Lyzis et son L
Le sein de Gaïa
Le sommeil m’envahit, avec l’impression de laisser s’envoler mon esprit.
Je n’analyse plus les bruits, mes yeux fermés ne voient plus que les couleurs chaudes qui tapissent mon cerveau…
Un poids brûlant se pose doucement sur ma hanche.
Je ne perçois pas tout de suite sa provenance.
Je laisse ma peau ressentir la température et la densité de cet élément étranger.
Lentement, la chaleur se déplace et épouse la forme du haut de ma cuisse.
Puis, plus de mouvement, une immobilité qui laisse le temps à mon épiderme, si fin et si sensible en cet endroit, de se gorger de ce contact.
De nouveau mobile, la chaleur se fait plus pressante. Elle s’alourdit en contournant les courbes de ma cuisse, de ma taille, de ma hanche et termine sa promenade sur mon ventre.
Là, nouvel arrêt imposé…sentiment de plénitude… de calme et de possession… ou d’appartenance…
Quand les extrémités des doigts se mettent à frémir… la peau, elle, se met à vibrer…
L’approche feutrée et inexorable de cette main reconnue, réveille le corps en totalité…
Je refuse de laisser mon cerveau se ressaisir et l’abandonne à des songes étrangers, à des mains ignorées…
Mon corps libre, s’ouvre à l’exploration active de cette chaude main et accepte de se donner tout entier.
Ce n’était que le prélude à la montée d’un corps à corps endiablé…
A quand votre (avec Loic !) visite dans mon "antre" ? lors d'une soirée...je vous y attends, non pas de pied ferme, mais avec des pensées et des mots délicieusement troublants et pervers...
Bravo et encore merci... caiman
Quand au reste... un seul a le pouvoir de décider où il veut nous emmener... ;-)
par ailleurs de ce que j'ai connu en tant qu'homme ton histoire peut etre réelle.
biz