Lyzis et son L

Vicomte.

 

Je me permets d’utiliser votre valet pour répondre à votre courrier bien que vous ne sembliez point en attendre.

Vous me permettrez, bien que vous m’ailliez priée de ne point l’être, de ressentir de la surprise à vos révélations.

 

Vous devez être bien discret pour que je ne vous connaisse pas. Et vos regards doivent l’être aussi, pour que je n’aie pas perçu que vous m’aillez ainsi découverte.

Vous savoir au fait de notre secret, me fait rougir les joues...

Que vous sachiez de moi ce qui m’est si intime…

Que vous puissiez poser sur moi vos regards, sans que je ne sache m’en protéger…

Cela me trouble plus que de raison.

Je dois me défendre d’y penser sous peine de paniquer.

 

Que vous me qualifiez de ribaude, pourrait en d’autres circonstances, augmenter mon émoi, mais de le voir ainsi écrit par un inconnu, me laisse un goût un peu amer.

Je vous prierai donc d’user avec moi de mots plus charmants, et de vous rendre moins invisible si votre désir est que j’apprécie votre compagnie.

 

Madame.


Jeu 27 mar 2008 Aucun commentaire