Lyzis et son L
Ma merveilleuse.
Que d’émotions à vous voir parée de ce ruban…
J’ai cru avoir rêvé lorsque je vous ai découverte si belle, si gaie.
L’aimable compagnie qui vous entourait mettait en valeur vos attrais. Et de vous savoir si peu protégée de leur concupiscence faisait durcir hors ma volonté mon vit si visible à vos yeux brillants.
Que vous étiez jolie, le rose de vos joues accompagnant vos mouvements.
Vous ressembliez à une petite fille.
Lorsque vous vous leviez d’un coup pour faire quelques pas… quelques pas de danse où j’imaginais voir votre peau briller, là, entre vos deux cuisses serrées.
Lorsque vous plantiez vos yeux au fond des miens, me laissant entrevoir la force de votre trouble et ce que vous désiriez en cet instant précis.
Depuis cet après-midi, vous enchaînez mon esprit.
Je ne peux passer une seconde sans que mes pensées ne volent vers vous…
Je n’espérais que vos mots pour me délivrer de cette tension.
Espérez-moi avant minuit, et comme la fois dernière, offrez-moi votre nudité.
Vos douces chaires caressées par le coton brodé me feront tant frémir que je ne pourrais que vous rendre ce présent…
Me laisserez-vous alors, goûter le miel que vous n’avez su retenir ?
Me laisserez-vous sentir sur votre peau vos parfums si capiteux ?
Votre assoiffé.