Lyzis et son L
Monsieur le méchant
Que mon ire fut grande de ne point recevoir de vous une réponse.
Je vous aurais volontiers fustigé si vous aviez été plus près.
Votre arrogance, votre assurance lorsque vous fûtes arrivé augmenta encore ma colère de vous.
J’avais mis ce ruban et ôté mes culottes par défi et n’y pensais même plus, noyée dans mon exaspération.
Vos mots susurrés avec tant de douceur ont transformé mon irritation en inflammation…
J’ai repris d’un coup la conscience de mon état et avec elle la perception des désirs qu’il imposait.
Je ne voulais vous laisser d’autres choix que d’éteindre le feu par vous allumé.
Mais vous m’avez prise à mon propre jeu et ployer devant la force de vos désirs, m’a comblée bien plus que je ne l’espérais.
Me savoir si vulnérable et par vous seul protégée des gentilshommes si proches…
Accepter la puissance de votre corps en moi et même l’espérer…
Ressentir la pression de vos doigts sur mes mots…
Ne vous excusez point de vos tendres violences… promettez moi plutôt de m’offrir d’autres jouissances aussi déraisonnables que celle-ci.
Un vertige me prend à me donner à vous, car ce n’est plus seulement de mon corps qu’il est question.
Je tiens tout de même à vous mettre en garde, ne tentez jamais de marcher sur mon cœur…
Car s’il vous semble que vous pouvez de moi, obtenir la reddition, sachez que mon pardon est épineux à conquérir si d’aventure on me piétine…
Vous êtes entrain de toucher mon âme, soyez en digne où passez dés à présent votre chemin.
Mais si vous choisissez, comme vous me l’avez proposé, de m’offrir à tout jamais votre amour… je vous donne en retour des droits sur mon corps et mon cœur que je n’ai encore permis à personne.
Votre effrontée conquise.
Merci de votre visite.
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