erreur finalement de ne pas signaler sa présence... Quand je ressens comme maintenant ce plaisir de savoir, c'est ce que je me dis... Mais après tout... ce n'est pas ça l'important.
Alors, à moi de vous remercier de votre venue et de vos mots si agréables. Je suis heureuse si j'arrive à vous faire partager mes émotions.
Je sens que le courant passe à vous lire ! :)
Et franchement, je suis très touchée de tous vos mots déposés ici. Merci.