Lyzis et son L

Début : Initiation 1

Avant de frapper, elle perçut les échos d’une conversation. Entrebâillant la porte, elle fut accueillie par un silence attentif. Au centre de l’atelier, cinq paires d’yeux la fixaient.

- Entrez Capucine, nous vous attendions. J’ai pris la liberté d’inviter quelques amis à qui je relatais vos frasques et qui sont de mon avis : Une punition devant des portraits de papier… c’est encore trop faible pour que vous en goutiez toute l’ampleur…

Elle restait interdite, en proie à des sentiments ambigus. La terreur se lisait dans ses yeux… l’incrédulité sur ses traits… le trouble à la couleur de ses joues… la promesse au sourire du coin de ses lèvres…

-Approchez Capucine. Ne vous affolez pas. Je vous ai dit que ce sont des amis.

Vous pouvez aussi faire demi-tour !... Mais si vous venez mettre votre main dans la mienne… vous savez ce qui vous arrivera !

Il avait parlé lentement, posant sa voix aux intonations chaudes et rassurantes. Il tendait la main et lui souriait.

 

Son esprit se perdait… elle n’arrivait plus à rassembler ses idées, à réfléchir de façon rationnelle… un désir violent et honteux la poussait vers lui. Bien sur qu’elle savait ce qui l’attendait… c’était impensable… mais en même temps… si proche de ses rêves inavoués… Sa raison criait : Non ! Tu ne peux pas accepter ça !

Mais c’était trop tard… ses démons la faisaient trembler d’envie… son cœur frappait fort… son ventre s’enflammait.

A petits pas comptés, les yeux sur ses chaussures, les joues en feu, elle lui fit don de sa main.

Il l’emprisonna immédiatement, la serrant fortement.

- Voyez Madame et Messieurs, elle sait très bien qu’elle mérite sa punition. Et comme je le pensais, votre présence ne la lui rend que plus attractive. Je vous avais prévenu que sous ses airs angéliques ce n’était qu’une vilaine… une chipie… une sale gamine dans le corps d’une magnifique jeune femme.

 

L’attirant contre lui, il l’a fit basculer sur ses genoux.

Une bouffée de honte la saisit à la gorge, mais sa volonté était anéantie. Serrant les jambes, elle priait pour qu’il ne la trousse pas devant ces inconnus, tout en sentant son sexe s’émouvoir à cette idée.

Il la saisit par la taille pour mieux assurer sa prise et la serrer contre lui. Elle perçut sa virilité tendue contre son ventre et en fut si troublée qu’elle perdit toute réticence et se relâchant lui indiqua sa reddition.

 

La femme et les trois hommes observaient un silence religieux.

Il releva d’un seul geste la petite jupe, puis très lentement, des deux mains, se penchant sur elle de tout son poids, il descendit sa culotte de coton blanc. Non pas jusqu’à ses genoux, mais totalement…

 

- Quelles jolies fesses !

- Elles devraient être encore plus délicieuses une fois colorées.

- J’espère qu’elle a honte cette catin !

- Allons ma chère ! Ce n’est pas une catin… tout au plus une petite saleté qui jouit de prendre sa fessée en public !

 

Elle sentait la honte et l’excitation monter de concert sous les remarques.

Il la laissait prendre la mesure de sa situation, une main à plat sur ses reins, la seconde faisant le tour de ses rondeurs.

Quand les observateurs se turent et que ses jambes cessèrent de s’agiter, il frappa… fort… généreusement… faisant vibrer les chairs et hurler de surprise la jeune femme.

Les claquements moins violents s’enchainèrent… cadencés… battants une joyeuse sérénade ;

Elle s’était immédiatement détendue, ne cherchant pas à fuir les impacts. Elle laissait la chaleur l’envahir, oubliait les présences étrangères. Le feu se diffusait peu à peu de sa peau aux muscles et elle prenait plaisir à sentir la tension de l’homme sous son ventre.

 

- Mais c’est qu’elle aime ça ! Regardez-la ! Pas un cri, pas une larme… Pour un peu elle profiterait !

- On voit bien qu’elle n’a même plus honte de trémousser son derrière nu devant nous.

- Cher Maître, soit vous perdez la main, soit elle vous ramollit !

 

Il fit un clin d’œil et sourit à ses amis.

 

- Avez-vous bien profité Capucine ? Pensez-vous comme mes amis que je suis trop gentil avec vous ?

 

Elle ne répondait pas, se contentant de se tortiller sur ses genoux.

 

- Capucine, je croyais avoir été clair ! Vous n’avez pas le loisir de ne pas répondre à mes questions. Vous méritez donc les larmes que je vais vous arracher. Et faites plaisir à mes hôtes… ne retenez pas vos cris.

 

Ne lui laissant pas la possibilité de se reprendre, il se mit à claquer sèchement… irrégulièrement… accélérant… cessant… puis reprenant plus fort encore…

 

Abandonnant rapidement le combat, ses cris résonnèrent en échos vibrants… en trémolos inarticulés, ses jambes battirent l’air en tous sens… indifférentes à l’indécence qu’elles dévoilaient. Et soudain, les sanglots éclatèrent… les larmes débordèrent.

Il cessa instantanément, caressant délicatement le fessier carminé.

 

La crise de larmes calmée, il la rassembla et l’assit cul nu sur ses genoux. Elle cacha son visage ravagé dans son cou, respirant profondément son parfum d’homme qui ramenait en elle la sérénité.

 

Quand sa respiration fut régulière, il prit son visage entre ses grandes mains et la regardant intensément, lui dit :

 

- Petite Capucine, vous allez me laisser prendre congé de mes amis. Allez donc au coin, face au miroir, les mains sur la tête. N’oubliez pas d’ôter votre jupe que nous puissions profiter de vos magnifiques fesses de vilaine. Filez !

 

Si elle avait compris l’essentiel de ses mots, elle était surtout déconcertée par le trouble qu’elle lisait dans ses yeux… comme une infime douleur… un regret… un malaise…

Se levant en évitant soigneusement les regards des quatre étrangers, elle fit glisser sa jupe et rejoignit la place qu’il lui avait indiquée.

 

Les invités se demandèrent si elle avait conscience de la fierté de sa démarche… de la sensualité de sa cambrure… de l’attraction de son cul aux reflets flamboyants…

Lui savait que non. La paix et l’excitation que la fessée avait mêlées en elle, lui donnaient une prestance inconsciente… une beauté féline…

 

-Merci très cher, vous nous avez offert un très beau spectacle.

-Vous aviez raison, rien ne vaut une jolie femme fessée comme une enfant désobéissante. Je me suis régalé.

- Au revoir cher ami, au plaisir de vous rendre de nouveau un tel service.

- Il y avait longtemps que je n’avait passé un si joyeux moment. Merci et à bientôt j’espère. Cette petite perle vous fera peut être sortir de votre vie d’ermite !

- Merci à tous et comptez sur moi pour faire appel à vous si d’aventure cette petite gourgandine cherchait une nouvelle correction.

 

Le silence après la porte close, pesait sur elle. Elle n’osait ouvrir les yeux pour vérifier où il se trouvait. Elle sentait une angoisse monter en elle, en même temps que le brasier se propageait entre ses jambes. Elle l’imaginait tournant autour d’elle le crayon à la main et ne voulait pas bouger d’un cil bien qu’une humidité honteuse mouilla ses cuisses.

Après un temps qui lui parut interminable, elle sentit son souffle sur sa nuque.

 

- Capucine ? Etes-vous totalement apaisée ?

Il chuchotait, si proche d’elle qu’elle percevait sa chaleur. Elle rougit et secoua la tête.

-Voulez-vous que je vous touche ?

-Oui ! Avait-elle envie de crier… mais aucun son ne pouvait sortir de ses lèvres.

La vivacité de son hochement de tête le fit sourire.

 

Avec une extrême douceur, ses mains parcoururent la surface brûlante…

Elle creusait ses reins, tendant sa croupe sous la caresse, se cambrant à outrance…

D’une main il étreignit sa hanche… l’autre s’insinuant le long du sillon sombre.

Gardant ses reins bien cambrés, elle écartait les cuisses pour faciliter l’accès à son humidité… elle appelait la caresse… cherchait le contact… oubliait tout décence…

Il observait son visage dans le miroir tout en appréciant du bout des doigts son miel.

Quand il atteint son chaton bandé… elle ouvrit des yeux noyés… arrondit ses lèvres… et dans un hululement puissant s’effondra… Il n’eut que le temps de ralentir sa chute… elle gisait pantelante à ses pieds.

Lun 17 déc 2012 3 commentaires
Voilà que ça prend singulièrement de l'élan... Je suis curieux de voir où vous allez nous entraîner maintenant...
francoisfabien - le 17/12/2012 à 20h09

Et bien je vais vous décevoir, je n'ai pas écrit une ligne de plus :-(

Ca fait un moment que j'ai écrit cette histoire... je me suis dit qu'en publiant cela lui redonnerait peut être de l'élan... Et bien raté... Je n'ai pas plus (ou plutôt pas moins d'idées) pour poursuivre. :-(

Lyzis
Je serais bien surpris que vous n'ayez plus d'idées sur le sujet ! Peut-être n'est-ce que l'embarras du choix qui vous arrête... A moins que vous n'attendiez que l'on vous menace d'une fessée pour poursuivre. Quoique... Vous seriez bien capable de ne rien écrire pour la recevoir cette fessée...
Eronaute - le 27/12/2012 à 18h44

Oh ! Moi ??? Capable d'une telle chose !

Plus sérieusement, je vous assure, pas une ligne.

Je suis une écrirêveuse au long cours, nous en avions déjà parlé me semble-t-il. Et quand la source de mots ne coule plus naturellement... je ne sais la forcer... même sous la plus délicieuse des menaces.

Lyzis
je viens de découvrir ce blog et c'est une vraie pépite, j'attends avec impatience les aventures de capucine
philippe - le 02/01/2013 à 18h35

Merci Philippe, de votre visite et de vos mots.

Je suis navrée de vous décevoir dès notre premier échange, mais les aventures de Capucine n'ont pas de suite...

J'espère que cela ne vous empêchera pas de continuer vos lectures...

Lyzis